4. ᏙϴᏆХ



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-Où est Clarke ?

Prenant mon petit déjeuner en compagnie d'Alejandro, je le questionne sur la disparition de l'homme avec qui j'ai dormi. Bien qu'il soit déjà porté disparu à mon réveil, je sais que j'ai dormi à ses côtés.

Sa chaleur corporelle m'a tenu chaud toute la nuit si bien que j'ai dû m'écarter de son corps sculpté dans la pierre.

Le lit était froid quand j'ai ouvert les yeux aux premières lueurs du jour. J'étais presque peinée qu'il ne soit pas à ma droite là où je l'avais laissé en m'endormant.

Peut-être qu'il avait à faire. Où qu'il voulait simplement prendre l'air avant de prendre l'avion. Oui ça doit être ça.

-Je ne sais pas il est sorti.

Alejandro retourne à la lecture de son journal en toute tranquillité sans prendre la peine de m'accorder un regard. Depuis que je suis assise autour de cette table il ne m'a rien accordé du tout. Je pense même qu'il n'ose pas me regarder.

Serait-ce parce qu'il a...?

Non. Pas son oncle quand même ?

-Qu'avez-vous entendu exactement hier soir ? Je prends mon courage à demain pour lui demander.

Alejandro lève lentement ses yeux vers les miens, reposant au passage sa tasse de café. Je lève les sourcils pour l'inciter à me répondre. J'ai réussis à faire parler le neveu alors j'aurais son oncle dans la poche.

-De quoi parles-tu ?

-De Clarke et moi...dans...sa chambre...

C'était difficile mais je suis parvenu à le dire. Mais vu la tête de mon interlocuteur je regrette amèrement cette décision.

-Queen si tu veux savoir si j'ai entendu vos ébats sexuels dans la chambre de mon neveu alors oui j'ai entendu.

Mes joues prennent une teinte rougeâtre. J'en étais sûr. Forcément qu'il m'a entendu...non je ne le dirais pas.

-Je suis désolé, je...on ne comptait pas...enfin...vous comprenez...

-Queen. Que t'ai je dit sur le vouvoiement ?

-Oui. Je suis désolé. J'ai une faveur à vous...te demander. Pourrais-tu ne pas en parler ? Surtout devant moi. Je suis déjà assez gênée avec lui alors...

-Pas de problème, il me sourit en coin.

Je reprends mes céréales dans le plus grand calme. Essayant d'oublier les minutes qui viennent de passer.

-Malgré tout je suis content, reprend Alejandro.

-Comment ça ?

-Clarke a enfin une copine avec qui il peut lâcher prise. Ça me fait plaisir.

Oh mon dieu.

Je ne suis pas réellement en train de parler de ça avec lui. Non non non non non. Oublie ça !

Je lui adresse un sourire tendu.

-Tu sais qui s'était ce matin ?

-Comment ?

-Tu as croisé Clarke n'est-ce-pas ?

J'attends qu'il confirme pour réagir.

-Qui était-il ce matin ? Enfin...je crois que je m'exprime mal. Euh...quelle personnalité c'était ?

Je grimace en tentant d'expliquer ma question. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre car Alejandro me regarde les yeux grands ouverts.

Je crois même l'avoir fait beuguer.

Il baisse son journal pour le plier en quatre sur la table. Son café fumant est laissé de côté pour se tourner vers moi.

-Il t'a raconté ?

Je hoche la tête faiblement presque comme une enfant.

Alejandro lâche un rire et s'adosse à sa chaise avant de croiser ses bras.

-Je ne pensais pas qu'il irait aussi loin. Il t'a vraiment tout dit ?

-Oui. Enfin je l'espère. Alors lequel était-il ?

Alejandro agrippe sa tasse et en boit une gorgée. De mon côté je suis tellement impatiente que je trépigne sur ma chaise.

-Je crois que c'était Clay. Mais je n'en suis pas certain je l'ai seulement croisé dans la cuisine et entendu claquer la porte en sortant.

Ma déception est telle que je ne prends pas la peine de lui répondre. Moi qui voulait que ce soit tout le monde sauf lui...

Je m'apprêtais à poser une autre question quand la porte s'ouvre dans un fracas, laissant entrer Clarke de mauvaise humeur.

Il porte une cigarette à la bouche, des vêtements noirs de la tête au pied. En effet, c'est Clay.

Il passe derrière moi pour se servir une tasse de café avant d'aller s'installer dans le salon. Il n'a même pas pris la peine de dire bonjour. Même s'il m'évite, il pourrait tout de même saluer son oncle.

Je croise le regard d'Alejandro. Il hausse ses sourcils en grimaçant un sourire. Mais il ne fait rien pour autant.

Cette situation est inacceptable.

Je me lève et me précipite dans le salon pour lui dire ses quatre vérités.

Il a allumé la télé et sirote son café tout en fumant une latte de l'autre main. Je me poste face à lui, bras croisé, dans une position que je définis comme fermée.

Je sais que je le gène. Mais je ne sais pas pourquoi j'adore la tête qu'il fait quand il me déteste.

-Dégage Queen.

Waouh. Très aimable dès le matin.

-Bonjour à toi aussi Clarke. Ça fait plaisir de savoir que tu sais parler.

-Qu'est-ce que tu veux ? Il ronchonne.

-Parler.

-J'ai pas envie. Maintenant vire ton cul de devant la télé avant que je ne me lève pour te pousser moi-même.

Je le déteste.

Non je déteste Clay en réalité.

Comment le Clarke d'hier soir peut être le Clarke que j'ai en face de moi ? Comment je peux en détester un mais pas l'autre ?

-Arrête tes conneries. Je sais que tu ne le feras pas. Tu veux bien arrêter ton cirque ?

-Que j'arrête mon cirque ?

-Oui. Arrête de vouloir me dégager parce que pour la première fois on ne s'est pas engueulé hier soir. Je sais ce que tu fais. Tu évites la situation. C'est pour ça que tu n'étais pas dans le lit ce matin. Alors maintenant tu arrêtes. Ça devient insupportable.

Clarke me fixe mais ne me répond pas. Il préfère se lever et sortir de la pièce alors que je pensais qu'il allait m'affronter.

Il se barre !

-Non mais tu te fiche de moi ?!

Il poursuit son chemin sans se retourner, m'ignorant ouvertement.

-Pour qui tu te prends ?

-Je te retourne la question Queen !

-Je te demande pardon ?

Il s'arrête au milieu de l'entrée avant de revenir sur ses pas.

-Ce n'est pas parce que je t'ai fais prendre ton pied que tu dois te prendre pour ma copine ou je ne sais quoi. Tu n'es rien. Rien, t'as compris ?

Il me crache ses paroles à la figure sans même penser à ce que je ressens. Bien sûr que non. Il en a rien à faire.

J'ai un pincement au cœur mais je ne lui montre pas. Plutôt mourir que de le laisser me marcher sur les pieds.

-Parce que tu crois que j'ai pris mon pied ? Qui te dis que je n'ai pas simulé ? Je lui souffle.

-Je te conseille de la fermer.

-Tu vas faire quoi sinon ?

Je le prends au jeu. L'emmenant avec moi dans cette dispute qui ne mènera à rien.

Il tique et reprend le chemin de la sortie.

Oh non pas cette fois.

-Si tu passes cette porte je te jure que je te plombe Clay !

Son prénom est sorti de ma bouche sans que je ne le contrôle. Mais ça à eu l'effet escompté. Il s'est stoppé. Immobile face à la porte, Clarke me regarde ne biais par dessus son épaule.

Alejandro, lui, a ouvert la bouche d'étonnement. Même lui n'aurait pas osé visiblement.

Rien à faire.

-Comment tu m'as appelé là ?

-Pars ton prénom idiot. Tu ne sais même plus le reconnaître tellement tu l'entends peu ? Pauvre petit chou, j'ironise d'une voix assez colérique.

-Je t'interdis de m'appeler comme ça. Tu m'entends ?

-Pourquoi ? Je demande en croisant mes bras, interessée pour le coup.

-Parce que je n'aime pas ça c'est tout.

Je sens une faiblesse dans sa voix. Serait-ce...

Non. Quand même pas.

-Tu adores ça en réalité ? Je le questionne avec un sourire en coin.

-Bien sûr que non pauvre idiote.

-T'es sûr ?

À mesure que je m'approche de lui, je le vois reculer petits pas par petits pas. Il aime vraiment ça.

-Fous moi la paix Queen.

-Clay.

Je ne l'écoute pas, préférant le taquiner à ce sujet. Voir sa tête grimacer est un pure bonheur.

Je sens que ce jeu va devenir mon jeu préféré.

-Ça suffit.

-Clay...

-J'ai dis stop.

-Clay.

-Bon ça suffit, je me tire.

Il prend sa veste sur le porte manteau et sort de la maison.

Je ris soudainement comme une idiote, seule au centre de l'entrée. Alejandro me regarde bizarrement mais je m'en fiche. Les larmes me montent aux yeux à mesure que mon rire ne s'arrête pas.

Ça fait bien longtemps que je n'ai pas ris comme ça. Et j'adore ça.

-Il va falloir que tu me donnes ton secret, intervient Alejandro.

Je reprends ma respiration, sèche mes larmes et tient mon ventre pour arrêter mes sauts.

-Il est seulement idiot. Pas besoin d'avoir un secret pour le mettre dans cet état.

-Je ne savais même pas qu'il aimait ça...

-Eh bien maintenant tu le sais.

-Va te préparer. Vous partez dans une heure. Et ne sois pas en retard, il me lance depuis l'escalier.

-Je ne suis jamais en retard ! Dis le à celui qui vient de quitter la baraque.

-Il est dans le jardin. Il n'est jamais bien loin.

Sans prendre le temps de réfléchir, j'ouvre la porte et rejoins Clarke.

Attends moi Clay. J'arrive.

***

Je le trouve près de la piscine, assis sur un transat, piannotant sur son téléphone.

Je m'approche tranquillement, le pas léger pour ne pas le brusquer. Je me poste finalement près de lui dans son dos. Il m'a sûrement entendu arriver mais il ne dit rien. Il rédige son message sans prendre la peine de me regarder.

Je l'ai froissé. C'est de ma faute s'il fait la tête.

Même si c'était quand même très drôle.

Il vaudrait mieux ne pas lui rappeler.

-On va bientôt partir. Tu es prêt ?

Clarke m'ignore ouvertement comme tout à l'heure. Je l'ai réellement mis à mal. Après tout ça ne change pas de d'habitude, il est tout le temps comme ça avec moi.

-Clay ?

-Je t'ai dis de ne pas m'appeler comme ça, il ronchonne.

-Et comment veux-tu que je t'appelle ?

Son regard pivote jusqu'à rencontrer le mien. Ses yeux me racontent presque une histoire. Je le sens vulnérable. Et il déteste ça.

-Comme tu le faisais avant. Tu t'en foutais du pourquoi du comment alors continue.

-Mais tu ne veux pas qu'on t'appelle comme ça ! Je m'égosille.

Je l'ai bien vu. Quand il a commencé à s'éloigner de moi. Il souhaitait seulement ne plus entendre ce dont il rêvait. Personne ne l'appelle par son véritable nom. Personne. Pas même les gens qui sont au courant pour sa maladie.

Il souffrait. J'étais la première. La toute première à l'appeler Clay. Et ça lui a fait plaisir. Il en était heureux. Mais il a fui. Il s'est sûrement dit que ce n'était pas réel. Il a tout simplement abandonné l'idée que plus personne ne l'appellerai par son prénom. Celui qu'il a choisi comme son identité.

C'est tout bonnement atroce.

Et il en souffre. Je le sais.

-Si je te le demande c'est que si, je veux que tu m'appelles comme ça.

Je me déplace de sorte à être face à lui.

-Non je ne le ferais pas ! Si tu veux que les autres ne soient pas au courant, très bien ! Mais quand nous sommes seuls je t'appellerai comme je le veux et pas autrement. Tu veux qu'on t'appelle par ton prénom. Je le sais. Et c'est normal. Alors maintenant tu vas arrêter tes idioties et lever tes fesses de ce transat. On a un avion à prendre !

Je repars sans lui accorder un seul regard de plus. Me dirigeant vers ma chambre, je prends de quoi manger entre temps et commence à me préparer pour le décollage.

Et dire que je vais passer plus de deux heures dans un avion en sa compagnie.

***

L'arrivée à l'aéroport se fait dans le calme. Personne n'a dit un mot dans la voiture. De mon côté, le paysage me suffisait à faire passer le temps.

Quand Alejandro se gare finalement devant l'entrée du bâtiment, je m'empresse de descendre et de prendre ma valise dans le coffre. Sans plus attendre je dis au revoir à Alejandro et entre sans même accorder un regard à Clarke.

En attendant que Monsieur daigne arriver, je m'assois sur le fauteuil le plus proche et sort mon téléphone de ma poche.

Ça ne dure malheureusement pas très longtemps car mon cauchemar prend place à mes côtés.

Mon coeur s'accélère à la seconde ou son odeur parvient à mes narines. Je déteste ça. Je peux contrôler mes pensées. Concernant mon corps c'est plus compliqué.

-Tu fais encore la gueule ?

Frissons.

Ignore le. Ignore le. Ignore le.

-Queen. Tu peux me répondre ?

Je serre les dents. J'aimerais tellement lui répondre mais ce serait lui donner satisfaction.

Mon téléphone est bien plus intéressant.

-S'il te plaît.

La s'en est trop.

-Je te demande pardon ?

Je me tourne vers lui les yeux aussi fins que des éclairs. Lui me regarde avec étonnement.

-Comment est-ce que tu oses me rejeter comme tu l'as fait puis revenir comme une fleur pour le faire tes excuses à deux balles ? Tu veux que je te dise ? J'en ai ma claque. Je peux comprendre que ta maladie peut en être potentiellement la cause mais n'oublie pas une chose; ces gars sont aussi ta personne. Alors tu es tout aussi responsable qu'eux, peu importe qui tu es en ce moment.

Je me lève finalement et prend la direction des toilettes. Il nous reste très peu de temps avant le décollage et je compte bien le passer seule.

À l'intérieur, plusieurs filles roucoulent devant les lavabos. Pour ma part, je m'enferme dans une des cabines. Je m'assois tranquillement et expire lourdement.

Je suis fatiguée.

Mes émotions font les montagnes russes. Elles sont beaucoup trop flexibles en ce moment. Quand je ne suis pas en colère je suis amoureuse.

Enfin presque.

Finalement je lui ressemble beaucoup. Je dois sûrement posséder plusieurs personnalités moi aussi. J'avoue que c'est agaçant. Je comprends mieux son tempérament. Mais ce n'est pas pour autant qu'il a le droit de me faire toutes ces choses.

Le porte des toilettes grince. Plusieurs talons claquent sur le sol. Vu le bruit que ça fait je ne sais plus qui rentre et qui sort.

-Vous l'avez vu ?

-Oh oui ! Ce gars est tellement musclé !

-Et ce regard ! S'il m'en avait accordé un je l'aurais chevauché jusqu'à l'aube.

-Espece de folle !

-Dis moi le contraire !

Mon sang ne fait qu'un tour. Mes poings se resserrent sur mes cuisses. Je sens mon corps se contracter à son maximum.

Je suis hors de moi.

Comment peuvent-elles dire de telles choses ? De quel droit ? Je ne le leur permettrais pas. Pas question.

Attends.

Est-ce qu'elles parlent de Clarke ? Beaucoup d'homme traverse l'aéroport. Pourquoi ai-je tout de suite pensé à Clarke ?

J'agrippe fortement les rebords de la cuvette.

Pourquoi ? Pourquoi je pense toujours à lui ? Pourquoi il ne veut pas sortir de ma tête ?

Pourquoi ?

Pourquoi ?

POURQUOI ?

-Passer mes mains dans ses cheveux bruns...j'en rêve meuf.

-Et moi je rêve qu'il me culbute contre le mur. Mais ça n'arrivera jamais meuf.

Va leur faire bouffer leur gloss.

Sans perdre une seconde, je fais claquer la porte de la cabine contre le mur. Les filles sursautent en lâchant un petit cris.

-Euh...ça va meuf ? Me demande l'une d'elle.

Je prends de petites inspirations. Mes yeux sont braqués au sol. Je tiens toujours cette fichue poignée. Je n'arrive pas à bouger. Non en vérité. Je crois que si je bouge je serais capable de les tuer.

Pourtant je croyais que tu voulais arrêter ?

Je ne souhaite que ça. Mais elles se permettent de parler de Clarke. Sous mon nez.

Clarke ? Depuis quand tu l'apprécie lui ?

Elles n'ont pas le droit.

Et si elles ne parlent pas de lui ?

On ne peut pas en être sûr. Alors autant en finir maintenant.

-Putain, elle est folle celle-là. Viens on se casse Lexi.

Elles quittent enfin la pièce avec empressement. Me laissant seule avec mes pensées parasites.

Pourquoi j'ai pensé à ça ? Je suis complètement folle. Depuis quand Clarke me fait autant d'effet ? Je ne pensais pas...je ne voulais pas...

Mais enfin, qu'est-ce qu'il m'arrive ?

La porte grince une nouvelle fois. Sur le moment je crois que ces pimbêches sont revenus mais pas le moindre sons de talons ne se fait entendre.

Je relève la tête.

-Est-ce que ça va ?

Mon corps réagit instinctivement.

-Ce sont les toilettes des femmes Clarke. Tu n'as rien à faire ici, je réponds à côté sans bouger.

-Je m'en balance. Je venais pour m'excuser. Enfin, excuser les propos de Clay.

Avec les restes de courage qu'il me reste, j'avance vers les lavabos et me lave les mains.

Il faut que je m'occupe.

Et que j'arrête de penser à ce qu'il vient de se passer.

-Je ne veux pas de tes excuses. C'est top tard pour ça. Et beaucoup trop facile.

-Alors dis moi ce que je dois faire pour me faire pardonner.

Je ferme le robinet sur ces mots.

Avoir son corps près du mien me fait prendre conscience que je ressens beaucoup trop de chose. Il me fait perdre la tête. Je suis comme une adolescente quand il est là. Je passe seulement par la colère pour me rendre aveugle. La colère c'est facile.

Alors pourquoi je ne m'en rends compte que maintenant ?

Pourquoi est-ce qu'il a fallu que j'aille m'attache à toi ?

Pourquoi est-ce que je ressens tout ça ?

Pourquoi c'est sur toi que ça tombe ?

Pourquoi toi ?

Pourquoi je suis tombée amoureuse de t-

-Queen ?

Sa main s'est posée sur la mienne qui n'a pas quitté la ferraille du robinet. Mon rythme cardiaque s'accélère. Mes joues rossissent légèrement.

Il faut qu'il arrête de parler.

-Eh ! Ça va ? Il s'inquiète.

-Va t'en s'il te plaît...je murmure.

-On va bientôt partir et tu viens avec moi. Tu te souviens ?

-Clarke. S'il te plaît laisse moi seule, je ne veux pas te voir.

"Je t'aime. Depuis le premier jour Queen."

Ma tête me fait mal. Je ne sais plus où j'en suis.

"Je te retrouverai. Sois en sûr."

Quelle est cette voix ? C'est quoi ce truc dans ma tête ?

-J'appelle un médecin. Tu ne vas pas bien du tout, j'entends la voix de Clarke à mes côtés.

-N...non. Va t'en, je le repousse.

"Je vais t'aider. Mais tu dois t'enfuir. Je t'interdis de partir."

Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Pourquoi maintenant ? Ça y est c'est la fin ?

-On y va. Prends appuis sur moi.

Je sens une goutte de sueur couler le long de ma tempe. Je respire mal. J'ai mal au crâne.

Je suis malade.

Quand cela va-t-il s'arrêter ?

Clarke passe son bras sous le mien et me porte quand je sens que mes jambes me lâche. Je ne veux pas de son aide pourtant je n'ai pas le choix. Je ne suis pas dans mon assiette et il est le seul qui puisse m'aider. Après tout nous sommes en cavale.

-Tiens le coup Queen. Ne t'endors pas. Je t'interdis de partir.

"Ce n'est pas finis Queen."

La fatigue accumulée plus le stress que je subis me font perdre connaissance dans les bras de Clarke.

Mais quand j'y pense...

Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que cette voix...c'était celle de Clarke ?

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