C3: Emilie

Maéva est une fille, absolument magnifique. Elle est ouverte, sociable, intelligente, belle et très populaire. Avec ses longs cheveux blong et parfaitement lisses, et ses grand yeux bleu ciel, tout les garçons sont à ses pieds, et ce depuis toujours. Cette fille trop parfaite, c'était ma meilleure amie. Émilie Bernard, la pauvre petite fille sans intérêt que je suis, à la chance d'être la personne la plus proche au yeux de celle que tout le monde aime. Beaucoup donnerait n'importe quoi pour avoir ma place à ses côtés. 

J'ai toujours essayé de briller moi aussi à ses côtés, et d'honorer ma place auprès d'elle. J'ai toujours ignoré la raison pour la quel Maéva s'est accroché à moi, mais je voulais plus que tout, lui prouver qu'elle à eu raison, et que je peux être une amis formidable. Je voulais la rendre heureuse.

 Depuis toujours, elle et moi sommes les meilleurs amis du monde. Déjà en maternelle, on ne pouvais plus voir l'une sans l'autre. Nous faisions des soirées pyjamas à gogo, du shopping, nous nous faisions des centaines de bêtises, et nous avons tellement vécu ensemble! Elle me confiait tous ses secret et j'en faisait autant. Jamais nul par ailleurs, on ne pouvais voir une amitié aussi forte! En apparence, on ne pouvais plus se passer l'une de l'autre, mais la vérité était que j'étais devenu dépendante d'elle. Cette amitié avec une si belle façade, est trop beau pour être vrai.

Au départ, j'étais trop aveugle pour voir qu'elle me manipulait, qu'elle m'utilisait pour s'embellir et être plus populaire. Elle me disait que son but était d'être ami avec tout le monde, mais j'ai vu qu'elle voulais surtout être le centre du monde pour chaque personnes. Quand je m'en suis rendu compte, ça m'a dévasté, mais je n'ai pas réussit à l'admettre, j'ai mis beaucoup trop de temps . On se disait ami pour la vie depuis la maternelle, pourtant elle me fait beaucoup de mal et me traite comme une simple marionnette. Le fait était qu'elle me traînait partout pour rencontrer des garçons, me présenter pour montrer qu'elle était entourée, et j'ai terminé beaucoup de nos soirées toute seul, parce que Maéva m'empêchait de parler à d'autres personnes, et à me lier d'amitié à d'autres, alors qu'elle partait toujours à la fin avec son nouveau copain. Je n'étais qu'un outil de comparaison pour les autres, pour prouver que Maéva était une personne brillante, tandis que je reste derrière dans son ombre, à porter.

Mais j'ai beau le savoir, aujourd'hui encore, je continue à renier ce fait, et je reste dans l'ombre de Maéva. Je n'ai pas le cran de dire quoi que ce soit. Et puis, au fil des années, je suis devenu dépendante de cette amitié, et sans elle, je n'ai plus rien. Plus d'amis, plus de vie sociale, et je ne saurait même pas comment m'habiller et me maquiller de façon à ce que personne ne vienne me juger sans qu'elle soit là pour me guider.

Mes expériences sociales se résument à Maéva, et je n'ai jamais eu droit à rien d'autre. Tout ce que j'avais, était en faite à elle.

Je crois que c'est ça qu'on appelle une relation toxique. Une relation dont on ne peux absolument pas se passer, mais qui nous détruit un peu plus chaque jour. Quand on est coincé là dedans, il n'y a plus qu'une chose à faire: subir et se taire.

Ça ressemble à une mauvaise solution, mais ça ne l'est pas. C'est juste comme ça. Mettre fin à cette amitié, c'est comme foncer droit au mur, ça mènerai directement à la casse de ma vie entière.

Je ne peux ni profiter pleinement d'une belle amitié, ni en commencer une autre ailleurs. Quand on est coincé comme ça, on trouve des solutions qui peuvent aider à supporter une vie comme celle-ci.

Maéva était pleine de point qui me dérangeait, alors j'ai commencé à me créer une autre meilleure amie. Une amie gentille comme un ange, qui ne me jugerais jamais, et qui m'encouragerai à m'affirmer, et qui me soutiendrai toujours. Une amie quii me porterai vraiment dans son cœur. Je l'ai appelée Angela Perrin.

Maéva connaissait absolument tout de moi, de mes pensées et de mon caractère, mais ça, c'etais la seul et unique chose dont je ne lui avait jamais parlé, et dont elle n'a jamais deviné quoi que ce soit.

Le soir, avant de dormir, je m'imagine une autre vie, dans un autre endroit, avec d'autres amis, dans le village de Tourmain.

Après avoir créé Angela, je me suis créé d'autres amis: Yann, Tamia, Hugo et Tom. Tous plus gentils les uns que les autres. C'etaient des amis de rêves.

Comme Maéva enchaînait les garçons dans la vrai vie, et que moi je n'arrivais pas à prendre les devants, je suis restée célibataire dans la réalité, et je n'ai malheureusement jamais pu connaître l'amour. De toute façon, à côté de ma "best friends" aucun garçon ne s'intéressait à moi. Alors j'ai également comblé ce vide par mon imaginaire. Yann Satler, le plus beau garçon de tout les temps. Plus beau à mes yeux que n'importe quel gars que Maéva ai pu embrasser, plus drôle que le Jean qui à essayer de la séduire en faisant le pitre en soirée, et surtout, il sait aimer réellement. Au départ, je ne culpabilisait pas de l'aimer, car pour moi, ça restait pour de faux. C'etais juste en attendant que quelqu'un me remarque peut être. Mais plus le temps passait, plus je m'attachais à mon petit copain imaginaire.
Mais rien de tout ça n'est réel, et j'en suis entièrement consciente.

Ça me suffisait amplement. Cette technique marchais plutôt bien, puisque que même après des années, je suis toujours restée amie avec eux, et je suis toujours en couple avec Yann dans mes rêveries.

Aujourd'hui je suis adulte... Je pourrait raconter de façon dramatique que j'ai toujours des amis imaginaire, et que ça fait de moi quelqu'un de bizarre, mais on en a rien à faire de ça. Le fait est que j'ai 21 ans, et je n'ai toujours pas réussi à me défaire des chaînes de Maéva. Best friends forever les gars !
Nous faisons alors une collocation ensemble, ce qui me rend encore plus dépendante d'elle, mais surtout, ça lui donne beaucoup plus d'occasion pour me ronger jusqu'à l'os. Mais tout vas bien, je ne suis pas faible. Je supporte très bien tout ça, et je sais comment la gérer.

Je rentre de mon petit boulot, et dépose mes affaires. Je la voit dans les bras d'un inconnu, affaissé devant la télé. Je suis déjà habitué à ça, et je m'attendais même à un peu plus de pagaille. Je suis soulagé de ne voire qu'un paquet de chips renversé par terre, et du rouge à lèvre ouvert sur la table.

- Tu peux aller faire les courses ? Il n'y a plus de céréale et de confiture pour demain matin

- quoi maintenant !? Dis-je essoufflée. Vous en avez fait quoi de la confiture ? Il en restait presque la moitié encore ce matin !

Je n'ai aucune réponse, mais c'est pas grave. La réponse m'importait peu. Le fait était qu'il n'y en avait plus, et qu'il fallait en racheter. Mais je n'avais plus qu'une envie, c'était de sauter dans mon lit, et d'écouter ma musique tranquillement.

-Je viens tout juste de rentrer de l'usiner, tu veux pas y aller toi ?

- je suis occupé ma belle, désolé... Aller s'il te plais ! Je sais que tu es adorable ! Chouine-t-elle avec ses grands yeux de biches.

Je regarde cet inconnue, qui me lance un regard qui signifie << vazi fait pas chier et va chercher ces céréales, parceque je veux galocher ta pote>>, et fait demi tour sans rechigner, pour aller faire les courses.
J'eus a peine le temps de fermer la porte. Que j'entendis déjà des "déshabille toi" et "ferme la porte à clé".
J'ai compris, il faut que je prenne mon temps pour faire les courses.

J'ai du abandonné mes études pour travailler en usine, parceque Maéva voulais qu'on ai un appartement toutes les deux. Je n'ai absolument pas pu refuser.
Au départ, on avait toute les deux nos propres études, et chacune travaillait un peu à côté pour se partager le loyer. Jusque là, tout allait plutôt bien je dirait, enfin, j'aurais pu vivre convenablement, et construire une belle amitié en renforçant nos lien aurait été envisageable. Mais elle s'est lancée dans des études de médecines, et elle a arrêté les petits boulots. Beaucoup admirait son courage et sa motivation à travailler autant pour ses études. Mais ce que personne ne savait, c'est que à cause de ça, j'ai été obligée de travailler pour deux, et de payer seul le loyer, ainsi que toutes nos dépenses. Après ses études, je pourrait étudier à mon tour, pendant qu'elle me payera mes dépenses à moi aussi... Enfin c'est ce qu'elle dit.
Peut importe si elle tiens sa promesse ou non, de toute manière, j'ai touché le fond, j'en peut plus.

Après mes courses, je sais déjà que inconnnue est probablement encore chez nous, avec des truc avec mon amis, que je ne souhaite pas vraiment voire.
Ces nuits là, je préfère de pas rentrer et lui laisser l'appartement. Danc ce cas, je vais dormir chez la voisine. Mais j'ai l'habitude. Pour moi, c'est une chose qui arrive de temps en temps, quand Maéva occupe l'appartement.

Heureusement que la voisine du dessu est gentil avec moi. C'est peut être ces soirée là que j'apprécie le plus au final. Je toque à sa porte, et cette bonne femme d'une soixantaine d'années m'ouvre, toujours ravis de me voire. J'explique que je souhaite laisser un peu d'intimité à Maéva, et elle accepte volontiers de m'héberger. J'ai droit à une bonne tasse de thé au miel et myrtille pour ce soir, mais à chacune de mes visites, elle m'en propose toujours d'un autre goût différent. C'est un des rare moment de détente auquel j'ai droit.

La nuit venu, me couche dans mon lit, épuisée au plus haut point.
Comme dit tout à l'heure, chaque soir, je m'imagine ma vie avec de véritables amis.

Pour cette fois, ce fus l'aventure d'une journée entre fille. Avec Angela, et Tamia, nous allons donc dans un institue de beauté. Tranquillement posé, à attendre que nos masques fassent effet, je me contente de profiter de la conversation.

- si ma peau deviens bleu fluorescente et radioactive à cause de tout ces produits, ça sera de ta faute ! Me lance Angela, sceptique de tout ces crèmes et masque de beauté.

- C'est que de l'aloe vera ! Si tu deviens bleu, c'est que tu viens de l'espace, il n'y a aucune autre raison ! Dis je en riant.

Tamia observe quant à elle la crève que l'on nous à appliqué

- vous pensez que on sera vraiment plus belle avec ça ?

Angela lui répondit, tout en tapotant son visage gluant

- je doute très très fort.

Je m'empresse de m'emparer de ses mains pour les bloquer

- c'est sur que si tu joue avec comme ça, ça pourra jamais fonctionner !

Je m'attendais à ce qu'elle râle ou qu'elle rouspète. Mais à la place, j'eu droit à un magnifique sourire, accompagné de paroles qui font chaud au coeur.

- vous êtes déjà très belle au naturel. Ces machins peuvent rien faire, vous êtes déjà tellement magnifique !

Elle me dit... Que je suis déjà magnifique au naturel... Que je n'ai pas besoin de m'embellir pour ne pas être moche.

Le lendemain matin, je reprends ma vie habituelle et dur au quotidien.
Je reviens dans mon appartement, et constate l'affreux bazare laissé par Maéva. Des morceau de pizza sur le canapé, des capotes usagés bien degueu un peu partout, et je passe sur le reste du bordel, tellement il y en a.
Ma colocataire sort rapidement de l'appartement en panique, tout en s'habillant de son magnifique manteau et son sac de marque.

- Merde ! Je vais être en retard à mon cours !! Tu peux tout ranger emillie ? Merci t'es la meilleur je te kiss !!!

Bien qu'elle me demande une telle tâche, je ne réagit pas vraiment, tant pis, je rangerai tout ça après... Il fait abord que je me prépare pour aller à l'usine... Je travaille aujourd'hui, comme tout les jours.
La journée est longue, mais ne change pas de d'habitude. Je ne vais pas m'en plaindre alors que j'ai appris à vivre comme ça depuis si longtemps.

Mais celle qui me donne la force de vivre, c'est Angela. Je concidère qu'elle existe pour de vrai, et qu'elle vit simplement dans un autre monde... C'est peut être puéril, mais si ça me donne la force de continuer, alors ça en vaut la peine. Ça n'a pas été difficile de conciderer qu'elle ai vraiment une âme, je me suis rapidement attaché à elle j'ai une affinité forte et réel envers elle et tout les autres. Elle est ma véritable meilleure amie, tout comme yann est mon véritable amour... Je ne sait pas ce qu'est réellement l'amour en faite, mais une chose est sûr, c'est que je tiens réellement à yann, et je le trouve mille fois mieux que tout ceux que Maéva à pu ramener à la maison.
Ma vie est bien pathétique, je sais bien. Mais je reste forte, et je garde la tête haute.

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Tags: #amitié