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𝑄𝑢𝑒𝑒𝑛

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Je referme la porte dans un silence absolu. Mon arme dans les mains, je fais le tour du salon. Mes pas font grincer quelques planches mais c'est le seul bruit que je fais.

La baraque est dans le noir complet. Seule la lumière de la lune me permet de voir les pièces de la maison. J'arrive finalement au escalier quand j'entends un bruit sourd à l'étage. Sans précipitation, je monte les marches et tchek toutes les salles les unes après les autres.

Rien.

Mais où est-il ?

Le bruit se réitère. Il provient de la chambre principale. Je m'y rends de ce pas. Mais à la seconde où je passe le pas de la porte un bras me fait lâcher mon arme et un corps me plaque contre le mur d'à côté.

Le connard !

La pression de son corps m'empêche de bouger. Par chance je parviens à atteindre du bout des doigts un couteau que j'ai planqué dans une sacoche au niveau de ma cuisse. Dans un geste habile, j'arrive à planter la lame dans la cuisse de mon agresseur.

Un gémissement de douleur retentit. Il recule d'un pas sous le coup alors j'en profite pour pousser sur mes bras de toutes mes forces. Je pivote d'une vitesse folle et envoie des coups au niveau de son abdomen.

Il rispote. Ses bras bloquent mes coups et il reprend l'avantage en sortant une arme de sa veste. Il me la pointe sur le front alors je m'oblige à lever mes deux mains avant de les laisser retomber.

-Comment se fait-il que tu sois si fort ? Mon boss m'a dit que tu n'étais qu'une loque.

Maintenant que je le regarde je me rends compte que son physique ne correspond pas du tout à la description que Mark m'a fait avant de partir. Il devait être faible et amaigrie. Pâle comme un linge et roux.

Mais l'homme en face de moi est grand et fort. Il n'est pas du tout malade, pas allongé dans le lit presque à l'agonie. Bien que je ne vois pas très bien son visage, je sais tout de suite qu'il n'est pas roux. C'est d'instinct.

-Tu n'es pas Holly n'est-ce pas ? Je reprends.

La lumière lunaire trace un chemin sur son visage. Je ne l'aperçois seulement que quelques secondes mais c'est suffisant pour moi.

Ne me dites pas que...

-Ça fait longtemps que je te cherche. Queen Arrington.

Son flingue toujours collé à mon front, je serre les dents.

Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ?

-On peut savoir ce que tu fais la ? Et où est l'autre gars ?

-Il est mort. Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça.

Je sais d'office qu'il arbore un sourire en coin.

Ça fait deux mois. Il n'a toujours pas tourné la page ?

-Tu as récupéré ton fric il y a de ça deux mois, alors qu'est-ce que tu fais ici à buter ma putain de cible à ma place ?

Je pensais que cette mission serait simple. Je devais entrer chez ce type, le tuer et aller chercher l'argent qu'il planque dans son bureau. Mais il a fallu que ce connard mette mes plans en vrille.

Il est toujours là quand il ne faut pas. Il a failli me tuer avec son explosion de la de fière fois. Et maintenant il me pointe un flingue sur le front ?

Je ne sais plus comment son collègue l'avait appelé ?

Caleb ?

Charles ?

Chris ?

Attendant patiemment sa réponse, je m'acoude au mur derrière moi.

S'il croit que j'ai peur de lui.

-Il fallait que je te revois. Alors je suis venu, il dit baissant enfin son arme.

-Me voir ? Je croyais qu'on était quitte ?

-On l'est. Mais...

Il se rapproche de quelques pas.

Mes yeux se lèvent pour croiser les siens.

-Mais ?

-Mais tu es dans ma tête jour et nuit Queen. Comment c'est possible ?

Sa voix a baissé à mesure qu'il a parlé. Ses lèvres sont proches des miennes. Un sourire se glisse sur mon visage.

Comme c'est intéressant...

-Tu ne m'as croisé qu'une seule fois mon grand. Je ne connais même pas ton nom et tu as essayé de me tuer. Désolé. Mais ça ne va pas être possible.

Je quitte la pièce de ce pas, sans oublier de reprendre mon arme au sol, me rendant au bureau. Le type est déjà mort, il ne me reste plus qu'à aller récupérer l'argent.

Une fois dans le bureau, j'ouvre tous les tiroirs de chaque commode mais pas une seule trace de l'argent.

Ils me fatiguent tous avec leur argent. Je n'en peux plus. Tout est une histoire d'argent avec les hommes.

Je m'assois finalement sur le fauteuil et tire sur les derniers tiroirs quand la porte s'ouvre doucement dans un grincement.

Pas besoin de lever la tête pour savoir qui c'est.

-Je croyais que tu étais parti, j'annonce.

-Je ne peux pas partir avant d'avoir discuter avec toi.

-Ne sommes-nous pas déjà en train de le faire ?

-Tu es une femme fatiguante tu le sais ?

Je lève mes yeux. Il s'est mis contre la porte à présent fermée. Il a croisé ses bras et une de ses jambes.

J'en fais de même dans mon fauteuil. Mes yeux de lynx dans ses yeux malicieux. Un sourire plaqué sur le visage de chacun de nous.

-Je sais. Et j'adore ça.

-Je crois savoir pourquoi tu ne sors pas de ma tête.

Il s'avance dans la salle de façon presque féline. Je ne perds pas de temps et lève tranquillement mon pistolet dans sa direction.

Il reste tout de même un homme dangereux.

Ma langue tique deux fois dans ma bouche.

-Reste où tu es jolie cœur.

Il s'arrête puis sourit de plus belle.

Je ne sais pas si je trouve ça excitant ou seulement effrayant.

Jamais je n'aurais pensé pouvoir faire ce genre de choses un jour.

J'ai tellement changé.

Mais je n'ai pas eu le choix.

-Tu es magnifique.

-Merci. Tu n'es pas mal non plus. Maintenant va t'en.

-Je ne peux pas te laisser ici. Si je dois quitter cette maison c'est avec toi à mon bras, il rétorque.

-Désolé de briser tes rêves. Mais c'est hors de question j'ai autre chose à faire.

Je lui fais signe de déguerpir avec mon Glock.

-Si tu cherches l'argent, je peux t'aider à le trouver.

Mes sourcils se haussent.

Quel dragueur.

-Je peux me débrouiller toute seule. Merci mais non merci.

-Baisse au moins ton arme. Je ne compte pas te faire de mal.

Je grimace. Je ne peux pas lui faire confiance mais lui semble très à l'aise avec moi. On s'est pourtant rencontré qu'une seule fois. Lors de cette fusillade qui a mal tournée.

Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour qu'il s'intéresse autant à moi ?

Est-ce parce que j'ai sauvé cette fille la dernière fois ?

-Je ne te fais pas confiance, je chuchote.

-Moi non plus, pourtant j'ai terriblement envie d'apprendre à te connaître.

-T'es un grand malade...

Je ne récolte qu'un sourire en réponse.

-Alors ? Que peux tu m'apprendre ? Je veux tout savoir.

S'en est assez. Ce gars est totalement ridicule. C'était drôle deux minutes mais maintenant j'en ai ma claque.

-Bon ça suffit Roméo, maintenant tu dégages. J'ai bien rigolé mais j'aimerais un peu de tranquillité.

Mon arme toujours dans sa direction, je m'incline légèrement de sorte à ce que le canon soit plus haut. Je ne rigole plus.

Lui a gardé son sourire énigmatique. Tel un psychopathe. J'avoue que j'en ai reçus quelques frissons mais ce n'est pas très impactant. Ça ne m'empêchera pas du moins de faire mon travail. J'ai besoin de cet argent.

Sans lui, Mark considérera que la mission n'a pas été réussi et je serais obligé de redescendre dans cette foutu prison miteuse et froide.

Je ne veux pas.

Plus jamais.

Alors ce n'est pas un pauvre type comme lui qui va m'empêcher de mener à bien ma mission.

J'ai besoin de cet argent.

Le type ne bouge pas d'une semelle. La colère monte en moi comme de la lave en fusion. Pour appuyer mes propos, je décide de me lever et de faire le tour du bureau pour me positionner à côté de lui. Mon arme bien en main, je le menace clairement. Et je n'hésiterai pas à tirer.

-Assez joué. Dégage. Tout de suite.

-Tu n'es pas drôle...je voulais seulement apprendre à te connaître.

-Et moi j'ai dit que c'était terminé. Alors maintenant tu prends tes deux petites jambes et tu te casses de cette baraque, je dis en appuyant mon canon un peu plus contre sa tempe.

Malheureusement, je n'ai rien vu venir.

Il se lève précipitamment emportant avec lui mon arme et le peu de dignité que j'avais réussi à m'octroyer. Il jette mon Glock au sol, l'envoyant le plus loin possible de moi avec son pied. Ensuite il agrippe mes deux poignets et me cloue contre le bureau.

Je ne peux plus bouger. La différence de taille et de poid est à son extrême. Je ne pourrais jamais le mettre à terre après la seule force de mes poings. Et ça m'énerve.

Je vois rouge.

-Lâche-moi ! Qu'est-ce que tu me veux à la fin ?! Je t'ai dit de partir !

-Et moi je t'ai dit que je n'arrivais pas à te sortir de ma tête, mais visiblement tu n'en as que faire.

Sa voix a littéralement changé. Elle est beaucoup plus grave qu'il y a deux minutes. Et je ne sais pas si je dois m'en inquiéter.

-Je ne sais pas ce que tu es venu faire ici, une chose est sûr c'est que je ne partirai pas d'ici sans avoir récolté mon dû, il dit en resserrant sa poigne.

-Ton dû ? Et quel est-il ? Parce que je n'en ai pas connaissance malheureusement.

-Quand je t'ai vu il y a de cela deux mois, je me suis promis une chose, celle de te retrouver à n'importe quel prix. Ne me demande pas pourquoi je n'en sais rien. Mais je sais une chose, j'ai envie de t'allonger sur ce bureau pour te baiser et t'empêcher de marcher pendant une semaine. Et j'ai cette pensée dans la tête depuis bien trop longtemps ma jolie.

Quand ses mots atteignent mes oreilles, mon désir s'éveille entre mes cuisses. Je l'ai senti. Cette sensation de bien-être qui me traverse le corps et me ravage de l'intérieur. C'est la pire chose qui pouvait arriver en cet instant.

Je pense que ça fait trop longtemps que je n'ai pas couché avec un mec. Si ce psychopathe arrive à me chauffer, alors c'est qu'il y a un problème.

-Tu crois vraiment que je vais te laisser faire ? Je susurre.

-Je crois bien que oui. Tu ne sens pas ? Tu frissonnes quand je fais glisser mes doigts sur ta peau. Ta respiration s'est accélérer et j'ai clairement senti tes cuisses se resserrer. Tu as envie autant que moi.

-Je ne couche pas avec des inconnues. Dommage pour toi.

-Bien que je sache que c'est faux, tu n'as pas besoin de connaître mon nom. J'ai seulement besoin de te virer de ma tête.

-Mais alors comment veux-tu que je cris ton nom pendant que tu me prendras sur ce bureau ? Je murmure contre son oreille d'humeur joueuse.

Ses hanches se collent contre les miennes, si bien que je sens son érection dans son pantalon.

C'est putain d'excitant.

La seconde qui suit, ses lèvres sont dans mon cou, léchant et embrassant ma peau comme un animal. J'halète sans pouvoir m'en empêcher. Je tente de libérer mes poignets pour le repousser mais il ne me laisse pas le choix. Sa langue par à la recherche de mon oreille, mordant mon lobe. Le plaisir grimpe en flèche dans mon corps.

Je suis au bord du précipice.

Ses lèvres prennent d'assaut mon menton avant de se stopper face à mes lèvres. Lui aussi respire fort. Ses yeux dans les miens.

-Si on continue je ne vais pas pouvoir m'arrêter, il chuchote.

-Il est un peu tard pour ça tu ne crois pas ?

Bien que je sache que c'est une mauvaise idée, mon corps en a parfaitement envie. Je brûle sous lui. Ma tête commence à tourner et mon rythme cardiaque s'est accéléré.

Il est beaucoup trop tard pour reculer.

Finalement, ses lèvres plongent sur les miennes et son contact m'achève. Il a libéré mes poignets pour prendre ma mâchoire entre ses doigts ce qui accentue notre baiser. Sa langue cherche à ouvrir ma bouche alors je lui laisse la place. Il part embrasser ma langue et j'adore ça.

Mes mains à présent libres, je m'accroche à sa veste en cuire et le tire vers moi. Un rire lui prend en sentant mes mains.

Notre baiser s'intensifie, ne laissant place qu'à quelques gémissements. Je lui mord la lèvre  pour me venger de ces dernières minutes. Il en fait de même mais de manière beaucoup plus sensuelle.

Je perds la tête.

Il glisse finalement une main sous mon t-shirt pour caresser mon ventre avant d'aller dégrafer mon soutien-gorge. Je le laisse faire prise dans l'euphorie du moment.

Chose faite, ses doigts atteignent mon sein pour le pétrir. Mes tétons se durcissent instantanément sans que je ne le contrôle.

-J'ai dit que je ne couchais pas avec des inconnus, je gémis contre sa bouche.

Il maltraite mes deux seins, me laissant pantelante quand il me répond enfin. 

-Clarke Fraser. C'est ce nom que tu vas crier dans une minute.

La seconde d'après son autre main déboutonne mon pantalon pour y glisser ses doigts. Il atteint finalement ma culotte puis tiré d'un coup sec pour baisser mes deux vêtements.

Presque nu devant lui, je m'assure de ne pas être la seule à se déshabiller en faisant de même avec son pantalon. Je commence à caresser sa queue à travers son caleçon, passant ma deuxième main en travers de sa poitrine.

Je poursuis mes lentes caresses et lui atteint enfin le point culminant de mon désir. Ses doigts dessinent des cercles sur mon clitoris que j'en gémis de plaisir.

-Ah ! Putain...

Je mords ma lèvre inférieure qui est déjà presque en sang.

Il faut de la magie avec ses mains...

Quand je passe enfin la barrière de son caleçon, sa queue tressaute et il lâche un gémissement rauque. Je crois qu'il apprécie aussi.

Nous nous caressons mutuellement. Moi de haut en bas sur son érection de feu et lui dans et sur mon sexe luisant.

-Tu aimes ?

Sa voix me prend de court. Prise dans l'instant j'en avais oublié où j'étais et avec qui. À présent je regarde son visage radieux et je me dis que j'ai de la chance.

Il est putain de canon.

-Oui...continue.

-Je veux que tu dises mon nom, il me glisse dans un murmure à l'oreille.

Je suis en train de perdre la tête. Ses doigts vont et viennent en moi avec facilité. Il atteint mon point G à chaque coup et j'en redemande encore. Mais ses doigts ralentissent soudainement.

Perturbée, je le regarde avec méfiance.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Dis mon nom et je te donne un orgasme.

Je le veux vraiment. Mais il a sûrement oublié que je suis moi aussi en train de lui donner ce qu'il veut alors j'arrête aussi mes mouvements et sourit d'un air malicieux.

-Tu as oublié à qui tu parlais mon grand...

-Rien à foutre de moi. Dis le.

Ses doigts reprennent de plus belle. Je voulais en faire de même avec sa grosse queue mais il ne m'en laisse pas le temps et me retourne sur le bureau pour poser mon ventre à plat.

Dans cette position il a tout le loisir de voir mes fesses et mon sexe mais je crois que ça m'excite encore plus.

Mes mains attrapent les rebords du meubles en bois tandis que Clarke glisse un troisième doigt en moi.

-Argh...ah ! Je ne le...dirais pas.

-Si tu vas le faire. Je vais torturer ta chatte jusqu'à ce que tu le fasses.

Ses doigts ralentissent une nouvelle fois puis reprennent un rythme effrénés et cela durant dix minutes. Alternant entre différentes fréquences pour me donner mon orgasme. Mes gémissements emplissent l'air. Le bruit de ses doigts en moi fait monter mon plaisir en flèche. C'est putain d'érotique.

Au bout d'une dizaine de minutes à attendre qu'il me fasse jouir, je n'y tiens plus.

J'ai besoin de cet orgasme.

-Clarke...s'il te plaît...je t'en prie...arrête de me torturer...

Je sens mon corps se tendre jusque dans mes orteils quand il place son érection contre mon entrée. Ses doigts poursuivent leur quête dans mon vagin mais cette fois il garde un rythme normal.

-Tu veux ma queue ? Il me chuchote en se penchant sur mon dos.

-Fais ce que tu veux mais fais moi jouir !

La seconde d'après j'entends un paquet qu'on déchire puis il entre en moi en un coup de rein féroce.

Mon cri se répercute contre les murs. Je te tiens plus sur les jambes, presque à bout de fatigue. Mais Clarke en décidé autrement et me retient par les hanches. Il se retire doucement avant de donner un deuxième coup presque fatal.

Je vois les étoiles.

La suite se passent vite. Il enchaîne ses coups de rein puissant sans me laisser respirer une seconde. Mes gémissements se transforment en cris quand sa queue va au plus profond de moi.

Je perds la tête. On ne m'avait jamais baisé de cette façon. Jamais aussi férocement et puissamment, de façon aussi passionnelle. En général les hommes avaient peur de me casser en deux. Ils étaient doux et trop gentils au lit. Mais moi j'avais aussi besoin de cette âme "sauvage". J'avais besoin qu'on me plaqué contre une porte et qu'on me prenne jusqu'à ce que j'en perde connaissance.

Et il a fallu que je tombe sur Clarke il y a deux mois pour enfin obtenir ce que j'ai toujours voulu.

Sa queue entre en moi encore et encore sans jamais s'arrêter. Je sens enfin mon orgasme arriver au plus profond de mes entrailles.

-C'est bon putain. T'es magnifique Queen.

Clarke profite de mon moment de phase pour embrasser chaque recoins de ma peau. Me laissant sûrement des suçons sur chaque centimètre carré. D'un seul coup, Clarke accéléré ses mouvements. Lui aussi est au bord du précipice. Sous ses coups, le bois se met à craquer et bouger. S'il y avait encore quelqu'un dans cette maison, il serait forcément au courant.

Entre mes cris, les gémissements de Clarke et le bureau qui craque, la cachette n'est plus à faire.

-Je vais venir...Clarke ! Ça vient, ne t'arrête pas !

-T'es putain de bonne.

Quelques allers-retours plus tard, l'orgasme me traverse de toute part. Clarke jouit une seconde plus tard mais poursuit ses coups dans une douceur à en jalouser les Enfers.

Bien que j'ai jouit, je sais d'avance que s'il continue je vais lui en demander un deuxième.

Cet homme est un dieu du sexe.

-Clarke.

-J'ai pas envie de m'arrêter...

-Ah...j'en peux plus.

Sa queue glisse en moi trop facilement. Il la ressort entièrement avant de me torturer à nouveau.

-C'était bon ?

Sa voix brise la séquence de ses coups en moi.

Je me retourne légèrement pour lui faire face.

-C'était pas mal, je dis pour le taquiner.

Ses sourcils se lèvent en m'entendant. Puis il agrippe mes cheveux blond pour me tirer la tête en arrière.

-Pas mal ? Tu as besoin d'un autre round pour que ça rentre ?

Je ris avant de l'embrasser de moi-même.

Ses lèvres sont vraiment le Saint Graal.

Il se retire finalement de moi puis me retourne pour m'embrasser de plus belle. Je passe mes bras autour de son cou, le reprochant de moi.

-Peut-être bien...mais faut que je termine ce pour quoi je suis venu.

Il reprend tout de suite son sérieux.

-Je vais t'aider. Après tout je peux bien faire ça.

Ses lèvres rencontrent une nouvelle fois les miennes. Je le sens sur le point de faire un deuxième round mais je n'ai pas le temps de lui dire de s'arrêter que des sirènes de polices éclatent dans la nuit.

Je me sépare de son corps sur le qui-vive. Remontant mon pantalon, je fais signe à Clarke d'en faire de même.

-Donne moi mon flingue, je chuchote rapidement.

Clarke ne se fait pas prier. Une fois en possession de mon arme de défense, je vérifie mon nombre de balles avant de recharger dans un geste rapide.

De son côté, Clarke s'approche de la porte avant de l'entrouvrir légèrement. Il passe sa tête de l'autre côté. Je ne sais pas où sont les policiers mais une chose est sûre ils ne sont pas encore dans la maison.

Quelqu'un a forcément du les mettre au courant. À moins que grâce à un très grand hasard ils vont seulement visiter la maison d'à côté.

Il faut que je trouve cet argent avant de partir. Il le faut !!!!

Alors dans un dernier effort, je fouille cette pièce de fond en comble, espérant enfin trouver ce que je suis venu chercher.

J'aurais pu gagner un temps fou si seulement ce gars ne m'avait excité et fait passé le meilleur moment de ma vie !

-Queen il faut qu'on s'en aille.

Je ne prends pas la peine de lui répondre, préférant chercher sans relâche. Je jette tout au sol, vide chaque tiroirs et étagères que je vois.

-Queen. On y va ! Ils seront bientôt la ! Il perd patience.

-Je ne peux pas partir sans lui !

Mes gestes sont frénétiques. Mes mains tremblent tant que je stresse à l'idée que je ne revienne pas avec l'argent.

Mark va me tuer.

-Queen.

Clarke arrive à mon niveau puis caresse mes poignets pour m'empêcher de poursuivre ma torture. Je me l'inflige à moi-même.

-Arrête de te faire du mal et respire une seconde.

-Je ne peux pas ! Tu ne comprends pas ?! Si je rentre sans ce putain de fric je suis f...

Je suis tellement sous le choque que j'ai failli lui dévoiler la vérité.

Mark je te hais.

-Qu'est-ce qu'il te fait endurer ? Que va-t-il te faire si tu ne reviens pas avec ? Il me demande en tirant sur mes poignets pour se rapprocher de moi.

Je pivote la tête de sorte à observer l'extérieur par la fenêtre. La police a garé ses voitures devant la maison. Ils ne leur reste plus qu'à rentrer.

Je secoue la tête.

-Dis le moi. Je veux t'aider.

Les larmes aux yeux, je croise son regard de mon plein gré. Ses pupilles sont dilatées, sûrement l'effet de l'adrénaline. Mais ce serait mentir que de dire que ses iris sont moches. Je plonge dans son regard comme un poisson dans l'eau.

-Si tu veux vraiment m'aider, aide moi à trouver cet argent.

Il hoche la tête. Me lanchant subitement, lui aussi se met en quête de fortune. Mais c'était sans compter la police qui vient tout juste de défoncer la porte.

On est mal.

Clarke s'arrête puis lâche un juron. Je ne prends pas le temps de le regarder. Mais d'un seul coup je me sens propulsée en avant tout droit vers la porte.

Non !

Clarke me pousse hors du bureau.

-Arrête ! Laisse moi passer. Je n'ai pas de temps à perdre.

-Je ne te laisserais pas ici. C'est trop tard pour ton argent. On trouvera une solution. Maintenant on se casse.

Il passe devant moi, arme en main, d'une prestance à s'en faire damner. Je n'ai jamais connu d'homme aussi charismatique que lui. Je ne sais pas vraiment quoi en penser.

Dans le couloir, on entend la police fouiller la maison avec l'aide de lampe torche dont on voit l'éclairage. L'un d'eux s'apprête justement à grimper les marchés alors Clarke me pousse dans une chambre et ouvre la fenêtre.

-Passer en première. Je te suis, il chuchote en surveillant la porte.

Sans même y réfléchir à deux fois, je saute par la fenêtre me rattrapant sur mes deux jambes. Clarke me suit de près. Il me fait ensuite signe de le suivre à nouveau alors nous empruntons un chemin évitant la police.

Nous parvenons à une voiture. Sûrement la sienne. Il me fait signe de monter mais je n'en fais rien.

-Monte Queen.

-Non. Je dois repartir.

-Je ne vais pas te laisser aller ch-

-Pas là-bas ! Je le coupe. Je rentre chez moi.

Clarke souffle par le nez.

-Très bien. Viens par là deux minutes.

Je le suis jusqu'à son coffre. Il l'ouvre d'une main avant d'attraper un sac de sport.

-Voilà deux millions. Tu auras assez ?

Je prends le sac d'une main tremblante. Qu'est-ce que c'est ? Il vient de me donner deux millions ? Comme ça sur un coup de tête ?

Je le fixe de manière ébahi n'y croyant pas.

Pourquoi ferait-il cela ?

-Assez pour quoi ?

-Pour ton boss. Je t'avais dit qu'on trouverait une solution alors la voici.

-Non je...je ne peux pas prendre cet argent tu-

-Prends le. Je voulais t'aider alors maintenant que c'est fait va t'en et ne te retourne pas.

C'est bizarre, en cet instant je ne ressens aucune haine. Mon coeur bat d'un rythme effréné que je ne peux arrêter et mes poumons sont au bord de l'implosion.

Jamais personne ne m'a aidé de cette façon.

Il est presque comme un rêve.

-Mais laisse moi te dire une chose. Ces deux millions je reviendrais les chercher. Je ne sais pas quand, je ne sais pas où. Mais prépare toi à me revoir car je vais les récupérer.

Je sers le sac contre moi.

-Ça veut dire que j'ai une dette envers toi ?

Clarke referme son coffre puis me bloque avec ses hanches conte celui-ci.

-Ça veut dire que tu diras à ton boss que tu as volé cet argent à un certain Clarke Fraser. Que tu feras comme si rien ne s'était passé à part que tu as rencontré un imprévu, c'est-à-dire moi.

-Je ne comprends pas...

-Tu comprendras bien assez tôt. Tu as seulement besoin de savoir que je reviendrais te voir, il susurre contre mon oreille ce qui me donne des spasmes dans les jambes. Tu as compris ?

Je hoche faiblement la tête prise au dépourvu et assez intimidé par lui.

-Maintenant va t'en avant que je ne te prenne une deuxième fois sur cette voiture, il grince en mordant mon cou.

Je m'échappe de son emprise sur moi puis me dirige vers ma voiture sur j'ai garé dans une rue adjacente.

Mais je me retourne une dernière fois pour le regarder partir.

Quand je suis enfin en sécurité dans l'habitacle, je prends une grande inspiration. Une minute plus tard je tourne les clés de la voiture et enclenche la première en direction de l'autoroute.

Mais qu'est-ce qu'il vient de se passer ?

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