Chapitre 13 : Le vrai Labo
Il la posa sur ses pieds quand ils furent dans la chambre. Sans la regarda de haut en bas puis de bas en haut, elle avait croisé ses bras et semblait énervée.
-Quoi ?
-Je veux pas...
-Je sais, tu radotes gamine.
-Sans.
Il la trouva mignonne, elle semblait prête à bouder. Chara entra dans la pièce suivis de son frère adoptif. Sans leur fit un rapide signe de tête
-Je remonte avec Gaster, soit sage gamine
-Sans ! Je veux rentrer.
-Hum, je sais, mais c'est qui qui disait que Toriel était étouffante ? C'est temporaire gamine, prends ton mal en patience.
Elle soupire et il lui sourit avant de sortir de la pièce. Certes, Frisk avait été sa petite amie et il avait toujours eu du mal à lui dire non, excepter pour la santé. Il tenait juste trop à elle pour la laisser partir alors qu'elle était encore faible.
Il rejoignit son père et s'assit à côté de lui. Il contempla la pile de documents sur le bureau, impressionné par le travail de son paternel
-Tu sais qu'on a pas vraiment de raison de la garder n'est-ce-pas ?
-Ouep, je sais pa'. Mais disons que je sais aussi que tu es trop frustré
-Frustré ?
-Tu veux savoir
Gaster se laissa aller sur son dossier et sourit à sa progéniture.
-Pas faux. Et puis... Si je peux comprendre autre chose
-Quoi ?
-Ce qu'il s'est passé dans cette run. Et dans sa tête
Sans baissa les yeux.
-Ouais. C'est vrai... Tu as raison, mais on n'arrivera surement jamais à le savoir
- Hum, tu l'as laissé seule ?
-Avec Asriel et Chara
-Hum, je pense qu'ils ont des bonnes infulence sur elle.
Sans se releva
-Si tu le dis. Qui s'occupera d'elle ?
-Voyons Sans... Toi et Alphys bien sûr.
-J'ai aussi un vrai job pa'
-Comic Sans Skeleton . Vendeur de Hot-dog ne sera jamais un métier que j'approuverai.
-Qu'est que t'es vieux jeu... C'est à la limite de la discrimination là.
Pendant ce temps, au rez de chausser, dans la chambre de notre jolie petite patiente.
Asriel s'était assis par terre, Frisk sur le lit avec Chara qui notait tout ce qui faudrait ramener à l'humaine. Ils avaient déjà noté qu'il lui faudrait des vêtements, un ou deux livres (selon Asriel), un nécessaire de toilette descend et quelques autres babioles.
Frisk aurait voulu prendre le tout elle-même. Elle aurait reprendre ses médicaments et son journal intime. Étrangement, elle ne voulait pas le réclamer, pensant que si ses hôtes en apprenaient l'existence, et bien, ce journal ne serai plus tellement intime.
Durant l'après-midi, Asriel alla chercher les affaires de l'amnésique tandis que Chara jouait aux cartes avec la patiente pour passé le temps.
-Dis Frisk.
-Hum ?
-Le Valdoxan c'est vraiment devenu monnaie courante là-haut ? Car je veux bien entendre que je suis ici depuis longtemps et qu'avec ma mort j'ai loupé plein de truc, mais à ce point...
-Ta ... mort ?
-Oui, il y a très longtemps, je me suis suicidé en mangeant des golden flowers, des boutons d'or qui sont super beau, mais super toxique aussi, pour donner mon âme à Asriel pour qu'il réalise un de nos plans. Mais ça à foiré et je suis restée morte
-Mais, tu es en vie là nan ?
-Oui, mais c'est une longue histoire comment je suis revenu. Réponds-toi
-Oui, la médecine à beaucoup évoluer ses dix dernières années.
Frisk ferma les yeux, mentir et éluder cette question. Le Valdoxan était toujours un produit très dangereux là-haut. C'était un antidépresseur qui était considérer comme inefficace et poussé plus au suicide qu'autre chose, mais son cas était une exception. Car si le produit rongeait un peu celui qui en prenait de l'intérieur, lui offrant facilement des problèmes cardio-vasculaire ou neurologique, c'était aussi le seul qui avait su stabiliser l'état mental de Frisk.
Mais une chose l'interpella. Chara s'était déjà suicidé et si les golden flowers étaient les fleurs dorées des ruines et de la salle du trône ?
Chara lui brossa les cheveux en attendant le retour d'Asriel. Frisk semblait un peu plus triste qu'à l'accoutumé. Frisk n'était pas expressif, c'est vrai, mais Chara voyait bien que son amie ne voulait qu'une chose : s'en allait du labo
Asriel lui déposa le sac et les jeunes femmes rangèrent dans une petite armoire les affaires de la patiente.
-C'était pas la peine, je vais pas rester longtemps. Sans me l'a promis.
Asriel lui répondit
-Il a dit que c'était "temporaire" je crois et il a rien promis. Sans déteste les prommesses
-Ah bon ? Il en avait pourtant fait une à Toriel nan ?
Chara la regarda avec surprise
-Il t'a raconté ça ?
L'amnésique retourna s'asseoir sur son lit
-Oui, car je lui ai demandé, mais il ne m'a pas dit quelle était cette promesse. Vous savez ce que s'est ?
Chara et Asriel s'échangèrent un regard embêté.
-Oui, mais on ne peut pas te la dire Frisk. C'est pas nos histoires
Chara jeta un coup d'œil à la pendule.
-On devrait peut-être y aller... Il se fait tard et tu dois te reposer.
Chara fit un baiser sur le front de Frisk, suivit par Asriel. Il faut dire qu'il était 20 heures et les visites allaient se stopper là... Le labo restait tout de même la maison de Alphys et aussi celle de Gaster de temps en temps.
-à demain Frisky.
-Chara, demain ...
Il se pencha vers elle et lui susurra un truc à l'oreille.
-Et tu me le dis que maintenant ?
-Désolé Chara... Papa m'a prévenu qu'hier soir et avec tout ce qu'il s'est passé...
Chara soupira
-On essayera de passer bien que Monsieur le Prince me préviennent pas des trucs de prévu en avance.
-Qu'es-ce qu'il se passe ?
-On doit aller dans une école pour une journée "'amitié humain-monstre" ... Je présume qu'à la base, tu devais venir, mais...
-Je viens dans ce cas
-Non, ou pas sans l'approbation de Sans. Bref, une journée entière avec des gamins, ça va être cool encore...
Chara et le sarcasme, une grande histoire d'amour.
Elle soupira profondément en passant la porte, suivit par son frère qui lança un sourire un peu timide à Frisk.
-A la prochaine
-Bye Asriel.
Frisk attendit un peu, histoire d'être sûr qu'ils soient bien partiset se leva doucement. Elle sortit de sa chambre et découvrit le laboratoire plongé dans le noir. Il ne semblait y avoir personne. Elle avança encore, mais personne ne venu.
Elle retira la perfusion de son bras et ferma le petit "robinet" de la poche. En quatre années dans un hôpital, elle avait appris tous ces petits gestes banals. Elle expliquera, si on la retrouve, qu'elle avait dut s'accrocher quelque part et que l'aiguille s'en ai aller, ce genre d'excuse marche toujours et si elle précise qu'elle a trouver inextremis comment fermer la poche, elle passera pour une fille observatrice. Elle retourna dans sa pièce pour y mettre sa porte-perfusion et se changer.
Elle n'avait rien contre le pantalon et la tunique blanche et uniforme, mais ... Elle préféré tout de même mettre un short et un pull, chose qu'elle fit. Elle retourna dans le laboratoire et commença son exploration.
Les deux portes aux extrémités du bâtiment était fermées à clé, l'étage n'était qu'une pièce d'une fan de manga ou d'anime.
Elle trouva une sorte d'ascenseur aux portes blanches. Elle se questionna un peu avant d'envoyer bouler la logique et d'appuyer sur le bouton d'appel.
La machine descendit un long moment en mentionnant des alertes diverses. Frisk respirait profondément. Les portes s'ouvrirent sur un couloir lugubre. Il y avait également des panneaux lumineux qui afficher un texte lorsqu'elle passait, mais elle ne prit pas le temps de les lires. Tout cela ne l'intéresser pas. Elle traversa le corridor et tomba sur une sorte de hall avec d'autres couloirs et un autre ascenseur.
Elle visita un peu les lieux déserts avant de décider d'utiliser l'ascenseur... De toute façon, elle n'avait pas vraiment d'autre choix. Le premier ascenseur semblait hors-service. Elle remarqua tout de suite une sorte de prolongement, de couloir allant vers l'ouest. Mais elle commença par observer les boutons...
Un bouton, un seul bouton, à côté du quel se trouver une simple étiquette. 'Vers New Home".
Elle allait appuyer sur l'interrupteur quand elle perçut un bruit. Elle se glissa rapidement hors de la machine et se cacha dans une petite salle annexe. Gaster et Alphys en sortirent à leur tour, le dinosaure portait un gros carton.
-V-Vous êtes sûr que... c-c'est une bonne idée ?
-Alphys, j'ai besoin d'observation constante et cela facilitera son travail à lui
-I-Il ne serait pas d'accord avec ... Ces méthodes Dr.
-Je sais. Mais il comprendra et y trouvera même son avantage.
Et ils continuèrent leur chemin, empêchant Frisk de suivre cette discutions. Elle attendit un peu avant de retourner dans l'ascenseur, mais cette fois, elle décida de visiter le couloir.
Elle ne trouva qu'une salle avec un générateur qui semblait fonctionnelle. En repartant vers l'ascenseur, elle remarqua un décalage au niveau du mur. Elle passa la main dessus et une porte secrète apparut.
Elle soupira, elle aurait préféré s'enfuir à New Home, mais la tentation était trop forte.
Elle avança, regardant dans chaque salle. C'était des genre de laboratoires ou de bureau pour la plupart. Le sol est sale, les murs ternes. Frisk se demander si cette zone était encore utilisé et encore sécurisé. Elle hésita à faire demi-tour, mais elle remarqua de la lumière dans la salle du fond. Elle approcha à pas de loup, elle poussa doucement la porte et le trouva.
Sans semblait endormis, les bras croisés, la tête baissée, les orbites fermées. Son dos était appuyé contre le mur, sa respiration semblait régulière. La jeune fille s'approcha de lui doucement, jusqu'à se retrouver devant lui.
Que devait-elle faire ?
Le réveiller ? Ce n'était pas vraiment un endroit pour dormir et il aurait mal au dos après ça...
Mais elle savait que si elle le faisait, son objectif de retourner à New Home s'évaporerait instantanément.
Elle allait s'en allait quand elle fuse prise de surprise.
Sans l'avait attirer dans ses bras.
Il avait les yeux à peine ouvert, son regard était fatigué et vide, comme lorsqu'on se réveille, mais que l'on est encore un peu dans notre rêve. Frisk remarqua pour la première fois les petits traits sombre sous les yeux du squelette... Cela correspondait aux cernes humains ?
Il lui fit un large sourire endormi avant de la serrer contre lui. Un de ses bras tenait le dos de la demoiselle tendis que sa seconde main se perdait dans la chevelure cuivrée de Frisk.
Sans n'avait pas dormit de la journée et avait été exposé au stress et à une demande de TRAVAIL. Il était plus que fatigué et s'était endormit dans la salle de pause. Lorsqu'il avait Frisk, il s'était cru toujours dans son rêve, et l'avait enlacer.
Ce rêve semblait si réel...
Il sentait l'odeur fleuri de ses cheveux, la douceur de sa peau, la chaleur de son corps humain...
Frisk, elle, de son côté, était gênée. Ne savant pas vraiment réagir. Elle essaya de le repousser doucement mur murmurant
-Sans... Lâche moi...
Mais il était plus grand et plus fort qu'elle. Il avait dû se rendormir, car elle sentit le poids du crâne sur son épaule. Elle était au chaud en soit grâce à la veste bleue du squelette, l'odeur de ketchup qui se dégager de Sans la rendait encore mélancolique. Doc...
Elle essaya de se défaire avec un peu plus de force.
Mais rien ne se passe.
À croire qu'elle a autant de puissance qu'un magicarpe.
-Sans ! Lâche.moi.tout.de.suite.sinon.je.le.dis.à.Toriel.
Elle se débattit encore, ce qui réveilla le squelette en sursaut.
-Hum ? Hein ? Frisk ?
Elle soupira
-Lâche.moi
Il obtempéra. Il était troublé, que faisait-elle ici et en plus dans ses bras ? Il se souvenu de son "rêve" et bleuit
-Oupsss, pardon gamine.
Elle se retourna, les bras croisés et avança vers la porte. Sans remarqua son accoutrement et en fut surpris. Il attrapa par son col arrière.
-Tu comptais aller où comme ça ?
-Dans ma chambre
-Habillé comme ça ?
-C'est un...
-Je veux dire...
Il inspira profondément.
-Tu étais dans ta chambre. Donc tu te changes pour aller à un endroit que t'es pas SANS-é connaître et retourner dans ta chambre ?
Il vu une légère panique traversée le regard de la jeune femme. Il avait dû touché la vérité de près.
-Hum... Euh... Bin ...
Il ne sembla pas se satisfaire de cette réponse...
-En fait, à la base, je venais te dire que ... Chara et Asriel sont partis.
Improvisation réussit. Frisk était pas pu fière de son mensonge imprévu
-Et tu es tombée ici ?
-Bah nan... Je te cherchais
-Et pourquoi ?
Elle répondit d'un ton neutre et avec un visage inexpressif
- Tu as dit que tu ne me laisserais pas toute seule tant que je serai là
Il soupira et lui tendit la main
-C'est vrai. Viens, on va manger
Elle sembla hésiter un peu, mais finit par glisser sa paume contre les phalanges du squelette. Il l'entraîna hors du laboratoire, et même hors du True lab.
Il la guida jusqu'à une cuisinette du rez-de-chaussée.
-Alors tu veux manger quoi ?
Nombre de mot : 2092
Voter pour le plat qui vont manger,ça peut avoir un incidence sur le futur de la fic x)
J'espère que ça vous à plu.
A la base je voulais m'arrêter avant la scène du câlin (à environ 1200 mots x) )
On va dire que je vous aime trop ^^
Des théories ?
Des remarques ?
J'ai espacé les dialogue et la naration, dîte moi si ça va comme ça ou si vous trouvez que c'est trop (je trouvez pas ça lisible quand j'ai publié, pour ça)
C'était MisssSky, pour vous servir, et vous divertir
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