◾ 04 ◾
¤¤¤¤¤
Myriam vient de descendre dehors, pour donner un truc à son cousin qui a la flemme de monter...
Pendant ce temps, moi je m'occupe de faire des pizzas.
Alors que je vient de mettre deux pizzas au four, j'entend une voix grave derrière moi, me crier :
.... : MAIS T'ES QUI TOI?
¤¤¤¤¤
C'est une voix d'homme, ce n'est donc pas Myriam.
Ça me fait peur parce que je suis censé être seule.
Je me retourne et je vois un homme près de la porte. Je tente de cacher ma peur et lui dit :
Moi : Je...te retourne ta question, t'es qui? Et t'a le droit de t'habiller aussi.
Le mec est torse nu et seulement en boxeur. Il sort d'où sérieusement?
J'ai vraiment peur, je ne le connais pas et je me retrouve dans une cuisine avec lui qui est à moitié nu.
Comment il est rentré ici ? Et pourquoi il est à moitié nu même?
Je suis un peu mal à l'aise.
Il allait me répondre, mais Myriam rentre dans la cuisine et me regarde avec des gros yeux après avoir vu le mec.
Myriam : Euh c'est qui lui, la? Il fou quoi dans ma cuisine ? Et pourquoi il est pas habillé? T'es sérieuse quand t'invite un mec chez moi?
Moi : Je me pose les mêmes questions.
L'homme nous regarde en rigolant. Il y avait quoi de marrant dans tout ça?
Myriam : Au lieu de rire bêtement dit t'es qui?
Elle a peur, ça se vois. Je la vois prendre discretement le balais dans sa main.
L'homme : Wesh Myriam t'es sérieuse quand tu me reconnais pas?
Elle le regarde quelques secondes puis dit en reculant :
Myriam : Medhi?
Je lui lance une regard interogateur.
Moi : C'est qui?
Elle me dit avec beaucoup de dégoût s'agit qu'il s'agit de son frère.
Mais comment elle a fait pour ne pas reconnaître son frère? Je sais pas moi, c'est le sang, tu peut pas oublier.
En plus, je suis réellement étonné. Elle ne m'a jamais dit qu'elle avait un frère. Je pensais qu'elle était enfant unique...
Moi : Ton frère?
Myriam : Oui.
Moi : Donc t'as un frere et je suis pas au courant?
Myriam : Je t'expliquerais plus tard.
Elle demande ensuite à ce fameux Medhi depuis quand il est là et si c'est parents sont au courant de son retour. Il lui répond qu'il est rentré il y a deux heures et qu'il dormait lorsqu'on est arrivée.
Je suis vraiment perdu. Je connais Myriam depuis plusieurs années et je n'ai jamais vu ni entendu parler de ce Medhi.
Myriam : Euh... tu peut te changer aussi? Ma pote dort ici...
Medhi : Ouais, mais dit lui aussi de s'habiller.
Il sort ensuite de la cuisine. Myriam soupire et me dit :
Myriam : PUTAIN, il est de retourt!
Ok...
[...]
Installé au salon devant un film, Myriam et moi mangeons nos pizzas.
Myriam n'est pas bien depuis qu'elle a vu Medhi.
J'ai l'impression qu'elle ne porte pas Medhi dans son coeur et c'est étrange vu qu'il est censé être son frère.
Moi : Myriam dit moi ce qui va pas.
Myriam : *en forçant un sourire* Tout va bien t'inquiète.
Moi : Eh Myriam, je vois quand t'es pas bien. Ça sert à rien de mentir.
Myriam : C'est Medhi. Je supporte pas de savoir que je vais devoir revivre sous le même toit que lui.
Moi : Mais pourquoi? C'est ton frère, non?
Myriam : Je le considère plus comme mon frère depuis longtemps, c'est pour ça que je t'es jamais parlé de lui.
Moi : Ah je vois. Mais pourquoi ?
Avec la voix tremblante, elle m'explique qu'à ses treize ans, medhi a commencé a être violent avec elle. Il se defoulait sur elle et l'a frappé pour aucunes raisons. Il l'a battait avec tant de haine qu'elle avait des hématomes et cicatrices un peu partout.
Elle ne comprenais pas pourquoi. Elle avait peur d'en parler à ses parents car il lui aurait fait pire. Elle a attendu un an pour enfin le faire. Peu de temps après leur avoir tout dit, Medhi ne vivait plus avec eux.
Elle n'a pas chercher à savoir oú il était car ainsi elle n'allait plus souffrir. Elle avait tellement de haine envers lui, qu'elle voulait même le savoir mort.
Si elle ne m'a jamais parlé de lui, c'est parce qu'elle voulait l'effacer complètement de sa vie. Mais aujourd'hui, il refait surface et elle a peur.
J'ai beaucoup de peine pour elle. Ça ne devait pas être facile. Jamais je n'aurais pu imaginé qu'elle se faisait battre par son frère.
En plus je n'ai jamais vu une trace sur son corps qui aurait pu me permettre de comprendre qu'elle se faisait battre.
Je la prend dans mes bras pour lui montrer que je suis la pour elle.
Myriam : J'ai peur qu'il recommence Ami!
X : Je recommencerai plus Myriam.
On se retourne toute les deux et on vois Medhi à l'entrée du salon.
Donc il écoute les conversations des gens lui?
Il s'avance vers le canapé où je suis posé avec Myriam. Elle m'attrape par la taille et me met devant elle, pour que je la protège.
Elle lui demande de ne pas s'approcher d'elle.
Elle doit vraiment être traumatisé pour réagir comme ça. Ça me fait mal de voir ma meilleure amie dans cet état.
Medhi recule et met ses mains devant lui, comme pour lui montrer qu'il ne l'a veut plus aucune mal.
Medhi : Myriam je veux juste parler avec toi et t'expliquer mon comportement.
Myriam : Tu...tu me frappait pour rien! Y a rien à expliquer dans ça!
Medhi : Ecoute moi au moins.
Myriam : Non, laisse moi.
Je me retourne vers elle et pour lui dire :
Moi : Myriam écoute ce qu'il a à te dire, t'a rien à perdre.
Myriam : Non Ami, j'ai pas envie.
Moi : Arrête de faire la gamine. Tu va pas l'éviter toute ta vie
Myriam : Ok. Medhi t'a deux minutes. Je t'écoute!
Moi : Tu veut que je vous laisse?
Myriam : Non, t'es folle! Tu reste avec moi Ami. Bref Medhi parle, je t'écoute.
Il s'installe sur le canapé et lui explique tout.
Medhi : Si j'étais violent avec toi, c'était pas volontaire. J'étais malade... j'avais un trouble comportementale qui me causé des excès de violence et de colère.
Il fait une pause et reprend quelques secondes plus tard.
Medhi : C'était plus fort que moi de te frappait. Je pouvais pas me contrôler...quand je te voyais j'avais besoin de te frapper. Yemma était la seule qui était au courant de mon problème, mais elle savait pas que je m'en prennait à toi. Quand elle a appris que je te frappait, elle m'a envoyé voir un spécialiste qui lui m'a envoyé dans un asile. P...
Moi : *Le coupant* Asile? C'est pour les fous ça? Non?
Medhi : Ouais...J'ai fait un long séjours là-bas de presqu'un an pour guérir.
Myriam : Oui mais t'es partit y a deux ans. T'etait oú l'autre année?
Medhi : Au bled chez tata Farida. Yemma et baba étaient au courants.
Myriam : Hum... et t'es sur que t'es guérie?
Medhi : Ouais.
Myriam : Donc tu me ferait plus jamais du mal?
Medhi : Plus jamais.
Myriam : C'est vrai ?
Medhi la rassure comme il le peu pour qu'elle le pardonne. Peu à peu, elle semble ne plus avoir peur de lui et lui pardonne.
Ils finissent par se prendre dans leurs bras.
[...]
Le lendemain
Alors que je dort, ce sont les cris de Myriam et de medhi qui me réveillent.
Myriam : PUTAIN MEDHI SI TU SAIT PAS FAIRE À MANGER, TU FAIT PAS! T'A MIT DE LA FARINE PARTOUT!
Medhi : JE VOULAIS FAIRE LE DÉJEUNER, CASSE PAS LA TÊTE!
Dès le matin ils se disputent, ils ont vraiment la pêche eux deux.
Je prend mes affaires et je part me doucher.
Je retrouve ensuite Myriam et Medhi dans la cuisine.
Quand Myriam me vois, elle me saute dessus et me fait un bisou.
Myriam : Hayati ça va? T'a bien dormis?
Moi : Oui, malgré le fait que vous m'avez réveillé.
Myriam : C'est pas moi, c'est lui. Il a sali toute la cuisine et même pas il nettoit.
Medhi : T'a cru que j'etais un pd pour faire le ménage moi?
Donc maintenant un homme qui fait le ménage, c'est un pd? Nimporte quoi lui.
Ils se mettent encore à se disputer.
Pendant leur dispute, je me sert des céréales.
Chez Myriam, je fait comme chez moi, et elle fait pareil chez moi.
Medhi : Tranquille, fait comme chez toi, la kehloucha.
Je m'assois à côté de lui et commence à manger.
Moi : Merci mais j'ai pas besoin de ta permition.
Medhi : Wa elle est isolente ta pote c'est chaud.
Myriam : C'est pour ça que je l'aime.
[...]
Il est 18 heures quand je rentre chez moi. J'ai passé l'après midi avec Myriam.
Il y a seulement ma mère et Mady à la maison. Je les salue puis je part dans ma chambre.
[...]
Alors que je fait mes devoirs, on sonne à la porte. Étant donné que personne n'a l'air de vouloir aller l'ouvrir, je part le faire.
J'ouvre la porte et je tombe sur un garçon, ayant la tête baissé. Il n'a sûrement pas remarqué que j'ai ouvert la porte car il a les yeux fixé sur son téléphone.
Je me racle la gorge et il lève enfin les yeux sur moi.
En voyant son visage je me fige et ma colère commence à refaire surface.
Lui même fronce les sourcils en me reconnaissant. On se devisage quelques secondes puis il se décide enfin à prendre la parole.
Lui : Salam...
Cependant je ne lui laisse pas finir sa phrase et lui claque la porte au nez.
Rien que de voir sa tête, ça m'a mis s mauvaise humeur.
A suivre...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top