Partie V : Désillusions

Kursim avait songé qu'à la mort d'Hylius, le Labyrinthe Spęctrø se serait auto-détruit ou alors qu'ils auraient été téléporter de nouveau face à Fyrkill... Hélas, ce n'était pas le cas. Rien ne se produisait. Même, Le Labyrinthe était devenu étrangement calme...

Quand tout à coup, une petite silhouette s'élança vers eux, à toute vitesse ! C'était la vertueuse Minimoys. Elle se précipita au cou de l'ange bleu.
— Kursim ! Kursim ! Kursim ! Il s'est passé quelque chose ! s'écria Jolidrya, précipitamment, presque angoissée.

Ce n'était pas habituel, la Minimoys restait toujours calme, peu importe la situation... Kursim plissait des yeux, visiblement extrêmement inquiet.

***

 Sollakia, Redaven, et Floryz se tournaient vers eux, se demandant ce qui se passait.

— Nous marchions ; nous avons trouvé l'autre extrémité du Labyrinthe... Il y avait une petite porte incrustée dans le mur que l'on a ouverte avec Hécally ; elle ouvrait sur une espèce de portail à l'effet tourbillon... mais nous ne savions pas où il pouvait emmener alors nous ne voulions pas y entrer sans vous... Et Brachial est arrivé ! Il nous a défié ! Et à la suite du combat, Hécally et Brachial se sont retrouvés pris dans le portail...! expliqua Jolidrya, avec une respiration cadencée.

— Ne t'inquiète pas... Guide-nous jusqu'au portail ! ordonna gentiment et calmement le jeune homme ailé aux cheveux bleutés.

Il l'entoura de ses bras pour la rassurer. Ils se lancèrent ce regard particulier qui exprimait tant, et elle prit la tête de la marche.

Les autres couraient derrière elle dans les couloirs du Labyrinthe Spęctrø, jusqu'à ses confins.

Une immense plate-forme sans murs, laissant transparaître les ébullitions de lave de l'étage inférieur. Les traces fraîches sur le sol démontraient encore les affrontements récents.

Les portes étaient toujours ouvertes. Jolidrya pointa le portail du doigt.

— C'est là !

Kursim s'approcha du portail, l'inspectant curieusement, l'effleurant de ses doigts fins. Il approcha sa main du portail, faisant mine de vouloir la mettre à l'intérieur.

— Mais arrête ! T'es fou ! Imagine que ça te tue ! Que ça te désintègre la main ! s'écria Floryz, paranoïaque.

— Sait-on jamais, c'est un risque à prendre, répondit Kursim, d'un ton neutre.

Avec une certaine retenue, il posa délicatement sa main sur la surface du portail. C'était très étrange comme sensation. Mais cela lui donnait surtout envie d'en voir un peu plus.

Il mit sa main entière à l'intérieur. Il cria durant un court instant avant de retourner dans son mutisme, les yeux exorbitants. Ses amis crièrent en écho derrière lui. Redaven restait impassible et silencieux, masquant son inquiétude pour son ami.

— Oh non ! s'écria Floryz.

— Que se passe-t-il ? questionna Jolidrya, inquiète.

— C'est très étrange... fit l'ange bleu en continuant de mouvoir sa main à l'intérieur du couloir. C'est gluant, rugueux, mou, dur, doux, glacial, et brûlant... tout en même temps.

— Mais tu n'as rien ? s'empressa Sollakia.

— Non, regarde !

Il sortit sa main, intacte, comme s'il ne l'avait jamais mise à l'intérieur. Il s'amusa à la mettre et à la retirer frénétiquement avant d'y mettre sa tête entière.

— Que vois-tu ? demanda la Minimoys, curieuse, une fois qu'il fut ressorti.

— Il y a le passage du tourbillon, un long couloir multicolore, et au bout une lumière aveuglante... (il fit une pause:) je n'en suis pas sûr mais je crois y avoir vu Hécally, lointaine... je crois que...

— MAIS C'EST BIEN SÛR !!! Nous aurions dû y penser plus tôt !! Ce portail ne peut être qu'une chose : la sortie du Labyrinthe Spęctrø ! s'écria Sollakia, illuminée par une révélation.

Avant de se sentir idiots, comment n'avaient-ils pas su comprendre ce que c'était avant ?

— Sapristi ! Mais, c'est bien sûr ! s'exclama Jolidrya.

L'ingénieuse Minimoys et l'ange bleu échangèrent un regard, partageant la même idée.

— Nous aurions dû y penser plus tôt ! répliquèrent-ils en un bel ensemble.

Des secousses ébranlèrent le sol.

— Mais... mais... Il ne doit plus avoir aucun signe de vie dans le Labyrinthe depuis la mort d'Hylius ! fit Floryz, bouche bée.

— C'est Koestier... souffla Sollakia à voix basse, d'un ton révélateur.

— Fuyions ! ordonna Kursim, vivement.

Sans attendre, il s'élança dans le portail, suivi par ses amis dans cet ordre : Jolidrya, Floryz, Redaven et Sollakia fermant la marche.

L'oiseau de feu avait dû rassurer et pousser Floryz dans le portail, phobique des éléments magiques et artificiels. L'étoile lança quelques sorts stellaires et fit apparaître une barrière, afin de le retenir le plus longtemps possible.

C'était très étrange... Kursim nageait dans cette matière multi-sensationnelles, puis il se jeta dans le couloir multicolore incliné. Il fut surpris de tomber dans le vide.

Après ce moment de surprise, ils planaient dans le couloir jusqu'à la lumière aveuglante, reflétant la réalité d'Amnésia, attirés fortement par celle-ci. Ils se laissaient planer tranquillement jusqu'en bas... à une vitesse impressionnante !

— Ça décoiffe ! lança Redaven, joviale, restant proche de la Fleur toujours aussi terrifiée.

— Aaaaaaaah QUAND EST-CE ÇA S'ARRÊTE !!! cria cette dernière, la tête dans ses lianes.

Floryz, en plus de ne pas aimer les choses non-naturelles, ne supportait pas être décollée de la terre, son élément primaire.

Hum, tranquillement les premiers instants... les préventions de Sollakia ne furent pas aussi efficaces que prévues. L'imposante masse de Koestier commençait déjà la descente, ce qui promettait une suite de parcours semée d'embûches !

Koestier se balançait de droite à gauche, se faisant plus lourd pour forcer la descente. Son ballottement provoquait des éboulis du portail.

— Aaaaaah !! cria Kursim en échappant in extremis à un éboulis, avant de reprendre le contrôle de ses émotions. Surtout faites attention à ce qu'il y a au-dessus de vos têtes !

Jolidrya, Redaven, Floryz, Sollakia et Kursim se mouvaient dans l'espace cloîtré, à différent étages les uns des autres, évitant par tous les moyens de finir écraser.

Le lutteur sans cervelle de la troupe se pencha un peu trop sur le côté pour éviter un morceau du couloir et toucha la paroi du dit couloir. Il fut brûlé fortement au niveau de l'omoplate, le lieu transformant les règles fondamentales en faisant fi de sa résistance naturelle au feu.

— Aaaaaah !! grogna-t-il, de douleur.

Floryz retira une liane sur son visage et l'envoya jusqu'à l'oiseau rouge pour le ramener auprès d'elle.

— Mer... merci.

Kursim lança un autre regard vers le haut, et rectifia :

— Hum... ne touchez pas les parois, en plus d'éviter les éboulis !

Enfin, il se pencha de nouveau en avant, reprenant de la vitesse, voulant achever sa descente au plus possible.

Koestier était-il insensible à la brûlure systématique du portail ? Ou ne se souciait-il pas de se faire mal, sachant éperdument que Fyrkill le soignerait ?

Ses réflexions devaient se lire clairement sur son visage car, lorsque Sollakia arriva à sa hauteur, iel l'interpella avec sa précieuse sagesse :

— Je suppose qu'il ignore la douleur, il est dévoué à notre ennemi. Il n'hésiterait pas à mourir pour nous voir contre le carreau, enfin surtout toi.

— Tu as très certainement raison.

Un débris déferla juste entre eux, les forçant à s'écarter pour se rapprocher de nouveau.

Le couloir se détruisait. Les débris sombraient sur la lumière aveuglante.

— Je rêve où... commença Jolidrya, perplexe.

— Oui ? fit Floryz, la pressant pour connaître la suite.

— Les débris nous bloquent l'accès aux Firmaments Éternal ! Nous allons nous retrouver coincer dans le portail !

— Alors nous devons nous dépêcher avant que les débris ne recouvrent tout, avant que l'accès au Labyrinthe Spęctrø ne soit scellé à jamais.

Ils piquaient tous vers la lumière aveuglante afin de prendre de la vitesse, esquivant les débris brûlants dressés sur leur parcours, veillant les uns sur les autres, comme ils le faisaient chaque fois, démontrant leur solidarité à toute épreuve.

Koestier se faisait de plus en plus lourd afin d'accentuer sa descente, en espérant presque les rattraper.

Finalement, Il ne restait plus qu'un espace, à peine plus grand que les Amnésiens. Koestier collait au petit groupe, à un cheveu d'empoigner Sollakia.

Kursim piqua encore plus, et se faufila dans l'ultime ouverture lumineuse, vivement suivi par Jolidrya, Redaven, Floryz, Sollakia et pour finir par Koestier – d'une quelconque manière que ce soit.

Après son passage, un débris boucha l'entrée, et le Labyrinthe Spęctrø fut scellé à jamais.

La lumière enveloppa le petit groupe d'une douce lumière blanche.

Ils furent téléportés dans un Jardin d'Éden qui se trouvait juste derrière le Temple ancestral, masqué par une légère brise nuageuse.

Ils réapparurent en hauteur. Redaven, Floryz, et Kursim terminèrent leur chute par une roulade avant. Sollakia se laissa léviter juste en bas, alors que Jolidrya sauta de feuille géante en feuille géante, restant en hauteur. Ils exploraient ce fabuleux jardin, où les plantes/fruits/légumes étaient gigantesques et colorées. Le lieu se nommait le Jardin d'Elphysse, à en croire la pancarte en bois se trouvant en face d'eux.

Floryz se sentait dans son élément. Lorsque tout à coup, Jolidrya sauta sur sa feuille, surprise, à deux doigts de basculer en arrière.

— HÉCALLY !!! ELLE EST ICI !!

Jolidrya reprit son calme et s'élança d'une fleur à une autre et se laissa glisser sur une tige. La souris humanisée gisait juste au-dessus de la terre poussiéreuse, entre deux feuilles géantes presque à coller, la dissimulant des potentiels prédateurs.

La Minimoys baissa la tête, frôlant presque celle de la souris, la feuille au-dessus d'elles. Elle posa sa main sur les épaules de la souris, la secouant doucement.

Cette dernière frémit. Ses lèvres se mouvèrent, elle articula en un murmure faible :

— Ne faites pas de mal aux plantes... Esprit de la Nature... colère...

— Mais nous avons sauvé l'Esprit de la Nature, Sivgo... il devrait être tolérant avec nous, maintenant qu'il n'est plus sous la mauvaise influence de Fyrkill, se dit Kursim à haute voix.

— Oui mais nous devons être sur son territoire, son plus grand flux... et il ne laissera personne y toucher, avança Sollakia, certaine.

En effet, les Esprits n'ont pas de cœur ou de vie à proprement parler. Ce sont les éléments qu'ils protègent qui font leur force et leur vitalité. Et si on s'attaque au plus grand flux d'un Esprit, lui-même en pâtit drôlement, et pour se défendre, il peut vraiment agir farouchement...

Jolidrya entoura Hécally d'une étreinte.

— Les Esprits ont tous une reconnaissance envers nous, même ceux qui n'ont pas été victimes des manigances du Dieu du Mal. Selon Drilkill, les Esprits nous connaissent tous... alors je ne pense pas que nous avons affaire au véritable Sivgo... proposa la Minimoys, lucide.

La jeune femme aux cheveux violets aida la souris à se relever, après que Sollakia ait inspecter son état et réaliser les soins de premier secours.

Les blessures d'Hécally, ses marques rouges, justifiaient les affrontements violents avec Brachial, dans le couloir du portail et ses parois brûlantes.

— Ou peut-être à son alter-ego, songea Floryz en fronçant les sourcils.

La Fleur farouche gardait Redaven près d'elle pour ne pas risquer qu'il enflamme ne serait-ce qu'un brin d'herbe pour ne pas énerver la divinité vivant ici.

Des murmures, des rires mesquins, se firent entendre. Les rires venaient des endroits d'ombre, sous les feuillages, des choses les épiaient.

— Ça doit être des... commença Floryz, suspicieuse.

— Des frimouzz... compléta Jolidrya, tout aussi méfiante.

Les frimouzz étaient des petites créatures végétales arrondies, vert clair, avec des feuilles épaisses plus foncées pour les cheveux ou oreilles, des petites pattes à écaille griffues à trois doigts, et une mini-queue rouge. Des êtres malins, expert dans l'art de la dissimulation, qui vivent au service de Sivgo, l'Esprit de la Nature, ou de Tenga, l'Esprit de la Forêt, ou des autres esprits naturels.

Mais dans ce cas présent, ils ne semblaient pas si pacifistes que ça, sûrement car ce n'étaient pas des frimouzz originels. Les rires se firent plus présent à force qu'ils se rapprochaient de la brise nuageuse.

Le deuxième ciel s'assombrit en un instant, un vent sinistre se leva, et les feuilles se mirent à frémir. L'endroit était devenu lugubre. Un hurlement maléfique retentit à l'horizon et un satyre noir parsemé de lignées orangées, aux yeux lumineusement rouges, apparut.

Il devait mesurer au moins deux mètres cinquante, il tournoyait sur lui-même, lévitant au-dessus du sol, armé de sa flûte avec laquelle il jouait. Sa flûte qui lui permettait de jouer avec les températures et autres éléments du décor en lien avec son domaine de supervision.

Un vent fouettait violemment les corps de nos héros. Jolidrya poussa avec force Hécally vers Sollakia qui la rattrapa en douceur.

La Minimoys et Floryz se regardèrent, complices des événements à venir.

— Au secours ! s'écrièrent les deux femmes en même temps.

Avant qu'elles ne perdent le contrôle d'elles-mêmes. D'un seul coup, elles se stoppèrent. Leurs yeux roulèrent et devinrent rouges. Leur démarche zombiesque et robotique démontrait suffisamment bien qu'elles n'étaient plus dans leur état normal.

— Aaaaah, elles veulent nous attaquer !!!

— Pleurs pas Red" , ça va bien se passer ! répliqua Hécally, malicieusement.

— Rrrrrh ! Je n'ai pas peur ! Peur de rien moi, enfin ! grogna l'oiseau rouge, reprenant sa rustre assurance.

— Fuyons-les, proposa Kursim. La sortie n'est pas loin.

— Oui et avec un peu de chance, les effets du sort se dissiperont une fois sortie du Jardin d'Elphysse ! glissa Sollakia, avec espoir.

Sous un torrent démentiel, poursuivis par une Jolidrya et une Floryz contrôlées par un Sivgo maléfique, nos héros bravèrent les dangers, traversant le sinistre Jardin d'Elphysse.

Ils dépassèrent l'immense porte stylisée en acajou bleu dont les piquets étaient dorés, en courant. Avec un profond soulagement, ils embrassèrent le brouillard qui séparait le Jardin d'Elphysse du reste des Firmaments Éternal. Tout se passait pour le mieux du monde, lorsque Redaven cracha un juron de chez lui : « Zaedruk !! »

Kursim se retourna immédiatement, mais il ne voyait pas à trois pas devant lui.

— Qui a-t-il Redaven ? demanda l'ange bleu, une appréhension certaine dans la voix.

Il fit apparaître une boule de lumière bleue, prêt à se défendre.

— Les deux pestes s'attaquent à moi ! Raaaaah ! Zaedruk ! Tilkaïn !

Jolidrya égorgeait presque l'oiseau rouge en plus de lui broyer les ailes avec ses pieds, et Floryz lui paralysait ses bras musclés avec ses lianes.

— Le sort... n'était-il... pas censé... se dissiper...? questionna Redaven, respirant par à coup.

Il se débattait farouchement, essayant de dégager les mains de la Minimoys autour de sa gorge. Il pourrait libérer son feu, mais il ne voulait pas prendre le risque de blesser Floryz, la vraie qui siégeait encore à l'intérieur, impuissante.

— Il ne devrait pas tarder à céder. Ou sinon, il faudra les assommer un bon coup ! s'exclama Sollakia, gloussant à moitié.

Depuis quand fait-iel de l'humour, l'étoile ?

— Tu n'es pas sérieux·se Sollakia ? répliqua Kursim, soudainement.

— Euh... à moitié, à vrai dire... répondit-iel, conquis·e par la gêne.

Hécally traça avec agilité jusqu'à Jolidrya et la tira en arrière, et la décolla de Redaven. Sur la même lancée, elle dégaina son poignard rouge et trancha les lianes qui retenaient l'oiseau rouge prisonnier.

Sollakia bloqua les membres de Floryz grâce à de robustes fils stellaires et la suréleva, en espérant que la couper de son élément d'origine, la terre, ait un impact sur leur état.

Suivant l'exemple de l'étoile, Hécally se jeta alors sur la Minimoys avant qu'elle ne réplique et la paralysa. La souris avait plus de force que Jolidrya, alors impossible pour elle de se dégager. La souris la suréleva elle-aussi pour la transporter, la coupant elle aussi de son élément de prédilection, et aussi ici, de possession.

Les deux êtres de la Nature grognèrent et tentèrent de se dégager, leurs yeux rouges se dissipant peu à peu, leurs membres s'arrêtant de se mouvoir comme si elles reprenaient conscience d'elles-mêmes. Parallèlement, Jolidrya et Floryz tressaillirent, roulant des yeux pour redevenir à leur couleur initial. Elles sursautèrent.

— Aaaaaah mais qu'est-ce que je fais en l'air ?! s'écria Floryz, tétanisée.

— Qu'avons-nous fait ?! fit Jolidrya, sur le même ton, en même temps.

Sollakia la déposa au sol en douceur. Les yeux brillants, elles se fondirent dans les bras de la personne qui avait le plus de sens pour elles, Hécally pour Jolidrya et Redaven pour Floryz. Quant à Jolidrya, elle, après l'instant de surprise, rougit en découvrant où elle se trouvait. Dans les bras chauds d'Hécally... C'était avec un léger pincement au cœur que la Minimoys se vit retourner vers le sol.

Ils marchèrent encore quelques mètres dans la brume, les trois bâtiments sacrés se dessinaient à l'horizon ainsi que le terrible Fyrkill, attendant patiemment, dans la même position qu'ils l'avaient quitté... comme si rien n'avait changé.

Kursim, Jolidrya, Hécally, Redaven, Floryz et Sollakia se dressèrent dos au dieu maléfique. L'ange bleu déclencha une ligne de lumière bleue tout droit sortie du sol, touchant presque le dieu.

Il se dressa fièrement, explosant toute sa colère au visage de son plus grand ennemi, exprimant son désir ultime de le nuire.

—Fyrkill, fini de jouer. J'en ai ma claque de me battre contre tes sbires outester tes jeux à la noix ! Alors, c'est terminé ! Montre-toi, arrête de tecacher pour retarder le moment décisif ! Fyrkill, il est temps d'en finir,vraiment ! Maintenant !

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