Chapitre 3
Je me réveillai avec une migraine horrible. Pour changer. Sauf que cette fois, je suis dans une chambre spacieuse et """""bien""""" décorée.
Un lit de princesse rose bonbon fluo, un tapis aux motifs bizarroïdes plus grand que la chambre, ça ne m'étonnerait pas qu'il sorte de la musique à vomir des lutins verts-herbe-forêt-pomme-lézard-tortue dès qu'on ouvre un de ces tiroirs oranges dégueulasses !
Bref, qu'est ce que je fous là encore ? Je mis ma main sous l'oreiller (une sorte de petit rituel du réveil) et faillit avoir une mini crise cardiaque en n'y trouvant pas mon téléphone.
Pendant qu'il se passait la cinquième guerre mondiale dans mon cerveau, j'entendis une voix inconnue.
Ni une ni deux, je me jetai sur cette personne et me mis à la frapper de toutes mes forces.
Voilà ce que tu gagnes à me surprendre, vilain !
Lorsque je commençai à me calmer, je le vis mieux. C'était un jeune homme d'environ... Allez... 17 ans peut être ? Il était brun habillé d'un costard cravate noir avec un sourire éclatant de type Colgate. Son père est un dentiste ou quoi ?
Ça me rappelle un peu l'histoire de Willy Wonka ! Attends un peu.. Si ça se trouve c'est un vampire aussi ! Ouais... Ça expliquerait la pâleur, à moins qu'il ait une crème très puissante... Non, pas Johnny ! Enfin Willy ! Oui Willy est pâle mais c'est pas un vampire ! Par contre le type en face de moi pourrait en être un... Faut pas exclure l'hypothèse de la crème ! À moins que...
Le garçon me sortit de ma rêverie en me demandant de sa voix qui se voulait séductrice mais qui me donnait envie de le casser en deux:
— Bien dormi ?
— Je ne parle pas aux inconnus!
— Très bien, ria-t-il, je me nomme Vladimir, tu me parles maintenant ?
— Oh un vampire avec un nom russe ! Rien que ça ! Et ton nom de famille c'est quoi ? Kozlov ?
— Je n'en ai pas. Les noms de famille sont faits pour différencier les individus ayant le même prénom. Il me suffit de dire que je suis le roi.
Ses derniers mots firent "tilt" dans ma tête.
— C'est toi le roi ? Génial ! Tu vas pouvoir me dire ce que je fais ici !
— Tu es ici pour accomplir ta destinée.
— D'accord... Hm, quel genre de destinée ?
— M'épouser bien sûr !
ATTENDS, QUOI ?!
— Euh... Je peux avoir un verre d'eau ?
— Évidemment, ma douce. dit-il en faisant apparaître un verre d'eau dans ma main tendue.
Je bus une gorgée, puis recrachai la totalité du liquide sur sa face blanche de constipé.
— Quoi?! m'écriais-je après avoir fini mon petit manège.
Il s'essuya le visage, l'air pas fâché du tout (ce qui m'étonne plus que l'existence des vampires), et me dit d'un air détaché :
— La prophétie dit que tout vampire a une âme soeur avec laquelle il vivra une histoire d'amour indescriptible et dans mon cas, c'est toi.
— N'importe quoi ! Je n'ai que 14 ans, et toi, je parie que même Cléopâtre s'est évanouie quand elle a su ton âge !
— L'amour n'a pas d'âge, on ne peut rien contre la prophétie, ce qu'elle a prédit arrivera.
Donc, si j'ai bien compris, tu as mis une ville à feu et à sang, kidnappé des gens qui n'ont rien demandé à personne, juste pour satisfaire tes pulsions pédophiles dégueulasses ?!
— Non, j'ai juste suivi la prophétie. J'ai demandé à mes hommes d'aller te chercher. Ce qu'ils ont fait d'autre m'importe peu.
— Eh bien bonne nouvelle monsieur le pédovampire : JE ME CASSE ! dis-je en détachant lentement chaque syllabe.
— Pardon ?
— Excuses acceptées. Allez salut !
Je fis quelques pas en direction de la sortie, quand soudain je me souviens de quelque chose qui a son importance dans ma vie.
— Hey, le salaud!
— Hum ? Dit-il, ayant l'air de ne pas se rendre compte qu'il est en train de se faire insulter.
— OÙ EST CE QUE T'AS PLANQUÉ MON TÉLÉPHONE ADORÉ ?! ESPÈCE DE PÉDOVAMPIRE À DEUX BALLES DIS MOI OÙ IL EST OU JE TE LE FAIS REGRETTER !
— Ton... Téléphone ? répéta-t-il en penchant la tête en signe d'incompréhension.
— Laisse tomber va. Il doit encore être dans l'autre salle. Ciao !
— Pas si vite ! murmura-t-il en se téléportant devant moi. On se mariera que tu le veuilles ou non.
— Mec, je sais pas si t'es au courant mais avec ton physique, je connais plein de filles de ton âge, enfin de ton âge physique, ou plus ou même moins qui tueraient pour être avec toi.
— Tu es la seule que je veux.
— Pas de bol, je ne te veux pas, moi ! dis-je en essayant de le contourner.
— Tu croyais vraiment que je te laisserais partir comme ça ? Tu me connais mal.
— Normal, JE NE TE CONNAIS MÊME PAS ! répliquai-je en haussant le ton à chaque syllabe.
— Alors apprenons à nous connaître. lança-t-il en me portant comme un sac à patates.
— MAIS JE N'EN AI PAS ENVIE, MILLES MILLIONS DE MILLES SABORDS DE TONNERRE DE BREST ! dis-je en haussant encore et toujours le ton.
— Tu en auras envie ! Nous serons heureux tous les deux ! dit-il en continuant de marcher vers je ne sais où.
— MAIS QUE DALLE ESPÈCE DE PSYCHOPÉDOVAMPIRE ! POSE MOI ! T'ES MOCHE ET TU PUES ! MAIS POSE MOI COUILLON !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top