◾ 17 ◾
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Au moment où je prononce "frères", je le voit perdre son contrôle.
Sa respiration s'accélère tout d'abord. Le blanc de ses yeux devient ensuite rouge et ses pupilles se dilatent.
Il se lève de sa chaise en poussant la table devant lui, ce qui fait beaucoup de bruit et allerte tout le réfectoire.
Tout le monde nous regarde sans rien faire.
Il m'attrape par les cheveux et me lève de force.
Il ne parle pas mais me regarde avec de la haine dans le regard. Moi, c'est de la peur qu'il y a dans mon regard. Je ne suis pas le genre de meuf peureuse, mais la, limite je vais me faire pipi dessus.
Il prend un couteau dans sa main et le pointe vers moi.
Je tient a préciser qu'on nous fournis de vrais couverts, donc c'est un couteau tranchant qu'il a à la main.
Pourquoi ils fournissent des vrais couteaux à des fous? Ils n'ont pas pu se dire qu'un schizophrène allait tenter de poignarder une pauvre fille interné contre ici contre son gré?
Mais il lui arrive quoi? J'ai seulement prononcé le mot frère et maintenant un couteau est pointé sur moi.
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Il est positionné debout, face à moi, et j'ai véritablement peur. Son couteau est pointer en direction de mon ventre et moins de cinq centimètres les séparent.
Je le regarde effrayé et tremblante.
Il est vraiment fou ce mec, c'est grave!
D'une voix tremblante, je lui dit :
Moi : Cha...fik, pause le... le... couteau, tu va te blesser.
Il me regarde avec un regard sadique, avant de rigoler.
Chafik : C'est plutôt toi que je vais blesser avec!
Moi : Arrête ton délire et pause le s'il te plait.
Mes larmes se mettent à couler, je m'imagine déjà morte.
Jamais une telle situation m'ai arrivé.
Certes, je me suis déjà fait du mal avec un couteau, mais c'était moi même qui l'ai fait. Là, ce n'est pas pareil du tout car c'est lui qui s'apprête à le faire.
Je tente de le regarder dans les yeux, malgré le fait que ma vue soit brouillé par mes larmes, pour essayer de le calmer. Au bout de trois secondes interminables, je le vois verser une larme, puis deux.
Euh... il est bisard. C'est compréhensible que moi je pleure, mais lui non.
C'est pas lui qui a une couteau pointer en sa direction?
Je commence à reculer lentement pour m'éloigner de Chafik, tout en sanglotant, quand je le vois s'écrouler par terre.
Je m'éloigne alors un maximum de lui et tente de me calmer
Sarah, ayant une seringue à la main, ainsi que de autres infirmier se trouvent à côté de lui.
Elle m'a sauvé! Il aurait pu me tuer.
C'est dans ce genre de moment que je me rend compte que la sécurité de cet hôpital est minable! Les hommes sécurité servent à quoi sérieusement ? Ils auront du intervenir et me protéger. Mais au lieu de cela, j'en vois deux d'entre eux parler à la directrice, à quelques pas de la.
Après que quelqu'un ai prit Chafik , Sarah vient vers moi et me serre dans ses bras.
Sarah : Ça va?
Je n'ai pas la force de lui répondre. Comment je pourrais aller bien alors qu'un fou a essayer de me planter un couteau?
J'ai vraiment du mal à m'en remettre.
Je ne comprend pas ce qui est arrivé à Chafik. Je commençais à bien l'aimer et il essaie de me planter...
Peut être sa maladie? J'espère que c'est le cas, parce que si il est de nature aussi violente, je ne m'approcherai plus jamais de lui.
Sarah me demande si Chafik m'a fait de mal et je lui repond non. Je me décide ensuite à quitter le réfectoire.
Tout ça m'a coupé l'appétit.
Je retrouve ma chambre et m'allonge sur mon lit. Je me met à fixer le plafond de ma chambre et mes tremblements reprennent.
Putain! Je crois que je suis traumatisé. J'arrive pas à oublier ce qui vient de se passer.
J'aurai pu mourir.
Quand j'y repense, j'ai tenté de me suicider plusieurs fois... mais je ne savais pas à quel point la vie est précieuse!
Je suis dans mes pensées, quand je sent quelqu'un me secouer légèrement, par les épaules.
X : Oh je te parle Amina!
Je sort de mes pensées et je vois que Lionel se trouve devant moi.
Moi : Oui, c'est pour?
Lionel : La directrice veut que tu aille la voir, elle et le médecin de l'hôpital.
J'ai faillit me faire planter et elle trouve quand même le moyen de me faire chier celle la!
Moi : Pourquoi ?
Lionel : C'est pas à ton sujet Amina, elle veut te parler de quelque chose
Moi : De quoi?
Lionel : Tu verra.
Moi : Et je doit les retrouver où?
Lionel : À l'infirmerie. Vas-y, ça va faire 10 minutes qu'ils t'attendent.
Moi : Hum.
Je me lève de mon lit et me dirige lentement vers l'infirmerie.
Je n'ai pas envie de voir la directrice, elle me soule...
Je rentre dans l'infirmerie et ne vois personne. La salle est complètement vide, tout comme la dizaine de lors disposé un peu partout.
Je soupire et sort de la pièce. Je toque et rentre sans attendre de réponses dans le bureaux du médecin, situé juste à côté de l'infirmerie.
Je vois la directrice installé juste en face du médecin, devant une pile de document.
Je m'approche d'eux et m'assois à côté de la directrice.
Moi : Vous m'avez demandé?
Directrice : C'est seulement maintenant que tu a...
Medecin : Oui. Si tu es ici, c'est pour parler du cas de Chafik.
Moi : Je n'ai rien à dire sur lui moi!
Médecin : Amina, Chafik a une grave maladie et je pense que tu peut l'aider. Pas à guérir car ce n'est pas possible, mais tu peut l'aider disont à aller mieux.
Il est marrant lui. Chafik a essayé de me tuer, et il veut que je l'aide à aller mieux? La blague.
Moi : Lol! Même si j'en avais envie, je ne pense pas que je pourrai l'aider.
Médecin : Tu te trompe. J'ai pu observer que Chafik et toi aviez une relation assez tendue, mais c'est aussi avec toi qu'il ce confie le plus.
J'ai seulement eu une véritable conversation aevc lui aujourd'hui et juste après il a essayé de me poignarder, je crois qu'il n'y a plus rien à faire pour lui.
Moi : Il se confie pas vraiment à moi hein.
Médecin : Hum je vois. Mais de quoi avez vous parlé? T'a t'il parlé de son passé, de sa famille?
Moi : Nan pas vraiment. Sinon il a essayé de me tuer ce midi, mais rien de grave hein!
Médecin : C'est là où je veut en venir! Tu va nous aider à comprendre ce qui déclenche sa colère.
Moi : Il n'y a rien à comprendre, mis à part le fait que ce mec il est pas bien dans sa tête.
Directrice : Je vais faire simple, si tu nous aide, ton séjour serais plus cour.
À l'entente de son deal, mes yeux se sont mit à pétiller. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour quitter ce lieu.
Moi : Hum intéressant.
Médecin : Non, ce n'est...
Directrice : Marché conclu alors!
Médecin : Je ne suis pas d'accord moi!
Directrice : Laissez moi faire.
Le médecin n'a vraiment pas l'air content mais je m'en fou. C'est la directrice qui dirige ce lieu et si il faut exécuter ses ordres pour me barrer d'ici, je ferrai!
Moi : Et je doit faire quoi exactement?
La directrice se met à réfléchir, tandis que le médecin soupire avant de prendre la parole.
Médecin : Et bien, pour commencer, comment as tu déclenché sa colère?
Moi : Euh c'est lui hein! Il s'est énervé solo, je n'ai rien fais moi!
Directrice : Amina, tu ne nous aide pas du tout la. On a besoin de réponses concrètes.
Moi : Bah je sais pas moi. On parlait de nos familles je crois et d'un coup, il m'a attrapé par les cheveux. Je peut pas vous aider plus que je vient de le faire.
Directrice : C'est déjà ça.
Elle m'énerve elle. J'aime pas quand on me dit "c'est déjà ça" quand je fait quelque chose. Dit merci et puis c'est tout!
Seul le médecin me remercie. Enfin quelqu'un d'aimable!
Directrice : Tu va devoir te raprocher de Chafik et examiner tout ses états d'âmes et pour tout nous rapporter. Tu devra nous rapporter tout les syndromes que tu retrouve chez lui.
Moi : Lol, je vais me raprocher de personne moi!
Directrice : C'est le marché. Soit tu fait ce qu'on te demande et tu quitte au plus vite cet établissement, soit tu ne le fait pas et un long séjour t'attend!
À la base, quand on me fait du chantage, je ne rentre jamais dedans, mais le sien, il est trop tentant. J'ai tellement envie de partir d'ici moi.
Je lui repond donc :
Moi : D'accord, mais enfait pourquoi vous voulez que je me raproche de lui?
Médecin : Nous n'arrivons pas à établir le diagnostic exact de Chafik. Nous savons qu'il est atteint d'une schizophrénie, cependant Chafik n'est pas comme tout les schizophrènes. Il a ses caractéristiques propres à lui et nous pensons même qu'il a des troubles bipolaires... Il est déjà venu plusieurs fois ici, et pour éviter que cela ne se reproduise nous devons établir son diagnostic complet pour lui donner toute l'attention et les traitements qu'il mérite. Nous voulons que tu passe du temps avec lui pour observer ses comportements.
Moi : Mais pourquoi vous voulez que ce soit moi qui fasse ça?
Médecin : Si nous envoyons un employé de l'hôpital, Chafik ne lui dira rien. Il n'aime pas beaucoup les membres de notre personnel médicale. Il apprécie un peu son infirmière, mais ce serait tout de même perdu si c'était elle qui s'en charger.
Parce qu'ils croient que Chafik m'aime bien? Quand on aime une personne on tente pas de lui faire du mal!
Faut que j'essaye de mettre cette histoire de côté pour pouvoir réussir ma mission.
Directrice : Tu sait ce qui te reste à faire.
Je ne la calcule pas, dit aurevoir au médecin puis quitte l'infirmerie.
Je retourne dans ma chambre, où je vois Alice assise sur mon lit.
Moi : Putain, tu m'a fait peur!
Alice : Ahaha désolé .
Moi : Tu fait quoi ici?
Alice : Si tu veut que je parte, dit le direct!
Moi : Mais non, c'est juste que je m'attendais pas à te voir ici.
Alice : Et sinon, il s'est passé quoi avec ton pote?
Moi : Hein? Quel pote?
Alice : Bah le beau maghrébin, même on est partit regarder son dossier.
Moi : Ah Chafik! Et déjà, c'est pas mon pote!
Alice : Si tu le dit. Bref raconte moi tout.
Moi : Bah il s'est excusé pour la dernière fois. On a commencé à parler de je sais plus quoi et d'un coup il a changé d'état. Il est devenu violent et il a pointé son couteau vers moi!
Alice : Non? Sérieux?
Moi : Bah si.
Alice : Il est pas net ce mec.
Moi : Et tu sait pas la meilleure! Je vais devoir me rapprocher de lui et voir ses changements d'états.
Alice : Pourquoi?
Moi : Parce que le médecin, n'arrive pas à détecter ce qui déclenche sa maladie.
Alice : Bonne chance!
Je ne tient pas à lui dire ce qui m'a poussé à accepter de le faire.
[...]
Le lendemain...
Je vient d'entrer dans le réfectoire et je cherche Alice à notre table habituel. Mais au lieu de la voir elle, je vois Chafik en train de manger comme un gros.
Hier, je le trouvais beau, mais aujourd'hui, il est moche parce que je suis énervé contre lui!
Oui, je suis chelou comme meuf.
Je regarde son visage, je vois qu'il est zen et qu'il a l'air de bonne humeur.
Si je veut vite quitter cet endroit, il faut que j'accomplise ma mission et rapidement.
Je prend mon courage a deux mains et m'installe à ses côtes. J'ai un peut peut en le voyant se servir de son couteau, mais je camoufle ma peur à travers un sourire
Il me sourit à son tour avant de prendre la parole.
Chafik : Wsh grosse!
Bon, la c'est trop pour moi! Je peut pas jouer la comédie avec lui.
Moi : Toi ta des foutaises, WAllah!
Son sourire s'efface petit à petit, tout comme le mieux.
Chafik : Tu parle de quoi toi?
Moi : Hier tu as essayé de me tuer et genre aujourd'hui tu me parle comme ci de rien était.
Il part dans un gros fou rire. Il y a quoi de marrant enfait?
Chafik : Ahaha t'es une ouf toi.
Moi : Il y a quoi de marrant ?
Chafik : Toi! T'es une baisé toi, genre je voulais te tuer ? T'a des problèmes toi.
Moi : Pourtant c'est bien ce qui c'est passé!
Il s'arrête de rigoler voyant que je suis sérieuse.
Chafik : T'es sérieuse?
Moi : Bah oui, pourquoi je vais mentir sur un truc grave?
Chafik : WAllah j'ai aucun souvenir.
Moi : Bisard...
Chafik : Non tu dehak.
Moi : Mais c'est vrai!
Chafik : *rigolant* Et comment je comptais te tuer?
Moi : Avec un couteau.
Il se met à réfléchir pendant quelques secondes.
Je le regarde sans rien dire. Je trouve ça bisard qu'il ne s'en rappel pas. Ce n'est pas un truc qu'on oublie facilement ça!
Chafik : Je m'en rappel vraiment pas wesh.
Donc il a des pertes de mémoire. Faut que j'en parle au médecin.
Si ça avance comme ca, je vais vite quitter cet hôpital.
A suivre...
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