Chapitre 16 *le bureau 2*
C'était une grande pièce. Des feuilles, des stylos et des crayons jonchaient le parquet. Si avait fallu une définition du bazar, une photo de cette pièce aurait amplement fait l'affaire...
Il y avait des étagères remplient de matériel autant d'écriture que de dessin. Sur les murs, des dessins, des peintures. Il y en avait énormément. Mais elle représentaient toutes plus ou moins la même chose : une femme aux long cheveux roux ou bien des flamme qui dansaient telle de longs serpents de feu.
Gloria s'avança vers la plus grande toile. La femme était nu. Ses cheveux roux descendaient en cascades le long de son dos. Un tatouage recouvrait tout le côté de sa cuisse : un renard. Autour de son cou délicat pendait un phoenix avec une pierre d'un rouge presque transparent.
C'était sa mère. Gloria toucha son pendentif. Sa pierre à lui était d'un rouge vif, vivant. Pourtant, elle était sûr que le collier représenté était le même que celui qu'elle portait autour du cou. Pourquoi la pierre avait elle une telle couleur sur la toile ? Elle posa sa main sur le front de sa mère et elle dit:
"- Je suppose que toi aussi tu contrôlait le feu... "
Un bruit en bas la ramena à la réalité. Elle sursauta. Qui ça pouvait bien être ? Son père ? Morgan ?
Son regard fut alors attiré par une carte. Cette carte ne représentait pas la terre, mais un autre endroit nommé "Âmerya"... Elle l'a pris et elle la mis dans son sac. Elle verrait ça plus tard.
Elle sortit discrètement du bureau et referma la porte qui ne manqua pas de grincer, ce qui gâcha sa discrétion.
Des pas montèrent les escaliers, avançant lentement.
Le coeur de Gloria se mit à battre à un rythme accéléré. Elle mis la main sur son tatouage, comme pour empêcher son pouvoir de se déclenchait.
Soudain quelque chose se jeta sur Gloria et l'entraina dans un coin. Gloria, reconnaissant Morgan se laissa faire et elles se cachèrent. Les pas se faisaient plus pressé et bientôt, la personne fut sur le palier. Dans son champs de vison, Gloria n'avait que la porte du bureau de son père.
Une main se posa sur la porte. Une main vieille. La porte ne s'ouvrit pas. L'homme poussa de plus belle mais la porte résista. L'homme appela discrètement :
"- Fabrice ! Viens m'aider !"
Gloria reconnu la voix. C'était le vieil homme qu'elle avait vu dans la forêt. Elle se recroquevilla dans sa cachette, il ne devait pas les voir. Une autre personne monta précipitamment les marches et arriva, essoufflé.
"- Quoi ?
- La porte ne bouge pas. Défonce la !
- D'accord !"
Le jeune homme apparu dans le champs de vision de Gloria. Il avait les cheveux blanc et les yeux argenté. C'était le pégase qui l'avait attaqué.
Le garçon fonça dans la porte, épaule en avant. Le porte ne bougea pas mais elle vibra légèrement. On aurait dit qu'elle riait. Le garçon, agacé, se transforma en pégase en une seconde et chargea la porte.
"- Arrête idiot !" Cria le vieux. Mais le pégase resta sourd et heurta la porte dans un grand fracas. Celle-ci gémis mais ne céda pas. Le parquet, en revanche, n'était pas fait pour supporter le poid d'un cheval qui piaffait furieusement. Il céda. Le cheval tomba d'un étage dans un cri strident. Le vieil homme descendit précipitamment le marches pour rejoindre Fabrice qui gisait, inconscient.
Morgan tira le bras de Gloria et elles sortirent de leur cachette. Morgan ferma les yeux, se concentrant. Elle tentait de se transformer sans laisser échapper son pouvoir.
Soudain, dans un petit nuage de poussière, elle se transforma en tigre. Le tigre blanc était énorme. Il posa ses yeux d'émeraude sur Gloria et, par un petit mouvement de tête, l'invita à monter sur son dos.
Gloria ne se fit pas prier. Elle monta sur le tigre et s'accrocha à son cou. Le tigre bondit. Il sauta par la fenêtre pour atterrir souplement un étage plus bas sur la route. Heureusement, il était tôt. Il n'y avait donc personne. Le tigre dressa les oreilles, cherchant où aller. Il choisit une direction et se mit à courir. Gloria pouvait sentir ses muscles puissant rouler sous ses poils soyeux. Il prenait de la vitesse. Gloria n'entendait plus rien à part le vent qui sifflait à ses oreilles. Elle ferma les yeux et plongea sa tête dans la fourrure de Morgan.
Elle pensa à son père. Elle était inquiète. Ils ne se parlaient pas beaucoup mais elle l'aimait. Elle se demandait où il était. Peut être qu'il était simplement sortit. Mais ça ne lui ressemblait pas. Surtout si tôt dans la journée. Non. C'était autre chose. Il avait du lui arriver quelque chose. Elle ne voyait que cette solution... Peut être était il prisonnier quelque part...
Merci d'avoir lu ce chapitre d'Âmienne ! Dites moi ce que vous en pensez en commentaire !
Et si vous aviez des idées comme titre de chapitre... dites les moi en commentaire!
Élise ^^
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