◾ 16 ◾
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Alors que je suis allongé sur mon lit, j'entend des pas s'approcher de ma chambre. Ça me pertube un peu car il est déjà plus de vingt deux heures. Le couvre feu est à vingt et une heure et en générale dès vingt et une heure trente tout les patients dorment. Sauf moi. Les dernières rondes des infirmiers se terminent aux alentours de vingt deux heures dix donc, c'est bruits de pas m'intriguent énormément.
Malgré la transparence de la porte de ma chambre, je ne parvient pas à voir de qui il s'agit car il n'y a pas de lumière.
Mais soudainement, un cercle de lumière apparaît sur ma porte et pénètre jusque ma chambre. J'entend ensuite la serrure de ma porte se déverrouiller et honnêtement je suis à la limite de me pisser dessus.
Imaginez c'est un fou qui vient me violer oú même me tuer....
Je n'ai pas le temps de finir d'imaginer le pire, que je vois Alice pénétrer dans ma chambre, une lampe de poche à la main.
Mais elle vient faire quoi dans ma chambre et comment elle a réussi à ouvrir la porte?
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Moi : Putain! Tu fou quoi dans ma chambre?
Alice : T'inquiète pas pour ça, suis moi seulement.
Moi : Te suivre pour aller où même ? T'es folle toi, on a pas le droit de sortir de nos chambre et en plus elles sont censé être fermé la nuit.
Alice : Genre les noirs vous respectez les règles?
Moi : *Rigolant* Mais ciest quoi ces préjugés?
Alice : Tout les noirs que je connais, ne respectent rien.
Moi : Eh bah je suis l'exception à la règle.
Même moi, je crois pas à ce que j'ai dit.
Alice : Bon tu me suis ou pas?
Moi : Mais tu veut aller où?
Alice : Tu verra, en plus c'est pour toi que je fait ça.
Moi : C'est pas tu m'emmène dans un endroit chelou hein?
Alice : Mais non.
Je décide donc de la suivre, à mes riques et périls. Nous sortons de ma chambre et Alice referme la porte sans faire de bruit.
Le couloir n'est pas éclairé donc on voit quasiment rien. J'ai pas peur du noir, mais ca me stresse de ne rien voir.
Moi : Enfait...
Alice : *en chuchautant* Chut! Et avance vers moi.
Moi : Mais je vois rien.
Alice : Passe ta main.
Je tent les bras et cherche Alice. Des que je finit par la toucher, elle m'attrape par le bras et elle m'entraîne avec elle. Elle me fait descendre des escaliers puis rallume sa lampe torche
Moi : Mais pourquoi t'as pas sortit ta lampe quand on est sortit de ma chambre ?
Alice : Chut!
Je soupire. Alice déplace sa lampe dans plusieurs direction et dès qu'elle voit une chaise, elle se part la récupérer et la place contre un mur.
Moi : Mais tu fai...
Alice : *Chuchotant* Il t'arrive de te taire Amina? J'ai pas envie qu'on se fasse grier!
Je me met à mon tour à chuchoter et lui répond :
Moi : Oh c'est bon!
Elle place le manche de sa lampe entre ses dents et monte sur sa chaise. Elle tent les bras et ouvre le grillage d'une sorte de grille d'aération.
Putain! Je le sent pas son truc. Elle a vraiment cru que mon corps aller passer dedant?
Toujours en chuchotant, je lui dit :
Moi : C'est mort Alice, je passe pas. En plus si on se fait prendre, on est dans la merde. Si tu veut t'echapper fait le, mais ce sera sans moi.
Alice se tourne vers moi et explose de rire. Étant donné que sa lampe, toujours positionné entre ses dents, éclaire mon visage, j'apporte mon doigt à ma bouche en faisant "chut" pour qu'elle se calme.
Alice : Mais j'ai jamais dit qu'on aller s'échapper Amina. Tu regarde trop la télé toi. Allé, fait comme moi.
De la chaise, elle saute et rentre sa tête ainsi que ses épaules dans la grille d'aération. En moins de cinq secondes, son corps tout entier disparaît à l'intérieur de la grille.
Elle me lance ensuite la lampe, qui est toujours allumé, et me dit de faire la même chose qu'elle.
Putain, elle me fait faire des choses dans ma vie celle-la.
Je préfère vous passer les étapes que j'ai du endurer pour réussir à faufiler mon corps à l'intérieur de la grille.
On commence à marcher à quatre pattes, Alice devant et moi derrière. Étant donné que c'est très étroit et très bas, on ne peut pas se mettre debout. Elle ne fait aucun bruit, tandis que moi je fait de mon mieux pour ne pas en faire.
Au bout d'un moment, Alice me redemande la lampe. Je l'entend ouvrir un autre gillage, qu'elle dépose devant elle.
Je l'entend sauter, je ne sais oú, puis je me retrouve dans le noir.
Alice : Saute.
Moi : *Chuchotant* Mais tu veut que je saute oú?
Alice : Avance de quelques centimètres. À ta gauche c'est ouvert, t'as juste à sauter. C'est pas très haut, t'inquiète.
Je fait ce qu'elle me dit, sans objections. Cependant ma chute me paraît durer une éternité. Heureusement que j'atterit sur un tapis, ce qui a en quelques sortes amortit ma chute.
Moi : *en chuchotant* Putain, tu m'a dit que c'était pas très haut! Je me suis fait mal! Bref on est où la?
Alice : T'es plus obligé de chuchoter, tu sait? On est est dans le bureau de la directrice.
Elle déplace sa lampe torche dans toute la pièce, et je constate qu'on est en effet dans son bureau.
Je comprend mieux pourquoi on a du empreinter ce chemin. La directrice à deux bureaux et on est dans son deuxième bureau, situé au rez de chaussée du bâtiment dans lequel on se trouve. On aurait jamais pu y accéder par les escaliers car il y a des caméras aux alentours du bureau. De plus, chaques couloirs est verrouillé par une porte déverrouiller uniquement la journée.
Moi : Et tu veut qu'on fasse quoi ici?
Alice : Tu m'a dit que tu voulais savoir pourquoi un garçon est ici, alors on va le savoir.
Moi : Et comment?
Alice : Attend.
Elle marche jusqu'au bureau en bois de la pièce, puis allume la lampe posé dessus, ce qui éclaire une très grande partie de la pièce.
Alice : Suit moi.
Elle se dirige vers une armoire, peinte en bleu, qu'elle ouvre.
Alice : Dedans, tu va trouver les dossiers de tout les nouveaux patients de l'hôpital.
Moi : Oh tu gère Alice!
Elle sourit avant de me poser une question.
Alice : Il s'appelle comment?
Moi : Chafik.
Alice : Et il a quel âge?
Moi : Aucune idée.
Alice : *Soupirant* Bah cherche chez les 12/15 ans et moi chez les 16/18.
Moi : Mais t'es conne, il a pas 12 ans, il doit avoir 16/17 ans.
Alice : On sait jamais. Il y a des garçons qui ont de la moustaches et tout, mais ils ont même pas quinze ans.
Moi : Ça c'est les roumains chérie.
Alice : *Rigolant* Après tu parle de mes préjugés.
Je souris puis commence à chercher le dossier de ce fameux Chafik. Il y a plusieurs piles et chaque piles contient les dossiers de personne du même âge. Les dossiers son ensuite rangé par ordre alphabétique et nous sommes obligé de regarder chaque dossier car nous ne connaisont pas son nom de famille.
Je sais même pas pourquoi je cherche à savoir pourquoi il est ici, vu que je m'en fou de sa vie. Mais bon, ça me perturbe de ne pas le savoir.
Au bout de cinq minutes, j'ai regarder tout les dossier des 12 / 15 ans et je n'ai rien trouvé. En même temps c'est normal, il n'a pas cet âge.
Moi : Alice, j'ai rien trouver moi. T'a trouver toi?
Alice : Non, c'est pareil!
Moi : Mais t'es sur qu'il y a tout les dossiers ici?
Alice : Oui, tout ceux des nouveaux en tout cas.
Je me rapelle du fait que Lionel m'a dit que Chafik est connu ici, car il est déjà venu plusieurs fois. Si il est déjà venu ici, il n'est pas vraiment nouveaux, donc c'est normal que son dossier ne soit pas la.
Moi : Ah mais enfait il est pas nouveau.
Alice : Fallait le dire plus tôt.
Moi : J'y ai pas pensé.
Je la suis vers une autre armoiren qui elle est peinte en rouge.
Alice : Ici, ce sont les dossiers de tout les patients qui sont là depuis plus de vingt cinq jours et de ceux qui viennent ici fréquemment.
Moi : Mais comment tu sait tout ça toi?
Alice : Je me fait chier le soir, donc je me balade un peu partout.
Moi : Ah ok.
On se remet à chercher le dossier de Chafik et après quelques minutes de recherches, je fini enfin par trouver un dossier au nom de ZIANI Chafik.
Je pousse un cris de joie que j'aurai bien voulu retenir. Alice s'approche de moi et attend que j'ouvre le dossier et je ne me fait pas prier.
Il y a plein de feuilles et quelques certificats médicaux à l'intérieur. J'essaie d'en lire un, mais je comprend rien. Laisse tomber, l'écriture des medecins, c'est ilisible. Ils savent pas écrire, trucs de ouf.
Entre tout ces papiers, je trouve une feuille résumant son état. Il est écrit qu'il s'appelle Chafik, ça je crois que vous l'avez comprit. Il a 18 et il est schizophrène. Après il y a écrit d'autres choses, mais je ne comprend pas donc je laisse tomber.
Il y a peu d'informations le concernant dedans, mais je sais qu'il est schizo et c'est l'importance.
Croyez pas que je m'intéresse à lui hein!
Je remet le dossier à sa place quand on entend des bruits pas qui se dirigent vers la porte du bureau.
Je regarde Alice et tout comme moi, la pannique se lit dans son visage.
Moi : On est dans la merde.
Elle ne me répond pas et cours éteindre la lampe du bureau ainsi que sa lampe torche.
Alice : Cache toi.
Je me cache derrière l'armoire et même pas deux secondes plus tard, j'entend des clefs s'insérer dans la césure de la porte.
De la lumière eclaire ensuite la pièce et j'entend des voix masculine.
X : Tu vois, il y a personne.
Si tu savait...
Je fait de mon mieux pour retenir ma respiration, qui risque de me trahir.
X : J'ai cru avoir entendu des voix.
X : Eh bien tu as mal entendu. On y va!
X : Sort, je te rejoint tout de suite.
Quelqu'un sort de la pièce et quelques secondes plus tard j'entend le bruit d'un pet et un bruit de soulagement.
Sur le coup j'ai en vie de rigoler, mais quand je sent l'odeur, j'ai envie de tuer le mec.
Il pète sans pressions, je sais pas, retient toi frère.
Il sort de la pièce et referme la porte à clef. Alice allume sa lampe torche et me cherche avec.
Moi : Putain, il a le cul périmé lui!
Elle ne me répond pas, mais sa tête veut tout dire.
Après cette escapade nocturne, on reprend le même chemin et on retrouve chacune notre chambre après avoir fait en sorte de n'avoir laisser aucunes traces.
Je me jette sur mon lit et sourit de satisfaction car je sait enfin pourquoi Chafik est ici.
J'allais essayer de m'endormir, quand je vois la lumière s'allumer et Lionel assis sur une chaise en face de mon lit.
Comment j'ai flippé .
Moi : Putain mais tu joue à quoi? Tu m'a fait peur!
Lionel : Tu étais où ?
Moi : Nul part.
Lionel : Je répète, tu était où ?
Moi : Quelques part.
Lionel : Très bien, demain matin j'irais voir la directrice et je lui dirais que tu fait des balades nocturnes.
Moi : Si ça te fait plaisir.
Lionel : Enfait tu a envie de passer toute ta vie ici?
Moi : Non, j'ai juste envie de me tirer d'ici .
Lionel : Tu es sur la mauvaise voie alors. Commence par me dire pourquoi tu as quitté tu ta chambre.
Je ne peut pas lui dit pourquoi, car que je mettrai Alice dans la merde aussi. Donc il faut que je trouve une excuse.
Moi : J'avais envie de faire pipi, voila tu es content?
Lionel : Donc tu ira expliquer ça à la directrice, vu que les vidéos de surveillances ne montrent pas ça.
Moi : Si tu a vu la vidéo, pourquoi tu me le demande alors?
Lionel : Je voulais voir si tu était honnête. aintenant dit moi ce que vous êtes partit faire dans le bureaux de la directrice ?
Moi : On voulait seulement voir le dossier d'un patient.
Lionel : C'est confidentiel ça! Tu aimerais bien que quelqu'un consulte ton dossier?
Moi : Ça ne me derangerais pas, vu que je n'ais rien à cacher.
Il soupire puis se lève de la chaise.
Lionel : Bon, tu sort plus jamais de ta chambre le soir. Je vais supprimer les vidéos, mais si tu recommence je n'hésiterai pas à le dire a la directrice.
Moi : Merci c'est gentil.
[...]
Le lendemain...
12:00
Ma séance de groupe quotidienne avec la psy vient de se terminer et devinez qui est maintenant dans mon groupe...
Chafik! Ouais lui! En plus il était à côté de moi.
Il a fait le beau tout le début de la séance, mais il s'est vite calmé voyant que le personne ne le calculé.
Je rejoint Alice au réfectoire, après avoir remplit mon plateau. Je m'empresse de lui demander :
Moi : Enfait, comme hier soir, t'a fait pour sortir de ta chambre et pour ouvrir la mienne.
Alice : Bah enfait toute les chambres on le même pass donc j'en ai volé un à mon infirmier et j'ai deverouille ma chambre de l'intérieur.
Moi : Sisi la thug.
Elle allait me dire quelque chose mais elle se fait et je sent quelqu'un s'assoir à côté de moi.
Alice : Bon, je vous laisse.
Elle se lève en souriant et quitte la table.
Je n'ai même pas envie de tourner ma tête pour voir qui c'est.
Quelques secondes silencieuses passent et j'entend enfin une voix me dire :
X : J'ai pas l'habitude de le dire, mais smeh.
Je crois reconnaitre la voix de Chafik donc je tourne ma tête et je vois que c'est bien lui.
Moi : Parle français, je comprend pas ta langue!
Bon entre nous, ma meilleure pote est marocaine, donc je comprend quelques mots arabes. J'ai comprit ce qu'il m'a dit, mais je veut qu'il s'excuse concrètement.
Chafik : Asy laisse tomber.
Moi : Non, t'es désolé pour quoi?
Chafik : Donc t'a compris? Tu te fou de moi ?
Moi : Mais non. Bref je t'écoute.
Chafik : Bah je suis désolé d'avoir insulté ta mère, Allah y rahmo. Je savais pas...Et même si elle était encore parmit nous, j'aurai jamais du l'insulter.
Moi : T'es pardonné.
Il s'est excusé gentillement donc j'allais pas l'envoyer chier.
Chafik : Et genre toi tu t'excuse pas?
Moi : Le mot "excuse" ne fait pas partit de mon vocabulaire.
Chafik : T'es sérieuse la? Genre moi je m'excuse et pas toi? Bah Putain, aujourd'hui tu va t'excuser.
Moi : Désolé de...
Je me tait et le regard avec de l'incompréhension.
Moi : Enfait je suis censé m'excuser de quoi? C'est toi le fautif dans l'histoire.
Chafik : C'est toi qui m'a chauffé donc c'est de ta faute.
Moi : Lol, si tu m'avait pas dit ta gueule, ça aurait pas dégénéré.
Chafik : Excuse toi quand même.
Moi : T'es chelou toi, j'ai pas à m'excuser.
Chafik : Dit pardon Chafik le magnifique.
Je le regarde quelques secondes. Il faut l'avouer, Chafik c'est quelque chose. Il est vraiment beau. Même dans les vêtement de l'hôpital j'arrive a lui trouver du charme.
Quand Myriam me disait que c'était un bg, je disait que je n'étais pas d'accord avec elle parce que j'avais la haine contre lui.
Ouais je suis bisard! Quand j'aime pas quelqu'un, je le trouve moche même si il l'est pas.
Moi : Lol.
Chafik : Je suis sérieux, aujourd'hui tu va t'excuser.
Moi : *Rigolant* Non .
Chafik : Dit pardon zeubi.
Moi : Naaan.
Il a forcé longtemps, donc j'ai fini par m'excuser même si je sais pas pourquoi...
Je le trouve beaucoup plus gentil que les deux fois où j'ai parlé avec lui.
Étant donné que ça s'est arrangé entre nous, je décide de lui poser une question.
Moi : Comment tu sait pour...
Chafik : Pour ta mère ?
Moi : Oui.
Chafik : Je sais tout moi. Sinon parle moi de toi.
Moi : Vu que tu sais tout, pourquoi tu me demande de te parler de moi?
Chafik : Mon savoir à des limites.
Moi : Et tu veut savoir quoi de moi?
Chafik : Pourquoi t'es ici?
Moi : À part ça?
Je le connais pas plus que ça, donc je vais pas lui dévoiler ma vie .
Chafik : T'habite où ? 'Fin tu vient fou?
On est dans un hôpital psychiatrique et le mec me demande oú j'habite... Je donne pas mon adesse à un quelqu'un interné ici.
Moi : De quelques part.
Chafik : Miskine, arrête de faire la mystérieuse. Et en plus je le sais. Je suis déjà venu chez toi.
Moi : Bah pourquoi tu me le demande alors?
Chafik : J'avais oublié. Et t'a quel âge?
Moi : 16 ans.
Chzifk : Ah ouais t'es un bébé toi.
Moi : Excuse moi le mec qui a 18 ans.
Chafik : *Souriant* Comment tu sait ça toi?
Parce que j'ai mené ma petite enquête sur toi.
Bon je ne peut pas lui dire ça quand même.
Moi : Je sais tout. Bref à moi de poser les questions. Tu a des soeurs?
Chafik : Non.
Moi : Des frères?
Au moment où je prononce "frères", je le voit perdre son contrôle.
Sa respiration s'accélère tout d'abord. Le blanc de ses yeux devient ensuite rouge et ses pupilles se dilatent.
Il se lève de sa chaise en poussant la table devant lui, ce qui fait beaucoup de bruit et allerte tout le réfectoire.
Tout le monde nous regarde sans rien faire.
Il m'attrape par les cheveux et me lève de force.
Il ne parle pas mais me regarde avec de la haine dans le regard. Moi, c'est de la peur qu'il y a dans mon regard. Je ne suis pas le genre de meuf peureuse, mais la, limite je vais me faire pipi dessus.
Il prend un couteau dans sa main et le pointe vers moi.
Je tient a préciser qu'on nous fournis de vrais couverts, donc c'est un couteau tranchant qu'il a à la main.
Pourquoi ils fournissent des vrais couteaux à des fous? Ils n'ont pas pu se dire qu'un schizophrène allait tenter de poignarder une pauvre fille interné contre ici contre son gré?
Mais il lui arrive quoi? J'ai seulement prononcé le mot frère et maintenant un couteau est pointé sur moi.
A suivre...
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