chapitre 3 : comme d'habitude

Je me lève, j'ai mal au ventre et au dos. Elle c'est encore défouler sur moi hier soir, comme d'habitude.
Je vais dans la salle de bain et retire mon "pyjama" même si ça ressemble plus à une serpillière.

Je prends ma douche froide, comme d'habitude. Une fois sortie je met des vêtements un peu au hasard. Puis descend en bas.

Pour une fois elle n'est pas là. Je soupire et déjeune le peu de nourriture qu'il y a, je mange même ce qu'il y a de périmé. On dirait une pauvre bête affamé qui se jette sur des restes.

Une fois mon repas terminé, je pars pour l'école. J'ai encore cette impression d'être observer mais cette fois je ne me retourne pas.
Un frisson me parcoure et mon coeur rate un battement.

J'entends de la musique, ce n'est pas assez fort pour que je sache laquelle c'est, dommage.

J'arrive de nouveau devant le portail que je qualifierais d'un aller simple pour une journée merdique.

La sonnerie se fais entendre dans le bâtiment et la cours, tout le mondes va se ranger moi compris. J'ai cours de physiques chimie.

Ellipse des cours jusqu'à midi

Je suis assise a ma table seule. Je suis sur la toute petite table de deux place au fond du self contre le mur. Il y a des légumes, je déteste les légumes, je préfère les gâteaux ou les bonbons. Mais je mange si je veux tenir se soir.

(Le retour de l'orthographe pourrit volontaire)

La blonde : 'lut salope, t seule comme d'hab ?

Oh non, pas elle.

La blonde : j'tai déjà dis d'me répondre, sale conne!

Elle balance mon plateau par terre, l'assiette explose au contacte du sol.

Je me baisse et commence à ramasser les bouts d'assiette, heureusement j'avais finit de manger.
Tout le monde rigoler

La blonde : vivement qu'tu crève, comme ton frère, hahahahaha !

Alors là trop c'est trop, personne n'a le droit de parler de mon frère même pas ma mère PERSONNE!!

??? : vas-y, tu en meurs d'envie non ?

J'ai pris le plateau fermement dans mes main et...
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Moi : HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA JE SUIS TELLEMENT SADIQUE D'ARRÊTER LÀ!
Ameka : en fait non parce que tout le monde c'est ce qui va ce passer...
Moi : ah bon... bah il verront bien demain !

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