C2: Hugo

Mon nom est Hugo Hamilton, j'ai 21 ans, presque 22.

J'ai fais des études dans l'informatique, Mais j'ai finis par me détacher de cette filière, et dans les évènement récents, je partit de l'appartement de mes parents, Cette année, je doit me réorienter. J'ai passé un an en informatique, et j'ai réalisé que ce n'étais pas du tout ma voie. Ce sont des choses qui arrivent, mais il n'y a rien de grave à se tromper d'études, il suffit alors d'essayer ce qui nous plait. Je doit donc rejoindre mon grand frère, qui a un appart pas loin de ma nouvelle école, une école d'architecture. Je sais que ça n'a rien à voire avec l'informatique, mais je tente quand même.

Quoi dire d'autre... Je suis célibataire. Tout mes potes cherchent toujours une petite amie, et certains sont obsédé par l'idée d'être en couple. Ils ramènent leur petites amies, et se pavanent devant moi, et ils se collent avec douceur, fiers d'être ensemble. Ils ont l'aire vraiment heureux comme ça, et ça doit être un vrai bonheur de connaître l'amour, mais, de mon côté, je n'en ai pas du tout envie. Ça me frustre, car j'ai envie de trouver l'amour, et j'ai déjà tenté de sortir avec quelques filles, de tout caractère. Mais rien n'y fait, ça ne dure jamais plus de trois semaines. Parfois, c'est même elles qui me quittent, peut être parce que je suis distant. Ces ruptures ne m'ont jamais vraiment fait mal. Je me souviens qu'on me répétait souvent ce genre de pharse qu'on dit quand on est énervé contre quelqu'un, quelque chose du genre "c'est quoi ton problème?". Je crois peut être savoir d'où vient le problème, mais j'ai honte d' en parler, et je ne pourrait jamais le dire à qui que ce soit... C'est peut être à cause d'une certaine Tamia. Qui est Tamia ? Personne. C'est une fille, petite, très mignonne, avec des cheveux rouges et coupé assez court, une frange qui la rend d'autan plus adorable, des petites taches de rousseurs qui colorent sa peau douce, et des yeux d'un marron claire magnifique. Elle est trop parfaite pour être vrai, et justement, cette fille n'existe pas.

Quand j'étais petit, je ne me souviens plus vraiment ni pourquoi, ni comment, j'ai commencé à me créer des amis imaginaire. Peut être parce que je me sentais un peu seul. Il y avais Émilie, Yann, Tom, Angela et Tamia. Je ne sait pas comment, mais j'ai commencé à aimer Tamia. Au départ, je pensais que c'était juste un amour platonique, comme quand on aime un personnage de film ou de dessin animé ou un acteurs de cinéma... Mais j'ai compris que c'était bien plus que ça, quand j'ai réalisé que je ne pensais qu'à elle. Je voulais voir un psy, mais rien que l'idée de devoir raconter que j'aime à ce point une personne qui n'existe pas me paralyse... Alors je laisse passer, et tant pis pour l'amour. Je survis bien comme ça.
Pour le moment, le principal est de réussir à finir mes études que je doit recommencer. Mes cartons sont déjà près, et je m'en vais chez mon frère. Pourquoi il a déménagé aussi loin ? Il n'aurais pas pas pu aller dans le coins, dans le sud de la France au moin ? Non... Aujourd'hui je doit prendre la voiture pour aller en Alsace, à l'autre bout de la France, sur Strasbourg.

Après 7 heures de routes, mon frangin m'accueille dans son appartement. Strasbourg est une grande ville, très fleuri. On se croirait presque au moyenne âge avec ses poutres de bois visible sur l'extérieur des maisons. Mais ça, ce n'est que pour les lieux touristiques. Le lotissement de mon frère est simple, en béton, dans une rue qui à exactement la même allure que toutes les rues voisines.

J'arrive dans l'appartement de mon frère, monte les étages, et dépose mes affaires. J'ai à peine le temps de souffler, qu'il me saute littéralement dessus et se met à me décoiffer violemment.

- Hello frangin !! Comment ça va le p'tit geek!?

- aah arête ! Tu sais que j'aime pas quand tu me surprend comme ça ! Dis je en le repoussant.
Il est insupportable.. Mais il est aussi gentil... C'est un bon grand frère, même si il est un peu casse couille.

Avec mon grand frère, Oscar, on était très proche étant petit. Avec nos 6 ans d'écart en âge,nous n'avons jamais été dans le même établissement scolaire, mais ça ne l'empêchait pas de venir m'emmener manger dans un kebab ou un fast food entre les cours, et c'est grâce à lui que je ne suis pas vraiment seul. Quand il à voulu déménager à Strasbourg, c'était pour une fille de base, mais leur relation n'a pas vraiment duré. ça à été très dur pour moi de le voir partir aussi loin, et ne plus le revoir, alors j'espérais qu'après avoir oublier cette fille, il reviendrait. Mais il avait déjà toute une vie là bas, des amis, un travail...  Je lui en ai un peu voulu de m'avoir abandonner, mais d'un autre côté, il était hors de question d'être un obstacle pour qu'il puisse vivre sa vie comme il le veux. Oscar à les cheveux long et châtain claire, un peu dans les même ton que les miens, et il les attachent en queue de cheval. Il me regarde à travers ses lunettes rondes, comme si il ne m'avait jamais vu. Ses yeux me parcourent entièrement, me regardant de haut en bas.

- T'as bien changé gamin! Content de te revoir

Il me sert dans ses bras, mais cette fois, c'est pas pour me faire chier. Je crois que lui aussi était heureux de me retrouver.C'est extrêmement gênant, mais j'en avait besoin aussi. Je le serre en retours avant de me retirer de moi même. Je lui tape une petite frappe sur l'épaule pour montrer mon enthousiasme.

Peut de temps après, Oscar me montre ma chambre. C'était une sorte de bureau avant, mais il à pris les devants, et y à déjà installé un lit. Le bureau à déménagé dans le couloir, et j'ai donc droit à une chambre rien que pour moi!
Nous prenons quelques temps pour installer mes affaires, dans la chambre, et dans la salle de bain, avant de s'installer ensemble à table. Je m'attendais à ce qu'on mange macdo ou asiatique, mais à ma grande surprise, mon frère s'est pris la peine de cuisiner de magnifiques lasagnes maison. J'ai impression de rattraper en une mâtiné, toutes ses années perdu avec lui. Tout en s'asseyant pour manger, il me tend une petite enveloppe.

- tiens, d'ailleurs, j'ai faillit oublier, j'ai un truc pour toi... Comme une sorte de cadeau de bienvenu ! Et aussi pour m'assurer que tu sera pas trop chiant avec moi.

Je lui lance un regard interrogateur, et finit par poser mes couvert, pour saisir ce morceau de papier. Dedans se trouvait un billet qui a l'aire d'être un ticket cadeau. Je le prend et le lis à voie haute.

- Bon de 100 € de cadeau pour un tatouage chez l'ancre du flibustier noir ? Haha ! C'est quoi ce nom ? Lui lançais je sans vraiment comprendre de quoi il s'agissait.

- c'est cadeau. T'as pas dit que tu as toujours voulu un tatouage ?

Mon frère est vraiment un grand malade! C'est bien vrai que j'avais un tatouage en projet, mais je n'avais jamais eu le budget. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. J'hallucine complètement!

- T'es taré ! T'es vraiment un taré... 100 balles...

Dis je en rigolant. Oscar prends un air triste, voire désolé, mais souris lui aussi

- c'est ma façon de me faire pardonner. Je suis vraiment désolé d'être partie aussi vite et de n'être jamais revenu... et maintenant que tu es là, je veux vraiment rattraper le temps perdu.

Je comprends parfaitement sa peine, parce que oui, je lui en ai voulu. Mais j'avais bien compris qu'il devait faire sa vie, et je lui ai vite pardonné. Je pensais pas qu'il s'en voulait réellement.

- Pas besoin de me couvrir comme un bébé ou de me faire des cadeau! t'as toujours été le grand frère idéale pour moi, et c'est pas la distance qui à changé quoi que ce soit!

Nous avons passé notre repas à parler de tout ce que nous avions pas pu nous dire ces deux dernières années, mais ce n'était pas assez pour tout raconter. Heureusement, et à notre plus grand bonheur, nous avions désormais tout notre temps pour rattraper le temps perdu.

Mais il reste un frère, et proche ou pas, il est insupportable parfois. Je prenais simplement ma douche en laissant mon portable charger dans le salon, tout en galérant à trouver la bonne température. Alors que je l'entendais siffloter en rangeant la cuisine, je remarque qu'il s'arrête lorsque j'éteins l'eau. Je n'y prête pas vraiment d'attention, jusqu'à que je comprenne le pourquoi de son silence soudain. Je reviens sans méfiance dans le salon, tout frai, et le surprend à fouiller mon téléphone.

- c'est qui eux ?

Il me monte un montage que j'ai fait, de mes amis imaginaires... Une vague d'angoisse m'envahit à l'idée de devoir lui expliquer qui ils sont. Je lui arrache violemment mon téléphone de ses mains et l'engueule

- personne !! Tu cherche vraiment à me faire chier jusqu'au bout ! Et dire que j'ai vais devoir habiter chez toi..!!!

- c'est marrant, y'en a une qui ressemblais à la tatoueuse !dit-il avec son air léger habituel.

- À bon ? Quel tatoueuse ?

- bah la tienne, celle qui m'a vendu ce ticket cadeau ! Elle a les cheveux violet et la même coupe courte elle aussi !

je range mon téléphone et passe le sujet. Je n'ai pas vraiment envie de parler de mon plus grand secret, même à mon frère. Maintenant que je sais qu'il à trouvé mon mot de passe, je décide de le changer, à sa plus grande déceptions.

C'est facile pour moi de raconter jusque là. Mais le lendemain est bien plus difficile à avouer. Ce fus le début d'évènement très étranges, qui touchent en plein dans mon point sensible. Tout ça à commencé à cause de ce fichu tatouage.

Pour commencer le projet tatoo, Je dus, dès le lendemain, aller rencontrer cette tatoueuse. Je sort, habillé de mon sweat gris habituel, pour aller vers l'adresse indiqué sur la carte de visite, qui accompagne le ticket cadeau. Le petit malin a choisit une tatoueuse pas très loin, à quelques pas de l'appartement, ce qui me facilite grandement la tâche.  A peine quelques instants plus tard,je me retrouve alors devant un studio un peu caché entre deux grands immeubles, mais il a l'aire assez propre et soigné. Une petite pancarte indiquait: "Sonnez avant d'entrer", ce que je fis immédiatement, en lisant  les nom. Je rit intérieurement quand je vois que le nom de famille de ma tatoueuse est "Perrin", car il correspond justement à celui de mon amie imaginaire aux cheveux violets. Cet idée me travers rapidement l'esprit, et je rentre de moi même dans le salon.

Il y avait bien de la lumière, la porte était ouverte, mais il n'y avait personne. Je ne comprends pas trop ce qui se passe, ni ce que je suis censé faire. Je m'avance prudemment dans le studio, et je vois encore plein de carton emballé. La pièce est presque vide, et mise à part ces cartons, la décoration se limite à une fausse tête de mort posé sur le comptoir, qui présente les cartes de visites. Je peux apercevoir dans un carton semi ouvert, des cordes et des filets, ainsi que d'autres petites babioles lié à la piraterie. J'en conclue donc que cette "Perrin" n'a pas encore eu le temps d'installer la décoration. Je continue mes recherches, et m'avance derrière le comptoir, au fond de la salle, où trônait un fauteuil de tatouage, recouvert d'un papier blanc sur tout le long. La salle semblait déjà attendre mon arrivé, mais toujours aucune trace de la tatoueuse. J'ai beau appeler, rien n'y fait, personne ne répond. Je m'apprêtait à faire demi tour et à repartir, lorsque soudainement, les piles de cartons se mirent à bouger. D'entre la tas, une petite tête s'éleva, en couinant. C'était une fille aux cheveux court, violet, et au visage rond.

- Je suis pas morte!...T'es là depuis longtemps? me dit-elle en me remarquant.

Elle se lève pendant que j'essaye de baragouiner quelques mots

- Je... je vous ai appelé,et vous répondiez pas.

- Tu me vouvoie sérieux!? Appelle moi la vieille tant que t'y es! Je doit pas être beaucoup plus vieille que toi! Aïe, ma tête... Elle se lève et enlève la poussière sur son pull noir beaucoup trop grand pour elle, et se recoiffe.

- pardon, mais... tu ne m'a pas entendu?

Elle semblait être très préoccupé par sa tête, avant que ses yeux s'écarquillent

- Je me souviens maintenant! hooo... Je t'ai entendu sonner, j'ai  voulu t'ouvrir, ou plutôt, j'ai accouru comme une dingue, et en descendant, je suis tombé des escalier!

- tombé...?

- je crois que j'ai perdu connaissance

mais quel genre de fille accourt tellement brusquement qu'elle en perd connaissance? C'en est tellement ridicule que c'est un poil comique, surtout sa façon de raconter ça, comme si c'était une banalité, et que ça pouvais arriver à tout le monde. j'en ai presque rit

- Excuse moi pour cette rencontre carrément bizarre, dit elle en riant, on va pouvoir commencer à parler du tatouage si tu veux! Tu es le frère d'Oscar c'est ça?

-  Oui, C'est Hugo Hamilton!

Un petit je-ne-sait-quoi brilla dans ses yeux. Elle semblais à moitié surprise, et à moitié amusé pour une raison que j'ignore. Il y eu comme un blanc, ou une pause, avant que celle ci ne réagisse de nouveau. Après ce petit temps de réaction étrange, elle me répondit à son tour

- Super! Tu sais déjà que je m'appelle Perrin, mais appelle moi Angela. Je m'appelle Angela Perrin!



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Tags: #amitié