◾ 22 ◾

Alors que je dormais bien paisiblement, je sens quelqu'un me secouer légèrement, ce qui a le dont de m'énerver. On ne peut pas laisser les gens dormir tranquillement ?


J'ouvre difficilement les yeux et tombe nez à nez avec la directrice. directrice pousse un crit d'effroi tout en me redressant. Son visage était penché vers le vers et en ouvrant les yeux c'est la première chose que j'ai vu.

Directrice : Amina tu doit te lever!

Je reprend mes expris puis regarde ma montre et vois qu'il est seulement 7h. Elle veut quoi elle sérieusement ?


Je ne la calcul pas et essaye de me rendormir.

Elle m'arrache ma couverture et je pousse un soupire d'exaspération.

Directrice : Allez debout!

Moi : Non! Rendez moi ma couverture merde!

Directrice : Ton séjour ici est terminée Amina! C'est aujourd'hui que tu quitte notre établissement.

Moi : Ouais, ouais.

Je lui arrache ma couverture et m'y enroule pour qu'elle ne puisse pas la reprendre.

Soudainement, ma tête fait tilt.

Mon départ ?

Moi : Comment ça mon départ? Genre je rentre chez moi?

Elle me sourit et me paraît très heureuse.

Directrice : Oui.

Je saute hort de mon lit, cependant à cause de la couverture enroulé autour de moi, je me retrouve étalé par terre.
J'entend la directrice rigoler, mais je me fou de sa réaction et me relève avec hâte.

Moi : Nan? Sérieux? Je rentre chez moi?

Directrice : Exactement. Tu n'a plus rien à faire ici! Et... tu a rempli ton marché.

Moi : Je suis troooop contente!

Directrice : C'est normal. Maintenant prépare toi. Ton frère ne va pas tarder à arriver.

Je suis  trop contente. Je me barre enfin d'ici. J'ai attendu ce moment depuis tellement longtemps. En plus franchement, m'interner n'a servi à rien. Je n'étais pas en dépression, je vivais seulement mal le décès de mes parents...

[...]

Je vient tout juste de récupérer mes effets personnels. Après avoir enfilé mes vêtements, j'essaye de déverrouiller mon téléphone, mais il est éteint. Plus de batterie.

La directrice me conduit jusque son bureau où je vois Mady.

Je ne perd pas une seconde et lui saute directement dans les bras. Il m'a beaucoup manqué.

La directrice fait signer des papiers à Mady, lui remet un dossier et me dit qu'une fois par semaine je devrai aller voir un médecin psychiatre.

Lol! Tout ça c'est fini pour moi maintenant.

[...]

On vient de monter dans la voiture de Mady et on s'éloigne petit à petit de ce centre psychiatrique où j'ai passé quatre semaines.

Mady : Pourquoi tu souris ?

Moi : Je quitte enfin cet hôpital! Comment ne pas sourire?

Mais, mon sourire s'efface immédiatement à cause d'une pensée. En pensant à lui!

Mady : Wa t'es bipolaire toi! Il t'arrive quoi?

Je l'ignore et songe à Chafik.

Je n'ai même pas pensé à lui lorsque j'ai appris que je quittais l'hôpital.

Comment je vais faire moi? J'ai besoin de lui!

En plus je suis partit sans le dire aurevoir. Je ne les même pas vu une dernière fois. Je suis conne, c'est pas possible!

Putain j'ai laissé Chafik! Mon Chafik!

Plus je m'éloigne de cette hôpital, plus mes rêves se brisent.

Non! Non! C'est pas possible!

[...]

Après un trajet, qui m'a paru assez long, nous arrivons enfin à la maison. Ça fait du bien de rentrer chez soit. Ça m'avait tellement manqué.

Je file immédiatement dans la sale de bain. Je prend une longue douche, et fait tout les soins que je n'ai pas pu faire à l'hôpital. Et je me sent beaucoup mieux après.


Je retrouve ensuite dans ma chambre. Je souris en voyant mon lit deux places. Dormir sur un lit une place, c'était vraiment la merde pour moi. Je me met à la recherche d'une tenue.

J'opte pour un pantalon blanc, et un haut gris.


Je m'allonge sur mon lit et met en charge mon téléphone.

Je l'allume et vois que j'ai quelques appels d'une de mes cousines et un message d'Alice. Je lui ai passé mon numéro pour qu'on puisse rester en contact. Je suis pas le genre de personne à zapper les gens moi.

Je me rend compte que je n'ai vraiment pas d'amis. En quatre semaines, j'ai reçu seulement un message.

Je compose le numéro numéro Myriam pour l'appeler, quand la porte de ma chambre s'ouvre et laisse apparaître Aïcha.

Aïcha : Donc toi tu rentre à la maison et tu vient pas voir à ta soeur préfère?

Je me lève de mon lit et la prend dans mes bras.

Moi : Mdr je voulais pas te réveiller. Tu m'a grave manqué Aïcha!

Aïcha : Toi aussi.

On s'installe sur mon lit, et je commence à lui raconter tout ce que j'ai pu vivre là-bas, mais je ne lui parle pas de Chafik.

Moi : [...] mais je suis quand même dégouté d'avoir quitter l'hôpital!

Aïcha : Ah je vois, il s'appel comment?

D'un coup, la porte de ma chambre s'ouvre et on vois Mady les points serré.

Mady : QUI S'APPEL COMMENT?

Calme ton coeur frère.

Moi : Le cousin de Myriam! Ça tante a accouché ya pas longtemps!

Je peu être une bonne menteuse quand je le veut. En plus c'est vrai, il y a quelques jours quand j'étais au telephone avec Myriam, elle m'a dit que sa tante avait accouché d'un petit garçon!

Mady me regarde bizarrement puis quitte la chambre. Déjà faut qu'il commence par arrêter d'écouter aux portes parce que ça va pas le faire!

Bref, Aïcha me regarde en souriant et me dit :

Aïcha : Donc je disais, il s'appel comment?

Moi : Mais qui?

Aïcha : Oh Ami joue pas à ça avec moi chérie! Ça ce voit que tes piqué!

Moi : Mdr nan pas du tout!

Aïcha : Tchiip garenté (=menteuse).

Moi : Mais je ment pas!

Aïcha : Ami ça ce fait pas, moi je te dit toujours tout alors que t'es ma petite soeur et toi tu me cache ça. En plus je tes...

Moi : C'est bon! C'est bon! Il s'appel Chafik!

Aïcha : J'ai cru que t'etait pas piqué?

Moi : Je le suis pas!

Un jour mes mensonges vont me tuer!

Aïcha : En tout cas Chafik j'aime bien! C'est rare.

Il y a pas que son prenom qui est rare chez lui.

Moi : Si je te dit que c'est le mec du mcdo, tu me crois?

Aïcha : Nan!! Celui qui a renversé son coca sur ton sac?

Moi : Oui.

Aïcha : Le monde est petit deh!

Moi : En tout cas.

Aïcha : C'est pas toi qui pouvait pas le supporter ?

Moi : Si, mais ça c'était avant!

Aïcha : Et il a des problèmes ...?

Moi : Il est schizo.

Aïcha : Ah ouais quand même...

Moi : Hum... mais ça me soule! Je suis partie sans lui dire aurevoir en plus j'ai pas son numéro du coup je pourrai pas le revoir. Je me suis vraiment attaché à lui.

Aïcha : Vous allez vous revoir, ça c'est sur Ami!

Moi : J'espère.

[...]

Moi : Mady je sort!

Mady : Tu va où ?

Moi : Chez Mymy.

Mady : Tu veut que je te dépose?

Moi : Nan c'est bon merci. Bon j'y vais.

Je sort de chez moi et me dirige vers l'arrêt de bus.

Ça me fait bisard d'être dehors tranquilement, sans que personne me surveille.

Je dois avoir l'air d'une conne en regardant partout mais laissez moi redécouvrir le monde, lol.

[...]

J'arrive devant le bâtiments de Myriam. Plusieurs personnes me regardent bisarement, je ne calcul pas et rentre dans le bâtiment qui est ouvert.

Je monte deux étages et toque chez Myriam.

Quelques minutes plus tard, la mère de Myriam m'ouvre.

Moi : Salam aleykoum khalti .

Mère de Myriam : Wa aleykoum salam, ça va ma fille? Ça fait longtemps

La mère de Myriam est née au Maroc mais elle parle très bien français et on remarque presque pas son accent.

Bref, elle m'entraîne au salon et je parle un peu avec elle.

Rien de très intéressant.

Je part ensuite dans la chambre de Myriam où elle dort comme une grosse.

Je sais pas si je vous l'ai dit, mais on es en grande vacances. C'est donc normal pour Myriam de dormir jusqu'à pas d'heure.

Je la réveille en douceur ou pas?

Bon allez, je suis gentille donc on va aller en douceur.

Je commence par ouvrir ses volets. Mais ses volets, ils sont chelous, ils grincent et font grave du bruit.

... : FERME LES VOLETS PUTAIN!

Je me retourne et vois qu'elle est réveillé. Elle a le sommeil léger celle la.

Je saute sur elle.

Moi : MYMY!!

Myriam : Ami?

Moi : Bah oui c'est moi.

Myriam : OH HBIBA TU M'A manqué!

[...]

On est posée sur le lit de Myriam et je lui parle de Chafik, de sa maladie, de notre relation particulière, du fait qu'il me manque déjà...

Myriam : Awn mon bébé est in love. En plus, il doit vraiment être spécial pour que tu soit intéressé par lui.

Si tu savais à quel point il l'est...

Myriam : En plus c'est la première fois que tu t'interesse à un mec. Ça y est tu grandi hbiba.

Moi : Tu va loin.

Mais elle a pas tord. Je me suis jamais intéressé aux garçons avant. C'est pas une question de manque de confiance en moi ou quoique ce soit, vu que je suis une personne très confiante. C'est juste que je trouve que c'est une perte de temps et que c'est être dans le hram bêtement. Enfin, je trouvais...

Myriam : Mais t'a son numéro?

Moi : Bah non.

Myriam : Erreur de débutante. Maintenant comment tu va faire pour garder le contact ?

Moi : Je sais pas, excuse moi la professionnel hein!

Myriam : Faut que vous vous revoyez!

Moi : J'aimerai bien...

[...]

On regarde un film dans la chambre de Myriam, quand sa porte s'ouvre et laisse apparaitre sa mère un plateau à la main.

M de M : Je t'es fait des gâteaux comme tu aime benthi.

Elle rentre dans la chambre et pose le plateau sur le bureau de Myriam.

Myriam : Oh merci yemma!

M de M : Merci de rien du tout. C'est pas pour toi, c'est pour ma fille!

Myruam : Mais j'suis ta fille!

M de M : Nan toi tes pas ma fille, on t'a trouver on fond d'un puit à Rabat!

Myriam : * a moi * Tu vois quand j'te dit que j'suis une enfant mal aimé...

M de M : Personne t'aime ici toi ! Les gâteau c'est pour toi Amina, tu mange tout hein! Tu donne pas à la bagra qui me sert d'enfant.

Myriam : Nan c'est trop la, je vais changer de famille je crois.

Ah la la, elles me tuent ces deux la.

Je me lève et prend la mère de Myriam dans mes bras pour la remercier.

Je suis toujours dans ses bras, quand j'entend Myriam rigoler comme une clocharde.

M de M : Je veut même pas savoir pourquoi l'autre elle rigole.

Elle sort ensuite de la chambre.

Je regard Myriam et lui demande :

Moi : Il y a quoi de marrant?

Myriam : Je sais pas ce qui m'fait le plus rire entre le fait que tu passe des fesse de Kim.k à celles de miley cirus et le fait que ton pantalon il est rempli de sang.

Je cours devant son miroir et regarde mes fesses.

Oh putain. La honte!

Je regarde le lit de Myriam et vois une tâche de sang.

Elle, elle continue à rigoler. Elle est morte de rire même.

J'ai rien vu venir, j'ai même pas eu de douleurs rien nada.

En plus j'ai un mit pantalon blanc...

Bref, je part prendre une douche, et Myriam me passe le nécessaire pour que je me change.

C'est vraiment la honte. Heureusement que ça m'est arrivé chez Myriam et non dans un endroit public.

Du côté de Chafik...

Plus tôt dans la journée...

Comme chaque matin, après avoir pris sa douche, Chafik se rend au réfectoire.

Après avoir rempli son plateau, il se dirige vers leur table habituel pensant retrouver Amina. Sauf qu'il ne se doute pas qu'à cette heure ci Amina est déjà loin d'où il se trouve.

Il s'installe donc seul et attend avec impatience la venu d'Amina.

Dix, vingt, trente minutes passent, et toujours pas d'Amina en vue.

Il inspect minutieusement toute la salle en espérant trouver Amina à une autre table, mais ne la trouve pas.

Il se demande où elle peut bien être.

Le fait de ne pas savoir ce détail, le met en colère, lui qui c'était pourtant réveillé de bonne humeur...

Il se lève en furie de sa chaise et quitte le réfectoire.

Sa maladie le rend très émotif et lui fait péter des câbles bêtement.

Il s'aventure dans la chambre d'Amina et y découvre une chambre, bien ranger, non occupé...

Il ne comprend pas vraiemnt pourquoi, plus aucunes affaires d'Amina n'est dans sa chambre.

En sortant de la chambre d'Amina, Chafik tombe sur Lionel et lui demande :

Chafik : Elle est où Amina?

Lionel : Elle a quitter l'hôpital ce matin. Tu n'était pas au courant ?

À cette annonce, Chafik, ressent comme un coup de couteau dans le coeur, une déchirure, un abandon...

Celle qu'il aime l'a abandonné. Oui, parce qu'il l'aime! Aimer, est petit même. Il est fou d'Amina et ça depuis qu'il la revue dans cet hôpital.

Il aime tout chez elle. Sa beauté, son narcissisme, sa petite timidité, son insolence, sa folie, sa manière d'être. Bref tout d'elle.

Il voyait déjà son avenir avec elle...

En peu de temps il a appris à aimer une autre personne que sa mère et son frère. Chose qu'il pensé impossible avant de connaître Amina.

Celle ci, lui a fait découvrir de nouveau sentiments, la jalousie, la joie, la faiblesse...l'amour...

Sans qu'il ne s'en rende compte, Amina l'aidait à aller mieu.

Maintenant, il se sent seul, délaissé, bête... Bête d'aimer une fille comme Amina. Une fille qui ne l'aime pas comme il le voudrait. Du moin, c'est ce qu'il pense...

[...]

Plus les jours passent, plus Chafik va mal. Le depard d'Amina ne l'a pas laisser ideme.

Il est de plus en plus violent et a de plus en plus de changement d'humeur. Il est aussi victime d'hallucinations lui faisant perdre la tête. Bref, rien de bon...

Il en veut réellement à Amina de l'avoir laisser.

À suivre...

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