Le commencement de la fin

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien.

Voici un nouveau chapitre qui vous plaira, n'hésitez pas à le dire si vous voyez des incohérences.

Bonne lecture ^^

Je descends vers la bibliothèque de la cité où je pense pouvoir trouver le magicien. Une chose me taraude et je dois lui en parler avant notre départ, lui seul pourra me répondre. Les habitants et soldats que je croise en chemin me saluent tous d'un signe de tête, les enfants admirant mon armure ce qui me fais sourire. Arrivée devant les grandes portes ornées de sculptures représentants les branches de l'arbre blanc de la cité, je me dirige sans tarder vers une table reculée, éclairée par une petite lanterne. Le bâton de Gandalf repose contre celle-ci, me confirmant sa présence en ces lieux.

Moi - Gandalf ?

Le mage blanc apparaît derrière une grande étagère, un livre à la main.

Gandalf - Ma chère Amarie... que me vaut votre présence avec un vieillard comme moi ?

Il rit faiblement me faisant sourire.

Moi - Gandalf, une interrogation demeure en moi depuis un moment, et je ne puis y trouver réponse.

Il s'assoit sur la chaise, posant le livre, s'appuyant contre son bâton et m'écoutant avec attention.

Moi - Ce soir-là, à Edoras... ce que j'ai vu dans le Palantir...

Le mage baisse les yeux à l'évocation de ce sujet.

Moi - J'ai beau chercher au fin fond de mes souvenirs, de mes connaissances, je ne parviens pas à comprendre...

Il se redresse et effectue une petit marche, longeant les étagères de la grande bibliothèque. Je le suis, récupérant le livre, puis marchant à la même allure que lui.

Gandalf - Il ne s'agit point d'un souvenir, mais d'un fragment du futur... ou d'un éventuel.

Moi - Que cela signifie t-il pour moi ? Que devrai-je faire ?

Gandalf - Le mal est présent constamment, invisible mais nuisible, peut importe sa forme... et parfois, il n'est qu'un aspect possible pour y mettre un terme...

Il tourne la tête vers moi avec un petit sourire.

Gandalf - Vous saurez au moment venu.

Nous nous arrêtons et je souris au mage, lui tendant son livre.

Moi - Je ne me lasserai jamais de vos paroles énigmatiques.

Gandalf - Je le crains fort.

Je le remercie et le laisse à ses occupations, songeant à ses paroles. J'expire un coup, m'arrêtant debout dans la rue, regardant droit devant moi. Comme il l'a si bien dit, je verrai sans doute au moment venu. J'espère simplement que je saurai à cet instant, quoi faire. Je décide de me libérer de ces pensées entêtantes et de monter sur les jardons. Au sommet, je retrouve étonnamment Varhiendil, debout à côté de l'arbre blanc, seul.

Moi - Tout va bien melon nîn ?

Il se retourne d'un seul coup, ne m'ayant pas entendu, ce qui me fais sourire.

Moi - Je parviens à te surprendre à présent.

Varhiendil - En effet.

Je fronce les sourcils, voyant bien qu'il ne semble pas d'humeur taquine. Il sait que je le regarde mais ne tourne pas le regarde vers moi, le laissant braquer sur un point fixe, au loin. Je décide de me poser à ses côtés, laissant un silence planer entre nous.

Varhiendil - Mon père me manque.

Je tourne la tête vers lui, surprise, tandis qu'il ne bouge toujours pas.

Varhiendil - Je viens juste de le retrouver, et je crains de déjà le perdre à nouveau.

Je pose une main sur son épaule, l'incitant à tourner légèrement la tête vers moi.

Moi - Cela n'arrivera pas. Nous triompherons et nous parviendrons tous à revenir de cette bataille. Je te le promets.

Il me regarde, de l'espoir dans les yeux, hochant la tête.

Moi - Tu es un soldat redoutable, et surtout imbattable. Haldir sait autant que moi que tu reviendras. Que nous reviendrons.

Varhiendil - J'ai peur de ce combat...

Je me mets en face de lui, posant mes deux mains sur ses épaules.

Moi - Depuis aussi longtemps que je te connais, melon nîn, pas une seule fois tu n'as faillis, pas une seule fois tu ne t'es découragé, pas une seule fois tu n'as échoué. Tu connais les combats, tu connais tes ennemis, tu te connais toi, et tu sais comment réussir. Peut importe qui se trouve en face de nous.

Il me fixe, écoutant mes paroles.

Moi - J'ai foi en toi aussi Varhiendil. Et ton père à encore plus foi en toi que quiconque sur cette terre.

Il hoche la tête, baissant la tête un instant.

Moi - Tu y arriveras, pour ton père.

Il me sourit avant de me prendre dans ses bras. Je sers mon ami, mon frère contre moi, lui signifiant que nous serons toujours là, et que tout se passera bien. Nous nous séparons et je lui donne une tape amicale dans l'épaule avant de le laisser tranquille pour se préparer au combat imminent.

Je déambule dans les rues, toujours mon armure sur le dos. Je ne sais pourquoi mais je me sens en sécurité avec elle. Voyant les soldats sceller des montures et finir de charger des armes, je comprends que nous allons partir dans quelques dizaines de minutes. En remontant les marches jusqu'à la salle du trône, je croise Eomer qui donne des ordres aux soldats, supervisé par Aragorn à ses côtés. Je souris au dunedain, fière de le retrouver en son pouvoir de roi. Celui-ci hoche la tête, me signifiant d'aller récupérer mes affaires. je m'empresse de remonter à la chambre récupérer mon sac et mes armes. Je fixe mon épée à ma taille, range mes dagues mon dos, cache mon poignard dans ma botte et celui de mon père à ma ceinture. Alors que je finis de ranger quelques affaires personnels, Legolas entre à son tour dans la chambre, effectuant la même routine que moi.

Moi - Te sens-tu prêt meleth nîn ?

Legolas - Je le pense oui, et toi riel nîn ?

Moi - Oh que oui.

Je passe mon arc et mon carquois dans mon dos avant de lancer mon sac sur mon épaule, déterminée. Sauron veut la guerre ? Il va l'avoir. Mais il va perdre.

Moi - Je compte bien en finir.

Le prince sourit, posant son arc qu'il venait de saisir sur le lit et s'approche de moi.

Legolas - Je reconnais bien la guerrière qui est en toi. Ma guerrière à moi.

Je lui souris tandis qu'il vient m'embrasser me rapprochant de lui. Il me regarde, me sondant du regard, tandis que je lui caresse doucement les cheveux.

Legolas - Promets-moi de faire attention, meleth nîn, promets-moi de me dire si jamais ça ne va pas, je viendrai t'aider.

Je lui souris, hochant la tête.

Moi - Je te le promets. Et toi aussi promets-moi de faire attention à toi, je ne peux pas te perdre ernil nîn.

Legolas - Tu ne me perdras pas, je te le promets.

Je l'embrasse une dernière fois, espérant qu'il ressente tout l'amour que j'ai pour lui.

Je descends les rues de Minas Tirith, rejoignant Finrod, où je dépose mon sac à côté du sien.

Finrod - Prête ?

Moi - Et toi ?

Finrod - Je te lai dis, je trancherai la tête de ce butor de Sauron.

Moi - Alors tu as tout intérêt à ne pas le louper.

Il rit grandement, me regardant de son éternel regard malicieux duquel je ne me passerai décidément jamais.

Finrod - Ne t'en pas pour cela, personne ne vise mieux que moi.

Moi - Sauf moi peut-être.

Je lui envoie un clin d'œil qui le fait sourire avant qu'il ne me lance lui aussi un petit clin d'œil. Le cri d'une femme nous sort de notre bulle. Un homme surgit brutalement du haut d'une rue, déboulant sur la place, tournant la tête de tous les côtés. Les habitants s'éloignent en courant alors que les soldats se rapprochent légèrement. L'homme tient un poignard dans sa main droite et semble enragé. Ses yeux reflètent une étrange lueur que je reconnais entre milles. La vengeance. Tellement forte que j'en ai l'impression qu'elle semble dériver sur la folie.

Gimli - Qu'est-ce qu'il lui prend à celui-ci ?!

Le nain remonté s'approche rapidement de l'homme qui tourne son regard noir vers lui.

Moi - Non Gimli !

Le nain ne m'écoute pas et brandit sa hache devant l'individu.

Gimli - Si j'étais vous je lâcherai ça !

Le destinataire se tourne vers lui et le pointe du doigt avant de faire de même sur Finrod et moi.

Homme - Nous sommes tous maudits à cause de vous ! Vous causerez notre perte à tous, comme vous l'avez causée pour mon frère ! Vive le seigneur des ténèbres !

Sans que personne ne puisse intervenir, l'homme fond sur le nain et lui plante le poignard dans l'épaule. Ce pauvre Gimli hurle de douleur sous le regard effrayé des habitants, les soldats ne bougeant pas sous le choc. Notre ami tombe au sol et le fou prend la fuite, bousculant des passants. Je sers le poing et regarde Finrod qui hoche aussitôt la tête.

Finrod - Rattrape-le ! Je m'occupe de Gimli !

Je ne réponds pas et pars à toute vitesse sur les traces de l'homme, ne me retournant pas. Nous descendons les rues de la cité blanche aussi vite que possible. J'essaie d'éviter tous les gondoriens, m'excusant rapidement quand j'en bouscule un, tandis que l'homme, lui, ne se gène pas pour pousser les surpris contre les murs et les étals. Je sers les dents, accélérant dès que je le peux, sautant parfois par dessus des obstacles. Je suis déterminée à lui mettre la main dessus. Il a blessé Gimli, alors il vaut mieux pour lui qu'il ne s'arrête pas et qu'il court très loin.

Nous zigzaguons entre les charrettes, dérapons dans les virages et accélérons dans les grandes rues. Je grogne, énervée de ne pas pouvoir le rattraper malgré ma capacité elfique. Les rues sont trop encombrées. Alors que l'homme prend une rue à gauche plus loin devant moi, je ralenti rapidement et bifurque directement dans une rue à ma gauche, espérant le rattraper a la sortie.

Je m'empresse de traverser cette ruelle, quand une charrettes de foin se retrouve arrêtée en plein milieu du chemin. Je ne perds pas de temps et profite de mon élan pour sauter contre le mur à ma droite, m'y appuyer de mes pieds et sauter aussitôt au dessus de l'obstacle retombant en une roule et reprenant ma course. Je sors du chemin en trombe et m'arrête, cherchant mon homme du regard. Je cri un coup, rageant d'avoir perdu sa trace.

Les habitants autour de moi se sont arrêtés, me regardent, et c'est alors qu'une jeune femme effrayée pointe du doigt une grande grange en bois en me regardant. Les écuries. Je la remercie d'un signe de tête et m'élance à nouveau, mais je n'ai à peine le temps de faire quelques pas que les portes du bâtiment s'ouvrent avec fracas, laissant sortir en trombe l'homme sur un cheval marron qu'il vient de voler. L'équidé part au grand galop, me distançant aussitôt, mais bien décidée à lui faire payer pour mon compagnon, je me lance à leur poursuite. Je grogne, essayant tout ce que je peux pour les rattraper, sans succès.

Moi - Non !

Je me force à ne pas ralentir, bien que je commence à fatiguer malgré ma nature elfique. C'est alors qu'un puissant hennissement retenti dans mon dos, suivi d'un galop que je reconnaîtrai entre milles. Je me retourne un instant, suffisamment pour laisser un sourire apparaître sur mon visage. Maeg galope à toute allure derrière moi, me rattrapant, ayant reconnu ma voix et ressenti ma colère envers l'individu. J'attends qu'il remonte à mon niveau et saisis son encolure au passage, me donnant une impulsion pour me hisser sur son dos. Je sers les cuisses pour ne pas tomber, étant donné qu'il n'est pas seller.

Moi - Je savais que tu retrouverais ton chemin bain nîn.

Il s'ébroue, continuant à galoper sur les traces de l'homme et de sa monture qui se dirige dangereusement vers la sortie de la cité blanche.

Moi - Il a blessé Gimli. Rattrapes le, melon nîn, aussi vite que tu le peux.

Mon étalon hennit, ayant très bien compris, et file plus vite encore. Je n'ai même pas le temps der voir les habitants s'éloigner sur notre passage tellement nous filons vite. Je souris, me baissant contre mon cheval noir. J'aperçois notre homme non loin de nous à présent, passer les portes de Minas Tirith.

Moi - Allez Maeg !

A présent, nous galopons à travers les plaines, en direction du Mordor. Maeg étant plus rapide que l'autre cheval, nous gagnons encore un peu de terrain, mais n'ayant plus aucune victime potentielle autour de nous, je profite de ce moment et saisis mon arc, encochant une flèche. Je visage l'épaule de l'homme et lâche la corde, ma flèche se plantant en plein de sa cible. J'enchaîne aussitôt, en décochant une nouvelle dans sa cuisse. Il pousse un cri et tombe au sol, comme je l'espérais, tandis que sa monture s'arrête plusieurs mètres plus loin. Je saute à terre, encochant à nouveau une flèche que je garde sous le nez de l'homme qui ne bouge pas, me regardant, la folie encore plus présente dans ses yeux.

Moi - Qui es-tu ? Pourquoi nous blâmes-tu ?

Il rit d'un rire sombre et gras qui me rappelle celui des orques, me dégoutant encore plus à son sujet. J'appuie mon pied sur son épaule où demeure encore la flèche, le faisant crier de douleur.

Moi - Réponds !

Homme - Vous ne pourrez rien contre le seigneur des ténèbres, ils nous anéantira tous. Nous devons être de son camp !

Je rappuie contre son épaule tandis qu'il se redressait, le faisant crier à nouveau.

Moi - Tu paieras pour avoir blessé un des nôtres.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et lui donne un grand coup avec l'extrémité de mon arc, l'assommant. Je l'attache, le bâillonne et le montre sur le cheval volé qui est revenu vers nous, saisissant ses rênes, avant de moi-même remonter sur mon étalon, et retourner à la cité.

Je remonte les rues au pas, tenant d'une main les rênes du cheval, de l'autre la crinière de Maeg pour me stabiliser, sans la tirer évidemment. Les gondoriens me laissent passer, observant ce défilé, muets. L'homme git toujours inconscient sur le dos du cheval manquant parfois de tomber avec les accoues. Arrivée devant les écuries où je retrouve Finrod revenu avec Varhiendil, je confie les chevaux aux deux palefreniers, promettant à Maeg de revenir bientôt au vu de son refus de partir. Finrod saisit ensuite l'individu qui commence à s'éveiller sans délicatesse, et le tire à terre, le portant par un bras, Varhiendil le portant par l'autre. Les deux elfes le trainent jusqu'à la salle du trône tandis que j'ouvre la voie, intimant à l'homme qui c'est réveillé de se taire et d'arrêter de grogner. Nous amenons le fautif devant Aragorn qui se trouve en compagnie d'Eomer et Gandalf. Mes amis le laisse tomber à terre et nous quittons la salle sous un signe de tête de Aragorn, le laissant s'occuper de son cas. Je m'assoie sur les marches, entre le blond et le brun qui ont tous deux le regard dans le vide.

Moi - Comment va Gimli ?

Finrod - Plutôt bien, il a été soigné et se repose à présent.

J'hoche la tête, avant de mimer un non, attirant leur regard.

Moi - Je crois que cet évènement à remonter nos troupes à blocs. Il est temps.

Je les regarde un par un, leur lançant un sourire.

Moi - Le commencement de la fin mes amis.

Le blond sourit, terminant le fil de mes pensées.

Varhiendil - La bataille va commencer.

Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plu !

A bientôt mes petits loups !

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