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Le lendemain matin...

08:00

Alors que je dormais paisiblement, un bruit strident me sort de mon sommeil. C'est une Putain de cloche!

Je soupire d'agacement et attrape un mon coussin pour me boucher les oreilles.

Dès le matin, ils cassent la tête avec leur cloche. Je ne vais pas tenir, si ils font des truc comme ça!

Dès que la cloche s'arrête enfin de sonner, je reprend ma possition initiale et referme les yeux afin de me replonger dans mon sommeil.

J'ai à peine fermé un oeil, que je sent une douleur au niveau des cheveux.

Je lâche un juron et lève ma main droite jusque mon crane, oú se trouve une autre main.

C'est quel imbécile qui ose me tirer les cheveux? En plus, je n'ai entenud personne rentrer dans ma chambre.

Moi : Putain, laisse moi dormir et retire tes salles mains de ma tête !

La fameuse main me tire une nouvelle fois les cheveux, cette fois ci, beaucoup plus violement.

Je cris de douleur et me lève de mon lit pour faire fasse à celui qui m'a tirée les cheveux.

Moi : Putain mais tu comprend pas quoi dans "laisse moi dormir"? Et d'où tu me touche les cheveux? Tu crois que tes qui toi déjà?

Lionel : Me raconte pas ta vie. Prends tes affaires de toilettes et suis moi.

Pour celles qui se demandent qui est cet imbécile et bien c'est mon infirmier.

Chaque patient à un infirmier qui s'occupe de lui quotidiennement et qui surveille son évolution tout au long de son séjour dans l'hôpital.

La directrice me la présenté hier, et je l'aime déjà pas.

Il s'appel Lionel. Le mec se prend pour une bebom alors qu'il a aucune beauté ni charisme. En plus il est vraiment mal poli, donc je le suis aussi avec lui. C'est donnant donnant pour moi.

Moi : Je vais te suivre nul part. Je vais simplement me rallonger sur mon lit pendant que tu quitte ma chambre.

Lionel : Ici c'est pas toi qui fait la lois donc lève tes grosses de noirs et suis moi.

Moi : Mes grosses fesses de noirs, t'enmerdent d'accord? Je bouge pas d'ici point! Tu peut disposer babtou de merde tchip.

Il ne répond pas, mais sort une télécommande de sa poche. Elle est identique à celle qu'avait utilisé la secrétaire pour appeler la sécurité, lorsque je ne voulais pas coopérer avec elle.

Lionel : Dans quelques instants, tu fera moins la maligne.

Moi : D'accord, c'est cool.

Je me réinstalle sur mon lit et m'enveloppe dans ma couverture.

Je fait la maligne, mais je sais que je vais pas assumer quand les hommes de sécurités vont arriver.

Même pas vingt secondes minutes plus tard, les voilà dans la chambre.

J'aime bien faire la fille qui n'a peur de rien, mais avec la dégaine qu'ils ont vaut mieux ne pas faire la folle avec eux. Sachant que j'en ai payer les frais hier.

Vu qu'ils sont balaise et que l'un d'entre eux me fait penser à Booba,on va les appeler B2O1 et B2O2.

B2o1 demande à Lionel de lui expliquer ce qui se passe.

Lionel : Karaba veut pas aller prendre sa douche.

Karaba? J'ai mal entendu j'espère?

Moi : Non mais toi la, je vai...

Même pas le temps de finir ma phrase que B2O 1 me sort de mon lit puis de la chambre

Moi : Mais lâche moi, putain!

Il ne me répond pas. Wallah il m'énerve à pas parler celui la.

Je lui donne des coups avec mes mains et mes jambes mais j'arrête très vite de le faire parce qu'au final, je me fait mal à moi même à causes de ses muscles la, tchiip.

Après quelques minutes de marche, il me dépose enfin sur mes pieds devant la salle des douches des filles.

Lionel,qui nous a suivit, me prend le bras.

Lionel : Tien *me tendant ma serviette, des vetements et ma trousse de toilette* ta dix minutes max, si dans dix minutes, t'es pas sortit, je rentre et te sort par les poils de ta...

Je l'arrache tout ce qu'il a dans les mains et rentre dans la salle des douches avant d'entendre la fin de sa phrase. Franchement il m'écoeure ce mec.

En plus il a fouiller dans mes affaires , même pas honte!

Dans la salle des douches , c'est le choque pour moi. Wallah, j'étais pas prête à ça. Je n'ai pas demandé à voir ça en plus.

Les cabines de douches n'ont aucunes, porte ce qui fait que je vois le corps nus de toute les filles.

Je ne peut pas me laver dans ses conditions. Je ne suis pas complexé par mon corps, mais je ne vais pas le dévoiler pour autant.

Ils pouvaient pas mettre des rideaux serieusement?

Je sort de la salle de bain et aperçoit Lionel parler avec la secrétaire de la directrice à quelques pas de la porte.

Quand il me voix, il fronce les sourcils et me dit :

Lionel : Tu a déjà fini? Ça fait que 2 minutes.

Moi : Je me lave pas là-bas, je montre pas mon corps moi. J'irais prendre ma douche quand il y aurait plus personne.

secrétaire : De toute manière que tu te douche ou pas tu pu.

Elle veut quoi elle sérieusement? Quelqu'un la bipper?

Lionel : Soit tu te douche maintenant soit tu le fait pas. Il te reste 8 minutes!

Moi : Imbécile!

Je retourne dans la salle des douches avant qu'il n'ai le temps de me répondre.

Je m'avance jusqu'au vestiare, situé au fond de la salle. Je dépose mes affaires dans un coin et me met en serviette en gardant mes sous vêtements.

Je prend mon savon et cherche la cabine de douche, la plus éloigné. Une fois trouver, je dépose ma serviette et commence à me laver.

Sois je suis fille, sois on est en train de me matter. À croire que les gens ici, n'ont jamais vu de chair. Je finit rapidement de me laver, trop rapidement même.

J'enroule ma serviette autour de mon corps et en me retournant, tout mes soupçons se confirment. La majorité des regards sont tourné vers moi et c'est trop gênant.

Je récupère mon savon et part en courant dans les vestaires. Je change mes sous-vêtements et enfile ma robe.

J'hydrate ensuite mon corps avec la crème fournit par l'hôpital. C'est pas de la bonne qualité, mais je suis obligé d'en mettre. La grisaille, non merci!

Une fois finit, je quitte la salle des touche et tombe sur Lionel qui est en colère.

Lionel : C'EST MAINTENANT QUE TU SORT? ÇA FAIT QUINZE MINUTES! JE T'AI DIT 10!

Moi : Cinq minutes de plus, c'est rien. Comment tu force, c'est grave.

Lionel : Avance et me casse pas la tête.

Moi : Le "s'il te plait Amina", il est passé où?

Lionel : Ta gueule et va dans ta chambre!

Moi : Pourquoi tu me parle mal? Je t'es rien fait que je sache.

Lionel : Je t'aime pas c'est tout, bref avance.

Parce qu'il croit que je l'aime moi?

Une fois mes affaires dans ma chambre, Lionel me conduit au réfectoire pour que je déjeune. Mais je n'ai pas envie de manger la merde qu'on n'y donne ici.

Dans mon plateau se trouvent un morceau de pain, un cube de beurre et une brique de lait. Ça fait plusieurs minutes qu'il me casse la tête pour que je mange.

Le pain est dur, le beurre infect et il y a des morceau dans le lait.

Lionel : Tu attend quoi pour manger?

Moi : Je mange pas ça moi. Et toi, t'attend quoi pour partir?

Lionel : Tu va encore devoir me supporter h24 pendant deux jours puis je serais toujours à tes trousses donc tu serais jamais tranquille. Bref mange, j'ai pas que ça a faire à t'attendre.

Moi : Bah va faire ta vie et laisse moi tranquille. Je t'ai jamais demandé de rester avec moi.

Lionel : Tu as cru que je voulais rester avec toi moi? Je fait juste mon boulot de merde.

Moi : Je confirme ta vraiment un boulot de merde. Faire chier une gamine de 16 ans c'est pas très passionnant. Mais t'es payé, ça doit être ça qui te motive pour être au taquet.

Lionel : Les noirs, vous parlez trop pour rien. Tait toi un peu et mange.

Mais à quel heure on a parler de noires même?

Moi : T'a quoi contre les noirs toi? T'a cru qu'on est inférieur? Arrête un peu ton délire toi.

Lionel : Les noirs m'ont apporté trop de problèmes dans ma vie.

J'ai même pas commencé à t'apporter des problèmes moi. Tu va souffrir avec moi si tu continue à faire le con.

Moi : Oui mais, c'est pas tout les noirs donc faut que t'arrête de généraliser.

Lionel : Je fais ce que je veut, c'est pas toi qui va me dire quoi faire.

Moi : Tu fait vraiment pitié.

Lionel : En attendant, c'est pas moi qui suis ici contre mon gré. Bref mange vite, tu doit aller voir le médecin de l'hôpital.

Moi : Pour faire quoi?

Lionel : Tu verra après, mais mange s'il te plait.

Moi : Je savais pas que tu connaisait la politesse.

Je me fait chier, donc je décide de le pousser à bout.

Lionel : Tu te tait et tu mange!

Moi : Pourquoi tu veut que je mange?

Lionel : T'es une migraine toi. Je te dit de manger donc mange!

Moi : Mais j'ai pas faim, si je mange pas ça fait quoi?

Lionel : Ouvre tes grosses babines et manges merde!

Moi : Euh déjà j'ai pas des grosses babines, mais des lèvres pulpeuses. Avec du rouges à lèvres, ça fait trop beau.

Lionel : Putain t'es fatiguante. Mange point barre

Moi : Nan, point barre, point à la ligne, point tout ce que tu veut, je mange pas.

Lionel : MANGE C'EST TOUT PETITE CONNE.

Tout les regards du réfectoire se tournent vers nous et la directrice vient en notre direction. Je souris, fier d'avoir énervé Lionel.

Directrice : Que ce passe t il?

Lionel : C'est Amina, elle ne veut pas manger.

Directrice : Et c'est une raison pour crier et l'insulter? Il faut savoir se contrôler Lionel.

Ah elle, je l'aime bien.

Lionel : Je m'excuse, cela ne se reproduira plus.

Pff, il fait moin le malin devant la directrice.

Directrice : *À moi* Quant à toi, tache de lui obéir. Pourquoi ne mange tu pas comme il te l'a demandé?

Moi : Comment dire... vos plats sont pas très appétissant.

Directrice : Tu mange ce qu'on te donne, point!

Moi : De toute manière j'ai pas faim, donc je vais pas me forcer à manger.

Directrice : Tu est obligé de te nourir. Si tu ne le fait pas, nous seront dans l'obligation d'utiliser la manière forte et crois moi ou non, elle ne va pas te plaire.

Dès qu'elle s'en va, je demande à Lionel :

Moi : C'est quoi la manière forte dont elle parlais?

Lionel : Je te le dit pas, j'espère que tu la découvrira par toi même.

Moi : Sympathique.

[...]

Le médecin de l'hôpital m'a prescrit des comprimés que je devrais prendre tout au long de mon séjour ici. C'est contre le stresse et les tocs....donc je suis stressé moi? C'est n'importe quoi !

Je ne sais pas à quoi ces médicament vont me servir, mais bon... avec eux on ne peut pas parler et je n'ai pas d'autres choix que de les prendre.

A suivre...

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