Chapitre 1




Je me présente, je m'appelle James, j'ai vingt-trois ans et je suis mort, oui, ce n'est pas la meilleure des présentations, je n'ai jamais était doué pour me présenter. Je vis dans le monde prison, qu'est-ce que c'est ? Eh bien, c'est le monde qui suit celui des vivants. Le monde prison regroupe toutes les personnes n'ayant achevé leurs affaires étant vivant. Une affaire inachevée peut être toutes sortes de choses, un pardon qui ne s'est jamais dit pour certains, un au revoir qui ne s'est jamais fait pour d'autre et j'en passe. Lorsque ces personnes meurent, certains vont directement en paix, car ils n'ont aucune affaire en cours, et d'autres atterrissent ici en essayant de trouver leur affaire inachevée. Toutefois, la mort est quand même présente dans ce monde, nous sommes maintenus en vie, parce que les personnes qui représentent nos affaires en cours pensent encore à nous. Mais le jour où ces dernières décideront de nous oublier, il sera alors trop tard pour essayer de se sauver...

Cela faisais maintenant quatre années que j'étais dans ce monde prison, quatre ans à chercher mon affaire inachevé. Le piège, c'est que lorsque l'on arrive ici, nous ne savons plus rien, aucun débris de souvenirs apparaît, cela vient petit à petit pour certains comme jamais pour d'autre. Lorsque je suis arrivé ici, je ne me souvenais ni de mon prénom, ni mon âge, ou bien la raison de ma mort. Il m'a fallu plusieurs jours pour m'en souvenir. Malheureusement, je ne me souviens de rien concernant mon passé, je suis prisonnier d'un monde dans lequel je ne sais si j'en sortirai un jour. Comment trouver sa fin heureuse en ne se souvenant plus de qui on était avant de mourir ? C'était  la question que je me posai tous les jours.

Le monde prison est similaire au monde des vivants, c'est-à-dire que tout ce que l'on a connu dans le monde d'avant se retrouve ici dans le monde prison. Que ce soit votre magasin de vêtement favori, l'école où vous avez étudié ou bien le bar où vous aviez organisé les meilleures soirées. Les lieux sont tous présents, ce sont les personnes avec qui vous avait vécu ces moments qui ne sont pas là. Il se pourrait que dans le passé, j'ai vécu dans la ville de Hudson dans l'état de New-York car c'est cette ville que reflète le monde prison.

Le ciel bleu du monde des vivants est constamment gris ici, de quoi bien déprimer tous les jours. Pour ma part, j'ai toujours était fan de la nuit où l'obscurité vient trouver refuge dans le ciel. L'ensemble des habitants du monde prison ne sont pas tous de bonne foi, certains sont d'anciennes crapules du monde vivant, d'autre sont des âmes innocentes, tout le monde se retrouve dans le même lieu pour le même but. Trouver son affaire inachevée avant de se faire oublier à jamais.

Le monde prison est géré par le dirigeant, c'est lui qui a le plein pouvoir. Personne ne l'a vu, personne ne l'a déjà approché, personne ne sait qui il est, pourtant il est bel et bien présent. Tout ce que nous savons de lui, c'est qu'il fait apparaitre une pierre tombale à chaque personne arrivant dans le monde prison, en précisant la raison de leur mort.

En quatre ans, j'avais essayé tant bien que mal de trouver la raison de ma venue dans ce monde. J'ai remué tous les recoins du centre-ville de Hudson à la recherche d'une quelconque personne ou d'un signe qui pourrait me dire quel est ma mission inachevée. Après de longues recherches, j'ai préféré abandonner, qu'importe le sort que j'aurai, j'étais déjà mort dans tous les cas.

***

Mon réveil sonnait tous les matins à huit heures, j'étirai ma main de mon lit afin de l'éteindre. En me levant, je me passai une main dans mes cheveux dans le but de relever mes mèches brune me tombant sur le haut de mon front. Tout en fixant le plafond, la couette couvrant mon long corps froid, je soupirais tout en pensant " Allez James, un jour de plus...".

Je me dirigeai ensuite dans la salle de bain, pour prendre une douche. En sortant de celle-ci, j'ouvris ma penderie et pris le premier tee-shirt qui se présentais à moi, celui-ci était de couleur gris. J'attrapai mon jeans noir qui était posé sur le haut d'une chaise à côté de mon lit, je saisis ma veste d'aviateur de couleur marron. En arrivant devant le miroir de ma chambre, j'aperçus des cernes de couleur violâtre creusé sous mes yeux, le regard vide. Je passai ma main en un coup de vent dans la masse de cheveux que j'avais, afin d'avoir une tête présentable malgré la mine abominable que j'avais.

En arrivant dans le monde prison, je me suis longtemps baladé dans les rues de Hudson, jusqu'au jour où je me suis retrouvé face à une maison. Cette dernière donnait un esprit de détente et de calme rien qu'en la regardant. Quelque chose me disait de rentrer dans cette maison, je ne savais pas pourquoi, celle-ci plutôt qu'une autre, mais il le fallait. Peut-être que c'était la maison dans laquelle j'avais vécu étant vivant, je l'ignorai. Mais depuis que j'y était rentré, il y a quatre ans, je vivais désormais dans cette maison. En sortant de cette dernière, je refermai derrière moi la porte en lâchant un soupir. Je me murmurais :

— Allez, James, tiens le coup un jour de plus...

Je me retournai et me dirigeai vers mon garage en prenant ma moto de la marque Indian. Je l'avais trouvé au fond du garage, cette dernière était recouverte d'une bâche. N'ayant pas vu un quelconque propriétaire, j'avais donc décidé que ce serait la mienne. Comme tous les matins, je traversais Hudson afin de rejoindre son centre-ville. Les rues étaient vides, la plupart des habitants du monde prison vivaient en plein centre. En arrivant à celui-ci, j'aperçus une foule de nouveaux arrivants se balader tels des zombies dans un film d'horreur, ces derniers semblaient déboussolés.

En garant ma moto devant le bar auquel j'avais l'habitude d'aller tous les matins, je rentrai dans celui-ci, le sourire en coin. Une fois dedans, la clochette de la porte se mit à tinter dès mon entrée. À l'intérieure, l'atmosphère était sombre, quelques lanternes étaient allumées ainsi qu'une dizaine de bougies. Deux hommes de la cinquantaine habillés de survêtements rouge étaient dans le fond du bar à tenter de draguer deux femmes de la même tranche d'âges qu'eux. L'un des gars lançait un sourire tout en plongeant son regard vers le décolleté de l'une des femmes, ce qui me répugnais dès le matin. En m'approchant du comptoir, je m'installai à un siège en hauteur tout en posant mes coudes sur le bois du comptoir. Au même moment, une voix s'approchait de moi :

— Bonjour James, comment tu vas ? S'exclamait Sam en m'apportant une tasse de café vanille.

Sam a été le premier à m'accueillir ici, grand gaillard, métisse, d'une quarantaine d'année, barbe taillé au millimètre près, la main sur le cœur. Depuis quatre ans que je le connaissais, il n'avais jamais su dire non à quiconque. Il était d'ailleurs le seul ami que j'avais dans ce monde prison. Il tenait le bar à l'entrée de ce monde, ce qui lui permettait d'être en première ligne pour aider les pauvres âmes perdues comme je l'ai été. Concernant l'affaire inachevé de Sam, ce dernier avait toujours fait ses démarches dans l'ombre de tous, il n'aimait guère en parler. Malgré toutes mes tentatives pour l'aider, Sam était un grand ami du silence. Tout en attrapant la tasse, je lui lançais avant de boire une gorgée :

— Comme un jeudi et toi comment tu vas Sam ?

— Je vais bien ! Tu as vu cette foule de nouveaux arrivants ?

— Oui, je vais devoir y aller, je t'avoue que je me serai bien passé de ça.

— Mais le devoir t'appelle ! Alors met un sourire sur ton visage tout lisse et va accueillir ces personnes, comme il se doit !

— Oui, j'y vais, rétorquais-je en posant ma tasse.

— Avec le sourire hein ! Me rappelait Sam, tout en rigolant.

Je n'aimai pas sourire, ni rigoler, aucune once de bonheur s'était dessiné sur mon visage, depuis que j'étais ici. Je n'arrivais pas à positiver comme le faisait Sam, même mort, il souriait de toutes ses dents. En sortant du bar, je regagnai ma moto, la démarrai et reprit la route en direction de l'entrée du monde prison.

Il y a deux ans, je m'étais porté volontaire pour accueillir les personnes arrivant dans le monde prison afin de retrouver mon affaire inachevé. Je me disais que parmi ces personnes que j'accueillerais, je tomberais un jour sur celle que je cherche. Cette personne qui me ferait quitter ce monde prison pour partir enfin en paix. Malheureusement, au bout de quatre ans, j'ai pu accueillir des centaines de personnes voir des milliers, mais pas celles que je chercher. J'ai pu assister à une histoire achevée une fois. C'était il y a deux ans, avant que je me porte volontaire pour accueillir les arrivants. Je sortais du bar de Sam comme chaque matin lorsque j'aperçus une jeune femme retrouvait son père qu'elle avait perdu après tant d'années. Ils se sont enlacés, ils ont su que c'étaient leurs affaires inachevées, car une lumière tournoyante a alors jaillit d'eux. Une porte s'est vu apparaitre au plein milieu de la rue, ils s'y sont allés et ne sont plus revenues. En voyant ce miracle, j'avais redoublé d'efforts pour trouver à tout prix mon affaire inachevé, mais malgré tout les efforts et la détermination que j'avais, cela ne servit à rien. La fatigue et la lassitude étaient alors présentes jours après jours, jusqu'au jour où j'ai décidé d'arrêter de chercher, d'abandonner...

J'accueillais aujourd'hui des personnes sans but derrière, je le faisais car ça occuper mes journées et puis je n'avais que ça à faire de mes longues et ennuyeuses journées. En arrivant à l'entrée, je garai ma moto sur le bord du trottoir, l'entrée du monde prison se faisait par tunnel. Je rejoignais les personnes s'étant porté volontaire pour accueillir les âmes. Au même moment où je m'approchais de l'entrée du monde, une voix se rapprochait de ma portée. Il s'agissait du plus crétin que le monde prison abriter. Jeff, un gaillard de vingt-cinq ans, aimant bien cogner et s'en prendre à plus jeune que lui, toujours là à vous titiller et à vous embêter. Ce dernier s'approchait de moi tout en jetant un coup d'œil sur ma moto :

— Toujours aussi belle ta moto James, dis-tu me la prête ?

— Tu peux toujours courir Jeff, elle est à moi et puis tu détiens beaucoup de véhicule en ville, pourquoi t'intéresses-tu à la mienne ?

— Je veux toujours plus et un jour, je l'aurai ta bécane, tout est question de temps.

— Laisse moi travailler ! J'ai beaucoup de personne à accueillir.

Tout en passant à ses côtés, je le bousculais d'un coup d'épaule, ce dernier me dévisageait du regard tout en murmurant dans sa barbe, en l'entendant, je me retournai afin de lui faire face :

— Tu as dit quelque chose ?

— Non, rien.

— C'est ce qui me semblait, lançais-je en fusillant du regard Jeff.

Jeff savait qu'il ne fallait pas jouer avec moi, j'étais le genre de gars à ne pas avoir sa langue ranger dans sa poche. J'étais celui qui ne frappais jamais le premier mais lorsqu'on me cherchais, on savait me trouver. J'ignorais si je pratiquais un sport de combat autrefois, mais je savais très bien utiliser mes poings. Plusieurs bagarres ont eu lieu dans le bar à Sam dont plusieurs avaient étaient ouvertes par Jeff. J'avais pu mettre fin à chacune d'elles. En me concentrant sur le tunnel, j'aperçu plusieurs personnes apparaitre une par une. Quant un homme d'une soixante d'année se présentait tétanisé vers moi, ce dernier s'exprimait à toute vitesse sans même penser à respirer. Tout en lui faisant signe de se calmer, je lui lançais :

— Calmez-vous ! Prenez le temps de respirer !

— Où je suis ? Qui êtes-vous ? Je suis mort ?

— Calmez-vous, je vais vous poser une question à la suite de l'autre, prenez le temps de prendre une grande inspiration.

L'homme âgé fermait ses paupières en prenant une inspiration, puis concentrais son regard sur l'ensemble de son corps avant de me fixer dans la seconde d'après. Je le questionnais ensuite tout en écrivant sur un bloc note que j'avais en ma possession :

— On se sent mieux ?

— Oui, un peu mieux, mais dis-moi mon garçon, qui es-tu ? Tu es le créateur ?

— Oh non, je ne suis pas le créateur, mais dites-moi d'abord, est-ce que vous vous souvenez de votre prénom ?

— Je ne sais pas, rien ne me vient, répondit l'homme âgé en mettant une main sur son front.

— Très bien, votre âge peut-être ?

— Je n'ai aucune idée, je ne sais pas non plus, je suis navré.

— Ne vous excusez pas, ça viendra. Est-ce que vous vous souvenez de n'importe quoi ? Une couleur préférée ? Un animal ? Un prénom ? Une voiture ? Votre plat préféré ?

— Une Ford Mustang, il me semble. Oui j'avais une Ford Mustang noir.

— Très bien, c'est déjà énorme, je vais marquer ça sur cette feuille dans un premier temps et petit à petit des fragments de souvenirs vont arriver. Vous allez vous dirigez vers cette personne, elle vous donnera de quoi vivre, elle vous prendra en charge, l'informais-je en désignant une personne du doigt.

— Mais et toi, comment tu t'appelles ? Je ne sais pas où je suis, j'ai peur, aide-moi mon garçon.

— Ne vous en faites pas, allez vers cette femme, elle va vous aider et n'ayez pas peur, ça va aller monsieur, le rassurais-je.

—Puis-je avoir votre prénom, mon garçon ?

— Je ne sais pas à quoi il va vous servir, mais c'est James.

— D'accord, merci beaucoup James, merci.

Tout en hochant la tête en guise de remerciement, ce dernier avançait lentement pas par pas vers la personne que je lui avais désigné du doigt. Cet homme était l'un des premiers à me demander mon prénom, ce qui n'était jamais arrivé auparavant. En me retournant vers l'entrée, j'aperçu des dizaines de personnes arrivaient en masse, des enfants, des personnes âgées, des adolescents, des adultes de tranches d'âges différentes. Beaucoup trop de personnes décédées n'ayant pas achevé leurs affaires en cours lorsqu'ils étaient vivants. Ayant pris un temps d'inattention, ma tête heurta soudainement le goudron de la route en une fraction de seconde. Je sentis un corps lourd assis sur moi. Il s'agissait d'un chien, un golden retriever, qui m'avait volontairement sauté dessus.

En me relevant, je le repoussais tout en lui gueulant dessus :

— Bouge de là, sac à puces ! Je ne suis pas ton maitre !

Je tentai alors de le faire fuir, mais ce dernier resta figé devant moi, sortant sa langue pleine de bave. J'élançais ainsi mon pied vers lui sans le toucher dans le but de le faire partir du milieu de la route, ce qu'il exécutait sans attendre. Satisfait de le voir partir, je reconcentrais mon attention sur l'entrée du monde prison, lorsque j'entendis des aboiements provenant du côté où j'avais garer ma moto. Tout en soupirant, je lui gueulais :

— Très bien, reste à côté de la moto ! Mais tu as intérêt à ne pas monter dessus !

Je jetai alors un deuxième regard sur le chien, qui s'allongeait près de ma bécane. C'est la première fois que j'aperçu un animal dans le monde prison, j'ignorai de quoi était mort ce chien et s'il arriverait à trouver son histoire inachevée. C'était déjà dur pour un humain donc pour un animal, je n'osais pas imaginer. Les coups de treize heures firent sonner ma montre, ce qui indiquer la fin de mon travail. En démarrant ma moto, le chien n'avait pas bougé, en ne faisant pas attention à lui, je repris la route en passant à nouveau devant le bar de Sam. Ce dernier était en train de balayer, les feuilles mortes devant son bar. Je coupai le moteur, en me garant devant lui. Tout en m'apercevant, il me fit un signe de la main et s'exclama :

— Alors cette matinée de travail ?

— Comme d'habitude.

— Tu as ramené quelqu'un ?

— Non, j'ai ramené personne, pourquoi tu voulais que je te ramène un client ?

— Si je t'assure, tu as ramené quelqu'un !

En me retournant, j'aperçu de nouveau ce maudit chien, il m'avait sûrement suivi. Ce dernier se rapprochait de Sam en lui sautant dessus. Tout en le caressant, Sam s'exclamait :

— S'il t'a suivi, c'est qu'il t'a choisi !

— Je n'en veux pas, tu peux le garder, je dois déjà m'occuper de moi-même.

— Il est sorti du tunnel ?

— Oui, il m'a sauté dessus en sortant de ce dernier.

— Il est sans doute à la recherche de sa fin heureuse comme tu aime bien dire.

— Et, bien, ce n'est pas moi qui vais l'aider à la retrouver, garde le ! Il ferait un bon chien de garde pour ton bar !

— Très bien, je le garde, tu lui as donné un prénom ?

— Je ne veux pas m'attacher, garde le et appelle-le comme tu le souhaites.

Je remis le contact et démarrai à toute allure en quittant le centre-ville afin de retourner à la maison. Après avoir roulé une vingtaine de minutes, je regagnai la maison, j'ouvris le garage avec une des clés que j'avais trouvées sous le paillasson à mon arrivée. En garant ma moto, je fermais ainsi la porte du garage, en sentant une présence derrière moi. En me retournant, j'aperçu de nouveau le golden retriever à mes pieds. En soufflant désespérément, je me dirigeais vers l'entrée de la maison en insérant la clé en ouvrant la porte. Je fixai à nouveau le chien dont ce dernier était assit devant le pallier de la porte. Je m'exclamai alors :

— Eh bien vas-y, tu m'as suivi jusqu'ici, donc rentres maintenant.

Je passais devant lui, lorsque ce dernier décidait de me suivre en rentrant au sein de la maison. En refermant la porte d'entrée, je me dirigeai ainsi vers le salon en m'asseyant sur le canapé de tout mon poids. Je fermai les yeux le temps de quelques secondes, j'entendis soudainement le bruit des pattes du chien déambulant dans toute la maison. Puis le bruit se coupe, un long silence s'installer. Je trouvai ça assez bizarre qu'un chien ne fasse pas de bruit, en ouvrant à nouveau les yeux, je me dirigeai vers la cuisine ainsi que l'ensemble des salles afin de retrouver ce maudit chien. Soudain, j'entendis un bruit à l'étage, dans la chambre voisine de la mienne. En gagnant celle-ci, je retrouvai alors le chien, ce dernier fit tomber la tringle de la fenêtre. En regardant la pièce, je contemplai avec stupéfaction, les multiples barres tracées au feutre noir sur l'ensemble des murs.

En arrivant dans le monde prison, j'avais tracé un trait pour chacun des jours passés ici sans trouver mon affaire inachevée, puis lorsque j'ai abandonné, j'ai fermé cette porte sans l'ouvrir. À ce moment, la peur et la tristesse se ressentent sur mon visage, je baissai alors le regard vers le chien. Ce dernier relâchait de sa mâchoire la tringle pour venir vers le mur. Le golden se mit ensuite à gratter de ses griffes le papier peint où j'avais tracé ces barres noires, comme s'il souhaitait me faire passer un message. J'avais passé trop de jours à espérer ici, j'avais perdu beaucoup trop de temps, en me rapprochant du mur, je me mets également à gratter le papier peint afin d'aider le chien à l'arracher. Il était temps que je passe à autre chose, maintenant que j'avais abandonné l'idée de trouver ma fin heureuse...

Notes de l'autrice :

Me revoilà avec une toute nouvelle histoire ! J'espère que ce premier chapitre vous a plu et vous donne envie d'en savoir plus !

N'hésitez pas à me donner votre avis positif/négatif dans les deux cas ils me permettront de m'améliorer !

Pour les petits curieux, il n'y a pas d'erreur dans le titre car tout est réfléchi, j'ai employé le mot seul au masculin afin de parler du héros. Je voulais également faire un clin d'œil au mot âme soeur. Voilà vous savez tout :)

Merci à toi de m'accompagner dans cette nouvelle histoire :)

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