Chapitre 21 : Rapunzel (à gros boobs)

Frisk était dans sa chambre, à New Home, assise près de la fenêtre, son cahier noir en main, un stylo dans l'autre. Elle écrivait en regardant parfois l'extérieur en soupirant avant de reprendre.

"Donc, voici ce qu'il s'est passé depuis le début. Je ne sais pas trop quoi en pensais, mais une chose est sûre, ça va être compliqué de faire ce que je veux désormais. Ils passent leur temps à m'épier.

Comme promit, je suis revenu au château le lendemain. Toriel avait l'air d'avoir pris 20 ans en une nuit. Ses traits étaient tirés, son visage crispé, ses poils mal peignés.

D'après Sans, Gaster lui avait pourtant téléphoné le soir quand nous étions rentrés.

Elle avait des yeux rougis de fatigue, des cernes soulignant ces petits yeux las. Elle n'a rien dit, pas une remarque à Sans, pas de provocation, pas d'engueulade. Elle a attendu d'une patience que je ne lui connaissais pas.

Sans m'a regardé un instant, sans savoir quoi faire, avant de me caresser les cheveux en me murmurant à l'oreille, un geste que je trouvais trop intrusif (et on sait qu'historiquement les intrusions on souvent mal fini)

"Bye Gamine, à la prochaine... oublie pas ta promesse"

Je suis restée muette et froide, tel le bloc de glace que je suis, tel le morceau de métal qu'on me demande d'être.

Après ces mots, il est partit par la porte, je sentais qu'il se retournait parfois, son regard me brûlant quand il se posait sur mon dos ou mes épaules. Je ne lui rendis pas son regard, restant immobile, sans me regarder en arrière.

Pourquoi ? Je ne sais pas. Inconsciemment, Sans avait était près de moi durant tellement de temps que sa présence devenait une habitude, un faits acquis, qui me sortait de mon habituelle solitude dont je m'enroulais au quotidien.

J'ai senti le froid de l'extérieur entrer, la porte s'ouvrir avant d'entendre les gonds grincés, râlant de devoir à présent se refermé, fermant l'ouverture d'une presque liberté grisante.

Toriel avait attendu et elle prit la parole quand elle fut sûre que son possible gendre/rival était partie.

-Frisk. Je dois te parler.

-Je vous écoute Toriel.

-A partir de maintenant, tu ne verras plus Sans. Je te l'interdis et je t'interdis même de sortir de ce château, surtout seule. Si Asriel ou Chara sorte, tu peux y aller avec eux mais tu as interdiction de dépasser le MTT Hôtel.

-Pardon ? Mais pourquoi ?

-Ce n'est pas une bonne fréquentation, il te fait imaginé n'importe quoi et je vois bien que tu as beaucoup maigrit.

J'ai baissé les yeux pour constater, comme je le fais aujourd'hui. Or, je ne pensais pas avoir maigrit, au contraire, j'avais un peu grossit et j'avais même l'impression d'avoir plus de force qu'à mon arrivé. Peut être m'étais-je vraiment affinée, mais pas de la façon dont pensait la reine.

-Si vous le dites. Mais ... pourquoi me privé de sortit ?

-Je le connais, si tu sors, il fera tout pour savoir où et quand. De toute façon, j'étais bien sotte de penser qu'il ne referait pas les mêmes erreurs... Et puis il y a sa relation avec Séléné...

-Pardon ? Mais Séléné m'a dit qu'il était comme frère et soeurs, rien de plus. De quelle relation parlez-vous ?

-Oublie. Ce n'est rien. On se voit plus tard.

Je n'ai jamais eu la réponse à ma question. Après cela, Toriel s'est levée de son trône et est partie autre part. Surement se reposer.

Cette scène s'est dérouler il y a 3 mois, Une saison s'est écouler depuis le temps, mais en soit, ici, on ne ressent pas le changement des saisons. Comme à l'asile, le temps passe sans que nous le voyons, les saisons change sans que rien ne nous l'annonce, mis à part les sourires festifs des infirmières et les inquiétudes des autres pour les cadeaux des enfants...

Si je compte bien, nous sommes au mois de juillet, vu que je suis arrivé fin février. La fraicheur du printemps doit surement laisser place à une chaleur cuisante sous un soleil de plomb là haut... Je ne sais pas si je les jalouse ou non. Je n'ai pas ces aléa climatique en soit, mais je n'ai pas le même air. Des fois je me surprends à penser à des grandes plaines, de grands espaces, des endroits où il ferait bon vivre...Quelle perte de temps.

Je sais que je ne le vivrais jamais...

Finalement, c'est réconfortant de savoir qu'on peut rêver une vie.

Revenons à ma nouvelle captivité.

Elle ne me dérange pas vraiment, surement l'habitude entre l'asile et le labo des monstres. J'ai presque l'impression que ma vie n'a était que cela, captivité et docilité. Même avant, des peu de souvenirs de mon père, je me rappelle que je ne sortais pas, je m'inquiété pour lui.

Et je me sentais coupable

Car si une chose ne s'est pas échapper de mon esprit, il s'agit bien du fait que j'ai tué quelqu'un par le passé. C'est pour cela que je dois le supporter et le payer tout le long de ma vie.

Enfin, disons plutôt que j'en ai tué deux, ça sera toujours plus réaliste.

Passons... Mes journées actuelles sont ... calmes ?

Je déjeune le matin, m'habille, discute avec Chara ou Asriel, dessine un peu, après c'est le repas du midi, puis une sieste (oui, comme pour les enfants), j'écris en regardant le petit morceau de terre que m'offre la vue de ma chambre. Ce morceau de terre qui ne change jamais. Après ça, c'est le repas avant de remonter dans ma chambre. Je me réinstalle souvent près de la fenêtre, en lisant un des livres qui traine dans le château et parfois... parfois...

Il apparait.

Comme quand j'ai sauté, dans une petite brume bleutée.

La première fois, qu'il est venu, c'était environ 2 semaines après l'histoire du diner. Chara et Asriel avait eu une interview et surement l'avait-il croisé. Il avait de toute manière appris pour ce confinement. Il n'avait rien dit, étant resté sous ma fenêtre à me regarder lire. Mon regard avait parfois croisé le sien avant de fuir, surement que dans le fond, les conséquences me font peur.

Et puis... comment puis-je le regarder après ce qu'il m'avait dit ?

"Je t'aime"

Petit à petit, il est venu, j'ai finit par ouvrir la fenêtre. On ne se disait rien, juste se regardant. Il semblait aller bien et cela suffisait.

J'avais l'impression d'être une de ces princesses débile de conte de fée.

Puis au fur et à mesure, nos langues se sont déliées, parfois il me faisait remarquer ma triste mine, et moi je lui rétorquais qu'il avait du ketchup sur son T-shirt.

Sans nous en rendre compte, arriva que cela devenu une routine, chacun attendant l'autre le soir pour ce rituel silencieux et aussi passionnant que de regarder un pot de moutarde. Alors, Le squelette se mit non plus à "spawner" devant le château, mais sur mon rebord de fenêtre.

On ne faisait toujours rien de plus, nous nous observions de chaque millimètre, comme pour vérifier que rien n'avait réellement changé entre nous.

Toriel ne le su pas, enfin, surement se sentait elle protégé, car Sans m'expliqua à voix basse qu'elle avait lancé un sort bloquant les téléportassions dans cette pièce, surement pour être sur. Mais que c'était stupide car il pouvait très bien venir devant ma porte, bien qu'il la pensait gardée (et c'était vrai) ou sur ma fenêtre.

Bien sur, à cause des gardes, nous ne parlions pas, ou uniquement à voix basse. Il arrivait que le squelette joue avec mes cheveux, caresses mes joues ou me prenne dans ses bras. Je le laissais faire. Ça avait l'air de lui faire plaisir et je reconnais que malgré toute l'absence de mes sentiments, que sa présence me rassuré, me réconforté et me mettait de meilleure humeur.

Parfois, je lui demande des nouvelles de Séléné. Apparemment, elle déteste de plus en plus MTT au point de vouloir briser leurs relations de client/fournisseur. Je ne comprends pas vraiment d'où viens cette haine mutuel, et Sans en semble surpris. Mais bon, c'est normal qui sache lui, c'est une de ses meilleure amie non ?

Enfin, elle va bien, et c'est déjà pas mal en soit. Pas que je m'inquiète pour elle... juste, elle m'avait l'air gentille.

Comme Toriel l'avait dit, je ne sors plus. J'essaye parfois de soudoyer Asriel et Chara ... Mais c'est peine perdue, ils refusent toutes demandes, disant qu'ils ne veulent pas de problème avec la "matriarche". J'essaye d'en parler à leur père qui fait autant la sourde oreille, me conseillant souvent de jouer dans le jardin. Il dit que je peux faire des bouquets de Golden Flower

Quitte à choisir, je préfère les echos Flower.

Un fait intéressant est que mes médicaments on mystérieusement disparu en mon absence. Je ne pense pas que ce soit Gaster, il m'aurait surement nargué. Je ne le connais pas vraiment mais c'est ce que je pense de lui.

Toriel aurait fait un véritable scandale. Elle aurait voulu savoir pourquoi je les avais, comment je les prenais et tout... un interrogatoire de police.

Chara ou Asriel m'en aurait directement parlé, ou en aurait parlé à Sans pour qu'il m'en parle. Des fois j'ai juste l'impression qu'ils ont pas les couilles de dire ce qu'ils pensent et surtout me concernant. Sans est un putain de pigeon voyageur pour eux.

Le détail, c'est qu'avant j'en prenais comme des tic tac. Disons que mes doses sont assez impressionnante de base, mais j'avais un peu abusé, c'est d'ailleurs comme ça que j'ai finit chez Gaster. Bref, ça me coupe l'herbe sous le pied et le fait d'avoir toujours un garde qui me surveille dans le jardin m'empêche de me bourrer l'estomac avec les plantes jaunes d'en bas.

J'ai bien essayé de "m'endormir" dans mon bain, sauf que c'est sans compter sur Chara qui s'en fout de l'intimité des autres et crochète des serrures sans soucis.

Bref, si je veux réussir, faudrait que je sorte.

Une fois, j'ai essayé de le sous-entendre à Sans. Je me souviens encore de mes mots que je lui ai susurré à l'oreille

"Je voulais revenir, maintenant j'aimerais partir... je ne sais jamais ce que je veux"

Il n'a pas répondu, me serrant juste plus fort contre lui. Je pense qu'il luttait de réalisé ma demande. Au bout d'un moment, il m'a dit

"Tu cherche juste ta liberté ma belle... Mais je ne peux pas t'aider cette fois..."

Il m'a sourit et m'a embrasser sur le front. Il ne le fait pas souvent, mais de temps en temps, surtout quand il est bien ou veut m'apaisé...

APAISÉE ?

Non ,je dois me trompé de mots... Rien ni personne ne peut m'apaisé.

Rien ne peut calmer le chaos et la folie de ma tête.

J'ai parfois l'impression de n'être pas une personne mais plusieurs en même temps. Je ne suis pas logique et souvent je peux me contredire... Es ce que ça fait de moi une mauvaise personne ? Es ce cela qui fait que je dois mourir ?

Bref. Tout ça est inu..."

Frisk sursauta violement, laissant tomber au sol son précieux carnet. Elle reprit son souffle avant de regarder le responsable qui se trouvait derrière la vitre. Elle soupira et l'ouvrit avant de se pencher pour ramasser son bien

-T'écrivais quoi ?

-ça te regarde ?

Elle referma le livre et le plaqua contre sa jolie poitrine rembourrée. Sans, qui regardait de base le carnet noir, le suivit du regard. Son regard tomba sur le décolleté de Frisk accidentellement. Il bleuit et détourna les yeux immédiatement

-Mouais...

Sur ce simplement mot, sans glissa ses jambes, restant assis sur la fenêtre, comme prêt à plonger en arrière et se téléporter si quelqu'un entrait dans la pièce.

Depuis qu'il avait fait sa déclaration à Frisk, quelque chose avait changé. Disons que ... Non, ils n'étaient pas ensemble, ils n'étaient pas à jouer ou rire sans arrêt et Frisk ne semblait pas plus vivante mais...

Ils étaient indéniablement plus proche. La jeune dépressive avait l'air d'avoir confiance en lui et d'apprécier sa présence... Enfin, c'est ce qu'il supposait. Elle semblait attendre comme lui leurs rendez-vous clandestins et des fois, il arrivait qu'elle aille d'elle-même dans ses bras, prétextant que c'était plus simple pour parler ou à cause du froid de la fenêtre.

-Comment va ton frère ?

-Euuh... bien... il est juste encore en froid avec MTT

-Pourquoi cette fois ?

-Je crois que c'est une histoire de botte ... enfin, c'est pas le pied pour lui

-Sans ...

Elle soupira, levant les yeux au ciel. Il remarqua le minuscule sourire sur ses lèvres et l'amusement dans ses yeux. Bien qu'elle s'en plaignait, elle aimait bien ses blagues douteuses et ses jeux de mots stupides. Il se souvenait d'avant, avant quand ils se dragouillait au début.

Il se souvenait très bien. Il la trouvait mignonne et adorable mais n'arrivait pas à l'approcher d'avantage, ayant peur de leurs différences, il ne fallait pas être aveugle pour savoir qu'un monstre et une humaine, on avait jamais vu ça avant.

Et elle, avant, lui avait confié qu'elle le voyait au début comme un grand frère. Elle était jeune il faut dire, et qu'au fur et à mesure du temps, ses sentiments avaient peu à peu changé, gardant cette même tendresse et douceur mais voulant être plus que sa soeur. Elle était jalouse de Séléné, qui a l'époque était âgée de 8 ans, se jetait presque au cou du squelette, grimpant sur son dos, jouant avec comme l'enfant qu'elle était.

Il sourit. Elle s'était retenue de la fracasser, aussi aidé par leur amitié, comme lui devait se retenir actuellement de fracasser sa mère adoptive.

-Je sais, je suis Sans-assionel

-Pffff... Idiot

Un silence se posa l'espace d'un instant

-Tori' veut toujours pas qu'on se voit ?

-Comment tu sais ça ? Je t'avais juste dit que...

-Tu ne pouvais plus sortir. Tu crois vraiment que Chara m'aurait planqué ce détail ? ça fait 3 mois qu'on se cache Frisk... je veux pas te causer de problème...

-Tu m'en causeras pas

-Si. Si je t'en causerai et si le manège de la reine finit pas tout de suite

-Quel manège ?

Il prit le visage de Frisk dans ses mains, attirant son visage au sien. Ils étaient à quelques centimètres l'un de l'autre, les regards du monstre et de l'humaine se mélangèrent, se mêlèrent, dansèrent ensemble.

Frisk rougit et s'humecta les lèvres. Elle avait les joues chaudes et douces sous les phalanges du squelette

-Je t'ai déjà parlé de la promesse que je lui ai faites ?

Trop gênée pour répondre, elle fit un petit acquiescement de la tête

-En soit. Je ne parle que de ma dernière promesse que je lui ai faite. Ça va te semblait fou et tordu mais... Il y a des choses que tu devrais savoir, des choses dont tu es en droit de savoir et dont beaucoup de gens veulent te parler

-Alors...

-Personne ne le fait car soit Toriel à acheter leur silence, les font chanter ou sont muselé par une promesse pour X ou Y raison.

-Et....

-Moi, j'ai promit de rien te dire à une seule condition... disons que Toriel ne me pensait pas dangereux au début car je cite "De toute façon, moi vivante, tu ne l'approcheras pas"

-Mais...

-Oui, elle est revenue dessus. Car Je suis un peu trop populaire et qu'on se serait forcément croisé.

-Donc...

-La promesse qu'elle m'a faite est que je pourrais te voir et être prêt de toi. Disons, que je pouvais te côtoyer tant que tu le voulais toi aussi. Elle a essayé de te mettre en garde, te me donner une sale image sauf qu'elle ne pouvait pas l'interdire.

-Oh... Et par conséquent ?

-J'aurais toute les raisons de tout te dire... Te dire pourquoi tout le monde fait tellement gaffe à toi, pourquoi tu es, ici, comme une prin....

Un bruit se fit entendre. Les deux avaient était tellement plongé dans leur conversation qu'ils n'avaient pas écouté les bruit aux alentours ou prit la peine de surveillé continuellement le volume sonore de leurs voix.

Deux gardes, Undyne ainsi que Toriel entrèrent. Tous regardèrent les deux jeunes qui avaient tourné la tête vers la porte. Ce fut Toriel qui parla en première

-Je me disais bien que je connaissais cette voix. Frisk, qu'es ce que je t'ai dit ?

-Que les tartes sont nos amies ?

Sans ne put se retenir de pouffer de rire face à cette réponse qui lui évoqua la scène dans sa chambre

-Frisk... ne me pousse pas à bout, va avec Chara. Et toi, Sans, tu va passer un putain de mauvais moment.

-Héééé ! C'est ma réplique ça ! Et puis... Oublie pas tes promesses Tori'

-C'est toi qui me dis ça ?

-Yep !

Sans se pencha, plaquant un petit bisou sur la joue de Frisk avant de la serrer dans ses bras osseux.

-A la prochaine ma belle (il lui murmura à l'oreille) Tu vois que je te cause des soucis ?

Il la relâcha, sans attendre de réponse et fit une révérence à Toriel.

-Votre majesté.

Après ce cérémonial, il sauta par la fenêtre. Frisk se pencha vivement pour voir si il ne fracassait pas sur le sol, mais non, elle vu la brume et sourit discrètement avant de l'effacer et regardait Toriel.

-Vaux mieux que je cours tout de suite ?

-Oh que oui. Attends que je face ce que je dois faire et je te jure que je te tue...

Frisk avala sa salive et couru, passa à coté des garde, slalomant entre la chef de la garde et la reine, couru dans les couloirs et arriva devant une porte qu'elle ne prit pas la peine de toquer. Elle glissa sous le lit et tira la couette pour cacher son corps.

La voix de celle qui était sur le dit lit se fit entendre.

-Loin de moi l'idée de me plaindre ou te mettre dehors... mais tu fais quoi là ? tu dors pas ?

-Je sauve ma vie !

-De ?

-Ta mère ! Chara, je veux des fleurs blanches sur ma tombe

Chara rit un instant avant de se pencher, regardant sous son lit, apparaissant la tête à l'envers à coté de Frisk.

-D'accord. T'as fait quoi ?

-Moi ? Riiiien

-Frisk...

-Disons que j'ai eu la visite de Sans ce soir

Chara eu un sourire et un regard joyeux, surement allait-elle vouloir les détails croustillants, il faut dire que Frisk n'en n'avait pas parlé du tout et elle était encore rouge du contact du squelette. Mais ce sourire s'effaça peu à peu, laissant place à une inquiétude sincère.

-Me dit pas que...

-Si, ta mère l'a vu

-Combien de mort ?

-Seulement moi quand elle m'aura trouvée

-Naaaan mais elle est pas comme ç...

La porte s'ouvrit

-Je suis contente de t'avoir connue Frisk.

Chara se redressa et minauda, surement avec un grand sourire

-Maman ♥

-Frisk. La limitation de téléportation de ta chambre a été augmentée. Tu n'as plus le droit de sortir du château et tu dois toujours être soit avec Chara et Asriel ou soit avec un garde quand tu sors de ta chambre. Je me suis bien fait comprendre

Frisk sortit sa tête de sa cachette

-Mais... c'est injuste ! Il a rien fait et moi non plus ! Et puis ... C'est idiot de mobilisé des gardes pour ça

-Il est toxique pour toi

-Qu'es ce que tu en sais ?! Qu'es ce qui te dis que moi j'ai pas envie de lui parler ?! Je m'en fou de vos secrets ou votre haine.

-Frisk. Tu n'as pas le choix en fait. Donc accepte, ça sera plus rapide et moins contraignant. Et ce qu'il a fait est pire que tout ce que tu peux imaginer

- Alors expliquez-moi ! Dites moi et je jugerez... je suis pas idiote, je peux comprendre des choses...

Toriel pinça ses lèvres, lâchant des petits "tsss tsss" avant de simplement partir, fermant la porte, laissant l'humaine sans réponse.

-Waaaa, quand t'y met du coeur, t'y vas pas a moitié, fit remarquer Chara

-J'en ai marre d'être couvé.

-Je te comprends...

-Chara ?

-Huuum?

-Je vais faire un truc un peu fou. Et j'ai besoin de toi

-Ah ? Pourquoi ?

-Oui. Je t'en parlerai dans deux semaines.

Frisk s'extirpa du lit et la regarda sérieusement

-Je ne veux plus me faire materner, je veux savoir ce qu'on me cache

-Et qu'es ce que tu veux faire pour savoir ? J'ai pas le droit ...

-Je sais.

-Et personne au château le ferra

-Je sais.

-Tu pense a qui ?

-A une personne qui n'a pas eu sa contrepartie de la reine

-Qui ? Elle s'est arrangée avec tout le monde

-Oui, mais entre s'arrangé et respecté, il y a que 2 lettres identiques.

Frisk se leva, s'épousseta avant d'hocher la tête.

-J'ai juste besoin de savoir si tu veux m'aider ou non...

-Tu me pose vraiment la question ? Frisk, je veux que tu sache mais que tu ignore certain détails. Je ne peux pas vraiment te répondre... Mais si ça te rends heureuse, alors je ferais tout pour t'aider...

-Merci Chara

Frisk lui fit un sourire avant de lui souhaiter bonne nuit et de partir en courant vers sa propre chambre. Chara en fut déconcerté. Frisk ? Sourire ?

La princesse des monstres soupira en souriant. Sans changeait tellement Frisk, elle semblait joyeuse et vivante... Déterminée en quelque sorte... Chara soupira. Sa mère ne voyait pas le bien mutuel qu'ils se faisaient l'un à l'autre, comme ils se l'étaient toujours fait. Néanmoins, elle s'interrogea. Qui serait assez fou pour tout dire à Frisk ?

Séléné ? ça ne serait pas intéressant pour ses affaires. Comme MTT, Grillby, Muffet, Héras ou Eas.

Les gardes ? Pas s'ils tenait à leur poste.

Papyrus était trop naïf.

Les scientifiques s'en moquaient royalement, trop occupé avec d'autres choses, notamament les Amalgamates qui redevenait ponctuellement incontrôlables.

Sans ?

Sans ....

SANS !

Non, il n'oserait pas ? Voyons...

Toriel le haïssait et avait la capacité de faire de sa vie un enfer. Toriel s'était juré de supprimer le frère squelettes de ses problèmes et de sa vie... Était-il fou à ce point ? En avait-il plus rien à faire de la vie ? ... Ou alors voulait-il juste aussi arrêter de vivre dans ce continuel mensonge...

Autre chose occupa son esprit. Le plan de Frisk.

Elle voulait le monter en deux semaines à peine, sachant qu'elle serait totalement surveillée et qu'elle n'avait pas la possibilité de pouvoir filer ainsi. Il était impossible d'avoir un plan réaliste et possible.

Elle décida de laisser tomber, d'attendre la suite des événements et de, pour le moment se contenter de dormir.

Deux semaines plus tard

-Pardon ?

La voix claire et distincte de Chara se répercuta sur les murs, rebondissant en écho comme une balle de caoutchouc. Elle s'humecta les lèvres. Quel drôle d'idée avait encore eut Frisk, et la prévenir ainsi, au dernier moment, évidemment, sinon ce n'est pas drôle.

La princesse soupira, profondément, en se massant les tempes. Quand son amie avait débarqué dans sa chambre, elle s'était attendue à tout... sauf à ça.

Elle commençait à penser que l'amnésique était démineur pour pouvoir lancer autant de bombe en si peu de temps.

Oui, c'était normal qu'elle cherche la vérité, trop de mystère, de secrets, autour d'elle, la prenant peu à peu au piège telle une toile d'araignée gluante et collante.

Trop de personne étaient bâillonnée de la sorte. Et ça pourquoi? Pour qui ? Pour arranger la reine ? Pour "préservé" Frisk ? Devons nous vraiment fuir notre passé ? Pouvons nous nous préservez de ça ? Ou alors, tout n'était que politique, on voulait juste éviter de lui faire peur pour pouvoir s'assurer de ne pas perdre cet espoir de sentir à nouveau le soleil sur leur tête.

Peut importait à la princesse des monstres. Elle s'était bien jurée de soutenir et aider Frisk quoi qu'il arrive. Elle prenait un risque, un gros risque, en faisant ça, mais le jeu en valait la chandelle et cette surprenante idée l'amusait. Trop curieuse de constater si cela fonctionnerait ou non.

- D'accord.

Frisk lui refit ce sourire joyeux et espiègle de la dernière fois. Ce sourire qui lui rappelait tant... avant...

Dire qu'autrefois, elle n'aimait pas Frisk. Elle qui était si parfaite, adorable, douce... Elle qui était tout ce que Chara ne pouvait plus être à l'époque.

C'est dingue de penser qu'elle détestait la jeune femme au point de souhaiter sa mort alors que maintenant elle voulait tout faire pour l'aider à redevenir celle qu'elle ne haïssait plus.

Un peu plus tard

Après une longue discussion pour peaufiné, planifié le projet. Réfléchir aux derniers détails et imprévus. Chara prit la main de Frisk dans la sienne

-Je te raccompagne à ta chambre.

Les jeunes femmes marchèrent, arpentèrent les couloirs du palais. Elles arrivèrent devant la dite chambre, deux garde y étaient postés, attendant que Frisk rentre dedans.

La demoiselle au pull vert posa sa main sur la laine bleue qui recouvrait l'épaule de la seconde jeune fille.

-On se voit plus tard Frisk.

Après un sourire de la verte face à l'indifférence de son double bleu, ce fut la séparation. La brune qui était restée sur le pas de la porte partit, descendit l'escalier avant de presque atteindre la porte qu'une voix la rappelle derrière elle.

-Chara ?

Elle se retourna lentement

-Oui ... maman ?

-De quoi parlais-tu avec Frisk ?

-Rien... De la surface entre autres...

-ça lui manque ?

-Je sais pas trop... Surement un peu mais elle est mieux ici... d'après elle

-Chara... tu lui a rien dit ?

L'humaine avala sa salive.

-T'en fais pas Maman... Au fait, je dois sortir aujourd'hui.

-D'accord, tu as ton téléphone ?

Pour toute réponse, elle le sortit de sa poche de pantalon et le montra avant de le ranger au même endroit. Suite à ça, elle franchir le seuil de la porte royale. Elle alla directement à l'arrêt de la River personne. Elle embraqua dans la barque

-A snowdin.

L'encapuchonnée se tourna vers elle

-Le fleuve de snowdin est gelé aujourd'hui. Où d'autre ?

-Huuum... Aux ruines, c'est possible ?

Il lui fit un sourire mesquin

-Bien sûr Miss Dreamurr. Puis-je me permettre une remarque ?

-Quoi ?

-Cette couleur ne vous va pas du tout et vous êtes plus charmante quand il vous fait sourire

La jeune femme se sentit rougir contre son gré.

-Asriel n'était pas disponible

-Le prince Dreamurr ? Quel drôle de pensée. Je ne songeais point du tout à lui. Bref, en route.

Le navire se souleva, dévoilant ses pattes de chat, et se mettant à courir, animé par la chanson et les mots de son capitaine. L'humaine avait l'habitude de ces ballades venteuses et fraiches, rafraichissante en soit, qui permettait si bien de s'évader de la torpeur et du banal quotidien.

Arrivée sur place, la demoiselle aux yeux rouges descendit, saluant son conducteur et s'engouffra dans ce paysage mauve, immense et poussiéreux. Ses bottes raclaient le sol, soulevant les minuscules grains de poudre claire.

Elle ne connaissait pas bien cette partie de la zone et cette mono couleur qui donner une impression de toujours être au même endroit et de tourner en rond.

Soudain, quelqu'un se jeta sur elle, l'enlaçant avec plusieurs bras ce qui fit pousser un cri de surprise à la pauvre victime de cette agression

-Chaaaaaaaaaaaaaaaaaara ♥

Elle s'arracha de l'étreinte et contempla la nouvelle venue. C'était une araignée, de la même taille que Séléné, la même peau grise, des cheveux lisses, plus long et plus foncé, gris comme une souris. Ses yeux, eux, semblait plus claire. Elle réajusta son écharpe rouge et ses vêtements sombres. Sa chevelure glissait sur son épaule.

-Qu'es ce qu'y a ? On ne reconnait plus sa Eas préféré ? Tu venais me prendre une de mes délicieuses chocolatines ?

-Non... t'inquiète Eas... Je dois juste... J'ai rendez vous...

L'araignée sembla surprise.

-Toi ? La grande Chara Dreamurr ? Avoir un rendez vous ? Avec qui ? Où ? Asriel le sait ? Il est jaloux ?

- Oui, quelqu'un, Snowdin, Non et lui en parle pas s'il te plait, je sais pas.

-Snowdin ? tu vas voir... Papyrus ? hihi je blague, et j'imagine qu'avec ton, légendaire, sens de l'orientation, tu t'es encore perdue

-Euuuh ... Ouais... Comment t'as deviné ?

-La grande et magnifique Eas sait tout ma belle ♥

Comme pour illustrer ses paroles, Eas pris la main de l'humaine dans sa petite patte de la couleur des opales. La lumière leur donnait une couleur de crépuscule qu'elle trouvait des plus charmant, fort ravissant, cela illuminé le visage de la boulangère. Cette dernière la mena dans un dédale de couloir, tous plus prune, mauve, Lila ou violet les uns que les autres.

Arrivées devant une grande porte double qui semblait être en bois (violet, pour ne pas changer), Eas la lâcha et attrapa, emmêla son regard avec celui de l'humaine.

-Chara, pourquoi tu ne viens plus ?

-Euuuh ... Le travail tout ça, tout ça ... Et je dois aussi m'occuper de Frisk...

-J'aimerais tellement la revoir ... La prochaine fois, viens avec elle. Je vous offrirai de mes délicieuses chocolatines...

-D'accord... si on peut, on viendra

Eas lui fit un grand, un immense sourire sincère avant de la prendre dans ses bras, la serrant tendrement contre son petit corps chétif, en lui murmurant à l'oreille.

-Merci beaucoup Chara... Vraiment, de tout mon coeur.

L'humaine ne se sentit pas bien. Cette semi promesse n'était que du vent. Ce n'était pas réel ou possible, du moins pour le moment, pour tellement de raison diverses et variées que cela relevait plus du miracle que du projet viable.

Elle passa la double porte. Le souffle glacial de l'hiver éternel s'engouffra dans les ruines, balayant ses cheveux, fouettant son visage. L'odeur des hauts sapins se faufilait dans ses narines, l'enivrant.

Elle avança sur le chemin enneigé. Les flocons craquelaient sous ses bottes, comme des supplications, comme si un peuple invisible y vivait et souffrait du passage de cette géante qui détruisait leur habitat et écrasait leurs semblables.

Plus loin, elle vit une vielle branche au sol, cassée, brisée, comme si quelqu'un avait marché dessus. Après ça, un pont avec une barrière, puis une lampe, un stand, une autre forêt, des sols de glace, encore ces stands en forme de maison, puis encore de la neige et un dernier pont.

Et après ça, "Welcome to Snowdin" comme indiquait l'affiche. La ville était toujours en effervescence, comme si noël y durait toute l'année, rendant la zone de glace si chaleureuse.

Des monstres l'interpelèrent, la saluèrent, d'autre l'injurièrent ou l'assénèrent de regard mauvais, froid, dur. Il était cocasse de constater que la famille royale et les décisions de ceux là étaient contestées, discutées, critiquées dans l'underground. Et cela se ressentait grandement.

La femme vêtue de vert arriva sur le pas de la porte de la fameuse maison qui arborait des guirlandes électriques. La maison des frères squelettes. Elle inspira profondément, comme pour se donner du courage et tendit lentement son bras, tapant deux coup sec et succinct sur le bois de la porte.

Toc toc

Le froid mordant lui brûlait la peau, mais elle s'en moquait, elle s'en fichait, elle était là pour une raison bien précise et très importante. Elle contempla la façade de bois, rien à y redire, si ce n'était des craquelures ici et là, le bois ne devant apprécier les assauts répété et incessant de la neige.

Elle attendit, une minute, puis cinq, puis dix...

Elle était sur le point de partir que la porte s'ouvrit lentement, comme si c'était la porte des enfers. Une terrifiante aura qui aurait fait peur à n'importe qui émanant du sombre intérieur.
La jeune femme soupira et poussa la porte et entra. Tout n'était que noir et ténèbres. Elle fut rapidement privée de son seul point de lumière, la porte se refermant brutalement derrière elle.

Elle ne sursauta pas, ne se retourna pas, n'essayant pas de rouvrir la porte, ayant vu assez de film d'horreur pour savoir que c'était vain et entrainerait surement une pseudo intrigue débile qui se terminerait probable par sa mort ou un transfert d'urgence à l'hôpital.

-Que. Fais. Tu. Ici ?

Elle leva les yeux, regardant vers l'étage. Elle ne distinguait pas les portes, ni les meubles, seulement une forme sombre qui ne se démarquait que par une flamme bleu froide. Elle ne répondit pas, la flamme se téléporta, se retrouvant plus prêt. La jeune fille estima qu'il devait être assis sur la table de salle à manger.

-Ne t'avais-je pas dit de ne plus venir ici chara ? Ne t'avais-je pas dit de te mêler de tes affaires ?

Elle pencha la tête sur le côté. Elle n'avait jamais entendu Sans si sec et cassant. Il semblait éprouvé une réelle haine, il semblait vouloir la mort de l'humaine. Elle s'humecta les lèvres légèrement. La flamme bougea encore, se retrouvant en face d'elle cette fois.

- Tu vas répondre ?

-Je ne suis pas...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle se prit un violent coup dans le ventre. Un os l'ayant frappé dans l'estomac et la propulsant, la faisant se cogner dans le canapé.

-Responsable ? Me fais pas rire. Arrête d'écouter ton "frère" comme tu dis. Tu veux savoir qui est coupable ? Nous tous. Mais surtout toi, moi et lui. Nous le savons et si lui ne culpabilise pas, ne porte pas son fardeau, que toi tu le nie et tu fais comme si de rien était. Alors je le porte seul et tu sais très bien ce que ça donne quand un être se rempli de haine.

-Chara...

-Qu'es ce que tu dis ?

Elle avait du mal à parler

-Je ne suis... pas ... Chara...

-C'est ton nouveau jeu ? Enfin, tu l'avais déjà essayé de te faire passer pour elle pour "m'aider à faire le deuil" c'est ça ? Grandit un peu Chara. Tu es stupide. Pauvre fille...

Elle se releva avec difficulté, mais se fut de courte durée. Elle sentit son âme sortir de son corps, le froid se glissant en elle, l'envie de pleurer et de mourir se firent plus forte, comme si faire apparaître ce petit coeur révélé sa face caché, faisait vibrer ses sentiments. Il attrapa son âme et la balança dans un mur

-Ton âme est dégueulasse. Grâce à elle, tu avais récupérer une belle âme rouge, et elle avait perdu tout le reste. Regarde toi, ton âme est redevenu noire comme celle d'un démon. Car oui, je la vois, je n'ai pas besoin de lumière. Ça ne sert à rien de t'aider Chara. Tu gâche tout. J'aurais tellement préféré que tu reste morte.

Elle se crispa, du sang sortant de sa bouche, elle toussa comme elle pouvait alors qu'il continua ainsi, lui lançant ces méchancetés, lui disant toute ces vérités qu'elle écoutait avec attention, la balançant contre les murs ou les meubles. Au bout d'un moment, il lui lâcha un

-Je te connaissais plus robuste, avec plus de répondant.

-S..Sans ? R..re..regarde autour de mon cou...

Il soupira, surement fatigué d'avoir usé tant de magie. Il se téléporta au-dessus d'elle, son visage plein de larme éclairé par sa flamme magique et bleu. L'humaine comprit. Il n'était pas en colère mais souffrait affreusement. Elle ne savait pas pourquoi mais ne demandait qu'à connaître ces raisons.

Il se pencha, glissant sa main sous le col du pull et en sortit un pendentif. Il se sentit raidir en sentant la forme... ce n'était pas le Heart Locket de Chara... Ce n'était pas ce putain de coeur en or massif de merde... C'était ... Il sentait la sueur sur son crâne au fur et à mesure qu'il toucher le bijou. Il n'avait pas besoin de beaucoup pour savoir à quoi cela ressemblait... Cette petite étoile, à quatre branches... Elle devait être dorée, comme les vraies étoiles... Ce ... Ce point de sauvegarde.

La lumière s'alluma d'un coup. Le squelette prenant le visage de la jeune femme entre ses phalanges, la contemplant avec attention. Il tremblait, comme si il se rendait à l'évidence, comme s'il comprenait s'être trompé.

-F...Frisk ?

Elle hocha seulement la tête. Il la serra contre lui.

-Je... Je suis désolé ma chérie... Je ne pensais pas...

-Je... sais... Je sais...

Il lui caressa les cheveux avant de la soulever comme une princesse. Il la posa sur le canapé et alla dans la cuisine. Il revint avec une assiette de cookie et un verre de lait. Il posa le verre et glissa un cookie dans la bouche de Frisk.

-Je sais, après t'avoir un peu massacré, c'est ridicule de te donner des cookies... Mais la nourriture c'est le seul truc pour remonter tes HPs...

Elle mangea un peu, récupérant un peu de ses capacités.

-C...C'est rien... C'était ambigue... j'ai trouvé que ça pour... pour sortir...

Il lui caressa la joue. On lisait clairement sa culpabilité. Il attendit qu'elle soit à nouveau en forme pour la reprendre dans ses bras, se glissant derrière elle, la laissant finir son "goutter". Quand ce fut fait, elle soupira longuement.

-Pourquoi tu as fait le mur ?

-Je voulais te voir...

Il glissa son visage dans la nuque de sa douce qui sentit son visage chaud et surement bleu qu'il cachait. Il murmura

-Et... Pourquoi ?

- Pour ce que tu avais dit la dernière fois "J'aurais toute les raisons de tout te dire" Et puis...

Elle détourna le regard, décalant sa tête pour ne pas qu'il la voit

-ça fait bizarre de ne plus te voir tout les jours...

Elle sentit son rire et son soupire qui glissait, qui coulait, qui caresser sa peau. Il se leva et lui tendit la main, l'invitant à la prendre, chose qu'elle fit. Il la guida jusqu'à un lieu plus calme, un petit repère intime, un petit coin de tranquillité, aussi plus couramment appelé par les plus réaliste "la chambre de Sans".

Frisk s'assit sur le lit, Sans bleuit en la regardant

-C'est toi qui a fait ce ... cosplay ?

-Chara m'a maquillé et j'ai volé ses habits.

-ça te dérange de te démaquiller ou de te changer ? nan car ...

Frisk pouffa de rire et retira le pull vert, se retrouvant en débardeur blanc qui mettait en valeur ses formes généreuse et féminine. Elle sortit un tas de chose de ses poches, des poudres en majorité, de quoi la remaquiller, mais aussi des mouchoirs. Elle effaça rapidement les ressemblances qu'elle s'était créer avec Chara.

-Mieux ?

-Ouais ...

Il était toujours bleu et se concentré pour ne pas loucher sur son décolleté. Il avait beau vouloir la serrer contre lui depuis qu'il l'avait revue, la voir ainsi, sur son lit, avec son corps chaud et doux, il ne pouvait ne pas avoir envie d'elle.

Elle pencha sa tête sur le côté et il vint enfin se poser à côté d'elle.

-Bref... Tu veux commencer par où ?

-Par le début, ça serait pas mal

Elle lui fit un sourire espiègle.

-Te moque pas gamine

Il la décoiffa en riant, jouant un peu avec elle.

-Bon. On va partir du principe que ce que je dis est totalement vrai, d'accord ?

-D'accord

Il soupira longuement

-Tu sais, ton amnésie ? Et bah disons qu'on connait ton passé.

Il laissa tomber son dos sur le lit, elle se glissa, s'étirant près de lui, visiblement intéresser, fasciner par ces paroles.

-Frisk, (il lui prit la main) tu es déjà tombée dans l'underground avant...

-Quoi ? c'est impossible...

-Si, c'était il y a six ans et tu as vécu deux ans avec nous.

Elle retira sa main de celle du squelette, y laissant un grand froid

-Tu as vécu avec Toriel. Et je peux même te dire que Chara, Gaster et Asriel n'était plus de ce monde.

-C'est pas possible Sans...

-Frisk. tu veux une preuve ?

Elle acquiesça, il soupira. Il se leva, ouvrit son carton il fouilla, retournant les lettres, les fameuses lettres de Sans. Il réussit avec un poil de difficulté, à cause du reste du contenu du carton, à extraire une chose. Il revint avec le livre à la couverture en cuir marron. Il lui donna. Frisk l'ouvrit et la première image qui apparu, fut elle. Elle, devant une des maisons des ruines. Sans était avec elle, lui faisant des oreilles de lapins, Papyrus posant fièrement, Séléné, qui était beaucoup plus petite, était à demi-cacher derrière Sans.

Ils semblaient tous plus jeune, beaucoup plus jeune. Elle tourna les pages, voyant des photos avec diverse personnes, elle semblait grandir au fil des images, elle semblait grandir aussi, se retrouvant dans diverses situations. Elle s'arrêta sur une image. Sans et elle étaient à Waterfall. Il la portait au dessus de lui, lui souriant. On ne voyait pas le visage de l'humaine mais elle senblait heureuse, joyeuse... Elle s'humecta les lèvres.

-Sans ? Qu'es ce que ... On avait quelle relation ?

Il retint sa respiration avant de tout relâcher et de la regarder dans les yeux.

-Tu es sûre de vouloir savoir ?... Et bien Frisk... on était...

Elle soupira et lui prit la main tendrement.

-Tu peux tout me dire Sans. T'en fais pas

-... On était en couple

Elle se tendit.

-Pourquoi Toriel t'en veux ?

-Car j'ai pas su te protéger...

-De quoi tu aurais du me protéger ?

-C'est assez long

-On a le temps...

Comme pour la contredire, le téléphone de Chara sonna. Frisk fit signe au squelette d'attendre. Elle répondit, c'était son propre numéro qui l'appelé

-Oui Chara ? .... Quoi ? Toriel ? Elle t'as dit quoi ? .... T'as réagit comment ? .... Nan, nan, c'est bon... Dit moi... (elle jeta un coup d'oeil à Sans) J'ai encore beaucoup de temps ? Ou alors c'est grillé ? ... D'accord...

Après quelques minutes, elle raccrocha et soupira

-Qu'es ce qu'à dit toriel ?

-Que tu avais tué quelqu'un et que si je voulais, elle voulait bien m'adopter

-Elle cherche quoi la chèvre ?

-Surement faire en sorte que j'ai peur de toi et me faire retourner dans ses jupes.

-Tu dois bientôt rentrée ? Chara te remplace c'est ça ?

-Non, elle se doute pas encore de quoi que ce soit. Et oui, c'est ça.

Il glissa sa main dans la chevelure cuivrée de la demoiselle.

-Bon, alors on va faire rapidement si tu veux. En fait, à l'époque, ici c'était tuer ou être tué. Disons que certain étaient moins gentil. Et que tout humain choisit sa voix, sa manière d'avancer, sa route.

-c'est compliqué

-et ça va pas se simplifié. Chaque type d'âme humaine a un pouvoir particulier, et le tiens c'est de pouvoir retourner dans le passé à des moments donné ou recommencer tout depuis un certain point. On l'appelle "Détermination". Chara a le même... en théorie

-Je vois... Si il m'est arrivé quelques chose... Pourquoi j'ai pas remonté le temps ?

-C'est plus long que ça encore. Normalement, tu devais faire le trajet entre les ruines et la surface en une journée.

-D'acc... attends, t'avais pas dit que j'étais restée deux ans ?

-Si, tu comprends maintenant le premier glitch qui s'est produit.

-Mais...

-Et c'est pas le seul...

-Donc c'est ça que vous me cachiez ? Enfin, que vous deviez me cacher.

-Ouais. après, te raconter tout ce qu'on a vécu... c'est long mais bon. Donc c'est plus rapide si tu pose des questions.

- D'accord... qu'es ce que tu reproche à Chara ?

-Elle était un petit esprit qui te suivait, qui te tentait à faire de mauvaises choses. Et au bout d'un moment, car tu as trop tardé pour finir la route, elle s'est cassé.

-Elle a fait quoi ?

-Elle a rejoint Flowey... Et elle lui a proposé un pacte. Son esprit était le reste de son âme en quelques sortes et Flowey n'avait qu'un corps. C'est devenu une créature un peu spéciale et ça a fait buggé encore plus notre histoire

-Mais en soit, ça a provoquer quoi ?

-Disons qu'il y a 3 fins possible. Une où tu affronte "photoshop flowey", une avec Asriel en Angel of the Death et une où tu dois m'affronter moi. Tu aurais dût avoir celle avec Asriel vu que tu n'avais pas fait de mal à qui que se soit. Sauf que à cause de ce bug, tu as dût toute les faire. Et tu en as bien morflé...

-Même toi ? tu l'a fait ?

-J'étais obligée. Mais tu ne pas savoir comment l'image de toi, morte, dans mes bras, me hante encore.

-Comment j'ai gagné ?

-Tu m'as eu de fatigue... enfin, non... tu as fait la seule chose que tu pouvais... Tu m'as...

Il avala sa salive

-Tuer...

-Mais tu es en vie non ?

-Ouais... mais tu as dût me tuer dix fois de suite pour que le scripte de la onzième se lance

-Qui est ?

-Ma fuite, le faite que je ne viens pas au rendez vous.

-Mais... c'est horrible...

-Autant que moi qui t'ai facilement tuer des centaines de fois ? Tu ne voulais pas effacer notre passé ensemble. Tu avais mis en couple Alphys et Undyne, et Toriel avait accepté de se réconcilier avec Asgore, bien que tu n'avais jamais traversé New Home. Tu vivais tantôt chez Alphys, chez moi ou dans les ruines.

Elle cache son visage et glissa vers lui, contre lui, se blottissant dans ses bras

-Pardon

-Ne t'excuse pas princesse, tu n'y es pour rien...

-Si, j'aurais du recommencer... ou respectez les règles... C'est pour ça que Toriel te hais, elle ne sait pas ce que Chara a fait ? et c'était qui se "il" dont tu parlais... celui qui se ressent rien ? Asriel ?

-Toriel ne sait rien, c'est mieux pour elle. Quand tu as disparu, elle se reposait totalement sur ses enfants, j'allais pas lui casser ça. Et puis, elle les retrouvait, je ne pouvais pas lui dire comment cela était possible. Et ce "Il" c'est Gaster

-Qu'es ce qu'il fou dans cette histoire ?

-ça, c'est encore un autre délire. Tu as pas d'autre question ? car on ne pourras jamais finir l'histoire sinon.

-Sans, tu espère te remettre avec moi ? je me le demandais car...

-Frisk. Je t'aime, je te le dis et redis. Bien sûr que j'aimerais mais je te forcerai jamais à rien... comprit ?

-O-Oui !

Elle rougissait. Son téléphone vibra. Un message de Chara lui disant de se dépêcher, pour le repas. Elle n'avait pas remarqué que le temps était passé si vite, que les mots du squelette l'avait tant faciné. Elle se leva, remis le pull et se remaquilla rapidement

-Je te raccompagne princesse ?

- Pourquoi tu m'appelle toujours comme ça ? ça et "gamine"

Il se leva, souriant, la regardant tendrement.

-Gamine, car c'est comme ça depuis toujours. J'aime bien ce surnom pour toi. Et "princesse" car ça t'embêter, vu que tu étais la fille adoptive de Toriel et donc la princesse de l'underground.

-C'est vilain alors. Mais si tu me raccompagne, Toriel va te faire la peau que tu n'as pas

-Si je raccompagnais Frisk, mais Chara, je peux encore lui parler non ?

Frisk pouffa de rire et acquiesça. Les deux jeunes sortirent de la pièce, puis de la maison et marchèrent vers la capitale. Frisk se sentait mieux, allégée. Sa discussion avec Sans lui avait ouvert les yeux. Elle se tenait contre lui, elle avait confiance en lui, elle savait vraiment qu'il ne lui voulait pas de mal. Elle l'avait toujours indirectement su. Elle ne se souvenait pas, mais elle avait envie de le croire. Elle avait envie de se dire qu'il lui avait tout dit concernant cette affaire.

Ils traversèrent Waterfall, essayant de ne pas trainer. Les gens étaient choqués de leur proximité, de leur complicité. C'est vrai, elle était Chara et non Frisk. Mais quand elle essayait de retourner dans son rôle, c'est lui qui faisait en sorte qu'elle en ressorte.

Arrivé en bas de New Home, il lui susurra

-Bon, je te laisse là princesse ?

-Bien... Dit Sans, ça te fais rien qu'on nous regarde comme ça ? ça te met pas dans la mouise avec Chara ?

-Un peu, mais bon, si c'est le prix à payer, j'achète deux fois.

Elle rit

-Me met pas au défi ou je fais un truc débile qui va vraiment vous emmerdez

-Ah bon ? plus que ça ? c'est possible ?

Elle eut un sourire espiègle, faisant oui de la tête et répondant au défi silencieux de Sans. Pourquoi se sentait-elle si joyeuse avec lui? Pourquoi arrivait-il à faire taire ces voix qui lui murmurait de mourir ? Pourquoi voyait-elle un avenir dans ses bras ?

L'amour ? non, c'était impossible, l'amour n'existe pas. Pourtant il lui réveillé un côté joueuse qu'elle ne se connaissait pas.

Frisk s'approcha de lui, se mettant sur la pointe des pieds, ses mains dans la nuque de Sans. Elle posa un rapide baisé innocent et chaste sur les dents du squelette qui bleuit et fut surpris. L'humaine allait s'écarter quand le monstre l'attira encore plus à lui et l'embrassa, glissant sa langue dans la bouche de la princesse. Il l'embrassa, leur langue dansèrent ensemble, se mêlèrent, jouèrent. Un baiser à la fois passionné, nostalgique, sincère. Ils s'étaient tant manqué l'un à l'autre. Sans fermait les yeux, savourant les douces et timides lèvres de Frisk, sa langue qui était aussi curieuse et fouineuse que dans ses souvenirs. Des "Ooooh" et des flashs les obligèrent à s'arrêter. Tout les deux respectivement Bleu et rouge. Leurs doigts entremêlés, leur regard soudé.

-On est à nouveau ensemble ?

-Je ne sais pas... mais c'était... agréable

-Agréable ? pour moi c'était magique, tu m'as fait encore plus voyager que lorsque je me téléporte.

Pour toute réponse, elle hocha la tête avant de lâcher sa main à contre coeur. Elle lui fit un sourire et un signe avant de partir vers le château.

Sans le prenez bien. Il était sur un nuage, tellement qu'il lévitait sans s'en rendre compte. Il était aux anges. Frisk l'avait embrassé.

Frisk l'avait embrassé !

FRISK L'AVAIT EMBRASSÉ !!!

Il pouvait mourir en paix, limite il était à deux doigts de s'allongé sur le sol et attendre le tépas. Il rentra, sourire à la dentition, un sourire plus vrai que tout qu'il avait pus faire comme sourire depuis quatre ans.

Pendant ce temps, Frisk cosplayais en Chara couru, rentra dans le château et fonça dans la chambre qui était sensé être la sienne. Chara y était, assise sur le lit, les bras croisé, l'air énervé. Elle regarda son double de haut en bas avant de pincer les lèvres.

-Pourquoi tu as l'air de si bonne humeur ?

-Longue histoire, pourquoi toi tu ne l'es pas ?

Chara fit un geste et lança un objet qui se trouvait derrière un coussin. Le cahier noir et la boite de crayon tombant au sol, roulant sous les meubles

-Tu m'explique ?

Frisk se pencha et commença à ramasser, perdant rapidement son sourire et ses rougeur. Elle redevenait froide, un bloc de glace.

-T'es pas ma mère, ni ma soeur, ni ma pote. J'ai pas à me justifié

-Je suis ton hôte

-Tes parents sont mes hôtes. Pas toi.

-Frisk. J'ai tout lu.

-ça change quoi à ta vie ?

-Frisk... Je suis sérieuse...

-Tu te permets de me faire des remarques alors que tu lis une écriture privée ? Tu te crois légitime de me faire ce genre de leçon ?

-Tu es suicidaire et dépressive. Tu le dis dès la première ligne.

-Et alors ? ça change quoi

-Tu te fou de moi ? tu veux que je le dise à ma mère ?

-Tu veux que je dise à ta mère ce que tu as fait avec Asriel ? Oh non pardon, je veux dire Flowey

Chara sembla surprise et avala sa salive.

-Tu sais quoi ?

-Je sais déjà le minimum sur toi Chara. Donc je te propose un truc, tu te tais et je me tais. D'accord ?

Frisk lui tendit la main, comme si elle attendait une poignée de main pour celer cet accord secret. Chara respirait plus vite, visiblement stressé de savoir que Frisk savait pour elle... Elle s'humecta les lèvres avant de fronçait les sourcils et de la prendre. Sans un mot de plus, elle sortit de la pièce après avoir réenfilé son pull. Laissant l'amnésique toute seule. Frisk soupira, fatiguée et fière de cette presque victoire. Elle rangea son carnet et regarda son téléphone. Des flash info illuminait son écran, créant diverses notifications, des articles pullulaient avec photo ou vidéo à l'appuie. Cette histoire là, ce ne serait pas ses emmerdes à elle finalement.

Nombre de mots : 8429

Quoi ? j'avais dit un mois ? techniquement, on a changé de mois vu qu'on est en février !

Quoi ? il est encore plus long que l'autre ? Profitez que je ne dorme plus en cours de Management xD

Bref, j'espère que vous êtes pas trop déçu de l'avoir plus tôt que prévu ^^

Hésitez pas à commenter, à voter ou a vous abonné si mon travail vous intéresse

Pour les curieux, l'image de Chapitre, c'est une personnage de l'AU Ikeatale et comme c'est bien putaclic, je l'ai mis xD mais ça a aucun rapport avec le chapitre. Et j'avais royalement la flemme de chercher autre chose ♥

(L'AU est de moi même et ce dessin de Pika Pale, aussi appelé @Hope-Opale sur la plateforme, bisous à elle)

C'était MisssSky, pour vous servir... et vous divertir

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