63

Il est bientôt midi et voilà près de trois heures que Chafik et moi sommes en route en direction de Marseille.

Personne ne parle dans la voiture. Chafik est bien trop concentré sur le volant et moi je suis un peu fatigué.

Je parle par message avec les filles. Myriam est au Maroc depuis trois jours et qu'Alice va bientôt partir quelques semaines en Espagne. Seule Maria ne bouge pas en vacances.

'Fin bref. Ça fait plusieurs minutes que j'ai envie d'aller aux toilettes mais je me retient.

Je sais que ça va énervé Chafik vu que j'y suis allé il y a pas longtemps.

Mais bon, je ne vais pas me retenir éternellement.

Moi : Bébé ?

Chafik : Ouais ?

Moi : J'ai encore envie de faire pipi...

Chafik : Tu peut pas savoir à quel point c'est le dernier de mes soucis.

Trop méchant cet enfant!

Moi : Et si je fait pipi sur le siège de ta voiture, ce serait toujours le dernier de tes soucis?

Chafik : Juste essaye!

Moi : Mais Chafik, il faut vraiment qu'on refasse une pause!

Chafik : On en a fait une y a trente minutes! Si on fait des pauses tout le temps on va jamais arriver à Marseille Ami!

Moi : Bon Chafik, à trois je fait pipi! Et tu sait très bien que je me gênerait pas pour le faire.

Chafik : Je vais te le faire boire ton pipi Amina, si tu fait ça.

Moi : UN...

Chafik : C'est bien tu sait compter. Tu m'épate Amina.

Connard! Con! Chien! Bâtard!

Moi : Deux...

Chafik : Trois.

Nan, cet enfant ce fou trop de moi.

Moi : Chafik, il suffit que je pousse pour que le pipi sorte hein! Donc fait pas trop le malin avec moi.

Chafik : C'est bon, retient toi! On s'arrête à la prochaine aire de repos on en profitera pour manger.

Je lui souris, satisfaite de sa réponse.

C'est seulement quarante minutes plus tard que Chafik s'arrête enfin dans une aire de repos.

Je sort de la voiture avant qu'il n'ai le temps de le faire et je part à la recherche des toilettes.

Je les trouve assez facilement mais il y a une très longue queue.

Nan, c'est mort je ne peut plus attendre.

Tout en me touchant le ventre et en répétant plusieurs fois que je suis enceinte de huit mois, je me faufile entre toutes les femmes et rentre dans la première cabine qui se libère.

Elles m'ont toutes regardé avec de sales regards, mais je m'en fou.

En plus je ne sais même pas si la priorité aux femmes enceintes s'appliquent dans les toilettes, mais bon je profite de la situation.

En sortant des toilettes, je vois directement le visage de Chafik avec les sourcils froncé.

C'est sur, il va me prendre la tête parce que je suis sortie de la voiture sans le prévenir...

Il s'approche de moi déterminé et et j'essaye de ne pas rire.

Voir une personne énervé contre moi, ça me fait toujours rire.

Avec une voix autoritaire, il me dit :

Chafik : C'est la dernière fois que...

Moi : *le coupant * C'est bon bébé, je recommencerai plus. Bon on va manger?

Chafik : Non Amina! Je suis sérieux la. Déjà tu me coupe pas la parole! En plus imagine, il te serait arrivé un truc. T'es presque à termes, tu doit faire at..

Moi : Oui oui.

Chafik : Je t'ai dit quoi y a deux secondes Ami?

Moi : Mais je sais pas moi! J'ai envie de manger et non de t'écouter me raconter ta vie!

Chafik : Je vais te faire bouffer ma main Amina si tu continue à faire la meuf avec moi.

Je pensais être la plus chiante dans notre couple, mais quand Chafik est énervé il peut très vite arriver à mon niveau.

Moi : D'accord Chafik. Et excuse moi de faire la meuf hein, surtout que j'en suis une.

Chafik : Et vas-y ta gueule!

Bon, en temps normal j'aurai répliqué jusqu'à fatigué,  mais je n'ai pas envie qu'on s'embrouille pour un vieux truc et j'ai surtout la dalle!

Moi : Bon Chafik on va manger au lieu de s'embrouiller!

Il me prend fermement la main puis on part rapidement s'acheter à manger pour ensuite se poser autour d'une table.

Monsieur ne m'a pas adressé la parole depuis et est toujours énervé, vas savoir pourquoi.

Il ne bouge pas et a le regard figé droit devant lui.

Je me retourne pour voir ce qu'il regarde, mais je ne vois rien de très intéressant mis à part des gens...

Je me remet fasse à lui et lui demande :

Moi : Pourquoi t'es toujours énervé mon coeur?

Je le vois sourire mais refroncer directement les sourcils tout en regardant toujours droit devant lui.

Chafik : Je suis pas énervé Ami!

Le mec, il a les sourcils froncé, le visage serré comme je sais pas quoi, il me parle sèchement et il ose me dire qu'il est pas énervé?

Moi : Pourquoi tu veut pas me dire ce que t'as?

Chafik : Parce que j'ai rien princesse. Bon commence à manger, je revient je vais aux toilettes.

Moi : Hum...

Je le laisse donc partir aux toilettes et je commence à manger.

En tout cas, j'ai vraiment du mal à le comprendre.

Le mec s'énerve contre moi parce que je suis allé seule aux toilettes et qu'il aurait pu m'arriver un truc et la, il me laisse seule alors qu'il peut très bien aussi m'arriver quelques chose...

Environ trois minutes plus tard, le voilà qu'il revient s'installer face à moi avec le sourire aux lèvres.

Expliquez moi quel genre de personne j'ai épousé s'il vous plait.

Le mec passe de la colère à la joie en un passage aux toilettes.

Moi : Pourquoi t'es content Chafik?

Il efface son sourire et me répond :

Chafik : Pour rien, t'inquiète.

Moi : Mais je veut savoir! Tu part énervé et tu revient content. C'est pas normal. T'es partit faire quoi?

Chafik : Tu veut vraiment que je t'explique ce qu'on fait aux toilettes?

Moi : Non merci, mais je sais que t'etait pas aux toilettes Chafik!

Chafik : J'étais où alors?

J'allais lui répondre, mais trois petites tâches rouges sur son haut blanc m'interpellent.

Du sang peut être...

Je commence à m'inquiéter. Pourquoi il a des traces de sang sur son t-shirt?

Moi : Pourquoi t'as du sang sur ton haut? T'as pas l'air blessé pourtant...

Il n'a même pas le temps de me sortir une excuse que je lui dit :

Moi : Ah c'est bon j'ai compris. Tu t'es battu avec qui? Et fait pas genre de pas voir de quoi je parle, parce que sinon c'est avec moi que tu va te battre!

Chafik : Je me suis pas battue Ami.

Moi : Ah parce que maintenant tu ment à ta femme? Tu m'impressionne Chafik.

Chafik : Je me suis pas battue mais j'ai frapper quelqu'un.

Moi : Putain, tu te fou de moi? C'est quoi la différence? Nan mais attend, t'as frapper qui? Pourquoi?et comment ?

Chafik : Mange Amina.

Il ne veut pas me dire avec qui il s'est battue ? Et bah je vais aller voir par moi même dans les toilettes des hommes.

Je me lève et commence à partir en direction des toilettes mais Chafik me rattrape assez rapidement.

Chafik : Tu compte aller où Amina ?

Moi : Bah dans vos toilettes pour voir avec qui tu tes battu 'fin si la personne est toujours là-bas.

Chafik : Arrête ton délire. Vient on va finir de manger.

Moi : Dit moi qui tu as frapper d'abord.

Il ne me répond pas et retourne à notre table. Je le rejoint et lui dit :

Moi : En fait, toi t'as de sérieux problèmes! Tu frappe quelqu'un, et tu revient avec le sourire aux lèvres comme ci c'était normal. Déjà on frappe pas les gens 'fin à part si ils le méritent! En plus c'est pas bon pour le bébé que tu me dise pas qui tu as frapper parce que ça me fait stresser. Et me faire stresser c'est pas bon pour le bébé!

Chafik : Arrête de te servir de ma  fille, pour obtenir ce que tu veut.

Moi : Mais je veut savoir qui tu as frapper en plus t'as le sang de quelqu'un sur ton haut. C'est degeulase!

Chafik : Je me changerai dans la voiture.

Moi : Hum. Mais dit moi au moins pourquoi tu t'es battu Chafik.

Chafik : C'est simple, y a des pd, tu les vois et t'as envie de les frapper c'est tout.

Ce mec va me tuer un jour. Je me rappel d'un jour où il m'a sortit qu'il a frappé un mec parce qu'il ne supportait pas sa tête de fragil... C'était de Yohan dont il me parlait, un patient de l'hôpital psychiatrique pour celles qui ne s'en rappellent plus.

Je soupire puis répond à Chafik :

Moi : Nan mais moi aussi c'est pareil mais je les frappe pas et encore moins jusqu'à ce qu'ils perdent du sang! T'es fou Chafik!

Chafik : Si tu le dit...

Moi : Et de quel pd tu parle?

Chafik : C'est pas comme ci on connait dix miles hein...

Moi : ...Ah tu parle de Noam?

Chafik : Ouais

Moi : Mais...mais il faisait quoi ici ?

Chzgii : T'as cru que je connais sa vie moi? J'ai vu sa tête, j'ai eu envie de le frapper, donc je l'ai fait fin.

En tout cas, j'espère que chafik lui a bien fait du sal...

[...]

C'est à vingt et une heures que nous arrivons enfin à destination.

On aurai du y être depuis dix-huit heures, mais on a fait des tas de pauses et le GPS a eu un bug, Chafik à pris un mauvais chemin, bref c'était la merde!

Je ne pensais pas que le voyage allait autant me fatiguer.

Tandis que Chafik sort nos valises de sa voiture, je me dirige vers la réception de l'hôtel.

Normalement des logements sont mis à dispositions des boxeurs, mais vu que je n'ai pas le droit d'y accéder, Chafik nous a pris un hôtel.

Une fois tout nos bagages en mains, Chafik récupère le pass de notre chambre puis on nous y emmène

C'est une très belle chambre au passage.

Mais je ne m'attarde pas sur sa beauté et je part directement dormir sur le lit.

[...]

Le lendemain...

C'est à neuf heures, que je me réveille ce matin.

Je remarque immédiatement que mon homme n'est pas à mes côtés.

Je m'apprête à me lever du lit quand j'entend une voix féminine me dire :

... : Ah t'es enfin réveillé. Je suis Nawel, la cousine de Chafik. Je dois veiller sur toi.

Putain, elle a un fort accent marseillais et entendre ça des le réveille c'est chaud.

Tout en baillant, je me tourne vers la voix.

Wa je suis choqué.

C'est seulement la cousine de Chafik, mais ils se rassemblent beaucoup. Ils ont le même nez, les même yeux et la même couleur de cheveux. Limite, si c'était sa jumelle, ça ne m'aurait pas choqué.

Elle est très belle et a une vingtaine d'années.

Avec la tenue qu'elle porte et son absence de maquillage, j'en déduis que c'est sûrement un garçon manqué. Ou, c'est juste parce qu'il est neuf heure du matin.

Alors que je la regarde toujours, d'une voix remplie de mépris elle me dit :

Nawel : T'as finit de me regarder toi?

Moi : Et détend toi cousine.

Nawel : Miskine la gadji elle a cru que j'étais sa cousine.

Je lui lance un sal regard et la tchip.

Qu'elle commence pas à faire la meuf au sang chaud avec moi dès le matin parce que ça ne va pas le faire.

Je sort mon téléphone de mon sac et je vois que j'ai un message de Chafik. Il me dit qu'il est à son stage, qu'il rentre à dix-huit heures et que je doit passer la journée avec Nawel. Ça serait pareil demain.

Nan mais enfait, il veut me tuer. Cette Nawel, je ne l'aime déjà pas. Et son accent la, tchiip.

Je sent que cette journée va être très longue

Je récupère une longue robe et mes affaires de toilletes de ma valise puis part dans la salle de bain de la chambre.

Une fois lavé et apprêté, je retourne dans la chambre où Nawel est posé sur le fauteuil.

Dès qu'elle me voit, elle commence à rigoler.

Nawel : Ah ouais la gadji même enceinte elle a chaud. Tu vas péchi degun toi et oublie pas que t'es marié à mon cousin.

Mais elle veut quoi putain ?

Je ne l'a calcul pas et appelle le room services pour qu'on m'apporte mon déjeuner.

Une fois mon appel fini, je me pose sur le lit en attendant. Mais l'autre la, est obligé d'ouvrir son vieux cul qui pu la.

Nawel : Ah parce qu'en plus d'être une pute, t'es un michto? C'est pas toi qui paye c'est pour ça que tu prend vla les truc à bouffer hein!

Moi : Eh ferme ta gueule c'est mieux pour toi. Dès le matin tu vient me casser la tête. Va faire ta vie au lieu de me faire chier.

Nawel : Parce que t'as cru que je voulais passé ma journée avec toi moi? C'est Chafik, il m'a même pas laissé le temps donc ta gueule.

Moi : Continue je vais te mettre un ta gueule dans ta tête on va voir si tu vas toujours faire la maligne.

Avec un sourire malicieux, elle me dit :

Nawel : Si ton bébé meurt avant d'être sortit faut pas pas être énervé hein.

Je n'ai même pas la force de lui répondre.

Cette meuf, ne ne la connais pas et je ne sais pas de quoi elle est capable.

Je ne veut pas qu'il arrive quoi que ce soit à mon bébé! Si c'était le cas, je vous assure que la personne qui aurait touché à mon bébé serait déjà morte.

Personne   ne   toucherai   à   mon   bébé!

[...]

Ça fait plus de dix minutes que je suis au Mcdo avec Nawel.

Personne ne parle. De toute manière je n'ai pas vraiment envie de parler avec elle.

Toute la matinée, ça a été pareil. Elle m'a montré un centre commerciale où j'ai fait les magasins et pendant tout ce temps, elle ne m'a pas adresser un seul mot.

Mais si elle me suis partout où je vais pour ne pas m'adresser la parole, ça ne sert à rien.

C'est quelques minutes plus tard qu'elle se décide enfin à parler.

Nawel : En fait, mon cousin il te trouve quoi? T'as rien de particulier, il aurait pu trouver mieux n'importe où hein.

Je prend vraiment sur moi pour ne pas verser de larmes. C'est quand même vexant ce qu'elle a dit.

En gros, je ne suis pas assez bien pour Chafik?

Je ne lui répond pas et continue de manger.

Nawel : Si c'était un gros cul et des gros seins de karlousha qu'il voulait, j'aurais pu lui lui présenter des renois beaucoup plus belle que toi.

Moi : Mais c'est quoi ton putain de problème en fait? Chafik est marié à moi, fin! Que tu m'aime ou pas, que ça te plaise ou pas, j'en ai rien à foutre!

Nawel : Déjà le mec il se mari avec une renoie et même pas il nous appele mais quand c'est pour s'occuper d'elle, il m'appelle la.

Moi : Si tu te sent mal aimé par ton cousin, c'est pas mon problème hein. Moi, je sais qu'il m'aime au moins.

Nawel : Ouais il t'aime, grâce à tes marabouts c'est sur... Ah nan même pas. Le gars il est schizophrène, je peut comprendre qu'il aime une fille comme toi. Il lui manque des cases.

Tout en me levant, je prend son coca dans mes mains. J'enlève la paille et le couvercle en plastique puis verse tout son contenue sur sa tête.

D'où elle parle comme ça de mon homme elle? Surtout que c'est son cousin...

Le coca coule sur tout son visage et les glaçons fondent sur ses cheveux.

Elle ne bouge pas et me dit avec haine :

Nawel : Toi et moi on va se bastonner!

Je lui fait un bisou volant puis quitte le Mcdo après avoir récupérer mon sac.

Je retourne à l'hôtel qui se situe à quelques minutes du Mcdo.

[...]

Alors que je sort de la salle de bain, tout en m'essutant les cheveux avec une serviette, je vois Nawel avec mon téléphone à la main.

Nan, elle veut vraiment que je la frappe. D'où elle touche à mon portable déjà? Et comment elle est rentrée dans la chambre même?

En plus, elle s'est nettoyé la tête. Pas une seule goute de coca dessus.

Je m'avance vers elle est lui arrache mon portable.

Moi : Nan mais toi, t'as vraiment craqué! D'où tu touche à mes affaires ?

Nawel : Je fais ce que je veut. En tout cas je savais pas que mon cousin c'était un gros canard comme ça.

Je ne la calcul pas et dépose ma serviette dans la corbeille.

Je tente ensuite de me baisser pour récupérer ma tablette qui se trouve dans ma valise mais en pliant mes genoux, je ressent une forte douleur au dos qui se propage jusqu'à mon bas ventre.

Je ne peut pas m'empêcher de lâcher des cris de douleurs tout en versant des larmes.

Nawel s'approche de moi et m'aide à m'allonger sur le lit. Mais en me touchant, elle a accentué la douleur.

Nawel : Heh a va?

Moi : J'AI L'AIR D'ALLER BIEN? SALE CONNE!

Nawel : Eh détend toi Amina. Dès que je vais te laisser solo tu ferair moins la folle.

Moi : MAIS J'AI MAL AU VENTRE !

Nawel : C'est normal, le bébé il se prépare à sortir, idiote!

Moi : Nan c'est pas normal! J'ai jamais eu aussi mal! Emmène moi à la maternité.

Nawel : J'ai pas que ça à faire moi  En plus je te dit que c'est normal donc pourquoi tu force? Commence à t'habituer à la douleur parce que t'en aurai très très souvent.

Moi : MAIS POURQUOI TU FAIT LA MEUF TOI? EST CE QUE TU SAIT C'EST QUOI ÊTRE ENCEINTE MÊME?

Nawel : Tu connaît ma vie même? Et arrête de crier sur moi parce que ça va pas le faire.

Moi : MAIS EMMÈNE MOI DANS UNE MATERNITÉ AU LIEU DE ME RACONTER TA VIE!

Nawel : Eh je me taille moi. C'est mieux pour toi. Souffre bien sale conne!

Alors qu'elle s'éloigne de moi, je sent que la douleur disparaît peu à peu.

Je soupire de soulagement et essuie mes larmes.

Je reste tout de même allongé sur le lit, par peur que la douleur revienne.

Nawel : J'espère que demain tu va pas me casser la tête comme aujourd'hui.

Elle est encore la elle?

Moi : Bah vien pas tout simplement. J'ai pas besoin de toi.

Elle allait me répondre, mais on entend la porte de la chambre s'ouvrir.

Je me redresse lentement et vois que c'est mon homme.

Enfin! Je n'aurait pas pu passer plus de temps avec sa cousine de merde.

Il fait la bise à Nawel et lui dit :

Chafik : Alors, ça c'est bien passer avec ma princesse ?

Nawel : Ouais c'était tarpin bien. Ta femme, elle est adorable masha'Allah.

Putain, mais c'est quoi cette meuf sérieusement?

Chafik me regarde plusieurs secondes dans les yeux puis détourne son regard vers Nawel.

Chafik : Elle est où la douille? Amina elle est pas adorable et encore moins avec les gens qu'elle connaît pas.

Mais je l'enmerde lui! Bien-sûr que je suis adorable moi.

Nawel : Nan je t'assure, c'était cool. Je l'aime bien ta femme en plus elle est magnifique.

Ça dépasse l'hypocrisie pour moi. En plus, je ne sais même pas pourquoi elle ne lui dit tout simplement pas qu'elle ne m'aime pas.

Moi : Qu'Allah te guide Nawel.

Elle ne me répond pas et me fait un faux sourire avant de récupéré son sac et de quitter la chambre.

Chafik s'approche ensuite de moi, me fait un bisou et s'assois à côté de moi.

Chafik : Sérieusement ça c'est bien passé entre vous?

Moi : Chafik, plus jamais de la vie tu me laisse avec une personne de son espèce! Ta cousine c'est une chienne de première classe. Même le chien lui même et pas aussi chien qu'elle.

Chafik : C'est de ma cousine que tu parle la!

Moi : Et alors? La meuf elle est raciste des noirs ! Elle a dit que j'étais moche! Et elle a souhaité que je souffre! Et elle a dit...

Chafik : Bon je vais me laver moi.

Moi : Mais t'es sérieux la? J'ai pas fini de parler!

Chafik : Tu parle trop.

Avant que je n'ai le temps de lui répondre, il est déjà enfermer dans la salle de bain.

Tchiip donc moi je parle trop? C'est sa mère qui parle trop ouais! Il est malade lui!

A suivre...

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