𝑄𝑢𝑒𝑒𝑛

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-Allez Queen bouge toi un peu.

-Mmmm..

C'est la seule chose que je peux lui répondre en ce moment. J'ai tellement mal dormis que voir Liz aussi énergique dès le matin me fatigue.

Elle est arrivée dans ma chambre il y a environ vingt minutes pour me réveiller. Sauf que ça fait vingt minutes que je suis toujours enroulée dans ma couette bien au chaud, décidée à ne pas sortir du lit.

-Je rigole pas bouge toi, je l'entends me dire à travers l'épaisseur de ma couette.

Je grogne de mécontentement. Je n'ai pas envie de me lever. J'ai décidé qu'aujourd'hui était mon jour de congé alors je ne vais pas me lever.

-Ne m'oblige pas à appeler Clarke je t'en supplie...

Clarke ? Comment ça Clarke ?

Je sors ma tête de mon antre et regarde Liz déprimée par mon comportement. Quand je disais que j'étais une gamine.

-Pourquoi Clarke ? Je lui demande ce qui lui fait relever les yeux.

-Il m'a dit que si tu ne te levais pas il viendrait lui-même te tirer du lit. Et crois moi il va le faire.

Merde.

J'ai pas envie de le voir.

T'as envie de rien.

Oui c'est vrai mais je m'en fous.

Je lui ai dit la chose de trop hier. Pourtant j'en avais pas l'impression sur le moment. Mais maintenant que mes heures de sommeil sont pratiquement rattrapée je regrette amèrement ce que je lui ai voué. J'aurais jamais dû faire ça. J'avais pas...

Envie de parler d'elle. Oui on a comprit.

J'aurais mieux fait de me taire comme je l'aurais fait habituellement. Mais il a fallu que j'ouvre ma bouche. Encore une fois. Je vais vraiment finir par mourir d'une balle dans le crâne à force. A vrai dire je l'aurais bien mérité.

De toute façon il aurait bien fallu le faire tôt ou tard.

J'aurais pu attendre encore un peu avant de le faire tout de même...je suis stupide.

-Bon tu sors de là ou je l'appelle ? S'impatiente Liz que j'avais complètement oublié.

-Argh ça va j'arrive. 

Je me lève -même si j'en ai pas envie- et m'en vais dans la salle de bain. Je fais le nécessaire et ressors pensant que je serais seule pour m'habiller mais Liz est encore là à attendre. Attendre quoi au juste ? Je lui ai dit que je me levais, pourquoi elle est encore là ?

-Il te fallait autre chose ?

-Il faut que tu t'habilles ma grande.

Oui je le sais, alors sors de là. Non pas que je sois pudique mais quand même...

-Je suis au courant Liz. Tu peux sortir maintenant. Si tu as peur que je me recouche, je ne compte pas le faire alors...

-On doit aller voir Mia pour t'habiller.

Mia ? Pourquoi faire ? Je n'ai besoin de personne pour mettre un t-shirt et un jean non de dieu ! C'est quoi le problème ?

-Quoi ? 

-Tu a vu l'heure qu'il est ? Elle me demande simplement en s'asseyant sur le lit défait.

L'heure ? Je tourne ma tête vers la gauche et regarde le réveil sur ma table de nuit. Pourquoi je dois regarder...16h42 ?! Non mais c'est une blague ? Je crois que je n'ai jamais autant dormis de ma vie. C'est normal au moins ? Je suis pas malade ou un truc dans le genre ? Si ça se trouve j'ai...

Un énorme coup de fatigue rien de plus. Arrête de te créer des scénarios ma grande.

-J'ai dormis toute la journée ?

-Oui. Alors maintenant on va voir Mia, elle m'ordonne presque en m'attrapant brusquement le bras.

Mais je ne comprends toujours pas pourquoi je dois aller voir Mia à la fin ! J'ai besoin d'explication.

-Attend Liz, je tire sur mon bras pour qu'elle ne fasse pas un pas de plus. Pourquoi on doit aller voir Mia ?

-Il ne t'a rien dit ? Elle s'époumone presque en s'arrêtant face à moi.

-Mais qui ne m'a rien dit ? Et sur quoi ? Explique toi merde !

-Avance on est en retard. Je te raconte tout sur le chemin. Allez !

Je souffle et la laisse m'emporter je ne sais où. Sûrement là où Mia doit nous attendre. Je comprends rien. Et je n'aime pas quand je comprends rien. C'est bien une des seules choses que je ne peux pas tolérer dans ce milieu. Il suffit qu'on ne comprenne pas quelque chose pour mourir.

Bon je pense que dans cette situation je ne vais pas mourir mais c'est tout comme. C'est une sensation bizarre.

On traverse le couloir et descend même l'escalier pour arriver aux salles communes. Au passage je vois plusieurs personnes aménager la villa pour qu'elle est l'air plus...festive.

Pourquoi festive ?

Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?

-Bon tu m'explique ? Je dis à l'intention de Liz qui n'a pas ouvert la bouche depuis tout à l'heure.

-Une fête se prépare.

Une fête. Une fête ?! Comment ça une fête ? Et pourquoi je ne suis pas au courant ?

Et surtout comment ce brouhaha ne t'as pas réveillé tout à l'heure ?

-Mais encore ?

-C'est l'anniversaire d'un des oncles de Clarke et il vient le fêter ici, elle m'explique calmement.

Un de ses oncles ? Ok. Super. Je m'apprête à rencontrer l'oncle de cet énergumène.

-Il y aura toute la famille de Clarke alors on fait ça bien comme tu peux le voir.

Toute la famille.

Rectification: je m'apprête à rencontrer toute la famille de cet énergumène.

Ça va être génial ça.

-Et je suis obligé de venir ? Je n'ai rien à faire à cette fête moi.

Il fallait que je demande. Si je peux m'éviter cette situation plus que gênante je ne vais pas m'en priver.

Surtout qu'on parle quand même de la famille complète de Clarke. Je n'ai aucunement l'envie de croiser papa ou maman alors que j'en ai strictement rien à faire de ces gens là. Ca va être la catastrophe.

-Tout le monde doit venir. C'est un ordre de Clarke.

Fait chier.

Liz finit par s'arrêter devant une porte en bois après avoir traverser le salon. Je ne connaissais pas encore cette pièce.

Elle rentre sans toquer et referme la porte derrière moi. Mia est assise à une table devant une machine à coudre entrain de recoudre la robe que j'ai déchiré.

Je grimace à cette vue. Je n'ai pas aimé quand j'ai dû lui dire ce que j'ai fait. Je l'ai un peu regretter aussi.

Elle m'a tellement crier au visage que j'en ai encore mal aux oreilles. Et elle a même finit par pleurer à chaudes larmes. Je m'en veux un peu maintenant.

-C'est bon. On est là...commence Liz essoufflée par notre course.

Mia se retourne et nous fixe.

-Bah enfin ! J'ai cru attendre.

-Dit le lui à elle.

Liz me pousse légèrement pour me faire avancer et me lance un sourire narquois. Ça va j'ai compris...

Mia se lève et s'approche de moi avant de m'analyser sous tous les angles.

Mais qu'est-ce qu'elle fait ? J'ai l'impression d'être une poupée. Je suis mal à l'aise mais à un point...

-Mmmmm...du blanc tira bien.

Tout ça pour ça ? Elle se fiche de moi ?

-Ton teint n'est pas trop pâle et le blanc ira bien avec tes cheveux blonds. Ça fera aussi ressortir tes beaux yeux bleus. Tu vas être magnifique dans cette robe, se réjouit Mia en joignant ses deux mains me faisant penser à une mère fière de sa fille.

-Mia je...

-En revanche, tu n'auras pas le droit a une robe longue. J'ai bien peur qu'elle ne finisse comme la précédente, elle m'interrompt blasée.

Elle va me le rabâcher longtemps je le sens.

-Encore une fois, désolé Mia. Je ne voulais pas...

-Je sais Queen. Je te taquinais.

Elle me sourit et se retourne pour prendre une robe blanche courte recouverte de dentelle blanche sur le buste jusqu'aux bras.

Cette robe est magnifique.

-N'est-elle pas belle ? S'émerveille Mia sur le point de verser une larme.

-Si si magnifique, répond Liz voulant passer la seconde.

-Les filles, je n'ai pas envie de mettre cette robe. Je n'ai surtout pas envie d'aller à cette fête stupide.

Au moins je suis honnête. Je n'ai pas envie d'y aller. Je ne suis pas dans le bon mood pour l'instant alors je n'ai envie de rien.

Mia pose la robe à côté d'elle et me prend dans ses bras avant de me faire assoir sur un des canapés de la salle. On dirait vraiment une mère.

Ne commence pas à penser à ça.

Oui. Reprend toi Queen. Ça fait longtemps maintenant.

-Mais ça va être génial. Il va y avoir de l'alcool à volonté, du gâteau et de la bouffe à volonté et surtout plein de beaux mecs. Tu dois venir, minaude Mia tout souriante.

-De toute façon elle n'a pas le choix, souffle Liz en haussant ses sourcils.

-Liz arrête de tout gâcher. J'essaye de négocier là.

-Désolé mais c'est vrai. Clarke a dit que...

-On s'en fou de Clarke pour le moment. Il n'est pas la à ce que je sache ? Râle Mia à mes côtés en fusillant gentiment notre amie.

Je me retiens de rire pour éviter qu'elle ne perde confiance en elle. Si Clarke l'entendait elle serait déjà morte. J'aime bien ce trait de caractère. Même si je suis pas sur qu'elle fasse la même chose devant lui à ma différence.

Voyant que Liz ne répond pas, Mia sourit et se lève.

-C'est bien ce que je me disais. Alors maintenant, Queen, tu vas aller à cette fête ! Je t'y traînerai s'il le faut.

Je la regarde, sûr d'elle, et souffle d'agacement. Je crois que je n'ai pas le choix de toute façon. Si je n'y vais pas Clarke pourrait venir me chercher dans ma chambre et me faire descendre par la peau du cul, en pyjama.

-Ok ça va. J'y vais. Mais seulement parce que je n'ai pas le choix.

-Alors tout ce que je t'ai dit ne t'as pas fait changer d'avis ?

Je secoue la tête.

-Du tout ?

Je réitère mon geste.

-Super. Je suis une piètre femme convaincante et persuasive.

Liz et moi éclatons de rire en même temps et Mia se renfrogne quelques secondes avant de nous rejoindre dans notre hilarité.

Je crois que ça fait bien longtemps que je n'ai pas rigolé comme ça.

***

-Aïe ! Tu me tue avec tes barrettes Mia.

-Si tu arrêtais de bouger ce serait plus facile !

Une nouvelle pince me traverse la tête. S'en est trop.

-Aïe ! Bon ça suffit, je crois que mon chignon tient tout seul maintenant. Je m'en vais.

-Attend ! Une dernière !

-Rêve ! Je m'en vais je te dis.

À grandes enjambées, je quitte la pièce et claque la porte sans le vouloir. Je n'en peux plus. J'ai été enfermé dans cette salle pendant plus de deux heures et demi et torturé avec des épingles à cheveux pendant trente minutes. L'enfer sur Terre je vous le dis !

Munie de ma robe et de ma coiffure, je remonte l'escalier principal à la hâte espérant ne croiser personne. Je n'ai pas envie que quelqu'un me voit dans cette tenue. Je suis ridicule.

Mia m'a dit que j'étais, je cite: "trop mignonne". Quant à Liz...-je crois que c'est pire- elle a dit que j'étais "comme une petite princesse à qui on aimerait emmener faire du poney". Je crois que je n'ai jamais été autant humiliée de toute ma vie.  

Je ne veux pas ressembler à une enfant de bas âge. Je suis censé être une femme et non une petite fille avec des couettes. Je me sens tellement ridicule en ce moment que je ne veux plus aller à cette fête. Toutes les personnes que je croiserais me trouveront trop mignonne et trop mimi pour me parler ou me toucher. Ils vont tous me prendre pour un bébé. Quel merdier !

Je cours presque dans le couloir de l'étage en regardant mes pieds pour ne pas tomber sur le regard d'une tierce personne. Ce serait trop la honte. Alors que j'étais à deux pas de ma chambre, je cogne mon nez contre quelqu'un. Eh merde...

-Aïe...désolé.

Je ne relève même pas la tête pour voir de qui il s'agit et le contourne. 

Tu sais très bien qui s'est...

Oui malheureusement. Et je ne sais pas pourquoi mon odorat a enregistré son odeur comme ça. Maintenant je sais le reconnaître peu importe si je vois le visage ou non. C'est vraiment mauvais ça...

Je m'échappe de son emprise le temps de quelques secondes avant qu'il ne me rattrape par le bras et me tire à lui. Il m'arrête avant que je ne le touche, mais je trouve que nous sommes déjà très proche. Comment je le sais ? Son souffle me chatouille le nez et je sens encore ce maudit parfum.

-Pourquoi tu t'échappes comme ça ? 

Sa voix grave. Je l'avais oublié celle-là aussi.

Je baisse les yeux et regarde mes pieds recroquevillés dans les escarpins que Mia m'a prêté. Je ne veux pas qu'il me voit comme ça.

Pourquoi ? Tu as peur qu'il se moque de toi ?

Exactement. Je passerais pour quoi après moi ? Je dois lui prouver que je ne suis pas une femme qui se laisse marcher dessus et s'il me voit dans cette tenue tous mes efforts seront réduit à néant. Et je ne veux pas ça.

-Je ne m'échappe pas, je ne veux juste pas te voir.

-C'est aussi pour ça que tu ne me regarde pas dans les yeux ?

Je ne sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression qu'il a sourit en disant ça. Il se la jouerait séducteur en plus de ça ? Génial, je ne pouvais pas rêver mieux.

-Non ce n'est pas pour ça, je marmonne plus pour moi-même que pour lui.

-Pour quoi alors ?

Il est trop curieux. A-t-il déjà été comme ça auparavant ? Je ne crois pas non. Comment peut-il être gentil à un moment et un énorme enculé à un autre ? Il est bipolaire ou quoi ?

Je ne lui réponds pas. Il n'a pas besoin de savoir pour quoi de toute façon. J'espère juste qu'il me lâche le bras, que je puisse me barrer dans ma chambre. Mais c'était bien sûr sans compter son entêtement.

Je l'entends lâcher un petit grognement venant du fond de sa gorge et la seconde qui suit il me fait relever la tête en m'attrapant le menton. Ce geste me colle des frissons que je m'empresse de faire disparaître. Il n'a pas non plus besoin de savoir l'effet qu'il me fait. 

Dans cette position je ne peux que le regarder dans les yeux, et c'est ce que je fais. Je le fixe sans aucune gêne comme il le fait avec moi. En revanche lui descend son regard sur l'entièreté de mon corps alors que moi je reste à son visage. Ce visage tentateur qui me donne certaines idées je l'avoue.

Il s'est coiffé pour l'occasion et s'est même légèrement rasé de sorte à ne laisser qu'une trace de sa barbe. Ca lui va comme un gant en plus de ça. Il m'énerve. Je remarque du coin de l'œil qu'il porte un costume trois pièces noir et n'a pas pris la peine de fermer le bouton de sa veste. Ce look lui donne définitivement un côté rebelle sexy.

Et à côté il y a moi. 

Il remonte ses yeux aux miens et se mord la lèvre inférieure dans un geste lent et séduisant. Il va me faire tourner en bourrique s'il continue comme ça. Il m'observe sans dire un mot alternant entre  mes yeux et mes lèvres. Oh non mauvaise idée...en tout cas pour mon cas. Je risque de finir en tachycardie.

Il se décide à lâcher mon bras et pensant qu'il ferait la même chose avec mon menton, il me surprend en renforçant sa poigne. J'entrouvre les lèvres sur le coup et laisse échapper un souffle.

Il va se faire des idées.

-Pourquoi tu baisses les yeux alors ? Il me demande dans un souffle tout contre ma bouche.

Mais qu'est-ce qu'il fait ? C'est la première fois que je le vois dans cet état, à me regarder comme s'il allait me dévorer. Et sa voix est beaucoup plus perverse que les fois précédente. C'est quoi ce bordel ?

Je remplis mes poumons d'air pour me donner la confiance qu'il me faut, mais ce fut la respiration de trop car ma poitrine a touché son torse pendant cette action. Ce n'était peut-être qu'un effleurement mais je l'ai senti, et je suis sûr que lui aussi. Je le vois sourire en coin et soudain sans prévenir se rapprocher un peu plus de moi. Je suis entrain d'étouffer.

Sur le coup, je m'accroche aux pans de sa veste pensant que j'allais perdre l'équilibre mais ce que je viens de faire empire la situation. Je suis encore plus proche de lui maintenant. Je risque de perdre mes moyens s'il fait un pas de plus. En attendant je reste scotchée à ses yeux et je ne les quitte pas une seule seconde.

-Serais-tu intimidé ? Il me lance avec son éternel sourire en coin.

C'est à moi qu'il parle ? J'ai du mal à comprendre ce qu'il dit et aussi à qui il peut parler, mais vu qu'on est seul dans ce couloir je pense qu'il s'adresse à moi.

-Pas le moins du monde. J'ai juste l'air d'une gamine dans cette tenue...je souffle à mon tour tout près de lui.

Il se recule très légèrement pour me regarde à nouveau sous tous les angles et revient ensuite à mes yeux. 

Recule. Recule. Recule non de dieu.

-Crois moi ou non mais...tu n'as rien d'une gamine dans cette tenue.

Et il me lâche.

Je respire de nouveau normalement et pose même une main sur mon coeur discrètement pour voir s'il est encore là. 

Il a vraiment dit ce que je pense qu'il a dit ?

Oui ma grande tu ne rêves pas.

Je n'ai plus les mots je crois. 

C'est bien la première fois.

Je regarde son dos, qui s'éloigne de moi à grands pas, et plaque ma robe contre mes cuisses pour m'occuper les mains. Mon coeur bat à mille à l'heure, je suis essoufflée comme un chien qui vient de courir et j'ai encore l'impression qu'il est encore collé à moi.

Je crois que je deviens folle.

Soudain Clarke s'immobilise dans le couloir, et je tressaille en même temps que lui. Il se retourne lentement vers moi et me tend sa main gantée -un gant noir qu'il ne porte que sur une seule main. Pourquoi ? Aucune idée. Je ne dis rien et ne bouge pas d'un millimètre le temps de savoir ce qu'il me veut. 

-Viens.

Je ne fait pas le moindre mouvement malgré sa demande. J'avais décidé de ne plus y aller, alors pourquoi j'hésite tout d'un coup ? 

Peut-être parce que Clarke t'as...

Non. Je ne veux pas l'entendre.

-Queen...

Il prononce mon nom comme un avertissement mais je n'y décerne seulement que le glamour de la chose. Il ne dit pas souvent mon nom, mais quand il le fait ça provoque beaucoup de chose dans mon corps. Mon cerveau va mal. Je baisse la tête vaincu et lâche tout l'air inspiré en fermant les yeux.

Et puis merde.

J'avance vers lui et finis par prendre sa main. Il sourit faiblement et nous fait descendre les escaliers que je venais à peine de monter. Il me soûle mais à un point. 

Quand nous arrivons en bas, nous avons à peine le temps de nous lâcher que la porte d'entrée s'ouvre à la volée sur une troupe de personne. Un homme attire mon attention mais je ne dis rien et reste près de Clarke.

-Bonsoir Clarke, salue un homme en s'approchant.

-Bonsoir mon oncle. Joyeux anniversaire.