Chapitre 1
Désolée.
Vous avez le droit de me crier dessus. De me taguer autant de fois que vous le voulez (même si j'y répondrai pas parce que j'ai trop la flemme).
Mais en tout cas je suis DÉSOLÉE.
J'avais beaucoup de boulot en ce moment donc j'ai pas eu trop le temps d'écrire.
C'est pour ça que il n'y que le prologue qui est sorti depuis un mois.
J'espère que j'aurai le temps d'écrire plus souvent. Mais je vous promets rien.
Bon bah bisous et j'espère que ce premier chapitre vous plaira.
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Elle morte. La reine est morte. Ces mots se frayent un chemin tout doucement dans mon esprit. Tout mon corps me hurle de les repousser.
Je n'y arrive malheureusement pas. Comme moi, elles sont toutes sous le choc ; les Amazones, fières guerrières, ont vu leur reine mourir sans qu'elles n'aient rien pu faire.
Nous contemplons en silence le corps de notre leader, défiguré, déchiqueté et détruit avec une perversité évidente. Ses membres disloqués, son visage méconnaissable... On aurait dit une poupée de chiffon jetée à la poubelle après le caprice d'un enfant.
En plus de nous détruire, ils nous humilient. Quels sadiques. Je veux tous les tuer, un par un, le plus lentement possible. Qu' Artémis entende ma prière et qu'elle venge mon peuple.
Le combat est terminé. Et les Amazones ont perdu. Nous étions pourtant en supériorité numérique, et nos guerrières sont puissantes et rapides.
Le clan Oxflig nous a terrassé. Le bilan des morts est énorme et je ne sais pas combien d'amazones manqueront à l'appel demain matin.
Si je suis en vie, c'est grâce à Amaryllis. Une vétérante qui à l'origine me faisait bien sentir que je n'étais pas à ma place chez les Amazones...
Mais ce soir, tout a changé : les enfants protégeaient les plus grands, les vieux se battaient avec acharnement alors que les plus jeunes s'enfuyaient en courant...
En plein cœur de la bataille, au milieu des crissements d'épées et le frottement des cordes des arcs, pendant que je défendais la grand place, un Oxflig est apparu devant moi. Il portait une tunique grise, un casque avec des plumes blanches et à l'emplacement des yeux ont croyait voir deux lames dures comme l'acier . Il tenait à bout de bras une épée immense et recouverte de sang. Il devait falloir une force incroyable pour la maintenir à la verticale. Sa tunique étant sans manches on voyait ses muscles saillants.
Face à ce monstre ma peur reprend le dessus. Je hurle (principale réaction de ma part face à un danger) et essaye de m'enfuir.
Comparant mon physique et le sien, vous savez déjà ce qui va se passer. Il me rattrape, me plaque au sol. Tout ce passe tellement vite que je n'ai même pas le temps de crier, et encore moins de réagir. Déjà, il s'apprête à m'embrocher.
Je suis pétrifiée, je sais que je vais mourir. Quand une lame de la taille d'une jambe est a cinq centimètres de votre nez, votre corps ne prend même plus le temps de réagir. Dans ma tête tout se passe au ralentit. Les cris, l'épée qui s'approche, ce regard sadique...
Apparemment quand on meurt, on voit sa vie défiler. Moi, j'ai revu un moment stupide : j'étais allongée dans un champ et je regardai les nuages. L'un d'eux me faisait penser à mon professeur d'instruction religieuse, avec ses oreilles de chou, son immense calvitie et son nez en trompette. J'en était morte de rire et mes consœurs, alertées par le bruit, m'avaient retrouvé me roulant au sol, les larmes aux yeux. Je me souviens que c'est à peu près à cette époque qu'on me différenciait des autres.
Amaryllis m'avait rejoint la première et m'avait lancé un regard si dur qu'il aurait pu me broyer.
Pourtant ce fut elle qui, au moment où mon nez allait se détacher de on corps, se jeta sur ce colosse, le prit par le taille et exécuta une prise digne des plus grands judokas. .
Mais au moment où elle lui enfonçait sa propre l'âme dans le corps, il donna un coup si fort qu'ils s'empalèrent tous les deux.
Alors que tout a l'heure, en état de choc, je ne ressentais aucune émotion ; maintenant, en me remémorant ce passage, des larmes se mettent à couler par milliers le long de mes joues. Je n'arrive pas à les empêcher de couler...
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