Chapitre 17



En revenant sur mes pas, j'aperçus la brunette se tenant au bord du sentier, les jambes dans le vide, elle essayait tant bien que mal de se hisser afin de remonter sur le sentier. Je me précipitais pour l'aider, mais mon vertige m'effrayait énormément, en me penchant vers la brunette, je me sentis comme paralysé. Cette sensation d'impuissance, comme si mon être était contrôlé par la peur du vide. Pris par cette sensation si terrible, je reculais en me plaquant contre la façade, laissant la brunette dans le vide, soudain cette dernière s'exclamait :

- James ! S'il te plait aide-moi !

- Je suis désolé, je n'y arrive pas, j'ai le vertige, essayes d'attraper ma main ! M'exclamais-je en lui tendant ma main.

- Tu es trop loin James, je n'arrive pas à l'attraper, rapproche-toi !

- Non, je ne peux pas, le vide est trop haut, essaye de monter par tes propres moyens !

- James, je sais que c'est dur, je sais que tu as peur, mais ne la laisse pas te contrôler ! Tu es bien plus fort. Regarde-moi, uniquement moi ! Ne regarde pas en bas, plonge ton regard dans le mien.

Je pris quelques secondes de réflexion lorsque je décidais de me rapprocher du bord en me penchant à nouveau vers la brunette, j'attrapais sa main dont je serrais bien fort. Quant au même moment, un rocher dégringolait de la montagne, ce dernier se dirigeait tout droit vers la brunette. Je me penchais davantage, mon buste était dans le vide tandis que le reste de mon corps se trouvait sur le sentier étroit. Je plongeais mon regard dans celui de la brunette, tout en me serrant, la main, j'essayais de la remonter lorsque le rocher frôlait la jeune femme, dans la chute de ce dernier, la brunette m'avait lâchée la main. Je me jetais alors dans le but de lui rattraper les deux bras. En la rattrapant, cette dernière tremblait de tout son être, je la fis remonter en la tirant de toute ma force. En la remontant, je m'allongeais sur le sentier afin de reprendre mon souffle, en jetant un regard sur la brunette, cette dernière était assise contre la façade de la montagne. Tout en reprenant son souffle, elle posait immédiatement son regard vers moi en me murmurant entre deux respirations :

- Merci, James...

-Tu ne devrais pas me remercier, j'ai eu peur et je ne voulais pas t'aider à te remonter.

- Non, c'est ta peur qui t'a contrôlé, sinon tu ne serais pas revenu m'aider. Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu as affronté ta peur ! Beaucoup n'auraient pas pu le faire et tu y es arrivé !

- Je dois le reconnaitre, il est vrai, mais si tu n'aurais pas était là à me rassurer, je n'y serais jamais arrivé, alors merci à toi, lançais-je à la brunette en me relevant.

La brunette se relevait puis orienter son regard vers l'horizon tout en rigolant, je me retournais afin de voir ce qui la faisait si rire. La brunette s'exclamait en ricanant :

- James, il ne faut pas que l'on traine, quelqu'un est en train de s'impatienter !

J'aperçus Golden au bout du sentier, surement était-il là à nous attendre depuis la chute de la brunette ? Je l'ignorais. La brunette s'avançait devant moi lorsque je la stoppais tout en lui prenant la main. Face à mon geste des plus inattendus, la jeune femme, orientait son regard avec insistance dans le mien. En lui prenant la main, j'avais pour but de la serrer afin de continuer de marcher le long du sentier, mais je craignais à qu'elle enlève sa main de mon emprise. Tout en regardant nos mains, je m'exclamais avec confiance :

- C'est mieux que l'on se donne la main pour avancer, au moins tu ne tomberas plus, vu que tu ne sais pas marcher, soit tu te prends les troncs, soit tu tombes. Au moins de cette façon, tu ne tomberas plus.

- Hum, tu es sûr que c'est uniquement pour cette raison ?

- Pour quel autre raison veux-tu que ce soit ?

- Oh, je ne sais pas moi, peut-être pour ton vertige ? Reconnais-le que tu as besoin qu'on te rassure.

- Cesse de raconter de telles choses, cela n'a rien à voir.

- Je vais faire semblant de te croire, bon avançons, je t'en prie, je veux voir ce que donne la vue avec un peu plus de hauteur.

En marchant vers la fin du sentier, main dans la main, une part de moi était satisfait, plus les jours passaient et plus, je m'étais réellement attaché à avoir la brunette dans mes pattes. Je ne savais pas comment lui montrer ces preuves d'attachement, alors lui tenir la main était pour moi un signe, qui, j'espérais au fond de moi, qu'elle s'en était rendue compte. En arrivant au bout du sentier, nous tombions sur une surface rocheuse plate dont la vue donnait sur plusieurs autres montagnes. La main de la brunette quittait la mienne, cette dernière était émerveillée par la vue qui s'offrait à elle. En me rapprochant de la vue, j'aperçus qu'il n'y avait rien à l'horizon que des centaines de montagnes, je me rendis compte que le dirigeant n'était pas ici et j'ignorais si on allait réellement le trouver. La brunette s'écriait avec fierté tandis que je m'avançais de l'autre côté de la surface en m'énervant. La jeune femme se retournait vers moi avec le sourire aux lèvres :

- James ! Regarde cette vue ! Elle est incroyable ! On voit tout Hudson et même au-delà !

- Peu importe !

- Pourquoi es-tu de mauvaise humeur ?

- Pourquoi ? Tu veux vraiment le savoir ?

- Eh bien oui, je pensais réellement que tu serais fier de tout ce chemin parcouru et de toutes ces embuches dont on a survécu. Regarde la vue, elle est splendide !

- Je n'en ai rien à faire de la vue ! Le dirigeant aurait dû se trouver ici ! Regarde, c'est un tas de montagnes et de pierre ! Il n'y a rien d'autres ensuite ! Il y a encore des satanées montagnes ! On a fait tout ce chemin pour rien !

- Je suis persuadé qu'il faut que l'on continue ! Il ne doit pas être bien loin ! Marcus ne nous aurait pas trompés ! Et puis tu sais, ce n'est pas la destination qui compte, c'est le voyage ! Et retiens que Artus nous a dit qu'avant de retrouver le dirigeant, il va falloir nous trouver.

- Artus ? C'est un menteur et un arnaqueur, il est où le dirigeant hein ? Il n'est nulle part ! Je me suis embarqué dans un voyage qui m'a servi à rien ! Tout ça pour me retrouver au sommet d'une montagne avec une inconnue et un chien !

- Je suis toujours une inconnue pour toi ? Murmurait la brunette en me faisant face.

- Oui, après tout, je ne connais rien de toi !

- Certes, mais je pensais que plus les jours passaient... Je me suis imaginé certaines choses.

- Je crois qu'on devrait abandonner.

- Non, je n'abandonnerai pas ! Je compte bien le retrouver seule !

- J'ai du mal à croire ça !

- Et puis je ne suis pas seule ! Golden est là !

- J'aimerais bien voir jusqu'à où tu vas aller avec seulement un chien.

Soudain des aboiements nous firent détourner le regard, on aperçut Golden près de l'entrée d'une grotte vers le fond de la surface. La brunette arquait un sourcil en se retournant vers moi, le sourire narquois aux lèvres. Tout en levant les yeux au ciel, je les rejoignais lorsque, je ressentis une énorme douleur qui traverser tout mon être pour venir se loger dans mon cœur. Une douleur semblable à une décharge électrique. Cette douleur me fit crier de douleur, un flash apparu au niveau de mon buste accompagné de spasmes musculaires. La brunette qui m'entendait crier derrière son épaule, s'exclamait :

- Oh, c'est bon James, cesse de crier, Golden a trouvé une grotte, c'est un très bon chien ! Heureusement qu'il est là !

À terre, je me tortillais de douleur, essayant tant bien que mal de faire disparaitre cette douleur dont j'ignorais la raison. Soudainement la brunette se retourna vers moi, m'apercevant au sol, elle se jetait vers moi afin de comprendre la raison de mes cris. Elle me hurlait :

- James ! Que se passe-t-il ?! Tu as mal où ?! Pourquoi brilles-tu de ce flash ?!

- Partout ! Je l'ignore, j'ai si mal ! Criais-je en me tortillant.

- James, essaye de te calmer, inspire et expire ! S'il te plait, calme-toi !

Elle s'installait derrière moi tout en me serrant près d'elle, je n'avais jamais ressenti cette douleur dont j'en ignorais la raison. Je n'avais rien manger de mauvais et je ne tombais que très rarement malade. Mais surtout pourquoi un flash émanait de moi ? Tant de questions et si peu de réponses. La brunette me serrait si fort contre elle qu'il m'était possible de ressentir les battements saccadés de son cœur. Elle me serrait comme si elle souhaitait absorber cette douleur qui m'animait. Je pris une grande inspiration essayant de me calmer, la senteur vanillée qui provenait de son parfum m'aidait à reprendre mon souffle. Petit à petit, la lumière ne jaillissait plus de ma poitrine. La brunette, les larmes aux yeux, reprenait également son souffle, tout en murmurant :

- James, ça va aller, calme-toi, c'est passager.

Après quelques secondes à tenter de me calmer, la brunette s'éloignait de ma portée afin de me laisser me lever. En me levant, je lui tendis ma main pour l'aider à mon tour, cette dernière la serrait dans le but de se lever du sol. En essuyant la terre se trouvant sur mon pantalon, je restais bouche bée face à ce qui venait de se produire. La brunette m'interrogeait :

- Qu'est-ce que c'était ?

- Je l'ignore, mais ce n'est pas une bonne chose.

- Tu n'as jamais ressenti cette douleur ces dernières années ?

- Non, jamais, c'était une douleur si forte, comme si j'étais en train de mourir une seconde fois.

- Tu penses que c'est parce que ton affaire inachevée ne pense plus à toi ?

- Je l'ignore, mais si c'est ça, je n'ai plus beaucoup de temps...

- James...

- On devrait reprendre la route, cette grotte mène surement quelque part, ne trainons pas...

Je passais devant la brunette sans même faire attention à elle, je sortis de mon sac à dos une lampe torche, car l'intérieur de la grotte était sombre. J'entendis les pas de la brunette derrière mon dos ainsi que ceux de Golden. Je ne savais pas réellement si cet événement était lié au fait que mon affaire inachevée était en train de m'oublier, mais cela ne me disait rien de bon. Tout en marchant à l'intérieur de la grotte, cette dernière était remplie de pierre, mais était sans fond. En orientant la lumière de la lampe torche vers le sol, j'aperçus que ce dernier était en pente, je me retournais vers la brunette afin de lui tendre ma main, cette dernière me questionnait :

- Ne t'en fais pas, je sais marcher.

- Certes, mais il y a une pente et je suis le seul à détenir la lampe, alors donne-moi ta main.

Sans réfléchir, elle me donnait sa main, que je serrais, je ne descendais pas après pas sur cette longue pente rocheuse. Un soupir provenait de la brunette, en l'entendant, je l'interrogeais :

- Qu'y a-t-il ?

- Je repense à ce qui s'est passé tout à l'heure et à tes propos envers moi.

- Écoute, je suis désolé, je n'aurai pas dû te dire que tu es une inconnue à mes yeux, c'est sorti tout seul alors que c'est complètement faux.

- James, il y a toujours une part de vérité dans notre colère, je ne t'en veux pas, c'est juste que je pensais que tous nos rapprochements représentaient quelque chose pour toi. Mais je me suis fait des films après tout pour toi, je suis une inconnue, je sais que tu ne me crois pas quand je te dis que tu es le James que j'ai connu. Mais j'espère vraiment que ce n'est pas ton affaire inachevée qui t'a oublié, car je ne veux pas te perdre une seconde fois.

- Je me suis réellement attaché à toi, parce que j'ai souffert pendant très longtemps et tu m'as montré et fait ressentir quelque chose que je n'ai pas ressenti, ni vu depuis longtemps. Je le reconnais, tu peux être chiante, longue à marcher et extrêmement désespérante, mais j'aime beaucoup ta compagnie, lançais-je en fuyant son regard.

- Ah bon et quel est cette chose ? Attend, je suis donc une inconnue dont tu aimes bien la compagnie ? C'est bien ça ?

- De l'espoir, non, tu n'es pas une inconnue, tu es ma compagne de voyage et mon alliée, on forme une bonne équipe je trouve, avouais-je avec un léger sourire.

- C'est gentil de le reconnaitre.

Un silence s'installait entre nous, lorsque je repris afin de le combler :

- Je me suis un peu emporté tout à l'heure, je pensais réellement qu'on aurait trouvé le dirigeant en haut de cette montagne. Je me dis que même si on ne le trouve pas, j'ai gagné quelque chose qui vaut bien plus que tous les trésors du monde.

- Quoi donc ?

- Une aventure à raconter avec une superbe fille, chiante, mais superbe.

- Tu me trouves vraiment superbe ?

- Oui, mais note bien que je te trouve également chiante !

Je décidais de lui lâcher la main en atteignant une surface plutôt plate au bout de la grotte, la brunette me prit la lampe des mains, prétextant qu'elle souhaitait la tenir. J'en profitais pour mettre mes mains dans mes poches, mes pensées allaient et venaient en boucle dans ma tête. Je ressentis une peur, je n'en avais pas parlé à la brunette, mais je savais pertinemment que la douleur ressentie un peu plus tôt était celle que l'on ressent lorsque l'on disparait du monde prison. Je ne pouvais pas continuer de lui mentir ainsi, il fallait que je lui dise, mais je ne voulais pas l'attristé. Plus elle passait du temps dans ce monde, plus sa joie de vivre disparaissait et je ne voulais pour rien au monde que sa clarté se fasse absorber par la cruauté de ce monde. Tout en marchant, j'aperçus que la grotte était en faite un passage, des lanternes étaient présentes aux murs, je décidais de prendre une allumette que je frottais contre la boite de cette dernière afin d'avoir du feu. En approchant l'allumette près de la lanterne, celle-ci s'allumait, mais également toutes les autres qui se trouvaient à proximité. Ce qui me surprit, la brunette éteignit la lampe torche en la rangeant dans mon sac à dos. Golden se mit à aboyer face à l'apparition de la lumière, tout en le regardant, je m'exclamais :

- Moi aussi Golden, je suis surpris de voir toutes ces lanternes !

- Tu ne sais toujours pas pourquoi Golden est dans ce monde pas vrai ?

- Non, je ne sais toujours pas, mais je me dis qu'il a peut-être était envoyé pour me tenir compagnie ou bien, il est peut-être mort, mais en me voyant, il s'est lié d'amitié pour moi. Je t'avoue je n'ai pas vraiment réfléchi à ce sujet.

- Qu'importe sa raison, il est attaché à toi.

- Ah bon, c'est lui qui te la dit ?

- Non, mais ça se voit.

- Surement.

- James, je vois bien que tu ne vas pas bien depuis cette douleur, dis-moi ce qui ne va pas, je t'en prie.

- Je pense que j'ai atteint le point dans ma vie où j'ai juste fini. Je me suis battu, j'ai essayé et j'ai tout fait pour y arriver, mais tout s'effondre à chaque fois. Mes démons et cette perte d'humanité me reprennent et cette fois, je suis trop fatigué pour riposter...

- James, il y a toujours de l'espoir quelque part et je sais que je ne pourrai jamais comprendre ce que tu as vécu, ni même te dire que je comprend ce que tu as ressenti, car c'est faux. Je ne pourrais jamais te dire que je te comprends, puisque je ne l'ai pas vécu, mais il faut que tu gardes espoir, tout finit par s'arranger, je te le promets, il suffit d'y croire. Tu sais, parfois, on met des murs, pas pour empêcher les gens d'entrer, mais pour voir qui s'en soucie, assez pour nous, pour les renverser. Eh bien moi, je renverserai tous les murs pour t'aider, James.

- Merci, c'est gentil de penser ainsi, la seule chose qui compte pour moi, c'est de trouver la solution pour te ramener d'où tu viens. C'est ce que je souhaite le plus.

- Ne t'oublie pas James, il faut d'abord te sauver.

- Chaque jour est une bataille constante avec mon esprit et mon vécu, plus les jours passent et plus, je me rends compte que je ne peux pas gagner. C'est perdu d'avance pour moi. Je suis juste fatigué dans tous les sens du terme, j'ai l'impression que le monde prison m'a vidé de tout ce que j'avais.

- Je refuse d'y croire ! Tu es quelqu'un de bien, tu me l'as montré plus d'une fois ! Je ferai ce qu'il faut pour t'enlever cette tristesse qui habite en toi.

- Des fois, je me dis, peut-être que je suis sans cesse triste, car autrefois, j'avais une vie plutôt maussade et j'ai voulu en finir en ayant un accident de voiture. Je sais que je suis triste, mais des fois, je ne sais pas pourquoi. Je suis comme un patient qui ne peut pas dire à un médecin ou ça fait mal, seulement que ça fait mal.

Soudainement, la brunette m'enlaça sans dire un mot, je ne savais pas comment réagir, mais cette sensation me faisait tant de bien. Je décidais de la serrer fort contre moi à l'aide de mon bras. Elle posait sa tête contre mon buste, j'appréciais son geste bien qu'il était surprenant. Son câlin était source de motivation, car dès qu'elle sortit de ma portée, je m'exclamais avec un sourire aux lèvres :

- Merci, tu n'étais pas obligé, je ne veux pas te faire de la peine.

- James, j'avais envie de te prendre dans mes bras, depuis un certain temps, je l'avoue.

- Ah bon ?

- Oui, j'avais envie de te montrer que qu'importe les épreuves que tu as vécues ou la douleur que tu ressens, je serai toujours là pour toi comme tu l'es pour moi.

- Merci à toi, lui souriais-je.

- C'est si beau de te voir sourire, tu devrais essayer plus souvent.

- Abuse pas de ma gentillesse.

En plongeant mon regard dans le sien, je me rapprochais d'elle en posant délicatement mes mains sur sa taille. Je ne savais pas si elle me donnait l'autorisation de me rapprocher d'elle, mais j'en avais énormément envie. Elle avait une lueur dans le regard, la même, que j'avais vu la première fois que je l'ai aperçu devant l'entrée du monde prison. Son visage était plus proche du mien seconde après seconde, je posais mon front contre le sien, tout en fermant les yeux. En les ouvrant à nouveau, son visage était plus proche, mon regard se posait sur ses lèvres, j'avais tant envie de l'embrasser. Mais des dizaines d'images de ma relation avec Jenny apparurent, cette peur constante de l'abandon n'était jamais loin. J'avais tant était blessé de ma relation avec elle, mais son abandon a été dur à m'en relever. Je ne pouvais pas revivre ça avec la brunette. En sentant son souffle chaud près de ma mâchoire, je pris la décision de m'éloigner de sa portée, lorsque j'aperçus une lumière blanche au fond de la grotte. En quittant la portée de la brunette, cette dernière se retournait afin de s'exclamer en ma direction :

- Tout va bien ?

- Regarde, il y a de la lumière au bout de la grotte !

- Tu penses à la même chose que moi ?

- Oh que oui, il faut que nous nous rapprochions de cette lumière !

La brunette me tendit sa main que j'attrapais, je me mis à courir accompagné de Golden qui courrait à toute vitesse vers cette lumière. La joie était présente sur mon visage, cette lumière ne pouvait qu'être un signe du dirigeant. Il était évident que le dirigeant se trouvait derrière cette lumière, on y était, la brunette avait finalement raison. Il ne faut jamais abandonner, tout finit par arriver, il suffit d'y croire bien fort. Plus on courrait vers cette lumière, plus cette dernière nous illuminait, tout en courant, je jetai un regard en un coup de vent sur la brunette. Cette dernière semblait si heureuse, un sourire était accroché à ses lèvres. J'étais si heureux intérieurement que soudainement, un sourire se dessinait sur mes lèvres également. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas souris à pleines dents. En regardant la brunette, je m'exclamais tout en lui serrant bien fort la main :

- On y est enfin !

En atteignant cette lumière blanche, nous aperçûmes qu'au bout de cette lumière se trouvaient des dizaines de maisons. Je me rendis vite compte que nous étions dans une sorte de tunnel menant à une ville, je reconnus immédiatement les lieux qui me paraissaient familiers, nous étions revenus à la case départ, il s'agissait du centre-ville d'Hudson...

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