Si vous aviez demandé à quelqu'un de vous décrire Amaury, on vous aurait répondu la perfection. Beau, intelligent, drôle, gentil, sportif, poli, attentionné, etc... Amaury possède forcément la qualité que vous préférez. Il y a toujours dans un petit village, ce type de futur gendre idéal, du genre qui plait à tout le monde. À Saint-Paulin-des-Eaux, c'était Amaury.

Si maintenant, vous aviez demandé que l'on vous décrive Charlie, on aurait été beaucoup moins tendre. Bizarre, agressive, solitaire à la limite du sauvage. Très loin de l'image de la fille parfaite. Et c'est bien là tout le problème qui agite Saint-Paulin : qu'est-ce que ces deux-là fichent ensemble ?

Saint-Paulin-des-Eaux est une commune de deux mille âmes, située à égale distance de la Roche-sur-Yon et de Poitiers, c'est-à-dire au milieu de nulle part. La particularité de cette bourgade rurale, c'est la couverture téléphonique qui ne prend en compte que la zone entre l'église et la mairie et c'est pourquoi, Saint-Paulin est le village avec la moyenne d'âge de fidèle la plus basse de la région Pays de Loire. Dieu vous entend où que vous soyez, vos parents, tant que vous évitez le téléphone fixe, non.

Mais je digresse. Le plus simple est maintenant de laisser la parole à Amaury (certains offriraient bras et jambes pour être à votre place) parce qu'on n'entre pas comme à la fête de la bière dans la tête de la farouche Charlie Sternier. 

NDA : cette histoire (courte) est terminée depuis longtemps mais je n'ai pas l'intention de la relire davantage qu'elle ne l'est d'où ma non-motivation pour la publier. Cependant, si des lecteurs devaient se prendre d'une passion déchirante pour son début, je peux publier ou vous envoyer le reste sur demande.