19. ᏟϴΝҒᎬՏՏᏆϴΝՏ


𝑄𝑢𝑒𝑒𝑛

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Je claque la porte de ma chambre et vais m'assoir sur mon lit les nerfs à bloque. Si Clarke ne m'avait pas arrêtée, j'aurais fait qu'une seule bouchée de cette espèce de...

Doucement.

Je n'arrive pas à me calmer. Mes muscles ne veulent pas se décontracter et je ne pense qu'à une seule chose, retourner à cette maudite fête et l'égorger sur place. Elle le mérite, beaucoup plus que Mark. Même si lui méritait bien pire que de mourir d'une pauvre balle dans le corps. 

Je prends ma tête dans mes mains et me pince les lèvres tentant d'oublier les mots de cette femme. Ca ne m'était jamais arrivé. Etre traitée de la sorte et surtout par une femme, c'est une première.

"Elle n'est pas à la hauteur de tes attentes."

Je fais grincer mes dents de colère.

"Cette fille est trop jeune et trop simpliste..."

Je vais exploser. Arrête toi...

"Il te faut une femme qui soit digne de toi..."

Elle a signé son testament.

"...et qui a du caractère."

J'en ai mal à la tête tellement c'est stupide. J'ai l'air si bête que ça quand on me voit ? Je n'étais peut-être pas en grande forme mais je ne pensais pas être aussi bas non plus en terme d'apparence.

"Sait elle au moins tenir une arme sans pleurer ?"

Je me lève après avoir répété cette phrase dans ma tête et renverse la totalité des objets sur le bureau. Je m'attaque ensuite au miroir sur le mur qui me fait de l'œil. Je le détruis de mon poing et ne m'arrête pas. Je continue de le frapper, de plus en plus fort, et fait sortir toute la colère que je gardais à l'intérieur de moi. Si je ne peux pas me défouler sur elle, je le ferais sur ce miroir.

Mon poing gauche en sang retombe le long de mon corps quand tout à été extériorisé. Je regarde les morceaux par terre et relève mon visage vers l'objet brisé à cause de moi. Maintenant qu'il est comme ça, anéanti, j'ai l'impression de me voir à travers. Il est devenu ce que je suis en moins de deux minutes, alors que moi ça a duré six ans. La vie est injuste.

Sans m'en rendre compte une larme coule le long de ma joue, puis une autre avant qu'une vague de larme ne se déversent finalement sur mon visage. Et merde...j'avais pourtant dit que je ne pleurerais plus. Encore une promesse que je n'ai pas tenu.

Je ne suis qu'une bonne à rien. 

Voilà la vérité. Je fais genre je vais bien, que je suis encore sur pied mais en vrai c'est faux. Rien ne va dans ma vie. Je suis seule, séquestrée dans mon propre corps et complètement perdue. Je ne sais plus quoi faire, ni où le faire et même comment le faire. J'ai besoin qu'on m'aide. Le voilà le problème. Mais je suis trop têtu pour le dire à voix haute. Comme d'habitude.

Je renifle durement et essuis mes larmes du revers de la main droite et retourne m'assoir mais cette fois par terre devant le lit. Si quelqu'un me voit comme ça, il risquera sûrement d'appeler l'hôpital psychiatrique et je ne lui en voudrais même pas. Il faut le dire, je suis folle à ma façon.

Je reste seule seulement pendant cinq minutes de plus avant que quelqu'un ne frappe à la porte et entre sans même attendre que je lui en ai permis. C'est pas grave. Je ne suis plus à ça près de toute façon.

-Queen ?

Je me renferme immédiatement sur moi-même en entendant le son de sa voix. Pourquoi a-t-il fallu que ce soit toi...? Je ne veux pas qu'il me voit comme ça. Et le pire c'est que je ne sais même pas pourquoi. L'ironie de la chose...

Je ne lui réponds pas. Il n'a pas besoin que je lui dise dans quel état je suis, ça se voit rien qu'en entrant dans la chambre. 

-Qu'est-ce que t'as fait...il murmure pour lui-même.

Oh rien, j'ai juste détruit la seule chambre auquel j'ai le droit. C'est pas grand chose non plus ça va.

Clarke s'approche de moi et marche sur les bouts de verres éparpillés par moi-même dans la chambre avant de s'assoir à mes côtés. Il ne me touche pas mais je sens sa respiration sur ma nuque. Je ne veux pas le regarder.

-Queen. Regarde moi.

-Laisse moi Clarke...je parviens à dire malgré l'étouffement de mes bras.

-S'il te plaît.

Je secoue la tête. Quand je dis non c'est non. Il ne va pas me faire changer d'avis.

Je l'entends souffler de mécontentement et se déplacer devant moi pour s'y accroupir et ainsi me faire relever la tête comme tout à l'heure.

J'ai dit que j'avais pas envie.

Mais il va le faire quand même.

Il a beau avoir réussit à me faire relever la tête, je ne le regarde pas pour autant. Je me concentre sur le miroir détruit sur le mur derrière lui. 

-Tu m'expliques ce qu'il t'as pris ? Il me demande calmement comparé à d'habitude.

-C'était soit je détruisais cette chambre, soit je retournais tuer ta mère. J'ai fais mon choix.

-J'aurais préféré que ce ne soit ni l'un ni l'autre.

Je sens mon sang dégouliner sur ma main. Il est encore tout frais et je n'ai qu'une seule envie qu'il soit nettoyé. Je n'aime pas vraiment cette sensation quand on est blessé. La douleur je sais le gérer mais le sang un peu moins. Souvent je fais en sorte que ça ne se voit pas mais là je ne peux pas sinon Clarke risque de s'apercevoir que je me suis ouvert la main.

Je passe alors ma main droite sur la gauche pour enlever le maximum de liquide avant de la frotter sur le sol. Bien sûr je fais ça en toute discrétion.

-Et ça va mieux au moins ?

Clarke est réellement entrain de me demander si je vais bien ? Je ne l'aurais jamais cru.

-Pas vraiment. J'ai toujours envie de tuer ta mère.

J'ai au moins garder mon sarcasme. Tout n'est pas perdu. 

Clarke rit légèrement à ma blague, qui n'en était pas une, et ce son s'enregistre automatiquement dans mon cerveau. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais je crois que c'est le truc le plus génial que j'ai entendu de toute la journée. 

J'ai la soudaine envie de voir son visage mais je me retiens et reste positionnée sur le verre. 

-Je sais que ce que ma mère a dit n'est pas ce qu'on rêve d'entendre...

Je crois rêver. Il est entrain de faire ce que je pense ou je me trompe totalement ?

-Et elle peut parfois dire des choses sans se rendre compte des conséquences mais c'est dans ses habitudes. On lui a appris à être ce qu'elle est. Alors, n'y voit pas une affaire personnelle.

Il est entrain de s'excuser à la place de sa mère. Enfin, c'est un genre d'excuse mais s'en est quand même ! Mon coeur commence à palpiter dans ma poitrine mais pas comme il devrait le faire. C'est mauvais. Très mauvais.

-Elle a dit que j'étais ta fiancée Clarke.

-Oui je sais. Et je lui ai dit que ce n'était pas le cas.

Je hoche faiblement la tête. Au moins il y a un truc de régler. Il ne me reste plus qu'à la tuer maintenant.

-Tu veux bien me regarder au lieu de regarder ton désastre ? Me questionne Clarke en haussant sa voix.

Non je n'ai pas envie. Je ne veux pas te regarder. Je ne veux pas que tu me vois presque au bout de ma vie. Je ne veux pas que tu lises à travers mes yeux. Je ne veux pas que mon coeur batte aussi vite en ta présence. Et surtout je ne veux pas que mon corps réagisse au tien quand tu es près de moi. 

-Non...

-Queen. Pourquoi tu ne me regardes pas ?

-Parce que...

Je m'arrête. Qu'est-ce que j'allais lui dire ? Aucune idée je ne réfléchis plus depuis une demie heure.

 -Parce que ? Il réitère ma question.

Qu'est-ce que je peux bien répondre à ça ? A part lui dire que si je le regarde dans les yeux je risque de retomber ?

-Rien. Laisse tomber, je souffle faisant marche arrière.

-Non dis moi.

Mais il ne comprend pas ? 

-Quoi ? Que je te dise quoi ? Je perds patience en me relevant.

Je me positionne face à lui et je le regarde cette fois. Il voulait que je le fasse, voilà qui est fait ! Mais maintenant je me sens bizarre. Je ne sais pas comment je dois me comporter ni ce que je dois dire. Il me met dans un état pas possible rien qu'en m'observant. Imaginons s'il faisait autre chose.

Quel genre de chose ?

Rien.

Ses yeux marrons se portent sur mon visage rongé par mes larmes sèches et redescend ensuite vers ma robe avant de s'attarder sur mon poing gauche. 

Il l'aurait remarqué tôt ou tard de toute façon.

-Dis moi ce que je ne sais pas, il fulmine clairement.

Visiblement l'heure est aux confessions.

-Tu veux savoir ? Très bien. J'en peux plus de ma vie. Ma seule vie est détruite comme ce miroir et ma seule raison de vivre n'est pas là. Je suis sur le point de lâcher prise, mais je tiens bon ! Et tu sais pourquoi ? Parce qu'il le faut. Je ne peux pas me laisser marcher dessus sinon je suis morte. Je ne peux pas être moi-même sinon je suis morte. Et je peux encore moins paraître fragile aux yeux des autres sinon je suis morte. Alors je tiens bon tu vois. Je cache mes faiblesses, mes blessures -je dis en montrant ma main gauche-, ma douleur et ma peur. Car personne ne le sait mais je flippe comme jamais à chaque fois que je pars en mission mais je ne le montre pas parce que je dois rester forte.

Je suis entrain de tout lui balancer au visage. Il faut que j'arrête ça avant d'en dire trop.

-Alors tu vois je ne sais plus quoi faire. Je suis perdue, déprimée, en bas de l'échelle...et pourtant je garde la face. Parce que si je ne le fais pas, qui le fera pour moi ? 

J'ai failli en dire trop, mais j'ai réussis à me retenir. Encore heureux sinon je ne donnais pas chers de ma peau demain matin quand je n'aurais plus un gramme d'alcool dans le sang.

Je fixe Clarke, qui m'a écouté me lâcher, et attend qu'il dise quelque chose. Il va sûrement me prendre pour une folle mais c'est pas grave. Il n'a pas bougé depuis ma tirade et il ne le fait toujours pas. Il est entrain de se dire que je ne raconte que des conneries. 

Je lâche un rire nerveux voyant qu'il ne compte pas répondre et me retourne vers le mur pour poser mon front dessus. J'ai fais n'importe quoi.

-Moi je peux.

Je tressaute, surprise d'entendre le son de sa voix et le regarde se relever se rapprochant petit à petit de moi.

-Quoi...?

-Je peux porter une partie de ton fardeau Queen. Mais pour ça il va falloir me faire confiance.

-Tu n'as rien écouté à ce que je t'ai dis en faites ? Je déduis en inclinant la tête.

-Si j'ai écouté. Et ce discours sonnait comme un appel à l'aide, il claironne en arrivant près de moi.

-Je n'ai pas ce genre de problème Clarke...

-Tu as besoin d'aide mais tu ne le dis pas. Le voilà ton problème, il me corrige en attrapant ma main ensanglantée.

Comment...comment il a pu remarquer ça ?

Je savais que j'aurais pas du le regarder. C'était stupide. Complètement stupide. Maintenant j'ai l'air d'une attardée mentale qui a besoin d'une aide.

Il a lu en moi. Je me sens nue. J'ai l'impression que ma barricade a été traversé tellement c'est improbable qu'il ait compris. C'est bien le seul qui a réussit et c'est bien ça qui me fait peur.

J'essaye de le fuir par la gauche mais il m'intercepte et accroche ses yeux aux miens.

Laisse moi tranquille...

-Laisse moi t'aider.

Je secoue la tête et retente ma chance par la droite mais Clarke perd patience et me colle contre le mur sans me blesser avec le miroir et avec une tendresse inquiétante.

-Clarke s'il te plaît...laisse moi...je murmure en baissant les yeux.

-Non. Je vais t'aider. Mais avant, arrête de fuir les choses et regarde moi ! Il clame sans crier non plus.

Je relève la tête et affronte son regard plus qu'envoutant.

Ses yeux marrons me transpercent de leur regard, ses paumettes et ses lèvres me font de l'œil mais je ne fais rien. Je ne le touche pas je ne fais que regarder.

-Si tu ne me dis rien, je ne peux pas t'aider.

-Par quoi veux-tu que je commence ? Il y a tellement de chose que tu ne sais pas...

Je ne sais même pas pourquoi je lui dis ça. Il y a deux minutes j'étais prête à fermer ma bouche jusqu'à ma mort et maintenant je m'apprête à lui avouer tout ce qu'il veut entendre. Où est passé ma logique ?

-Commençons simple. Qui est la seule personne que tu possèdes en ce monde ?

Ce n'est pas vraiment un sujet simple à aborder mais s'il veut commencer par là...allons-y.

-C'est...c'est une personne proche.

Tu ne lui dis pas tout...

C'est impossible. Je risquerais de la mettre en danger si quelqu'un découvre qui elle est vraiment. S'il y a un risque qu'on l'associe à moi, elle serait plus que dans la merde.

-Et tu veux la retrouver c'est ça ? M'interroge Clarke en observant ma blessure.

-Oui c'est ça. Mark était déjà sensé le faire mais...il est mort.

Clarke hoche la tête tranquillement et me fait avancer vers le lit où il me fait m'assoir avant d'aller chercher quelque chose dans la salle de bain.

-Comment ? Il me demande, sa voix résonnant dans la salle d'eau.

Je le vois revenir avec une trousse de secours avant de se poser à côté de moi sans rien ajouter de plus.

Il va me soigner ?

-Comment quoi ?

-Comment il comptait t'aider ?

Il prend ma main et inbibe un coton avant de le poser dessus. Je grimace et tente de retirer ma main mais il la retient en me lançant un regard.

Ça va c'est bon...

-Il devait chercher l'adresse de la personne qui la retient.

Il cesse ses mouvements. Je sens son regard sur moi mais je ne fais rien et fait comme si de rien n'était. C'est la première fois que j'en parle, je ne peux pas le regarder.

-On la retient contre son gré ?

Je hoche la tête.

-Comment s'est arrivé ?

Je secoue la tête lui faisant comprendre que la discussion va trop loin et que je ne dirais plus un seul mot s'il continue sur ce sujet.

-Et il l'a trouvé ? L'adresse ? Il reprend en désinfectant ma plaie.

-Aucune idée. Il est mort avant de me la donner. C'est pour ça qu'il faut que je retourne au Texas.

-Au Texas ?

Il devient sourd ? J'ai l'impression de beaucoup me répéter non ?

Non il essaye juste de comprendre. Laisse lui le temps.

-L'adresse doit être là-bas sinon...je ne sais pas elle est.

-Queen. Mark n'a aucune adresse à part celle de ses fournisseurs, m'apprend Clarke.

Pardon ?

Je crois que j'ai mal entendu. Il se fiche de moi ? Parce que sinon...non il se paye ma tête c'est sûr.

Dit moi que ce n'est pas vrai je t'en supplie.

-Quoi...?

-Liz a vérifié. Seul ses fournisseurs depuis 2014 sont inscrit dans son ordinateur. Rien d'autre.

Je pivote complètement vers lui pour être sûr de capter son regard et voir s'il me ment. Je le regarde mais ne remarque aucune trace de mensonge.

J'ai pris l'habitude de remarquer quand les gens mentent. Mais cette fois Clarke ne ment pas. Il n'a pas cette lueur dans les yeux. Sa pupille n'est pas dilatée. Tout parait normal.

Pour la première fois, j'ai envie de me tromper.

-Tu me fais une blague n'est-ce pas ?

-Pourquoi prendrais-je la peine de te mentir ?

Je ne veux pas le croire...

Ca voudrait dire que j'ai passé ces deux dernières années, enfermé chez cet homme pour au final ne rien récolter. Je suis abasourdie...je ne sais plus quoi faire, ni quoi penser. Je crois que je suis encore plus perdue qu'avant. 

-Oh mon dieu...je me suis fais avoir en beauté, je souffle en riant nerveusement.

 On avait un accord. On avait décidé que...et il m'a trahie. Cet enfoiré m'a trahie. Dommage qu'il soit mort sinon je l'enverrais en enfer pour la deuxième fois. Il n'aurait que ce qu'il mérite, une seconde fois.

-Qui y a t-il ? Réagit Clarke en appliquant de la crème sur mes coupures.

-On avait un deal.

-Qui est ?

-Je lui avais demandé de m'aider à la retrouver. Mais comme tout chef il a demandé un compromis. Il a voulu que je travaille pour lui, alors il m'a appris à me battre et à tuer comme à un soldat. J'y étais presque mais tu es arrivé et je l'ai tué sans penser aux conséquences. Mais au final, tout cela n'aurait rien donné, je raconte en le laissant continuer sa principale occupation.

Clarke hoche la tête et agrippe les morceaux de verres avec une pince dans ma peaux. Ce n'est pas très agréable, mais je ne dirais pas non plus que je souffre.

En le regardant j'ai l'impression qu'il n'écoute rien de ce que je lui raconte, mais comme il prend la peine de hocher la tête en guise de réponse je continue de tout lui dire.

Tout ?

Je garde certains détails pour moi.

-Je vais retrouver cette adresse, commente Clarke en me lançant un regard avant de retourner à sa pince. Maintenant il faudrait que tu me dise à quoi elle ressemble pour que je puisse avoir une piste.

Je souffle.

C'est le moment.

Avec ma main droite, je trifouille dans mon soutien gorge et attrape la photo que je garde toujours sur moi. C'est la seule chose qui me reste d'elle alors j'en prends soin, même si j'avoue que dans le soutif c'est pas très propre. 

Je la regarde quelques secondes avant de la tendre à Clarke, qui pose ses ustensiles et la prend. 

-Elle s'appelle revient.

Il rit mais reprend son sérieux devant la photo.

-Elle te ressemble.

Cette phrase sonne comme s'il savait tout sur elle et sur moi. Il ne la connaît même pas et pourtant on pourrait croire le contraire. 

Je baisse les yeux à deux doigts de verser une nouvelle larme.

-Je le pensais aussi...

Il ne me contredit pas et me rend la photo que je m'empresse de remettre au chaud dans mon vêtement. Il est la seule personne à l'avoir vu et il sera la dernière. Je m'étais promis de ne jamais la montrer pourtant, et me voilà assise aux côtés d'un homme dangereux lui déblatérant tout ce que j'ai sur le coeur. Enfin presque tout.

-Je pense avoir le nécessaire.

-Tant mieux parce que j'en ai marre. Changeons de sujet. Parle moi d'autre chose avant que je ne tombe en dépression nerveuse, je m'emporte.

-De quoi veux tu parler ? Il me questionne tendrement.

J'ai tellement de chose que je pourrais demander. Mais une seule parvient à se flairer un passage dans mon esprit. La seule que j'avais enfouit.

-Parle moi de toi. De ta famille. De tes hobbys. De tout ce que tu veux qui peut se rapporter à ton image. C'est à ton tour de passer aux confessions.

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