Les Portes Noires

Bonjour à tous ! Me revoici me revoilà avec un nouveau chapitre !

C'est bientôt la fin, je suis trop triste TwT mais bon c'est le jeu, mais au moins vous êtes là ❤️

N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette histoire en commentaire ;)

Bonne lecture !

Un nouveau jour se lève au dessus de nos têtes, me rappelant notre départ de la veille. Nous nous étions ensuite arrêtés pour la nuit, après de nombreuses heures de marche. Le trajet s'avère finalement plus long que ce que nous avions prévus, nos troupes n'avançant pas aussi rapidement que nous l'aurions espéré. Ce matin, la tension est palpable, un silence de mort règne, seulement brisé par le bruit de nos pas. Je n'ai pu dormir comme je l'aurai souhaité, bien trop préoccupée par notre combat d'aujourd'hui. Malgré moi, je ne cesse de m'inquiéter pour mes compagnons. Pour Legolas. Pour Finrod et Varhiendil. Pour Aragorn. Pour Gimli. Pour nos valeureux hobbits.

Je lève les yeux, croisant ceux du prince blond à ma droite, alors que nous avons pris la place des deux autres elfes à l'arrière. Il me sourit, se voulant rassurant, ayant conscience de ma peur. Instinctivement je porte ma main à mon cou, saisissant dans ma main le collier que m'a offert ce dernier. Je souris en sentant les deux arcs de lune contre ma peau, avant de rajouter dans ma main la clé suspendue à mon cou. Apaisée par ce simple contact, je me ressaisie et me concentre à nouveau sur la route, guettant la présence potentielle d'orques.

Perdue dans mes pensées, je ne remarque pas l'elfe approcher Hasufel de nous. La voix de Gimli me fait sursauter, sous le regard amusé du prince. Le nain lui, regarde les hommes marcher en silence devant nous, ce qui ne semble pas lui plaire.

Gimli - C'est à nouveau plus gai dans un cimetière.

Je souris, amusée qu'il reprenne cette phrase, alors que Legolas reprend son expression sérieuse.

Legolas - L'idée de partir à la guerre n'est jamais heureuse.

Gimli - Peut-être, mais ce n'est pas bon pour le moral !

Il réfléchi un instant, avant de me regarder et de sourire, entament une chanson sous notre regard étonné.

Je souris alors qu'il entame les premières paroles, reconnaissant parfaitement ces paroles que Thorin et sa compagnie chantaient autrefois, lors de notre quête. Avec un pincement au cœur en repensant à ces nains, je joins ma voix à celle de Gimli.

Au delà des montagnes embrumées
Non loin des sombres cavernes du passé
Dans l'aube bleutée
Il faut aller
En quête de l'or
Pâle et enchanté

Les pins rugissaient
Hauts et fiers
Les vents gémissaient
Dans la nuit d'hiver
Rouge le feu
Sur milles lieus
Flambaient les arbres
Torches de lumière

Gimli - Vous connaissez !

Moi -  Grâce à Thorin, je connais chaque parole, chaque mot, maître nain.

Il n'ajoute rien, songeant à cette histoire alors que je m'efforce de ne pas trop penser à eux, notamment Thorin, Kili et Fili. Car à présent c'est notre combat que nous allons mener. Legolas pose sa main sur le mienne que je sers aussitôt, levant les yeux levés sur le Mordor à quelques kilomètres seulement. Le lieu de vérité. La gueule du loup.

Notre armée arrive enfin face aux immenses portes en métal noir du Mordor. Aucun de nos hommes ne semblaient les imaginer aussi imposantes au vu du léger mouvement de recul qu'ont certains. L'elfe, le nain et moi-même repassons à l'avant, rejoignant les autres. Finrod et Varhiendil fixent ces portes, ressentant comme le prince et moi-même ce mal émanant d'elles et de ces lieux. Tout semble en être imprégné. Pipin assit derrière Gandalf se penche sur le côté avant de formuler à voix haute la question que nous nous posons tous.

Pipin - Où sont-ils ?

Aucun orque, aucun uruk-haï ni aucun gobelin ne garde l'entrée, et les portes sont closes depuis bien trop longtemps. l'elfe brun avance Aduial jusqu'à Aragorn avant de répondre.

Finrod - Bien assez prêts...

Le hobbit avale durement sa salive alors que le dunedain élance son cheval au galop, approchant des portes. Je le suis aussitôt, suivie par Legolas et Gimli, Eomer et Merry, Finrod, Varhiendil, Gandalf et Pipin, et un garde du Gondor, le mage faisant signe aux autres de rester là.

Aragorn - Que le seigneur de la Terre Noire s'avance ! Justice lui sera faite !

Le même silence qu'à notre arrivée retombe à nouveau sur nous, et alors qu'Aragorn allait finalement rebrousser chemin, un grondement assourdissant retenti, obligeant les hobbits à se boucher les oreilles. Les lourdes portes s'ouvrent lentement face à nous, avant de s'arrêter, laissant juste la place de passer à un cavalier qui s'approche à petits pas de nous. Il est habillé d'une armure, un immense heaume trônant sur sa tête et couvrant tout son visage, ne laissant que ses lèvres noires pleines de cicatrices apparaître. Ses grandes dents pointues et toutes jaunes font frissonner les hobbits qui s'empressent de se remettre à l'abris dans le dos d'Eomer et Gandalf. La créature remue la tête, affichant un grand sourire sournois.

- Mon maître, Sauron le Grand, vous souhaite la bienvenue. Y a t-il quelqu'un qui ait autorité pour traiter avec moi ?

Gandalf - Nous ne sommes pas venus pour traiter avec Sauron, perfide et maudit. Dîtes à votre maître ceci : les armées du Mordor doivent se disperser. Il doit quitter ces terres et ne jamais y revenir.

La créature agrandit son sourire en se tournant vers le mage.

- Oh, vielle barbe grise... J'ai là un souvenir que j'ai été chargé de te montrer.

Il passe sa main dans son dos avant d'en tirer une cote de maille en mithril qu'il brandit fièrement devant lui. Celle que portait notre cher Frodon. Mais également celle que Thorin avait à l'époque donné à Bilbon. Jamais je ne pourrai l'oublier.

Pipin - Frodon...

Le serviteur du Mordor lance la cote de aille à Gandalf qui la rattrape, la faisant ensuite glisser dans les mains de Pipin qui ne parvient pas à en détacher ses yeux.

Merry - Non !

Gandalf - Silence !

Je sers fortement les points, comme le magicien visiblement, une profonde haine montant en moi, qui fait agiter Maeg. Legolas me lance un regard implorant alors que la bouche de Sauron tourne la tête vers moi.

- Oh... I dae i arnad i ngerthrim... Mon maître a beaucoup parlé de toi également...

- Tu paieras pour ce que tu lui as fais. Ainsi que tous les tiens.

Il tend lentement le bras vers moi, faisant aussitôt réagir mes deux amis qui viennent se placer derrière moi, prêts à me défendre, tout comme Legolas qui pose sa main sur une de ses dagues. Mais le monstre me pointe seulement de doigt, semblant de fixer de ses yeux que je ne peux voir, avant de pointer également Varhiendil et Finrod.

- Tu dois mourir. Vous devez tous mourir. Et vous mourrez tous.

J'approche Maeg de son cheval, ne détachant pas mes yeux de lui une seconde.

Moi - Oui, vous mourrez tous. Et tu es le premier sur ma liste.

Je dégaine aussitôt on épée, ne laissant à personne le temps de réagir, et tranche le bras gauche de cette créature qui se met à hurler de douleur. J'aurai pu le tuer, mais je sais que nous n'en avons pas encore terminé avec lui. Aragorn me regarde, semblant approuver mon acte du regard, tout comme les autres qui n'en qu'envie de le voir mort. Seul Gandalf me réprimande du regard, bien que sa colère contre la créature se lit parfaitement sur son visage. Une fois que ce monstre eu fini de hurler, il se redresse sur son cheval, voulant récupérer de sa fierté.

- Le semi homme vous était cher à ce que je vois. Sachez qu'il a enduré milles tourments entre les mains de son hôte.

Gimli - Cette leçon ne lui a pas suffit !

La créature ignore sa remarque et reprend, sous les yeux embrumés de Gandalf, que j'ai rarement vu abattu à un tel point...

 - Qui aurait cru qu'un si petit être, puisse supporter tant de souffrances ? C'est pourtant le cas Gandalf. Il l'a fait.

Aragorn avance à son tour sa monture de la créature des ténèbres, une aussi grande haine que la mienne se déversant dans les airs.

- Oh... Et qui est-ce ? L'héritier d'Isildur ? Il faut plus pour faire un roi qu'une épée elfique brisée.

A ces mots, Aragorn sort Andùril de son fourreau et tranche en un instant la tête du monstre qui rejoint son bras, au sol. 

Gimli - Voilà qui met fin à la négociation.

Aragorn - Je ne crois pas à ces dires ! Je n'y croirai jamais !

J'observe avec dégoûts les membres au sol, avant de faire demi tour et de repartir en direction de nos armées, bientôt suivie par tous mes autres compagnons. Mais j'eu à peine fais un pas que les lourdes portes noires se mettent à nouveau à grincer dans un bruit assourdissant, un souffle d'air venant fouetter nos visages. Les pas rythmés d'une armée se font alors entendre, ses premiers rang se faisant apercevoir dans l'embrasure des portes. Nous lançons nos chevaux au galop, rejoignant rapidement les nôtres qui s'agitent de peur et d'appréhension.

Aragorn - Tenez vos positions ! Tenez vos positions !

L'homme fait des allers retours sur Arod face aux rangs de notre armée qui l'observe tous.

Aragorn - Fils du Gondor et du Rohan ! Mes frères ! Je lis dans vos yeux, la même peur qui pourrait saisir mon cœur ! Un jour peut venir, où le courage des Hommes faillira ! Où nous abandonnerons nos amis et briserons tous liens ! Mais ce jour n'est pas arrivé !

Tous l'écoute avec une concentration intense, les bruits alentours ne nous parvenant plus. Je souris légèrement, heureuse de voir un vrai homme digne d'être roi face à moi.

Aragorn - Ce sera l'heure des loups et des boucliers fracassés, lorsque l'âge des Hommes s'effondrera ! Et ce jour n'est pas arrivé ! Aujourd'hui nous combattrons ! Pour tout ce qui vous est cher sur cette bonne terre ! Je vous ordonne de tenir ! Hommes de l'Ouest !

Les hommes brandissent tous leurs épées, la dressant au plus haut dans le ciel, leur lame reflétant les rayons du soleil qui percent les nuages noirs et sombres du Mordor. Le dunedain nous fait un signe de tête et nous descendons tous de nos montures, afin de les laisser regagner la vallée la plus proche, pour les tenir à l'écart de cette bataille sanglante. Je mets lourdement pieds à terre et tandis que les chevaux de mes compagnons s'éloignent, Maeg frappe son sabot contre le sol, refusant.

Moi - Cette fois-ci, il vaut mieux que tu ne sois pas à mes côtés, mon beau. Je sais que nous avons toujours bravé chaque défi, chaque combat ensembles, mais aujourd'hui... J'ai bien peur que nous n'en réchappons pas. Alors je refuse que tu subisses cela toi aussi.

L'étalon refuse toujours de bouger, ayant justement l'air de dire que c'est pour cela qu'il souhaite rester à mes côtés. Nous avons commencer ensembles, et il vaut que nous terminons ensembles. Cette pensée m'arrache malgré moi quelques larmes qui perlent sur mes joues. Le cheval noir vient poser sa tête contre mon épaule, avant de me regarder de ses yeux débordants d'intelligence. Legolas vient alors poser une main sur mon autre épaule, le temps pressant, l'armée du Mordor commençant à nous charger au loin.

Moi - Je t'en pris Maeg... Vas t'en avant qu'il ne soit trop tard. Guides les autres, pour nous. Pour moi.

Il me fixe un instant avant de reculer et de se cabrer, hennissant de toutes ses forces puis s'élance au galop, aussitôt suivit par les autres chevaux. Legolas me sert un instant contre lui en signe de réconfort, avant de finalement me tirer à sa site, rejoindre Aragorn, les hobbits, Gandalf, Gimli, mes deux amis et Eomer à l'avant. Je fixe les milliers d'ennemis qui foncent vers nous, seulement une centaine de soldats. J'inspire un bon coup, sortant lentement de leur fourreau mes deux dagues dans mon dos. Gimli se tourne alors vers Legolas, Finrod, varhiendil et moi.

Gimli - Jamais je n'aurai songé mourir au combat aux côtés d'elfes.

Nous lui sourions tous, alors que le nain regarde un peu plus le prince sylvestre, lui faisant comprendre que le message était d'autant plus visé sur lui, ce que l'elfe comprend bien.

Legolas - Et que pensez-vous de mourir aux côtés d'un ami ?

Gimli ne répond pas de suite, semblant ému par ces mots, avant de murmurer :

Gimli - Ah oui... ça je peux le faire.

Je ne peux empêcher un grand sourire de prendre place sur mes lèvres, heureuse de les voir ainsi, défier cette règle clichée de mésentente entre nos deux peuples. Varhiendil et Fnrod s'avancent alors à mes côtés, chacun vêtus de l'armure offerte par mon père pour notre trio, noire et bleue accompagnée d'argent, moi-même portant la mienne avec de l'or.

Finrod - On aura été ensembles jusqu'au bout, riel nîn.

Je souris à mes deux compagnons, amis et frères, avant de les réprimander de m'appeler par ce nom, bien que je sache très bien pourquoi il le fait en cet instant.

Moi - Ce n'est pas encore la fin pour nous.

Varhiendil - En effet, et quand ça le sera, nous aurons accompli notre mission.

Les deux elfes sortirent leur arme d'un même mouvement, fronçant les sourcils, prêts à combattre. Je tire ma capuche sur ma tête, avant de remonter mon masque sur mon nez, ne laissant apparaître que mes yeux sombres, animés par une touche de doré.

Finrod - Les trois soldats à la vie, à la mort.

Varhiendil et moi - A la vie, à la mort.

Aragorn tire Andúril de son fourreau et la brandit devant lui, avant de se trouver vers nous et de nous regarder d'un air profond et solennel.

Argaron - Pour Frodon.

Voilà pour ce chapitre ! Excusez moi de cet énorme délai, mais pendant longtemps je n'ai pas pu écrire pour x ou y raison. Mais maintenant je suis de retour !

Merci à vous d'être encore là !

A bientôt avec le prochain chapitre ! ;)

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