Le Palantir
Bonjour tout le monde ! J'espère que vous allez bien.
Je suis heureuse de vous retrouver avec ce nouveau chapitre qui j'espère vous plaira.
Si vous avez des remarques ou des suggestions n'hésitez pas à m'en faire part !
Bonne lecture ! <3
L'ai frais de la nuit souffle sur nos visages, sans que cela ne soit pour autant désagréable. C'est même satisfaisant, apaisant. La lune brille au dessus de nous, les rayons se posant doucement sur nos visages. Legolas qui a rabattu sa capuche sur sa tête se penche vers moi, m'encerclant de ses bras musclés. je ferme les yeux, profitant de ce moment de calme. Nous entendons les rires derrière nous provenant de la salle que nous avons délaissés plus tôt. Nous avons une belle vue sur le plaines, que je parcours du regard.
Moi - Je ne me souviens pas avoir participer à un aussi grand banquet.
Legolas - Moi non plus.
Il me regarde du coin de l'œil avant de rajouter avec un sourire.
Legolas - L'alcool des hommes n'est pas si mauvais.
Je ris, imitée par lui, repensant aux scènes du nain, qui doit probablement bien dormir à l'heure qu'il est. je souris, même si le prince ne peut pas me voir, et me tourne face à lui, toujours dans ses bras.
Moi - Je vais aller dormir... bonne nuit Legolas.
Legolas - Bonne nuit meleth nîn. (mon amour)
Je souris et l'embrasse doucement et tendrement, avant qu'il ne me libère et que je ne m'éloigne vers ma chambre. Je rentre, fermant la porte en un claquement, avant de me changer rapidement et de me laisser tomber sur les draps, tombant rapidement dans un sommeil profond.
Je me réveille en sursaut, serrant ma poitrine d'une main, m'appuyant sur l'autre, haletante. Je regarde ma chambre baignée dans le noir mais elle est vide. Pourtant, l'affreuse sensation qu'on me comprime les poumons ne disparaît pas. Une douleur au ventre me prend, alors que je commence à trembler. Je regarde par la fenêtre pour constater qu'il fait encore nuit. Je me lève, restant dans ma petite robe blanche, enfilant la cape verte que mes grand parents nous ont confié. Je sors rapidement de ma chambre, fermant sans bruit la porte, avant de me diriger à grands pas vers l'extérieur. Je rabats ma capuche sur ma tête, me frottant les bras. L'air frais de a nuit est toujours présent, plus prononcé encore qu'il y a quelques heures. J'inspire grandement, tentant de m'apaiser, ce qui fonctionne légèrement. Mais une présence étrange se fait toujours sentir. Inquiète, je parcours les plaines du regard. Tout à coup, une main se pose dans le bas de mon dos, me faisant sursauter. Je me retourne rapidement, prête à me défendre, mais je cesse aussitôt mes actions en apercevant l'elfe sylvestre dissimulé sous sa cape qui lève une main comme pour montrer un gage de paix.
Moi - Excuse moi, je ne t'avais pas entendu arriver.
Legolas - Ce n'est rien ne t'inquiète pas. Tout va bien ?
Je ne réponds rien, me mordant la joue. Il me prend doucement contre lui, comprenant mon message muet. Il frotte doucement mes bras pour me réchauffer tandis que je reste contre lui.
Moi - Le sens tu toi aussi ?
Legolas - Un air oppressant.
Moi - Oui...
Rassurée de ne pas être la seule, je reste à l'affut de la moindre chose qui pourrait arriver. Des pas se font entendre derrière nous, mais ni moi ni le prince ne nous retournons, sachant déjà qu'il s'agit du rôdeur.
Moi - Estel ?
Aragorn - Je ressens la même chose que vous mes amis, j'en ai bien peur.
Je ne dis rien, mais le regard du rôdeur s'attarde un peu longtemps sur nous. C'est vrai que personne n'est au courant.
Legolas - Les étoiles sont voilées... quelque chose s'agite à l'Est... une malveillance à l'affut...
Moi - L'œil de l'ennemi avance...
Aragorn - Vous voyez cela dans le torse de Legolas ?
Je souris face à sa petite plaisanterie, suivie des deux hommes, mais elle n'est pas suffisante pour nous rassurer. Nous savons tous de quoi il s'agit. Le dunedain vient se poster à côté de nous, regardant lui aussi les plaines en fronçant les sourcils. Tout à coup, l'air sombre devient malfaisant, l'étau se resserrant. Un haut le cœur me rend et l'étreinte maléfique se resserre soudainement.
Moi - Il est ici !
Je m'éloigne en courant, suivie de près par Legolas et Aragorn qui ont très bien comprit le message. Je parcours à grande vitesse les couloirs, suivant la voix sombre, qui me conduit jusqu'à la chambre de mes compagnons. J'ouvre la porte avec un fracas pour découvrir Pipin au sol, contusionnant, une boule de cristal dans les mains. La même qu'il a ramené d'Isengard. Aragorn se précipite sur l'objet et le prend dans ses mains, voulant soulager le pauvre hobbit qui s'effondre, inconscient. Mais aussitôt, c'est au tour d'Aragorn de subir le même sort que le hobbit. Merry cri en tirant son cousin vers lui, lui criant de se réveiller. Gandalf, Finrod et Varhiendil qui se sont réveillés s'empresse de nous aider, Varhiendil allant auprès de Pipin et Merry, alors que Finrod et Legolas essayent d'aider Aragorn. Je saisis alors à mon tour le maléfice dans mes mains, mais je plonge aussitôt dans les ténèbres.
Une lumière noire mais pourtant aveuglante se profil devant me yeux clos. Je me retrouve alors debout, entourée de flammes plus gigantesques et terrifiantes les une que les autres. Elles semblent me défier de toutes leur hauteur. Inquiète, je regarde tout autour de moi mais ne vois rien d'autres que le feu rouge, orange et jaune qui crépite autour de moi. Une voix grave et résonnante se fait entendre, alors que l'œil de Sauron apparaît face à moi, lui en son centre. Un cri déchirant retenti et me plaque inconsciemment mes mains sur mes oreilles.
Sauron - Je te vois, tu ne peux pas m'échapper.
Moi - Arrêtez !
Les bruits nombreux me font extrêmement mal à la tête, et je bouge dans tous les sens, cherchant désespérément à m'en débarrasser.
Sauron - Qui es-tu ?
Je ne dis rien, la douleur s'intensifiant.
Sauron - Qui es-tu ?!
Moi - Allez vous faire voir ! Que les Valars vous maudissent !
Il cri de rage, me faisant crier à mon tour mais de douleur. Une image m'apparaît alors à travers les flammes. Un immense dragon noir, à la tête cernée de cornes en métal, rugissant de toute sa hauteur. Mais le plus troublant, c'est que face à cet animal, je me vois moi même, d'un point de vue extérieur. J'étais vêtue d'une étrange armure dorée et noire, alors que je hurle sur la bête. L'image disparaît aussi vite qu'elle est apparu et je me sens comme tirée en arrière.
Je grogne légèrement, ma tête dansant le martyre. Des voix comme lointaines m'appellent. Au fur et à mesure, elles s'éclaircissent, et je reconnais celle de Finrod et de Legolas.
Finrod - Amarie ! Allez réveille toi !
Il se remet à dire des incantations, accompagné du prince. Je finis par ouvrir grand les yeux, sursautant, en essayant de me relever.
Finrod - Amarie !
Je trébuche dans la panique, mais Legolas me rattrape et me sert contre lui, alors que j'attrape les mains de Finrod dans les miennes, cherchant un appui matériel. Je respire rapidement, regardant le brun et Aragorn qui essaient de me calmer.
Finrod - Respire Amarie ! Prends ton temps !
Je n'y arrive pas, repensant sans cesse à Sauron. Legolas s'assoie sur son lit, moi toujours dans ses bras.
Legolas - C'est finis, ne t'en fais pas... respire, comme moi.
Il pose une main contre ma tête, et je m'efforce de caler ma respiration sur la sienne. Je finis par y arriver, et cherche l'objet dans la pièce. Je distingue sa forme sous un drap blanc, probablement jeter par Gandalf pour cesser l'influence du maître du mal. je tourne ensuite la tête vers Vrahiendil et Gandalf qui essaient encore de réveiller Pipin, Merry manquant de pleurer à leur côté. Je me lève doucement, m'appuyant d'une main sur l'épaule du prince.
Moi - Estel...
Aragorn - Ça va. Et appelle moi Aragorn.
J'hoche doucement la tête, souriant en me rappelant qu'il a toujours détesté qu'on l'appelle comme cela. Pipin se réveille en sursaut, comme moi, avant de regarder autour de lui et de s'inquiéter de tous ces visages tournés vers lui. Nous soufflons tous de soulagement, avant que Gandalf s'énerve. Je comprends alors ses réactions envers Pipin depuis notre retour d'Isengard. Il se doutait que cela arriverait.
Gandalf - Crétin de Touque ! Regardez moi !
Pipin - Gandalf ! Pardonnez moi !
Gandalf - Regardez moi. Qu'avez-vous vu ?
Le jeune hobbit, apeuré, ne répond pas tout de suite.
Gandalf - Qu'avez vous vu ?!
Moi - Gandalf !
Je m'approche, le regard sombre.
Moi - Laissez le respirer un instant ! S'il a vu la même chose que moi alors pas étonnant qu'il ait peur ! Tout comme nous d'ailleurs !
Le mage se referme un peu mais se décale. Je m'assoie à même le sol, prenant Pipin contre moi.
Moi - Tout va bien Pipin. Il n'est plus là, c'est terminé.
Pipin - Que... que c'est-il passé ?
Varhiendil -Vous avez été manipulé par Sauron jeune hobbit. Aragorn vous a libéré de son emprise, suivie par Amarie.
Pipin - C'est de ma faute si vous êtes comme cela...
Ils nous regardent, moi et Aragorn, désemparé.
Moi - Ce n'est pas ta faute Pipin. Calme toi. Dis nous simplement ce que tu as vu.
Il inspire difficilement, regardant le mage de biais.
Pipin - Il y avait un arbre blanc... dans une cour pavée... l'arbre était mort... la cité était en feu...
je regarde Gandalf, qui visiblement pense à la même chose que moi.
Gandalf - Minas Tirith ? C'est ce que vous avez vu ?
Pipin - J'ai vu... je l'ai vu lui ! J'ai entendu sa vois à l'intérieur de ma tête !
Je ferme les yeux, repensant à ma propre expérience.
Gandalf - Que lui avez vous dis ? Répondez !
Moi - Gandalf.
Pipin - Il m'a demandé mon nom, et je n'ai rien dit... il m'a brutalisé !
Gandalf - Qu'avez vous dit à propos de Frodon et de l'anneau ?
Pipin ne dit rien, alors que Gandalf scrute le hobbit un long moment, avant de soupirer et de nous renvoyer dormir. Alors que tous sortent un instant avant de retourner dormir, le jeune hobbit attrape ma cape, me suppliant de rester. Je regarde le magicien qui fronce les sourcils et je me rassois à côté de Pipin.
Pipin - Je... j'ai vu autre chose...
Gandalf - Qu'avez vous vu ?
Pipin me regarde avant de confirmer mes pensées.
Pipin - Amarie... vous étiez debout, en haut d'un rocher, surplombant une grande bataille... Vous aviez une étrange armure...
Le mage relève la tête vers moi et je hoche la tête, fermant les yeux.
Gandalf - Amarie ?
Moi - Je l'ai vu aussi. J'étais comme l'a décrit Pipin, mais face à un dragon noir. Cela n'a duré que quelques secondes... mais il n'a rien dit sur ce sujet...
Gandalf se repositionne, frottant sa barbe, fixant un point invisible. J'essaie de ne pas trop repenser à cet entrevu avec le mal, étant déjà assez secouée comme cela.
Pipin - Il... il en a dit quelque chose...
Gandalf - Que vous a t-il dit ?
Pipin - Qu'il devait éliminer Amarie avant la fin...
J'avale de travers, respirant rapidement. Gandalf, lui, ne me quitte pas des yeux. Alors qu'il allait dire quelque chose, les quatre elfes et Aragorn (le nain dormant toujours) rentrent à nouveau dans la pièce et se stoppent face à nos airs abattus. Je m'empresse de pousser doucement Pipin sur sa couverture et de me lever. Le mage m'attrape le bras et se rapproche de moi pour pouvoir me parler sans être entendu.
Gandalf - Il a peur de vous Amarie, tout comme Aragorn, il veut vous voir disparaître avant la fin. mais cela n'arrivera pas.
J'hoche fébrilement la tête, avant de souhaitez bonne nuit au mage et de m'éclipser rapidement. Tout le long, j'ai pu sentir le regard inquiet de Legolas posé sur moi.
Je peine à m'endormir, les images tournant en boucle dans ma tête. Je me tourne dans tous les sens, peinant à reprendre mon souffle. Un flot obscure et noir d'encre m'entoure alors petit à petit. Je m'assois dans mon lit, le fixant avec peur. Le nuage ne cesse de grossir et grossir encore, devenant presque asphyxiant. Un cri déchirant retenti alors, me faisant plier en deux, alors que l'œil de Sauron apparaît, immense face à mes yeux clos. Je hurle encore et encore, ne parvenant pas à me défaire de son emprise qui m'engloutit peu à peu.
Une main me secoue vigoureusement alors que j'ouvre d'un seul coup les yeux. je m'assois rapidement sur mon lit, haletante. Je tourne la tête pour découvrir le visage de Legolas dans l'obscurité. Une expression inquiète sur le visage, il s'assoit sur mon lit et s'empresse de me serrer dans ses bras.
Legolas - Ce n'est qu'un cauchemar, tout va bien...
Je ne peut retenir une larme malgré moi, cela m'étant paru si réel.
Moi - Je l'ai vu... il ne veut pas quitter mon esprit... j'ai peur Legolas...
Il s'écarte un peu de moi, posant une main chaude sur ma joue.
Legolas - Je suis là, avec toi.
Une nouvelle larme m'échappe qu'il s'empresse d'essuyer.
Legolas - Il ne t'arrivera rien. Je te le promet.
J'hoche fébrilement la tête, le serrant à nouveau contre moi. Il se met à me bercer doucement, calmant mes pleurs. J'inspire et expire, me calmant un peu. Alors qu'il se recule, j'attrape son poignet. Il me regarde, ne faisant rien.
Moi - Reste avec moi... s'il te plaît...
Legolas - Toujours.
Je me décale tandis qu'il grimpe dans le lit à côté de moi. Il retire sa cape, ne gardant que son fin pantalon et sa légère tunique. Je me blottit dans ses bras, tandis qu'il me sert contre son corps, posant sa tête contre la mienne, qui est calée contre son torse et son cou.
Legolas - Rendors toi, je reste avec toi, ne t'en fais pas.
Bercée par sa voix et la chaleur de son corps, je finis par m'endormir, passant un court sommet sans cauchemar cette fois-ci.
Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plu !
N'hésitez pas à me donner votre vais et à voter !
Que pensez vous de ce rapprochement Legolas/Amarie ?
De ce qu'on vu Amarie et Pipin ?
Que pensez vous qu'il se passera dans le prochain chapitre ?
Bonne soirée ! ^^
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