La célérité de Gris Poil

Bonjour à tous !

Je suis heureuse de partager un nouveau chapitre avec vous !

N'hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en pensez !

Bonne lecture ! <3


Le lendemain, je m'éveille lentement, repensant aux évènements de la veille. Je chasse ces sombres images et souris, en sentant le corps chaud du prince derrière moi qui dort encore. Je me tourne lentement, ne voulant pas le réveiller, lui faisant face. J'observe ses traits détendus et serins qui m'ont fait chavirer. Quelques mèches blondes tombes délicatement devant son visage. Je passe ma main le long d'une petit mèche avant de la replacer à l'arrière de sa tête, l'effleurant a peine. Cela suffit quand même à le réveiller, puisqu'il se met à bouger un peu, ouvrant doucement les yeux, avant de se les frotter avec une main. Il finit par poser ses yeux sur moi, me détaillant avant de me sourire, passant son bras gauche sur ma hanche.

Legolas - Bonjour.

Moi - Bonjour. Je suis désolée de t'avoir réveillé...

Legolas - Ne sois jamais désolée avec moi.

Je souris tandis qu'il caresse doucement ma joue, avant de regarde par la fenêtre pour apercevoir les premiers rayons du soleil traverser les vitres. J'entreprends de me lever, mais a peine ai-je commencé à me redresser que l'elfe me rattrape et me tire à nouveau dans le lit, contre lui. Je ris légèrement, posant ma tête sur son torse tandis qu'il tient d'une main mon poignet, de l'autre ma hanche.

Moi - Legolas.

Legolas - Reste encore un peu.

Voulant le taquiner, je me penche en arrière, me tournant de profil, avant de l'embrasser tendrement, je le sens sourire contre mes lèvres et sa prise se dessert. Je finis par mettre fin au baiser, regardant ses beaux yeux bleus en souriant avant de me lever rapidement, le prenant par surprise. J'enfile une robe de chambre tandis qu'il grogne, mettant se tête dans l'oreiller. Je ris avant d'aller à la salle de bain. Je me change rapidement, revêtant ma tenue habituelle de voyage. je ressors et refais mes tresses, alors que le prince se décide enfin à se lever. Il remet sa cape autour de ses épaules, avant de m'embrasser le front en passant et de sortir de la pièce, retournant dans la chambre commune pour s'habiller.

Quelques minutes plus tard, quelqu'un toque à la porte. Je souris, allant ouvrir, mais une légère expression de surprise s'affiche sur mon visage en découvrant Finrod. Il sourit malicieusement, déclarant.

Finrod - Tu t'attendais peut-être à voir quelqu'un d'autre hein ? Tient, maintenant que j'y pense, il nous manquait quelqu'un ce matin au réveil...

Moi - Je ne vois absolument pas de qui tu parles.

Il rit ouvertement tandis que je lui tape le bras.

Finrod - Je venais te prévenir que le roi est levé. Gandalf souhaite que nous nous entretenions avec lui.

J'hoche doucement la tête, sachant très bien de quoi il s'agit. Le brun sert une main sur mon épaule, avant de me prendre contre lui. Je fais de même, lui tapotant le dos. Même si hiérarchiquement, j'ai un rang supérieur au leur, nous ne nous montrons jamais de marque de différence, sauf en publique. J'attrape le poignard que m'a offert mon père et je le cale dans ma ceinture. Je pars à le suite de mon ami et nous nous dirigeons vers la salle où les autres doivent nous attendre. Arrivés devant, nous apercevons Varhiendil dans un coin qui semble nous attendre. Il nous salue d'un hochement de tête, avant de faire les mêmes geste que Finrod et de me serrer contre lui. Le blond se plaçant à ma droite et le brun à ma gauche, nous nous dépêchons d'entrer, attirant le regard de tous nos compagnons présents, en plus du roi, d'Eomer et de quelques gardes dans les coins. Gimli et Legolas sont assis à une table, Pipin et Merry en face d'eux. Gandalf lui est debout, marchant, soucieux, tandis qu'Aragorn est debout aux côtés d'Eomer. Le mage relève les yeux vers moi en nous entendant et je le fixe, comprenant se pensées. J'adresse ensuit un signe de tête à Theoden qui me le rend.

Moi - Roi Theoden.

Il se redresse sur son trône, près à entendre ce qu'il n'a pas vu la nuit dernière.

Gandalf - Il n'y avait pas de mensonges dans les yeux de Pipin. C'est un crétin, mais un crétin honnête au moins.

Le jeune hobbit baisse la tête, tandis que Varhiendil qui est allé s'assoir à leur côtés lui sert l'épaule, compatissant.

Gandalf - Il n'a rien dit à Sauron sur Frodon et l'anneau. Et nous avons été étonnement chanceux. Ce que Pipin a vu dans le Palantir n'est qu'un aperçu du plan de notre ennemi. Sauron s'apprête à attaquer ma cité de Minas Tirith. Sa défaite au Gouffre de Helm lui a montrée une chose : l'héritier d'Elendil approche.

Il regarde Aragorn qui ne dit rien, avant de me regarder.

Gadalf - Mais une autre personne qu'il craint également. Les Hommes ne sont pas aussi faibles qu'il le supposait, ils ont encore de la bravoure et de la force pour le défier. Sauron craint cela. Il ne prendre pas le risque de voir les peuples de la Terre du Milieu s'unir sous une même bannière. Il rasera Minas Tirith jusqu'à la dernière pierre s'il le faut plutôt que de voir le retour d'un roi sur le trône.

Je fronce les sourcils, comprenant son plan. Impossible pour certains certes mais qui pourrait marcher.

Gandalf - Si les feux d'alarme du Gondor sont allumés, le Rohan doit se tenir près à entrer en guerre.

Theoden ouvre grands les yeux, indigné, avant de se frotter la barbe. Aragorn le scrute du regard tandis que je m'approche, rejoignant le mage. Ce dernier me lance discrètement un regard appréhendant, et je hoche la tête, lui confirmant que ce n'est pas cause gagnée.

Theoden - Dîtes-moi, pourquoi devrions-nous courir au secours de ceux qui ne sont pas venus au nôtre ? Que devons-nous au Gondor ?

Je lève les yeux au ciel, exaspérée qu'il ne comprenne rien, aveuglé par sa colère envers le Gondor. Finrod le remarque et sourit amusé, alors que Varhiendil se contente de fixer le roi, avec un regard désapprobateur.

Moi - Parce qu'une fois que Minas Tirith sera en ruine, ce sera au tour des cités du Rohan.

Le roi me regarde, alors que je ne le lâche pas du regard. Un long silence suit, et le roi semble mitigé, mais personne ne le contredit que qui m'agace.

Aragorn - Je vais y aller.

Je tourne la tête vers lui, faisant non. Gandalf lui se tourne vivement vers lui.

Gandalf - Non !

Aragorn - Ils doivent être prévenus !

Le mage qui s'approche d'Aragorn par leur débat s'arrête tout près et lui chuchote la suite de ses paroles, le roi n'y voyant et entendant rien.

Gandalf - Ils le seront. Vous vous rendrez à Minas Tirith par une autre route. Une route sur laquelle l'ennemi ne vous attendra pas. Comprenez ceci ; les choses qui sont en mouvement ne peuvent être arrêtées. Je vais aller à Minas Tirith... et je ne vais pas y aller seul.

Il fixe Pipin du regard en terminant son monologue, et je ferme les yeux, comprenant que le pauvre hobbit va encore être entraîné dans une course folle, et sans Merry. Je m'approche de Gandalf, ne voulant pas laisser Pipin seul avec lui, au Gondor.

Moi - Je vous accompagne.

Legolas qui s'est levé et Aragorn me regardent, désapprobateurs, alors que Finrod et Varhiendil ne disent rien, acceptant mes ordres et décisions quoi qu'il arrive.

Gandalf - Non Amarie. Ils auront besoin de vous ici.

Je ne réponds rien tandis que Gandalf s'éloigne à grandes enjambées vers la sortie, suivit des hobbits. Je soupire, avant de les suivre. Gandalf descend rapidement l'allée du château.

Gandalf - De tous les hobbits curieux, Peregrin Touque, vous êtes le pire ! Allez, hâtez vous !

Pipin - Où allons-nous ?

Je sourie tristement face au jeune hobbit qui ne semble pas saisir la gravité de la situation. Le mage continue de vociférer, entrant dans les écuries. Je le suis avec les deux hobbits, les autres nous attendant à l'extérieur. Gandalf grimpe sur le dos de Gris Poil,a lors que Pipin s'inquiète, perdu.

Merry - Tu ne comprends donc vraiment rien ! Sauron croit que tu as l'anneau ! Ils doivent t'éloigner d'ici ! Pourquoi faut-il toujours que tu regardes...

Pipin commence à trembler, face à la colère de son cousin. Il tourne doucement la tête vers moi, voulant savoir si cela est vrai, mais je me contente de lui sourire tristement, l'attrapant par les aisselles pour le hisser devant le mage. Gandalf sort au petit trot de l'écurie, Pipin commençant à s'agiter. Je les suis avec Merry.

Pipin - Merry !

Gandalf - Cours Gris Poil. Montre nous ce que célérité veut dire.

Le Mearas s'élance au galop, sous les cris du hobbit.

Pipin - Merry !!!

Ses paroles sont emportées au loin, tandis qu'ils s'éloignent au grand galop de la cité. Je pose une main réconfortante sur l'épaule de Merry, qui est bien attristé, avant de remonter l'allée avec lui et Aragorn qui nous attendait. Un pincement au cœur me prend, partageant les pensées muettes de Merry. Je crains de ne jamais revoir le jeune Pipin. Quand nous revenons tous trois dans la salle, l'ambiance pesante qui s'y trouvait disparaît. Les choses ont pris une tournure plus rapide que ce qu"ont pensaient, mais nous devons nous habituer à présent. Nous restons tous dans une appréhension et un questionnement permanent, nous demandant où cela va nous mener, et comment tout va se terminer.

Quelques minutes plus tard, Eowyn nous rejoint, ayant apprit le départ de Gandalf et de Pipin. je baisse les yeux quand elle me demande si cela est vrai, et elle laisse échapper une légère larme, tenant malgré elle au jeune hobbit partit en cavale.

A présent, ce n'était plus qu'une question de temps avant que les feux du Gondor ne soit allumés par le mage et le hobbit. Nous espérons qu'ils y arriveront, sinon cela est perdu pour les Hommes. Au court de l'après midi, je me décide à aller retrouver Eowyn au village. Je passe devant plusieurs habitants qui me saluent, souriant, m'indiquant où se trouve le princesse. Je finis par la trouver dans un jardin, discutant avec trois autres femmes de son âge que je ne me souviens pas avoir déjà vu. Trois enfants courant autour d'elle, rejoints bientôt par deux autres que je reconnais parfaitement. Yeva et Ehran. Ewyn sourit en me voyant.

Eowyn - Amarie ! Je suis heureuse de te voir ! Joins-toi à nous !

Les trois femmes me saluent d'un signe de tête, souriantes, que je leur rendis. Alors que j'allais me présenter, un cri me fait sursauter.

Yeva - Amariiiiiie !!!

La petit court de à toute vitesse vers moi et me saute dans les bras, se serrant contre elle. Je rie avant de la serre à mon tour.

Moi - Et bien ma chère Yeva, tu as grandis dis-moi !

Yeva - Ouiii, je suis une grande fille maintenant !

Je ris intérieurement, cela ne faisant que quelques semaines, mais je lui souris grandement. Je la repose, et Ehran vient vers moi, plus timidement, inclinant la tête.

Ehran - Dam Amarie.

Amarie - Nous passons aux titres à présent ?

Ehran - J'ai eu connaissance de la personne que vous êtes.

Je sourie, lui frottant les cheveux, avant de m'approcher de ces dames qui se lèvent.

Yeva - Maman ! Maman ! Regarde ! C'est Amarie ! C'est elle regarde !

Le femme châtain sourit à sa fille, avant de me regarder. je reconnais alors la femme que j'avais vu au Gouffre de Helm. J'incline la tête, mais la femme, s'empresse de faire une révérence.

Mère - Dame Amarie, fille d'Elrond. C'est un honneur de vous rencontrer.

Elle est rapidement imitée par les deux autres, Eowyn restant à côté d'elles, souriante.

Moi - Je vous en prie, pas de cela avec moi.

Elles se redressent, inclinant simplement la tête, avant que je ne m'assoie, elles faisant de même, prenant cela comme une invitation.

Eowyn - Alors, que nous vaut le plaisir de ta visite ?

Je souris aux trois enfants que je ne connais pas, deux filles un garçon, qui me regardant, intrigués.

Moi - J'aimerai vous faire une proposition, à vous ainsi qu'à toutes les femmes de votre village.

Toutes froncent les sourcils, alors qu'Ehran vient se poster derrière sa mère, voulant prendre part à la discussion.

Eowyn - Qu'en est-il ?

Moi - Une guerre est inévitable. Vous vous en doutez bien.

Elles baissent la tête, répondant muettement à ma question, alors qu'Ehran me fixe, déterminé à entendre la suite.

Moi - Les hommes vont partir à la guerre, vous laissant seules avec les enfants. Vous devez êtres prêtes à les défendre.

Elles relèvent la tête, intriguées.

Eowyn - Nous proposerais-tu...

Moi - Oui. je pense qu'il faut que vous recevez une formation. Voulez vous apprendre à vous battre et à vous défendre ?

Elles se regardant entre elles, se demandant si je suis sérieuse.

Mère - Mais nous n'avons...

Moi - Peu importe. Il y a un début à tout. Chez les elfes et les nains, les femmes se battent. Alors je ne vois pas pourquoi il en serait autrement chez les Hommes.

Elles sourient, les yeux brillant, avant de rapidement hocher la tête.

Eowyn - Oh oui ! Je ne rêve que de cela ! Apprenez nous Amarie, s'il vous plaît !

J'hoche la tête, avant de leur assurer que Theoden n'aura d'autres choix que d'accepter.

Moi - Mais pour l'instant, il n'a pas besoin d'être au courant.

Elles se sourient entres elles, comme si nous allions échafauder le plus grand plan qu'il soit.

Ehran - Puis-je participer mère ? je veux apprendre à me battre ! Pour vous protégez vous et Yeva !

Le femme semble septique, mais finit par tourner la tête vers moi, demandant mon approbation, que je lui donne.

Mère - Entendu, mais tu restes sage.

Le jeune hoche la tête, promettant de ne rien dire à personne.

Le reste de l'après-midi fut drôle en tout point. J'ai presque eu l'impression de jouer à cache cache. Les trois femmes se sont ensuite dépêcher de faire passer le mot à leur amies et villageoises du village, jouant la comédie face aux hommes qui passaient. Eowyn, elle, est allée voir comment nous pourrions nous procurer suffisamment d'armes, avant de venir à la conclusion qu'il nous faudra en "emprunter" à l'armurerie. Aidée par Ehran et Merry qui souhaite se joindront à nous, ils se sont rendus à l'armurerie, Eowyn distrayant les gardes tandis que les deux autres, assez petits pour se faufiler discrètement, sont aller récupérer notre butin. Quand à moi, montée sur Maeg, je fais le tour des environs, cherchant n terrain approprié pour notre entraînement, caché de la vue du village. Je finis par déboucher sur une clairière suite à une butte, desséchée mais encore habiter par quels arbres et ruines, nous offrant de l'ombre.

Je reviens rapidement, ne croisant personnes, avant d'aller retrouver les femmes dans le même jardin que quelques heures plus tôt. A présent, une vingtaine de femmes se tiennent dans cet espace, ayant face à moi toutes celles qui ont répondues à l'appel, avec en plus Merry et Ehran. Je tourne la tête pour découvrir un tas d'épées dans un coin. Les discussions cessent quand ils me virent, et tous se mettent en lignes, attendant les premières instructions. Je tourne la tête vers le château au sommet de la colline, apercevant plusieurs de mes camarades qui ne se doutent de rien.

Moi - Mesdames, êtes vous prêtes ?

Elles hochent toutes la tête, suivies par Ehran et Merry.

Moi - Commençons dans ce cas. Nous n'avons pas beaucoup de temps, mais nous y arriveront. Mesdames, à la fin de ces leçons, vous surpasserez les hommes.

Femme - Comment serons-nous quand nous serons prêtes ?

Je parcours les lignes du regard, avant de sourire. Eowyn fait de même, sachant ce que je pense.

Moi - Quand vous serez capable de mettre un homme à terre.



Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plu.

Que pensez vous des petites scènes de tendresse au début entre Amarie et legolas ?

J'ai eu très envie de rajouter cette partie finale avec l'entrainement des femmes, qui aura lieu dans le prochain chapitre. Pensez vous que c'est une bonne idée ?

N'hésitez pas à commenter et à voter !

Bonne journée !

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