L'armée des morts
Bonjour à tous mes amis, j'espère que vous allez bien !
Voici la suite de mon histoire qui j'espère vous plaira.
Bonne lecture !
Je jette des regards inquiets autour de moi tout en rassurant doucement mon étalon un peu nerveux. La route sombre sur laquelle nous nous engageons est peu accueillante. Gimli à ma gauche semble lui aussi peu rassuré, alors que Legolas, Aragorn et mes deux amis garde leur sang froid. Au fur et à mesure que nous avançons, l'étroit chemin duquel nous sommes parti s'élargit peu à peu, nous faisant à présent évoluer dans un petit canyon. Le soleil se lève enfin, se posant sur nos visages peu enthousiastes.
Gimli - Quelle sorte d'armée s'attarderait dans un endroit pareil ?
Le voix du nain résonne entre ces parois, brisant le silence qui s'était installé depuis un bon moment. Finrod et Varhiendil se retournent vers Gimli avant de se regarder entre eux, et le blond vient vers nous tandis que Finrod reprend le cours de notre route, tandis qu'Aragorn ne bouge pas d'un poil.
Varhiendil - Une armée dont vous ne voulez voir le visage maître nain.
Legolas- Une armée maudite. Il y a fort longtemps, les Hommes des Montagnes prêtèrent serment au dernier roi du Gondor. Ils lui jurèrent allégeance, promettant de l'aider au combat. Mais quand le temps fut venu, quand le Gondor eu besoin de leur aide, ils s'enfuirent, disparaissant dans les ténèbres de la montagne. Alors Isildur les maudits, souhaitant qu'il n'aient aucun répit, jusqu'à l'accomplissement de leur serment.
Je jette un coup d'œil au blond avant de continuer.
Moi - Qui les appellera au gris crépuscule, les gens oubliés. L'héritier de ce à qui ils prêtèrent serment. Du Nord il viendra, la nécessité l'amènera. Il franchira la porte du chemin des morts.
Gimli me regarde un instant puis tourne la tête vers le prince qui chevauche devant lui. Celui-ci me lance un regard alors que je lui souris, passionnée par sa façon de compter un récit. Un coup de vent passe entre nos chevaux, les effrayant quelque peu, mais pas autant que Gimli.
Gimli - Nous avons assez entendu de vieilles histoires...
Je souris, amusée, tandis que Varhiendil le rassure.
Varhiendil - N'ayez crainte, maître nain, les morts ne viendra pas frapper à votre porte.
Nous chevauchons encore pendant une bonne heure, pendant laquelle je n'ai cessé de fredonner quelques airs, voulant contrer cette ambiance morose. Nous nous engouffrons dans un passage à peine de taille à laisser passer un cheval, l'air se faisant de plus en plus frais. Nous mettons finalement pied à terre, le nain râlant d'avoir mal de partout, tandis que je me crispe, inquiétant Maeg qui s'agite. Je me tourne vers le prince qui s'approche de moi, semblant entendre également.
Finrod - Ils nous appellent...
Le murmure de l'elfe semble planer au dessus de nous, alors que nous écoutons tous les murmures venant des profondeurs.
Gimli - Qui donc ? Qui nous appellent ?...
Le nain qui lui ne peut entendre se rapproche avec crainte, guettant chaque recoin visible du décor. Aragorn s'approche de la roche, et nous découvrons une porte, une entrée sculptée à même la paroi de la Montagne Blanche, ornée de crânes d'Hommes.
Gimli - La chaleur de mon corps semble s'être dérobée...
Je m'approche et penche la tête, lisant les mots gravés dans la roche.
Legolas - La voie est close, elle fut faite par ceux qui sont morts.
Moi - Les morts la garde, la voie est close.
Un râle puissant s'élève des profondeurs, venant nous percuter de plein fouet. Le souffle glacial effraye les cheveux qui se cabrent et s'enfuient au galop à travers les roches.
Moi - Maeg !
Mon étalon ne m'écoute pas et parti au galop suivit es autres chevaux. Le prince pose sa main sur mon épaule, fixant toujours l'entrée des morts.
Legolas - Ne t'inquiète pas, ils retrouveront le chemin.
J'hoche la tête, posant ma main par dessus la sienne. Le vent froid et humide nous frappe à nouveau, soulevant les cheveux du dunedain qui fixe le passage avec un regard déterminé.
Aragorn - Je ne crains pas la mort.
Il s'enfonce dans la noirceur des profondeurs, disparaissant rapidement de notre vu. Finrod lève les yeux au ciel et grogne quelque peu.
Finrod - Peut-être qu'il devrait.
Il s'enfonce à son tour sous terre, rapidement suivit de Varhiendil, du prince et moi. J'entends Gimli grommeler derrière nous.
Gimli - Voilà bien une chose inouïe ! Des elfes accepteraient d'aller sous terre et un nain n'oserait pas !
Il finit malgré tout par nous rejoindre, même si je peux le sentir frisonner d'ici. Pour ma part, je reste le plus près possible de Legolas, appréhendant notre descente aux Enfers. Je saisis sa main, tandis qu'il se tourne vers moi dans l'obscurité et chuchote.
Legolas - Tout va bien ?
Moi - Ne me lâche pas, s'il te plaît...
Il ressert sa prise sur ma main, venant me caresser la joue avec l'autre.
Legolas - Je te le promets meleth nîn.
Je lui souris même s'il ne peut pas me voir, avant de reprendre notre marche prudente dans ses galeries souterraines. Je parviens à distinguer Finrod juste devant moi et Varhiendil un peu plus loin, ayant rejoint le rôdeur qui se baisse au sol, ramassant un bout de bois, avant de l'allumer avec deux silex. le flamme éclaire le passage, nous faisant à présent apercevoir ce qui nous entour. Un épais brouillard blanc flotte autour de nous, semblant se resserrer comme un étau. J'agite ma main, dissipant la brume tandis que des murmures en ressortir. Gimli se rapproche aussitôt de nous, effrayé, comme nous tous. Le brouillard réapparaît, plus vicieux, et semble à présent dessiner es silhouettes dansant devant nos yeux d'elfes.
Gimli - Qu'est-ce que c'est ?! Qu'est-ce que vous voyez ?!
Legolas - Je vois des formes d'hommes... et de chevaux.
Le nain qui ne voit rien s'affole.
Gimli - Où ça ?!
Legolas - Et de pâles étendards semblables à des lambeaux de nuage.
Les scènes décrient par le prince apparaissent à présent sous mes yeux également, semblant nous raconter une histoire.
Gimli - Vous les voyez Amarie ?
Moi - c'est bien une des seules fois où je regrette de le pouvoir...
Le nain avale difficilement sa salive, tandis que le prince sylvestre continu.
Legolas - Nombre de lances s'élèvent, telles des branches en hiver à travers un halo de brume.
Il relève la tête, fronçant les sourcils, perplexe.
Legolas - Les morts nous suivent, ils ont été appelés.
Je frissonne alors qu'un rire faible accompagné d'un léger vent passe tout près de moi.
Gimli - Les morts ? Appelés ? Je le savais...
Nous continuons à avancer, passant dans une autre salle creusée par la roche, tandis que le nain s'est arrêté, essayant de se calmer.
Gimli - Je vais bien, parfaitement bien... Legolas !
Il vient de se rendre compte que nous avons avancer et se précipite pour nous rejoindre. 2voluant lentement, je passe mon pied par dessus un obstacle, levant la tête pour regarder la caverne dans la quelle nous nous trouvons à présent. Le brouillard cache le sol à nos pieds, ne voyant pas où nous marchons. Celui-ci prend des formes humaines, des mains voulant nous saisir, nous tirer avec elles. je ressers ma prise sur la main du blond, qui s'arrête pour me laisser me rapprocher, avant de continuer sa marche. Le rôdeur, qui est le plus en avance sur nous, se tourne vers nous.
Aragorn - Ne regardez pas en bas.
Maintenant qu'il le dit, je n'ai qu'une envie c'est de voir sur quoi je marche. Je sens le prince à côté de moi baisser la tête, avant de souffler par le nez. Un craquement retentit, et je me retourne pour voir la nain arrêté, le pied en avant, ayant marché sur quelque chose. Je baisse la tête pour découvrir que le sol est jonché de crâne d'hommes et d'os. Je sers les dents, continuant à avancer sur les squelettes, une main blanche essayant au passage de m'attraper la jambe tandis que je secoue mon pied. Le rôdeur qui c'est arrêté à la sortie de la caverne, en compagnie de Finrod et Varhiendil qui sont arrivés également, tend sa torche vers nous, nous éclairant, tandis que nous nous pressons de les rejoindre. Nous débouchons à présent sur une grande grotte, montant haut au dessus de nos têtes, un grand et profond gouffre se trouvant à notre droite. Le sol est en partie brisé de l'autre côté, mais la façade d'un ancien palais demeure toujours sous la montagne, donnant une étrange allure à cette grotte. Je jette un regard au vide sans fin du trou, serrant toujours la main de prince dans la mienne, quand une voix glaciale résonne alors.
?? - Qui pénètre dans mon domaine ?
Une brume verte se faufile entre nous tandis que le prince me tire doucement vers lui, les autres nous rejoignant. Un forme se matérialise devant les escaliers du palais, pour finalement laisser apparaître un fantôme d'un roi à en déduire par sa couronne.
Aragorn - Une personne à qui vous devez allégeance.
Il se met en avant, s'approchant du fantôme qui le regarde de manière désobligeante.
Roi - Les Morts, ne tolèrent pas que les vivants passent.
Aragorn - Vous me tolérerez moi.
Le spectre se met à rire de sa voix sombre et rocailleuse, un rire d'outre-tombe me faisant froid dans le dos. Une fumée verte au beau milieu du gouffre prend alors la forme d'une cité oubliée, en laissant se déverser des milliers de fantômes en formation, semblant tenir des lances à la main. Leur pas invisibles résonnent pourtant en écho comme la marche d'une armée, leur boucliers résonnant contre leur armes.
Finrod - Amarie.
Mon ami me tire vers lui et Legolas aussi par conséquent, nous évitant de justesse une nouvelle formation de fantôme sortie du gouffre même. Le roi qui est toujours s'approche doucement de nous, fixant Aragorn.
Roi - La voie est close... Elle fut faite par ceux qui sont morts...
Au fur et à mesure qu'il récite les mots gravés à l'entrée, les milliers de fantômes se rapprochent doucement de nous, nous encerclant sans possibilité de fuir.
Roi - Et les morts la garde... La voie est close. Maintenant, vous allez mourir.
Legolas lâche ma main et saisi son arc à la vitesse de l'éclair, encoche une flèche et la relâche aussitôt en plein sur la tête du roi. Celle-ci traverse son front sans résistance, et le spectre ne bouge pas d'un poil.
Aragorn - Je vous sommes d'accomplir votre serment.
Roi - Il n'y a que le roi du Gondor qui puisse me l'ordonner.
Le roi sort son épée de son fourreau et la lève au-dessus de sa tête et l'abat sur Aragorn mais celui-ci saisit Andùril et part le coup. La lame d'Elendil reflète le peu de lueur de cette grotte, alors que les fantômes se stoppent.
Roi - La lame a été brisée.
Aragorn fait voler la lame du fantôme et le saisit par la gorge, faisant grogner ce dernier.
Aragorn - Elle a été reforgée.
Il ressert sa prise laissant le fantôme grogner de douleur avant de le pousser plus loin. Il se redresse et fait face, prenant là son allure de roi. Je souris, fière de lui, alors qu'il me regarde avec une lueur de détermination dans le regard. Je fronce les sourcils, hochant la tête. Il se tourne vers l'assemblée muette, alors que le roi se relève, se mêlant aux autres spectres.
Aragorn - Battez-vous pour nous. Et regagnez votre honneur. Que dîtes vous ?
Il s'avance dans la masse de silhouettes, les regardant un par uns alors que les fantômes le regardent, baissant la tête pour certains.
Aragorn - Que dîtes-vous ?!
Gimli - Ah ! Vous perdez votre temps Aragorn ! Ils n'ont pas eu d'honneur dans la vie ils n'en auront pas plus dans la mort !
Aragorn - Je suis l'héritier d'Isildur. Battez-vous pour moi. Et je considèrerai votre serment accompli.
Il tend son épée devant lui, pointant un fantôme à chacun de ses mots. Il s'arrête sur le roi, qui sourit mais ne dis rien.
Aragorn - Que dîtes-vous ?!
Le roi se met à rire à nouveau de son rire rocailleux, alors que tous les fantômes les plus proches de nous disparaissent petit à petit. Je grogne, sortant mon épée et me rapprochant du dunedain.
Aragorn - Vous avez ma parole ! Battez-vous ! Et je vous libèrerai du monde des morts-vivants ! Que dîtes-vous ?!
Alors qu'il continu à parler, le rire du spectre résonne toujours, et les derniers fantômes disparaissent. Finrod, Varhiendil et Gimli se rapprochent de nous, formant un cercle tous ensemble. Nous regardons de tous les côtés, mais plus aucune trace des fantômes.
Gimli - Restez là ! Traitres !
Un fort courant d'air s'abat sur nous, balayant la brume au sol, soulevant nos cheveux. La grotte se met à trembler. Un faible craquement se fait alors entendre. Je me tourne vers le prince, croisant son regard.
Moi - Il faut partir, vite !
Gimli - On ne fuit pas devant un mort !
Varhiendil - Ce ne sont pas les Morts qui m'inquiète maître nain.
Les murs se brisent, la façade du palais s'effondre, des débris tombant sur nos têtes. Des cranes se mettent alors à rouler à nos pieds par milliers.
Aragorn - Partons ! Vite !
Finrod - Courez !
Nous rangeons nos armes et nous élançons à toute vitesse vers le côté opposée à notre arrivée. Les crânes remplissent rapidement le sol, se déversant dans le gouffre, mais tellement nombreux qu'ils manquent de nous ensevelir et d'emporter quinconce se mettant en travers de leur chemin. Legolas saisit ma main alors que je commence à être emportée et me tire vers lui. Nous tentons d'avancer le plus vite possible dans cette marrée d'os. Nous parvenons finalement à sortir de ce torrent, sautant à la suite d'Aragorn dans un tunnel. Nous progressons rapidement sur le chemin escarpé menant à l'air libre, avant de finalement sortir de la montagne, retrouvant le soleil sur os peaux. Nous nous regardons tous entre nous, essoufflés et rassurés, avant de regarder la cavité par lequel nous venons de sortir gronder et tomber en ruines.
Moi - Plus de peur que de mal...
Aragorn tombe alors à genoux, les larmes aux yeux. Je m'avance vers le bord de la crête pour apercevoir en contrebas les bateaux pirates dont mon père avait parler, voguer sur l'Ithilien. Nous restons silencieux, sachant qu'il n'y a plus rien à faire. Le prince sylvestre pose une main sur l'épaule d'Aragorn. Nous nous perdons dans la contemplation de la scène quand une souffle sec se fait entendre derrière nous. Gimli pousse un petit hoquet de surprise alors que le roi fantôme apparaît devant nous, regardant Aragorn.
- On se battra.
Voilà pour ce long chapitre ! J'espère qu'il vous a plu ! N'hésitez pas à me donner votre ressenti.
A bientôt !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top