Chapitre 1

Trois cent mille quatre vingt seize... Trois cent mille quatre vingt dix-sept... Gah j'en ai marre !

Depuis que je me suis réveillée ici, pour passer le temps, je n'arrête pas de compter. Ça va faire deux jours que je compte ! Comment je le sais ? C'est simple : mon téléphone ! J'ai su le cacher pour qu'ils ne le trouvent pas.

J'avais activé la localisation pour que les autres puissent me trouver ensuite mais apparemment, il n'y a pas de réseau ici. Je l'ai donc mis en mode ultra économie d'énergie pour qu'il ne s'éteigne pas, et depuis soit je dors, soit je compte.

Heureusement, j'ai trouvé quelques barres chocolatées et une bouteille d'eau dans mon sac qu'ils ont eu l'amabilité de me laisser.
Du coup, j'ai décidé de n'y toucher qu'en cas d'extrême urgence (on ne sait jamais, qui sait combien de temps je vais devoir croupir ici...).
Jusqu'à maintenant, je n'ai pris que la moitié d'une barre et une gorgée d'eau. Et je meurs de faim ! Je souffre, à cause de mon amour pour la nourriture. Plus précisément de notre séparation forcée.

J'ai bien fait de prendre mon mobile. Savoir que nous sommes le vendredi 15 avril et qu'il est 16:57 m'aide à ne pas perdre la boule.

Il faut que je m'en aille et vite !

Tout à coup, j'entends un bruit. On dirait que ça vient de la porte. Je me mis en position de défense (sachant que je ne maîtrise aucun art martial, mais bon, ça peut aider).

— Tu dois avoir faim !, entendis-je, Pardon de mon impolitesse, je suis Augustus, chargé de t'apporter de la nourriture.

— Ça doit faire des jours que je n'ai rien mangé. dis-je, méfiante.

— Oui, je te présente des excuses, j'avais oublié. répondit-il en haussant les épaules.

— Trêve de politesses ! Dites-moi plutôt ce que je fais ici !

— À vrai dire je n'en ai aucune idée. Je n'ai fait que suivre les ordres...

— Saleté de pion... murmurai-je, mais ce fut assez fort pour qu'il m'entende.

— Pardon ? Écoute moi bien petite pimbêche ! m'ordonna-t-il en me soulevant par le cou, Ce n'est pas parce que tu es une gamine que je suis obligé de te ménager alors tu ferais mieux de surveiller tes paroles !

— Pourquoi ? Pourquoi vous me retenez ici ?! hurlai-je en tentant de dissimuler ma peur.

— Est ce que j'ai l'air de le savoir ? Maintenant mange et fais pas chier ! commença-il à se calmer.

— En parlant de ça, reprit-il avec un sourire narquois, c'est que ça chlingue ici !

Je rougis instantanément, comprenant de quoi il parle.

— Je... Je n'avais pas le choix ! criai-je presque.

— Ne t'inquiète pas, ça m'étonnerait que ça dure...

J'ouvris la bouche pour lui demander de quoi il parlait, mais il a disparu.

Il ne me reste plus qu'à bouffer ce que j'ai.
Voyons voir... De la purée de pomme de terre bouillie et un yaourt nature ?! Bon, je suis captive, autant ne pas faire la difficile !

J'ai l'habitude de souhaiter bon appétit à ceux et celles qui mangent avec moi, du coup, quand je mange seule, je me le souhaite à moi-même.

Après avoir avalé ce maigre repas (si on peut appeler ça comme ça...), je m'allongeai de nouveau sur le vieux matelas que je n'ai pas quitté depuis mon arrivée ici, regardai l'heure puis continuai à compter là où je m'étais arrêtée jusqu'à ce que le sommeil ne m'emporte...

***

Heeeeeeeey !

Bienvenue dans ma première fiction "sérieuse"! (Je sais que j'ai déjà posté une fiction sérieuse avant celle-là, mais par "première" je voulais dire "la première que j'ai écrit")

J'ai déjà quelques chapitres pré-écrits et la suite est en cours d'écriture :)

Pour ce qui est de la fréquence de postation (nom féminin que je viens d'inventer qui vient du verbe poster, comme dans "poster un chapitre"), rien n'est sûr. Disons que je poste quand j'en ai envie :p par contre je promets qu'il y aura au moins un chapitre par an tant que l'histoire n'est pas en pause, abandonnée (j'espère pas), terminée ou autre.

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