La Bataille des Portes Noires
Bonjour à tous et à toutes ! j'espère que vous allez bien !
Voici un nouveau chapitre, attendu pour beaucoup, j'espère qu'il vous plaira !
J'ai décidé de le publier rapidement pour me faire pardonner de vous avoir fait attendre aussi longtemps. Deux chapitres en peu de temps ^^
Bonne lecture !
La larme à l'œil, le dunedain s'élance seul vers les rangs ennemis, son épée brillant haut dans le ciel, suscitant l'admiration de nos troupes. Alors que personne ne bouge, Merry et Pipin s'élancent à leur tour en criant, courant aussi vite que possible sur leur petites jambes, rapidement suivis par le reste de notre armée. Finrod, Varhiendil et moi nous regardons, comprenant aux regards des autres que l'on devra se séparer de l'armée dans peu de temps.
Moi - Surveillez le ciel ! Ils ne tarderont pas !
Ils hochent tous deux la tête avant de se jeter dans des tas d'orcs, d'uruk-haï et de gobelins, en tuant autant que possible. Le choc entre nos deux armée fut plus violent que ce que je pensais, et de nombreux hommes subissent déjà la mort. Je n'ai le temps de rester dans mes pensées plus longtemps, un orc balançant une massue dans ma direction. Je l'évite de justesse et tranche la tête de l'ennemi, suivit par trois autres d'un seul coup. Je ne cesse de tourner sur moi-même, défendant mes arrières, sans pouvoir réellement attaquer. Après de longues minutes de combat déjà, je finis par me retrouver près de Gandalf qui se bat rageusement, donnant des coups de bâton d'une main puis tuant de son épée de l'autre main. Lorsqu'il eu une minute de répit, il tourne la tête vers moi, me souriant faiblement, avant de fermer les yeux et de réciter une incantation muette, un papillon venant se poser sur son bâton. Un léger file d'or s'échappe alors de son appui, et s'envole dans les airs tout comme le papillon quelques secondes plus tard. Je reprends le combat, essayant de me concentrer un maximum sur les ennemis plutôt que sur ce que je viens de voir, évitant autant de coups que je parviens ensuite à donner. Alors que Finrod me sauve d'un gobelin qui finit mort, une flèche dans la tête, des rugissements assourdissants résonnent dans le ciel. Au loin, les Nazgûls sur leur dragons apparaissant, fonçant vers le champs de bataille. Je trouve le regard de Finrod et Varhiendil parmi la foule et leur fait un signe de tête. C'est à nous de jouer. Je m'élance aussitôt en courant, rangeant mes dagues et saisissant mon arc, fonçant vers les parois rocheuses sous le regard incompréhensif des nos compagnons qui nous aperçoivent "fuir le combat". Pendant ma course, je croise ce fameux regard venant du prince sylvestre, mais en un clin d'œil de ma part, il sourit, comprenant que nous avons une mission qui ne les concerne pas et il se relance dans son combat en tournant sur lui-même.
Je saute par dessus un cadavre de troll géant, tirant une flèche dans la tête d'un orc en plein saut, avant de retomber de l'autre côté et de me laisser glisser au sol, accroupie, tirant deux flèches dans le cou d'ennemis, reprenant ensuite ma course folle. Je sers les dents, les Nazgûls n'étant plus qu'à quelques mètres d'ici. Mes deux amis et moi-même passons les derniers rangs de l'armée du Mordor les plus à l'Ouest et dévalons une petite pente avant de sauter contre le mur de roche et de nous accrocher, nous hissant à une vitesse hallucinante toujours plus haut et plus loin du sol. Des flèches fusent non loin de nous, des uruk-haï tentant de nous touchant sans grand succès. Je dois n'empêche à un moment, me tenir qu'à une seule main dans la vide, afin de ma balancer sur un côté, évitant de justesse une énième flèche. Nous arrivons rapidement en haut de ce mur de roche noir, surplombant tout le champ de bataille. Les uruk, trop bas, ne parviennent plus à nous attendre.
Moi - En avant !
Nous repartons en courant, longeant la crète, sautant de caillou en caillou à une centaine de mètres du sol. Mais nous sommes trop loin des Nazgûls qui commencent à tirer des flèches empoisonnées sur nos hommes qui s'effondrent au sol.
Moi - Non !
Alors que le premier dragon allait piquer sur notre armée, un rapace presque aussi grand que la bête arrive à toute vitesse et le percute de plein fouet, envoyant la créature une dizaine de mètres plus loin. je baisse les yeux sur la petite silhouette blanche sur le champs de bataille et parviens à voir Gandalf observer avec un sourire le papillon de tout à l'heure voler au dessus de lui. Les Valar ont répondu à son appel. Je souris, tout comme Finrod et Varhiendil juste devant moi, continuant notre course tandis que deux autres rapaces viennent à l'assaut des autres montures des sorciers noirs.
Moi - Finrod, Varhiendil, allez-y ! Maintenant !
Varhiendil - Bonne chance !
Le blond émet un long sifflement et saute de la falaise, suivit par le brun. Les deux elfes se laissent tomber dans la vide sous mon regard inquiet, avant qu'ils ne soient rattraper par deux aigles. Les deux soldats s'élancent sur le dos des majestueux oiseaux en direction des dragons qui reviennent à l'assaut et j'aperçois Finrod sauter de l'aigle qui fonce tête la première sur la bête en plein vole, retomber sur la créature ennemi et attaquant le sorcier. Je peux sentir jusqu'ici la stupeur de nos camarades en contre bas, mais je n'y pense pas plus longtemps, ayant foi en mes deux frères de cœur, et me concentre sur ma mission à moi. Terminant de longer cette crète, je parviens bientôt non loin du sommet de la porte droite du Mordor. Je suis aussitôt criblée de flèches que j'évite sans mal, en rendant un maximum possible. Je cours en prenant appui sur un gros rocher et saute en pivotant sur moi-même, évitant de flèches venant raser ma droite et ma gauche, avant de bander mon arc et d'en décocher trois en même temps qui viennent se ficher dans le cou de trois gobelins. Tout à coup, le sol sous mes pieds se met à trembler, et je peux voir quelques rochers se décrocher de la falaise, allant s'écraser au sol non loin des armées qui combattent. Un troll apparaît au sommet de la porte, à l'opposé de moi. Je serre les dents et me mets à courir le long du haut de la porte tout comme la créature, nous faisant face. Au dernier moment je saute par dessus le troll, atterrissant dans son dos, le transperçant de mes dagues. Il hurle de douleur en se tournant vers moi, m'envoyant sa lourde masse à piques d'aciers, reliés à son poignet par une chaîne. Je l'évite, me prenant quelques débris au passage, avant qu'il ne revienne à l'assaut une nouvelle fois, me faisant dangereusement reculer près du bord. Quand je sens le vide sous mes talons, je me glisse sous ses jambes après une nouvelle attaque, et me hisse sur mon épaule, plantant dans un cri de rage mes dagues dans son cou. Il se débat un instant, avant que son corps ne bascule par dessus la porte et tombe dans le vide, me laissant juste le temps de sauter sur le métal noir.
Je me laisse glisser le long de la grande porte du côté des terres du Mordor, retombant sur un petit couloir quelques mètres plus bats, menant au gigantesque mécanisme d'ouverture des portes. Je me rends alors compte que c'est grâce à trois immenses troll, attachés de chaque côtés des portes, qui poussent un lourd battant que les portes s'ouvrent. Je me dirige aussitôt vers le mécanisme de ma porte, tuant les gobelins sur mon passage, avant de sauter sur le dos d'un des trolls qui, en essayant de me faire descendre, lâche son poste, tout comme les deux autres. La grande porte commence alors à se refermer, sous le regard incompréhensif de tous ceux le remarquant. Du haut de mon perchoir, je peux apercevoir Finrod et Varhiendil, toujours en proie aves les Nazgûls. A cet instant, l'un d'eux hurle de douleur avant de chuter au sol, sous les regards impressionnés de nos hommes en contre bas. J'aperçois Noth et Gail briller dans leurs mains d'une lueur argentée, leur yeux de la même couleur. Je souris, impressionnée par le pouvoir de Mandos, alors que mes deux amis semblent métamorphosés. Je reviens à moi quand je manque de prendre un coup de la part du troll sur lequel je suis toujours et le tue aussitôt, le faisant tomber sur les deux autres. Je saute et attrape la barre en bois au dessus de ma tête, avant de sectionner la corde tendue, juste devant moi. Le mécanisme se rompt dans un bruit sourd, l'énorme poulie de bois s'écrasant au sol, ses débris transperçant certains ennemis se trouvant encore derrière les portes.
L'armée du Gondor au sol nous acclame de forts hurlements, tandis que j'observe le champ de bataille du haut de ma position. je siffle aussi fort que possible et un des aigles, avec des plumes noires que les autres n'ont pas, se dirige vers moi en un battement d'aile. je saute sur son dos en plein vole et nous dirige vers la deuxième porte, tranchant également la corde de ce côté, la faisant elle aussi se refermer, empêchant l'autre partie de l'armée de Sauron de sortir. A ce moment, le Grand Œil quitte Aragorn et mes deux amis qu'il fixe depuis le début, alternant entre les deux endroits, pour se focaliser sur moi. je fixe sa lueur, en signe de défi, et saute du dos de l'aigle pour m'accrocher à ses serres, brisant un tissu sur notre passage qui tenait des rochers afin qu'ils ne s'effondrent par sur le Mordor. Ceux-ci roulent donc en direction du sol ennemi, les nombreuses créatures s'enfuyant à toute vitesse. Les projectiles viennent s'écraser contre une tour, la faisant basculer et s'effondrer dans un fracas assourdissant, un gigantesque nuage de poussière s'élevant dans le ciel. L'Œil se Sauron semble poussant un grondement de fureur, et alors que le dernier Nazgûl encore envie commence à voler dans ma direction, Varhiendil et Finrod, de leur aura débordante de magie, plantèrent de même concert les poignards dans le dos du sorcier qui explose dans un râle de douleur. L'Œil se met à hurler, fixant mes deux amis à présents vainqueurs, sur le dos des aigles. Tout à coup, la lueur de l'ennemi s'intensifie, et une détonation se fait entendre, faisant même cessé le combat au sol des armées. La tour où trône le Grand Œil s'effondre au sol, ses débris recouvrant le sol, décimant une grande partie de son armée restée à l'intérieur. Un grand rugissement de colère se fait entendre, tandis qu'un jet de feu jaillit des profondeurs, illuminant le ciel. Un bruit de brassement d'air se fait entendre, et un dragon immense, bien plus gros que tous ceux que j'ai pu voir dans ma vie, noir aux écailles d'acier et de feu apparaît, prêt à tuer toute vie se trouvant sur son passage.
Moi - Sauron...
Le seigneur des ténèbres à réussit à prendre corps, et s'élance à présent vers mes deux amis. Je hurle, leur disant de s'enfuir, mais trop tard. Des flammes de la tailles de colonnes fusent sur eux, les percutant de plein fouet.
Moi - NON !!!
Les deux aigles, brulés, vont s'écraser contre la paroi rocheuse. Au même moment, l'armée du Mordor se met à s'enfuir, se repliant se peur devant leur roi devenu incontrôlable. Le sol sous leur pied s'écroule, et en quelques instants, ils sont presque tous avalés dans les profondeurs. Ceux qui restent de notre armée quand à eux se dépêche de foncer vers la paroi, voulant se mettre à l'abris dans ses quelques grottes, se précipitant vers les deux rapaces. Je suis incapable de bouger, horrifiée. Il ne peuvent pas mourir, c'est impossible. Je hurle de rage, de douleur et de désespoir. Le dragon se tourne vers moi, ses forts et puissants rugissements se mélangeant avec mes cris. Sans que je ne m'en aperçoive, le filament d'or qui était sorti du bâton de Gandalf tout à l'heure vole dans ma direction, se posant sur mon front. Je ferme les yeux, le puissance de ce pouvoir s'infiltrant en moi. Je sens des symboles se dessiner sur mon visage, tandis que mon cœur se réchauffe. Le doré sur mon armure se met à s'illuminer d'une lumière aveuglante pour le dragon face à moi. Mes dagues dans ma main s'illumine de spirales dorés sur les lames, tandis que la clé autour de mon cou s'illumine elle aussi. Vu du sol, c'est une boule de lumière flottant dans les airs qui prend forme.
Pipin - Que se passe t-il ?
L'armée abritée sous des rochers observe sans un mot ce spectacle impressionnant, attendant une réponse de la part de Gandalf qui ne peut en détacher ses yeux, ahuri.
Gandalf - C'est impossible...
Toujours perchée sur l'aigle, dans le ciel, j'inspire profondément, avant de rouvrir les yeux, fixant mon adversaire. Mes yeux d'or brille d'une lueur de détermination et de colère. Il est temps d'en finir.
Voilà pour ce chapitre, j'espère qu'il vous a plu !
A bientôt avec un nouveau chapitre !
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