Le combat de la victoire

Bonjour à tous, comment allez vous ?

Voici un nouveau chapitre qui j'espère vous plaira ! J'ai hâte que vous connaissiez la fin de cette histoire !

Bonne lecture !

Dans un puissant rugissement, Sauron fond sur moi, l'aigle sur lequel je suis l'évitant juste à temps, avant de charger à son tour. Je fais tourner mes lames dans les airs, réussissant à blesser le dragon à la patte qui pousse un cri de douleur et de rage, me fixant de ses yeux dans lesquels semblent danser des flammes ardentes. Je lance l'aigle à sa poursuite, évitant ses jets de flammes, essayant de le blesser autant que possible. Handicapée par la distance, je me résigne à saisir mon arc, encochant plusieurs flèches, visant la bête. Au moment où celui-ci ouvre la gueule, j'en décoche deux qui sous mon regard étonné, s'illuminent d'un éclat doré et fondent encore plus vite que d'habitude sur notre ennemi qui les reçoit dans la gorge, se débâtant ensuite pour s'en débarrasser, luttant contre la douleur. Fière de mon coup qui l'empêche à présent de cracher des flammes, je cherche rapidement une faille tandis que l'aigle me fait faire le tour du dragon qui vole en stationnaire. Je repère alors qu'à une de ses pattes, il lui manque une griffe. je songe aussitôt à ce jour là, des milliers d'années plus tôt, quand Isildur eu tranché le doigt de Sauron, lui arrachant l'anneau en même temps. 

Je n'ai le temps de l'observer plus longtemps, le dragon revenant aussitôt à l'attaque, me prenant de vitesse. Je retiens un cri quand je sens une griffe se planter dans mon épaule gauche, avant que je ne plante ma dague dans la patte de Sauron, lui faisant lâcher prise. Je plaque aussitôt ma main sur mon épaule, avant de constater que le sang ne coule pas à flot. Je grogne, essayant de l'attaquer à nouveau sans grand succès. Un idée, aussi folle soit elle, me vient alors que tête. Il me faut une corde. Je pousse alors un très long sifflement, espérant que mon plan fonctionnera, avant de laisser le dragon me prendre en chasse, l'aigle volant à toute vitesse. Je pivote un coup à gauche, un coup à droite, zigzagant entre les falaises du Mordor. J'aperçois un passage étroit dans lequel je m'engouffre à la dernière minute, bloquant un instant la bête noire qui rugit, avant de m'élancer en direction du sol, rejoignant l'endroit où nous sommes arrivés ici, au delà du champ de bataille. Je sens le corps de Sauron revenir vers moi, sortant des terres du Mordor. Un hennissement retenti alors tandis qu'un silhouette au sol galope à la vitesse de l'éclair dans notre direction. Je peux voir des hommes dans le grotte voulant s'élancer pour retenir le cheval, mais plusieurs des mains de mes compagnons les en empêche. Je souris, mon sifflement ayant été entendu, effectuant un tour pour passer derrière l'animal, descendant au niveau du sol, toujours en vol. Maeg hennit en me voyant, se rapprochant au maximum de l'aigle. Quelle belle image de voir un aigle et un étalon voler et galoper côte à côte. Je ne réfléchis pas plus longtemps avant de me pencher, me retenant seulement d'une main au plumage de l'oiseau, saisissant la corde trônant toujours sur ma selle accrochée à Maeg, avant de chuchoter des remerciements à me cheval qui s'éloigne aussitôt vers la grotte. 

Au moment où le dragon arrive sur nous, l'aigle s'élance dans un grand effort en piquer vers le ciel, évitant l'attaque de la bête qui manque de s'écraser au sol. Je souffle, me concentrant, fermant les yeux, attendant le bon moment, alors que l'animal derrière moi se rapproche de plus en plus. A l'instant où je le sens prêt à attaquer, je tire sur le plumage de l'aigle qui monte, se retournant sur le dos, avant de retomber en piquet derrière le dragon qui ne c'est pas arrêté, surprit. Je déroule la corde que je tiens toujours dans ma main et la lance vers sa patte, s'enroulant autour de celle-ci, un petit filament doré glissant en même temps le long de la corde, qui lui vient se ficher à l'endroit il manque une griffe. Soudainement, une vision me revient, sans que je ne sache pourquoi. Je vois dans mon esprit défiler les images de ce soir là, où le Palantir c'est retrouvé dans mes mains, Sauron torturant mon esprit. Un image du futur m'était alors apparut. Un dragon noir face à moi. Un dragon dont une lueur doré brillait au niveau du cœur, mais également à la patte. Je comprends alors, et regarde la clé autour de mon cou, un symbole d'or étant apparut. Les Valar m'indiquent quoi faire. Varda m'a montré la voie ce jour là. Mais je ne sais comment y parvenir.

Le dragon qui rugit de rage en sentant ma prise autour de lui s'élance dans un élan dont je n'avais encore jamais vu, la corde filant de ma main, brûlant ma peau sur le coup, m'arrachant un petit cri de douleur. Mon aigle s'empresse aussitôt de filer dans le sens inverse, la bête nous prenant dangereusement en chasse. Je réfléchis à toute vitesse, cherchant à tout prix une solution. La panique me gagne, tandis que je retiens tant bien que mal mes larmes. Si je ne réussi pas, nos compagnons périront, tout comme l'ont déjà fait Finrod et Varhiendil. Par ma faute. Jamais je n'aurai dû les amener ici, avec moi. L'aigle qui échappe toujours au dragon ressent ma peine et émet un petit cri perçant. Je ferme les yeux, essayant de me calmer, essayant de réfléchir, recherchant parmi mes connaissances comment venir à bout du seigneur des ténèbres. C'est alors, que je revois en mémoire mon adar s'adresser à moi. Ce jour-là, étant encore jeune elfe, je revenais d'un entraînement avec Glorfindel, lors duquel je l'ai affronter, perdant mon combat. Je suis allée voir mon père, désespérée, emportée par mes sentiments. "Je ne comprends pas, avais-je dis à mon père, je ne pourrais donc jamais le vaincre ?" Elrond m'avait regardé avec un regard attendri avant de s'agenouiller devant moi. "La seule façon de le vaincre, m'avait-il répondu, c'est de te vaincre toi-même". Et c'est ce que je vais faire à nouveau. Je m'accroche au plumage de l'aigle, enroulant ma main blessée dans un tissu avant de saisir mon épée, fronçant les sourcils.

Moi - Allons y, finissons en une bonne fois pour toute.

L'oiseau effectue alors un violent demi tour, fonçant vers le dragon auquel je tranche sans hésiter une partie de son aile droite. Je passe ensuite en dessous de lui, réussissant à saisir à nouveau le corde dans ma main, toujours accrochée à la patte de la bête. Je me concentre alors de toutes mes forces, éveillant la magie installée en moi, avant de diriger toutes mes pensées vers le petit filament figé sur sa patte, où se trouvait autrefois cet anneau. Je hurle tandis qu'une lueur dorée parcours la corde, atteignant de plein fouet le dragon qui rugit sans s'arrêter, la magie se fichant dans ce filament avant de remontrer lentement le long de son corps, le saisissant de toutes parts, se rapprochant à petit feu de son cœur. Je sens mes forces se vider très rapidement, mais je lutte pour tenir, faisant tout ce qui est en ma possession. Mes cris semblent ne faire qu'un avec moi, comme cette force qui m'habite et me maintient, alors que la bête ne parvient plus à avancer, subissant à présent la puissance des Valar. Au moment où la lumière atteint l'emplacement de son cœur, je m'élance vers l'avant, brandissant haut une dague et la plante rageusement à cet endroit. La bête hurle en discontinue, un lueur semblable au feu émanant du corps. Il me jette un dernier regard avant que son corps ne s'embrase. Une explosion se fait entendre et une gigantesque onde de choc jaillit, nous foutant de plein fouet, allant jusqu'à briser le sol, sur les terres du Mordor, emportant les ennemis encore debout dans ses entrailles. Je fixe l'endroit où se trouvait la bête, où de trouvait Sauron, ne restant à présent que des cendres flottant dans l'air.

Je tourne la tête vers notre armée en contre bas qui ressort à l'air libre. Je n'ai le temps de faire quoi que ce soit qu'un nouveau bruit sourd retenti. Je trouve avec panique les yeux vers le Mont Destin, le volcan entrant en irruption. Frodon et Sam. Je lance l'aigle dans cette direction, un autre sur mes talons, tandis qu'un troisième descend au niveau du sol, prend Gandalf sur son dos et remonte à notre hauteur. Le mage semble apeuré, mais me sourit. Je scrute la roche recouverte de lave en dessous de nous, cherchant avec crainte deux silhouettes de hobbits. Mon aigle effectue un violent écart, évitant une boule de feu projetée du volcan, avant de pousser un cri strident et de descendre vers un pique de roche demeurant encore en dehors de la lave. Mon cœur s'empli de joie quand je distingue deux corps allongés, avant de m'inquiéter. L'aigle saisir un hobbit sans ses serres, celui de Gandalf l'autre, et nous volons rapidement en direction de Minas Tirith, la peur au ventre.

Des gardes accourt sur la haute cours en nous apercevant au loin, prêts à nous réceptionner, et je parviens également à distinguer Eowyn et Faramir parmi eux. Les aigles déposent les hobbits dans les bras de gardes qui s'empressent de partir en courant à l'intérieur de la cité, tandis que le magicien et moi-même sautons du dis des créatures ailées

Moi - Je ne pourrai jamais oublié ce que tu as accompli pour moi, pour nous tous. Hannon le mellon nîn.

L'aigle se laisse caresser avant de repartir avec ses congénères vers leurs terres. Eowyn me saisit le bras, ne me laissant le temps de réfléchir, et m'entraîne à la suite des soldats, Gandalf et Faramir à nos côtés. Lorsque nous pénétrons dans la chambre où les hobbits ont été allongés séparément, je me précipite aux côtés de soignants déjà à l'affut au dessus de leur corps, et vient apporter mon aide pour les soigner. Ils ne possèdent pas de graves blessures, mais celles présentent doivent être nettoyées. Au bout d'une heure, Frodon et Sam demeurent soignés et lavés du sang et de la crasse qui couvraient leur corps, et dorment profondément, en ayant probablement pour quelques jours. En ressortant de la pièce, je m'arrête au beau milieu du couloir, avant de m'appuyer dos au mur, prenant ma tête entre mes mains. Je sens une présence faire de même à mes côtés mais je ne relève pas la tête.

Gandalf - Cette guerre est désormais terminée.

Je relève la tête vers lui, observant sa mine fatiguée.

Moi - Je n'ai pas l'impression d'en avoir fini.

Le mage ne répond rien et se contente simplement de me regarder alors que j'exprime ma pensée en elfique, ne voulant inquiéter les personnes aux alentours.

Moi - Nous avons eu la victoire, mais à quel prix...

Une larme glisse le long de mon visage sans que je puisse la retenir, et je ne fais rien pour la retirer, regardant simplement le sol. Le magicien blanc pose sa main sur mon épaule, m'incitant à le regarder.

Gandalf - Il y a eu moins de pertes que vous ne le croyez.

Une lueur d'espoir prends place dans mes yeux vides alors qu'il sourit.

Moi - Mais... Je les ai vu tomber... Comment est-ce possible ?

Gandalf - Finrod va bien, Amarie, mais Varhiendil est blessé.

Je perds mon sourire, bien que soulagée qu'ils ne soient pas... perdus, mais une nouvelle larme coule malgré tout de mon œil, imaginant le pire pour l'elfe blond.

Gandaf - Il va s'en sortir, je le sens.

Moi - Je suis tellement soulagée, si vous saviez... J'aurai été coupable toute ma vie s'ils avaient été...

Je ne prononce même pas ce mot qui m'effraie, lorsque qu'il concerne mes compagnons.

Moi - Mais Varhiendil...

Gandalf - Hum... il est plus résistant qu'il ne laisse paraître...

Il me lance un clin d'œil alors que je souris légèrement, songeant en effet que Varhiendil ne laisse jamais rien paraître sur sa force et sa résistance. Gandalf se dirige vers un balcon extérieur, me sortant de mes pensées avant de le suivre. Je m'accoude à la rambarde, observant le Mordor face à nous, à présent lumineux, des rayons de soleil perçant les quelques nuages noirs encore présents. En contrebas, de nombreux cris et exclamations de joie se font entendre, les habitants ayant bien remarqué ce changement. Le signe de notre victoire.

Moi - Ces terres vont revivre, à présent. Leur poison disparaît.

Le magicien sort sa pipe et commence à fumer face à ce spectacle alors que des pas se font entendre dans notre dos.

Eowyn - Amarie !

Je souris et sert la jeune femme dans mes bras, ne l'ayant pas fait plus tôt, dans la panique de la situation.

Eowyn - J'avais tellement peur que vous ne reveniez pas... Mais où sont les autres ?

Moi - Sur le chemin du retour, je n'en doute pas. 

Remarquant son regard inquiet, je m'empresse de rajouter :

Moi - Nous avons eu des pertes dans nos rangs oui... Mais nos compagnons vont bien, seulement des blessures. Ils iront mieux.

Je regarde le magicien qui sourit, hochant la tête.

Moi - Ils devraient arriver demain, dans la matinée je pense.

Elle observe le soleil qui ne va pas tarder à se coucher et hoche la tête, me tirant à sa suite. Je fais signe au mage que nous nous verrons au repas du soir et je suis la jeune femme dans les couloirs qui me conduit à la chambre que j'avais avant de partir. Un sentiment apaisant me prends, et Eowyn s'empresse de me laisser seule. Je fonce sans hésiter vers la salle de bain et me glisse dans l'eau chaude qui vient d'être verser. Aussitôt mes pensées dérivent sur Varhiendil qui m'inquiète, sur Finrod, sur Legolas, sur nos amis qui je l'espère rentrerons au plus vite, et sur mon combat contre Sauron... Je soupire, voulant repousser de ma tête les évènements qui ont eu lieu, mais je ne peux m'empêcher de sourire légèrement. Nous avons remporté la victoire. Le mal de Sauron a été détruit. Un roi va monter sur le trône. Un monde de paix va enfin pouvoir commencé.


Voilà pour ce chapitre, j'espère que cette bataille finale vous aura plu ! Désolée pour le délai, je n'arrivais plus à trouver l'inspiration.

Et je sais que plusieurs ont eu peur pour Finrod et Varhiendil mais pas de panique, ils ne sont pas morts ;)

Plus que quelques chapitres, et nous arriverons à la fin de cette histoire qui j'ai commencé il y a plus d'un an... Je suis toujours aussi surprise de l'évolution qui a eu lieu au fil du temps, et je suis heureuse que vous soyez autant à suivre ce récit !

Merci beaucoup à vous, et à très vite avec le chapitre suivant !

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