La blessure

Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ! 

Je suis très heureuse de vous retrouver avec ce nouveau chapitre, on arrive bientôt à la fin de cette histoire ! A la fois je suis contente de la terminer, à la fois je trouve ça dommage que ça s'arrête...

Mais je suis très heureuse que vous soyez aussi nombreux à la lire ❤️

Bonne lecture !

Je fixe la plafond de la chambre gondorienne, incapable de trouver le sommeil, bien que la fatigue tire mon corps endolori par le combat de la journée. Depuis un bon moment, un sentiment étrange, une drôle de sensation a prit place dans mon cœur et ne me quitte plus. Je fronce les sourcils, souhaitant en trouver l'origine, mais rien. Ne tenant plus, je me lève rapidement, jetant un rapide coup d'œil au grand lit dans lequel la présence de Legolas manque. j'enfile une cape par dessus ma robe et me dirige sur mon balcon, respirant l'air frais de la nuit. Je scrute l'horizon sombre face à moi, avant de lever les yeux vers le ciel, un léger sourire aux lèvres. Maintenant que le mal a disparu, les nuages sont partis et laissent voir la belle voute céleste brillant intensément, tout comme les délicats rayons de la lune. J'ai toujours préféré le doux crépuscule aux journées ensoleillées.

Mais ce sentiment demeure toujours. Je porte la main à mon cœur, stressée, me résignant à aller retrouver mon lit. Au moment où je tire le drap, un grand cognement à ma porte me fait sursauter, et je reconnais ans peine la voix de mon amie Eowyn.

Eowyn - Amarie !

Je me précipite pour ouvrir la porte, et je n'ai le temps de la saluer qu'elle m'attrape le poignet et m'entraîne avec elle, refermant -ou plutôt claquant- la porte de la pièce derrière elle.

Moi - Que se passe t-il, Eowyn ?

Eowyn - Les soldats, ils arrivent !

Je jette un regard à travers la fenêtre d'un couloir, constatant que la nui est très avancée, et que le soleil se montrera probablement dans quelques heures. Mais comment se fait-il qu'ils soient déjà ici ? Je ne pose pas plus de question et me mets simplement à courir, croisant quelques servants et soldats dans les corridors faisant de même. L'air frais nous fouette le visage lorsque nous sortons sur la grande cours. Des bruits de sabots se font entendre alors que des cheveux passent déjà l'ouverture. Grâce à mes yeux elfiques, je reconnais aisément Aragorn dans l'obscurité, à leur tête. Je ne prends le temps de le regarder plus longtemps, mon regard figé sur une silhouette affalée sur un cheval marron, juste à côté. L'homme derrière essaie de le retenir, lui évitant une chute. Eowyn pose une main sur mon avant bras, ayant remarqué mon air sidéré, mais ne distinguant pas le visage des hommes. Au moment où Gandalf nous rejoint, je m'élance dans la direction des cavaliers, ne voulant le croire. Varhiendil, qui arrive au galop à son tour, saute de son destrier et vient aider le cavalier, Finrod, à descendre son blessé inconscient. Je me laisse tomber à genoux au moment où celui-ci touche le sol, le saisissant dans mes bras.

Moi - Legolas...

Je passe ma main sur son visage, dégageant des mèches collées sur son visage à cause du sang. Aussitôt des larmes s'échappent de mes yeux alors que je crie de le porter en maison de soin. Finrod et Eomer vienne saisir son corps avec l'aide de deux autres soldats et le porte à toute vitesse vers le dit endroit. je les suis de très prêt, la main d'Eowyn dans la mienne, la jeune femme essayant de me réconforter tant bien que mal. Pendant notre course, une main saisit mon épaule, Varhiendil se plaçant à mes côtés.

Moi - Que c'est-il passé ?!

Bien que ce ne soit pas le moment des explications, je n'y prête pas attention et lui saisit le bras, incitant à obtenir des réponses. Il ne se fait pas prier, sachant qu'avec moi ce n'est pas la peine.

Varhiendil - Pendant le chemin du retour, nous avons été attaqués par des wargs. Les derniers restant s'étaient enfuis et cachés dans les plaines. Le prince Legolas est parti en éclaireur et les a affronter seul pendant un moment. Un d'entre eux l'a blessé a l'abdomen, il perd beaucoup de sang.

Un lueur de panique s'intensifie dans mon regard, alors que je regarde le corps inanimé de mon amant. L'elfe blond ressert sa prise sur mon épaule, m'obligeant à ralentir et à le regarder.

Varhiendil - Il va s'en sortir, Amarie, j'en suis certain.

J'hoche faiblement la tête, incapable de prononcer un mot. Ce genre de blessure fait parti des guerres, j'en ai vu passer en ces milliers d'années à combattre. Mais c'est la première fois que je me sens aussi impuissante.

Faramir nous rejoint dans les couloirs et aboi des ordres aux servants, mobilisant trois soignants au total ainsi que deux autres femmes pour les aider. Il nous dirige vers une chambre où l'elfe sylvestre est allongé avant que les hommes et les femmes ne s'affairent autour de lui.

Faramir - Sortez, laissez les travailler !

Le gondorien poste deux gardes devant la porte, avant d'éloigner les curieux.

Finrod - Amarie, viens.

Je ne bouge pas, refusant de sortir de la pièce, mais les bras du brun viennent me tirer en arrière et m'emmènent dans les couloirs, Varhiendil à nos côtés. Eowyn c'est éloignée avec Faramir et son frère après m'avoir lancé un regard fort compatissant. Je passe une main tremblante sur mon visage, essuyant mes larmes, avant d'attraper le bras du blond.

Moi - Tu dois aller te faire soigner.

Il ne dit mot et se contente de se diriger vers les postes de soins improvisés dans la grande salle pour les soldats. Là, une jeune femme vient penser ses blessures, moins grave que je ne l'imaginais. Gandalf avait raison, une fois de plus. Lorsqu'elle eu finit d'enrouler un bandage autour du buste de notre ami, celui-ci remet sa tunique, délaissant son armure tout comme Finrod. Je viens alors les serrer tous les deux dans mes bras, étreinte qu'ils me rendent sans question. Je laisse mes larmes couler en silence, des larmes pour Legolas pour mes deux amis, pour nos compagnons et pour tout le bon de ce monde.

Moi - J'ai eu tellement peur, quand vous êtes tombés...

Varhiendil - N'ai crainte, mellon nîn, tout va bien.

Finrod - Tu sais bien que nous nous en sortons toujours à bon compte.

Un faible sourire prends place sur mes lèvres alors que je relâche mon étreinte. Ils posent chacun une main sur une de mes épaules, me regardant avec un sourire fier.

Finrod - Le combat que tu as mené, Amarie, est digne de ce que nous avons toujours vu de toi. Tu es une guerrière, tu l'as toujours été, et en ce jour tu l'as prouvé aux yeux de tous.

Varhiendil - Nous sommes tous fier de ce que tu as accompli. Tous.

Il me sourit sincèrement.

Varhiendil - Ton père serait fier de toi, mellon nîn.

Une larme de bonheur cette fois-ci traverse la barrière de mes yeux, ses mots me touchant profondément. Mes deux amis se regardent avec un air entendu et, le poing sur le cœur, baissent la tête, avant de se mettre à genoux à ma grande surprise.

Varhiendil - Vous nous avez libérez de ce maléfice, riel nîn, et pour cela nous vous sommes reconnaissants, comme toujours.

Moi - Varhiendil... 

Les personnes présentes autour de nous nous observent, les femmes et les enfants souriant à ma vue, avant de faire de même et de poser un genou au sol.

Moi - Non, non pas cela, c'est grâce à notre force commune que nous avons réussi, grâce à Aragorn, grâce à Frodon.

Finrod - Et grâce à toi.

Je ne peux retenir un rire -bien qu'il soit plus de gêne que de joie- et saisis le bras de mes deux amis, les relevant.

Moi - Idiots...

Ils rient à leur tour et me sers avec vigueur l'avant bras chacun leur tour, avant que je ne els entraîne en dehors de la pièce, adressant quelques signes de tête aux personnes qui me saluent. C'est touchant de leur part, mais bien que j'ai vaincu le dragon, cela ne change rien à ma posture. C'était là ce que les Valar avaient choisis, c'était mon destin, et je n'ai fais que le suivre. Et pour l'heure, nous aurons un roi à couronner, non une princesse à glorifier. Je déteste ce genre de traitement...

Une fois à l'extérieur, à l'abris des regards, je laisse mes compagnons aller se reposer, le soleil ne s'étant pas encore levé. Je souffle un coup, faisant les cents pas sur un couloir extérieur. Le calme règne sur la cité, les seuls bruits venant des ménages et des maisons de guérison. Je regarde un soldat se faisant soigné par la porte entrebâillée, un poids au cœur. Je me sens tellement mal, à ne rien pouvoir faire pour Legolas... j'aimerai plus que tout pouvoir rester à ses côtés, mais les soignants sont formels, personne ne doit être présent dans la pièce, il a besoin de repos. Et je sais que c'est le mieux. Mais pour une fois j'aimerai ne rien en avoir à faire. Un petit raclement de gorge me fait sursauter, me sortant de mes pensées. Un grand sourire prend place sur mon visage quand en baissant la tête, je vois un hobbit me regarder de ses yeux brillants d'émotion.

Moi - Pipin !

Je m'abaisse et sers le jeune semi homme dans mes bras alors que je l'entends renifler contre moi.

Moi - Calmez vous, jeune Peregrin Touque, vous n'avez plus rien à craindre à présent...

Le petit homme s'écarte de moi, s'essuyant les yeux.

Pipin - J'ai eu si peur, ces derniers temps... Toutes ces expressions d'horreur, sur le visage des gens... J'aurai aimé ne jamais voir cela...

Je lui souris, posant une main sur son épaule.

Moi - Et j'aurai aimé que jamais un personnage humble et pur comme vous, n'ai à voir de telles choses... Mais le destin ne se trompe rarement, Pipin. Il y a une raison à cela...

Il hoche simplement la tête, observant à son tour l'horizon face à nous.

Moi - Où est ce cher Meriadoc ?

Pipin - Il dort...

Moi - Et vous devriez en faire de même, mon ami.

Pipin - Je... Je ne puis trouver le sommeil...

Moi - Comme nombre d'entre nous. Essayez Pipin, essayez de trouver le repos en vous, soyez serein. La paix recouvre ces terres à présent.

Il hoche la tête, le regard dans la vide, tandis que je le pousse du bout des doigts en direction de la chambre qu'il partage avec les hommes. Arrivés devant la porte de celle-ci, le hobbit se faufile par l'entrée sans un mot. Je croise le regard d'un dunedain dans la pièce qui me regarde avec un regard profond, sa main tenant un pendentif pendant à son cou. Je souris en l'observant, avant de murmurer des paroles que lui seul peut entendre.

Moi - L'étoile du soir est rétablie, à présent. Dormez sans crainte.

Il hoche imperceptiblement la tête tandis que je referme la porte derrière moi, regagnant ma chambre à mon tour. Je délaisse rapidement ma cape et me laisse rapidement aller dans mes draps, me forçant malgré moi à trouver le sommeil en ces temps désormais heureux, mais encore sombres dans nos cœurs.

Le soleil m'éblouie grandement la rétine lorsque j'ose entrouvrir les yeux, le soleil étant déjà assez haut, la matinée doit être déjà bien avancée. Je me dépêche de me vêtir, enfilant une robe verte émeraude qui a été déposée dans ma penderie pendant notre absence. Eowyn. J'arrange les tresses sur ma tête qui étaient emmêlées et me rends dans la salle commune, où je retrouve mes compagnons. Je vais aussitôt saluer Aragorn qui semble heureux de me voir, avant de faire de même avec Gimli qui exprime tout haut sans engouement.

Gimli - Ah ! Dame Amarie ! Quel magnifique duel que c'était !

Je lui souris simplement, croisant le regard de Gandalf qui fume sa pipe dans un coin de la salle.

Merry - Oh oui ! Mais c'était aussi terrifiant...

Je caresse un instant les cheveux du hobbit, me voulant rassurante, mais n'ayant pas le cœur aux belles paroles. 

Merry - Quelle était cette magie qui vous animait, Amarie ?

Les convives présents se tournent vers moi, m'interrogeant du regard, tandis que je m'assoie sur un banc.

Moi - La magie des Valar, maître hobbit.

Le jeune me regarde avec de grands yeux tout comme Pipin à sa droite, réclamant plus de détails. Je lance un regard au magicien qui le comprend.

Gandalf - Notre chère Amarie est animée par une sorte de magie que nous ne possédons pas ici. Elle lui a été offerte par la Valar Varda afin d'accompli une mission. L'esprit de Sauron, sa force vital, était reliée à l'anneau unique. c'est ce qui l'avait sauvé, la première fois... Mais avec les années, il a trouvé le moyen de s'en défaire.

Il marche lentement entre nous, fixant le sol.

Gandalf - La destruction de l'anneau ne l'aurait pas anéanti. Pas cette fois. Son esprit devait être détruit de manière physique.

Il s'arrête, me fixant, apportant sa pipe à sa bouche.

Gandalf - C'était là votre mission.

J'hoche la tête, me levant à mon tour.

Moi - Je n'ai écopée de ce pouvoir dans le seul but de mener à bien ma quête, tout comme Frodon a eu la sienne.

Eomer - Peut-être en effet, mais vous l'avez en vous. Il peut être d'une grande aide pour beaucoup de choses.

Je tourne rapidement la tête vers lui, voulant contredire ses dires, cette force n'étant pas une arme ou un atout, mais je n'en ai le temps. Une femme arrive en courant vers nous, essoufflée.

Femme - Mes Seigneurs ! Mes Seigneurs, pardonnez mon irruption soudaine, mais nous avons besoin de vous.

Elle me regarde personnellement, paniquée.

Femme - Il s'agit du prince Legolas...

 Je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit de plus et m'élance vers elle, lui demandant de me conduire à la chambre, chose qu'elle fait aussitôt. Mon cœur manque des battements alors que je cours à toute vitesse, manquant de percuter des passants. Elle me désigne bientôt une porte de bois blanc que je reconnais et que je pousse, entrant bruyamment dans la pièce. les trois soigneurs présents lèvent la tête et m'accablent d'explications alors que nos compagnons entrent à leur tour. Sur le lit, l'elfe blond semble prit de convulsions, sa respiration étant anormalement rapide, mes muscles se tendant de toute part sur son corps. J'accours à ses côtés, posant ma mon sur son front brulant. Gandalf se précipite de l'autre côté, chassant à grands cris toutes les personnes présentes excepté un soigneur.

Moi - Legolas...

Soigneur - Il allait très bien, et soudainement il a été pris de ces convulsions, comme si un poison intérieur demeurait ! Je ne comprends pas ! Je ne savais plus quoi faire, alors j'ai pensé que vous, peut-être, saurez !

Je scrute rapidement son corps, repoussant les pans de sa tunique, dévoilant son torse portant encore des marques de blessures, mais pensées. Gandalf relève son bandage, laissant voir la blessure la plus grave à son abdomen. Elle a été recousue et recouverte, mais elle semble teintée d'une couleur bleuâtre, à peine perceptible à des yeux d'Homme. Au moment où le mage y appose un doigt, le prince est prit d'un gémissement et se débat dans son sommeil, nous obligeant a attacher ses mains et ses pieds à un lit. les larmes me brouillent les yeux, alors que je me vois obligée d'attacher mon nœud retenant son poignet. Gandalf pose ses mains sur le front de mon aimé, récitant des formules faiblement, les yeux fermés, cherchant à apaisant sa douleur et donc son esprit. Le soigneur m'observe avec un regard désespéré, tandis que je remue mes pensées, réfléchissant à ce que je peux faire. J'applique mes mains au dessus de sa blessure et récite des paroles médicinales que m'a appris mon père. Bien que je n'ai pas sa capacité médicale, je me concentre de toutes mes forces. Les convulsions de Legolas se calme, sa respiration redevenant à peu près stable. Le mage rouvre les yeux, déjà fatigué, mais s'attèle de nouveau à la tâche. C'est alors qu'un flash apparaît devant mes yeux, m'obligeant à baisser la tête, mes yeux se fermant fortement. 

Plus aucun bruit ne parvient à mes oreilles. Je ne peux qu'observer la pensée qui s'anime dans mon esprit sans que je ne puisse le contrôler. Je vois un jeune hobbit, Pipin, se diriger vers moi et me parler, bien que le son de sa voix ne se fait pas entendre. c'est alors que sa main se lève et me tend un ensemble de trois plantes aux couleurs jaune et lueurs rougeâtres. les plantes de la doyenne du Rohan.

Je rouvre aussitôt les yeux, le soignant appelant à plusieurs reprises mon nom, ne comprenant pas ce qu'il m'arrive. je ne réponds pas à sa question et lui demande de m'amener Pipin. Il s'exécute et fait entrer le hobbit qui demeurait devant la porte, avec nos compagnons.

Moi - Pipin ! Pipin, écoutes moi.

Le hobbit, tout apeuré, hoche simplement la tête, essayant de se concentrer sur ma voix.

Moi - Te souviens tu de ces plantes que je t'avais demander de me ramener un jour, de la part de la doyenne du Rohan ?

Il hoche la tête, fronçant les sourcils.

Moi - Je t'en pris rapportes les moi, tu sais où les trouver !

Il ne pose pas de question et s'élance en courant dans les couloirs. Je me reconcentre sur le prince, croisant ensuite le regard de Gandalf qui hoche la tête, se contentant de laisser sa main sur le front du blessé, ne pouvant rien faire de plus que d'essayer de calmer sa douleur. A peine quelques minutes plus tard, Pipin refait irruption dans la chambre, Merry sur les talons, la petite sacoche contenant les dîtes plantes dans les mains.

Moi - Merci beaucoup, Pipin.

Je les attrape en vitesse alors que le soignant les fait ressortir, attendant ensuite mes directives. Je sors les précieux végétaux et les observe, étonnée de les voir encore aussi vives. 

Moi - Découpez les en morceaux puis écraser les dans un bol.

Le soignant qui réalise que je m'adresse à lui saisit les sorte de fleurs dans ses mains et cours vers la table recouverte d'instrument, commençant à appliquer mes ordres. 

Moi - Mélangez les avec la potion d'athelas à votre droite, et ajouter la poudre.

Il fait tout cela le plus vite possible alors que j'observe le prince qui semble aller de plus en plus mal.

Soignant - C'est bon, ça y est !

Il tend le bol vers moi et je saisis la patte crée, et l'applique sur la blessure. Legolas se met à hurler et je me force à ne pas réagir, me concentrant. Je ferme les yeux et commence à réciter des paroles elfiques. Pendant plusieurs minutes, rien ne se passe. Le soignant émet alors un murmure étonné tandis qu'une chaleur se fait ressentir au creux de mes mains, avant de se transformer en sensation de brulure, qui me fait grimacer, mais ,e cesse pas mes dires pour autant. Je rouvre les yeux un instant, une lueur doré m'aveuglant légèrement. Celle-ci émane de mes mains et emplie la pièce, alors que Gandalf tire légèrement l'homme en arrière, me laissant la place de continuer. L'air semble se charger d'une étrange aura et devient lourd, alors que ma voix semble devenir plus grave. je ressens la présence des Valar, au fond de moi, m'incitant à continuer. Soudain, la lueur s'intensifie, mettant fin aux hurlements du prince, alors que je vacille en arrière, rattraper par Gandalf. L'elfe ne bouge plus, semblant endormi profondément. Je me redresse et observe son abdomen. Toute trace de blessure a complétement disparu, ne laissant, à l'endroit de la plus grave, une simple trainé rosâtre.

Gandalf - Hum... En effet, je crois qu'il peut être d'une grande aide.

Je souris, heureuse, avant de me laisser sombrer, la fatigue l'emportant sur ma volonté de rester éveillée, mais peu importe. Je peux sombrer sereine. Legolas est sauvé. Mon prince se réveillera.


Excusez moi pour ce très long chapitre, je n'arrivais plus à m'arrêter XDD, j'espère qu'il vous a plu !!!

J'ai des doutes sur la rédaction de ce chapitre... Trouvez-vous l'idée de la blessure de Legolas bonne ?

Hâte de vous revoir pour la suite !

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