Nº10

Je me réveille à 7:15 et je suis dans le lit de Maxime et il a ses bras autours de ma taille et ma tête repose sur son torse nu. Je lève les yeux au ciel, je ne lui en veux pas mais il exagère ! Il est incorrigible !! Ah là là...
Je vais préparer un petit déjeuner et je me prépare, je met au sale le pyjama d'Eureka (c'est sa petite soeur) et je mange mon petit dèj. Ensuite je vais prendre une bassine dans la salle de bain et je vais sur la terrasse pour la remplir de neige fraîche, je me dirige vers la chambre de Maxime et enlève la couette pour trouver un Maxime endormi en boxer, je vide la bassine de neige sur lui ! Il crie et se retourne dans son lit trempé, me hurle dessus, moi je suis morte de rire !

-SALOPE !!T'ES TROP CHIANTE PUTAIN ! BORDEL DE MERDE ! DES LE MATIN ! J'VAIS ÊTRE MALADE A CAUSE DE TOI !!! JE VAIS ME VENGER !

Il se lève d'un bond et me saute dessus, je me rue dehors pour lui échapper et je coure dans le salon et met le canapé entre nous. Il est vraiment craquant le matin ! Non, je ne dois pas penser ça ! Il fulmine, je rigole trop, il tend ses bras et me chatouille le ventre, je tombe sur le canapé. Il s'arrête et me regarde. Il me chatouille encore un peu, mais sans conviction, il plonge sur moi et m'embrasse passionnément ! Je ne sais plus où je suis, quel heure il est, ce qui qe passe ! Le trou noir ! Rien, nada ! Il passe sa main dans mes cheveux et la fait glisser le long de mon dos, je frissonne. Il doit le sentir car il se rapproche encore, il se couche sur moi, je passe ma main dans dos musclé.
On reste enlassé comme ça, à s'embrasse pendant un moment et puis il se soulève et me dit :

- Je suis désolé...
- Non c'est pas grave, en plus c'est moi qui ai commencé...ça t'as plu ?
- De quoi ? Le baiser, le calin...
- Oui y a ça aussi mais je pensais plutôt à la petite douche de neige !
-Ah mais je me suis pas encore venger !

Comme je suis encore coincé il m'attrape et me soulève comme une princesse, il m'amène près de la fenêtre que j'avais laissé ouverte...erreur de ma part !
Il va sur la terrasse, en bas il y a le trampoline couvert de neige, il vise et me laisse tomber du haut du 1er étage. Je tombe pile dans le trampoline mais ne rebondi pas à cause des 20 ou 30 centimètres de neige qui amorti ma chute. Je m'enfonce molement dans la couche blanche et froide qui brûle ma peau nue.

-CONNARD ! JE TE REVAUDRAI ÇA ! TU ME LE PAIERA !! FAIS GAFFE À TA GEULE DE BEAU GOSSE DE MERDE !

Il me regarde m'enerver toute seule en bas, il rigole autant que moi quelques minutes plus tôt. Je sors du trampoline, furibonde ! Et je rentre chez moi, tous le monde est réveiller, je prend ma combinaison noire de ski et l'enfile sur des vêtements secs que je viens de passer.

-Je vais skier avec Maxime, on mangera sur les pistes, vous me rembourserez ce soir.
-Oui, bonne journée.

Quand je sors, Max me rejoint et me dit:

-Fait pas de bêtises, soeurette ! Et fait gaffe avec Maxime, allez pas trop vite ! Il est peut être...peut être brutal pendant...enfin pendant...tu vois quoi...alors fais attention.
-Ouai t'inquiète, mais enfait on sort pas ensemble.

Je tourne les talons et sort du chalet familiale. Maxime m'attend à quelques pas de là. Il voulu m'embrassé mais j'esquive habillement pour lui coller un bisou sur la joue. Il parait surpris et désorienté. Mais je fais genre de rien avoir remarquer et on descend chercher nos skis chez le loueur. On prend les oeufs blanc et monte, on fait une piste verte et on prend le télésiège et on monte tout en haut de la montagne. On choisit une piste bleu puis une rouge, très longue. Je dois me réhabituer à l'air de la montagne, ça fait 1 ans que je n'ai pas vu Maxime et pourtant on ski toujours syncro, avec autant d'aisance que si il n'y avait pas eu de coupure de 365 jours... Soudain je le vois, il devale la piste, je decide de le suivre. Maxime me crie de l'attendre, je n'en fait rien ! Je continu tout droit, je prend de la vitesse, il fait une embardée et se retrouve face à moi, je ne peut plus ralentir et je lui rentre dedans, et oh non !! Il y a un trou juste derrière lui et on tombe dedans, j'atteri sur lui, oups ! Aïe ! Ah je peux plus bouger mon poignet, putain sa nick !!

-Aïe ! crie-je.

Le jeune homme sur lequel je suis avachie se dégage et m'aide à me soulèvé.
Puis je le regarde et on enlève nos casque en même temps. Et on se reconnaît...

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