Faramir

Bonjour mes amis, j'espère que vous allez bien.

Je suis heureuse de vous retrouver dans ce nouveau chapitre qui j'espère vous plaira.

Bonne lecture ^^


Je contourne un énième oliphant, ne trouvant toujours aucune trace de vie. Finrod à mes côtés relève la tête, observant Aragorn au loin, rejoint par le roi fantôme.

Finrod - Amarie.

Je le regarde avant de tourner moi aussi le regard en direction du rôdeur. Je fais un signe de tête au brun et nous rejoignons à grandes enjambées le dunedain. Legolas et Gimli qui viennent d'arriver observe eux aussi la scène, tandis que je saisis la main du blond.Les spectres qui se sont rassemblés derrière leur roi e dressent face à nous.

Roi - Libérez-nous.

Gimli - Mauvaise idée, très pratique une armée de morts pendant les combats.

Roi - Vous nous avez donné votre parole.

Le rôdeur hoche faiblement la tête, les regardant avec gratitude.

Aragorn - Je considère votre serment accompli. Allez, soyez en paix.

Un sourire se dessine sur le visages des spectres, puis ils disparaissent peu à peu, le roi nous adressant un signe de tête, s'évaporant en dernier. Alors qu'Aragorn se tourne vers nous, heureux de cette fin, un cri déchire le champ du Pelennor. Je reconnais la voix d'Eomer et m'élance en courant dans sa direction, mes camarades sur les talons.

Moi - Eomer !

Je le trouve à genoux au sol, en compagnie de Pipin, tenant le corps d'Eowyn dans ses bras, inerte. Les larmes me montent immédiatement aux yeux, et je me laisse tomber au sol à ses côtés. Les autres qui nous ont rejoint sont tous aussi attristés.

Finrod - Que lui est-il arrivé ?

Je remarque une étrange marque noire sur son épaule, et j'arrache encore plus les pans de sa côte de maille.

Moi - Une lame de Morgul... elle a combattu un Nazgul. Eomer, il faut la ramener à Minas Tirith, elle a besoin de soins immédiats.

L'homme s'empresse de la mettre sur son cheval, et m'invite à monter derrière elle, sachant qu'elle aura besoin de soins elfiques. Je m'empresse de prendre les rênes, et me tourne vers mes compagnons qui me regardent.

Moi - Merry était sur le champ de bataille avec elle, trouvez-le.

Pipin est prit d'un hoquet et part en courant, appelant son cousin, suivit du Gimli et de Finrod. Legolas me fait un signe de tête, me faisant comprendre que la situation est sous contrôle. J'élance alors aussitôt au galop, traversant les plaines de Minas Tirith à toute allure. Cette situation a un air de déjà vu avec Frodon, événement ayant signé mon début d'aventure dans cette folle cavalcade. J'espère que cette fois ce ne sera pas une marque de fin.

Je passe les portes de la cité en trombe, effrayant quelques passants, commençant mon ascension dans les rues à toute vitesse. Mon cheval m'amène rapidement devant les grandes portes, où un garde vient saisir les rênes du cheval. Je descends la princesse de notre monture, quand un bras vient m'aider à la soulever.

Moi - Gandalf !

Le mage blanc me sourit, et me fait signe d'aller rapidement à l'intérieur.

Moi - Elle a été atteinte par une lame de Morgul et a subit la noirceur du sorcier.

Gandalf - En effet, les cris de la bête ne m'ont pas trompés, elle à combattu le roi sorcier d'Angmar.

Je fais de grands yeux, surprise qu'elle eu fait face à un tel adversaire, mais fière de son courage. Nous pénétrons dans les grandes maison de guérison où se trouvent déjà des centaines de soldats blessés, aux petits soins de soignantes allant à tout va. Nous trouvons un lit et la posons dessus, nous mettant immédiatement au travail. Comme je l'eus fait avec mon père, je vais vite chercher les plantes médicinales elfiques nécessaires, amenant le tout au mage qui avait déjà commencer à lutter contre le mal en Eowyn. Nous luttons pendant une bonne heure contre le poison des Nazgûls, avant de finalement arraché le mal au corps de la jeune femme qui pousse un cri de douleur, avant de sombrer dans un sommeil profond. Je bande sa plaie, octroyant ensuite son armure pour une tenue plus confortable, et la porte dans mes bras pour l'amener dans une chambre à part, pour qu'elle puisse bénéficier du repos nécessaire. Le mage pense ensuite mes quelques petites blessures malgré mon refus, et nous finissons par ressortir de la bâtisse, nous dirigeant vers la haute place de la cité. C'est ici que trône l'arbre blanc des rois que Pipin avait aperçu dans le Palantir.

Gandalf - Je m dois de vous avouer ma chère Amarie, que je suis heureux de vous voire saine et sauve. J'ai également songé à vous ces derniers jours passés ici avec Peregrin Touque. J'ai d'ailleurs regrettée votre présence à ses côtés, j'avais oublié un instant la parole d'un hobbit.

Je souris, amusée, comprenant son sous-entendu.

Moi - J'en suis navrée, mais nous voici à présent.

Gandalf - A notre arrivée ici, je dois dire que la situation était pire que je le pensais. L'intendant Denethor avait complètement perdu l'esprit après avoir découvert la mort de Boromir.

Je baisse la tête, me remémorant cet homme que j'ai pu haïr nombre de fois, mis que j'ai découvert courageux et avec un grand cœur pour son royaume.

Moi - Avait dîtes-vous ?

Le magicien soupire, secouant la tête.

Gandalf - Boromir a un frère, Faramir. Il a toujours vécu dans l'ombre de Boromir, et maintenant qu'il n'est plus là, Denethor le voyait à la place de Faramir. Ce dernier c'est mit en tête de lui montrer ses exploits mais est revenu sans vie ni raison... c'est ce que l'on eu cru.

Moi - Il n'est finalement pas mort ?

Gandalf - Il respire encore, mais l'intendant, dans sa folie, était persuadé du contraire, et a organisé sa crémation. Pipin a tout arrêté avant qu'il ne soit trop tard pour Faramir et Denethor fut envahi par les flammes, et sauté du bout de cette place.

Je tourne la tête vers le bout triangulaire du jardin où nous nous trouvons, au sommet de la cité. Un léger frisson me parcours en imaginant l'homme, que j'eus une fois rencontré par le passé, sauter dans le vide en flammes.

Moi - Et Faramir, comment va t-il ?

Gandalf - Il doit récupérer de ses blessures.

J'hoche la tête, avant de sourire, repensant au récit du mage.

Moi - Sacré hobbit.

Gandalf - Les hobbits sont des personnages étonnants.

Moi - Je m'en souviens bien en effet.

Il m'adresse un léger sourire, sachant que nous parlons tous deux de ce cher Bilbon. Le mage s'assoit sur un banc, observant le Mordor en face de nous.

Gandalf - Reposez-vous Amarie, vous savez que nous n'en avons pas encore terminé...

J'observe également ce ciel de noirceur et de feu, expirant un coup, avant de m'éloigner et de laisser le mage à ses songes.

Je descends les marches de la cité, ne trouvant pas l'envie de sommeil. Je ne sais où se trouvent mes compagnons, mais je ne m'inquiète pas, sachant qu'ils sont en sécurité maintenant. J'erre dans les rues, observant les habitants et les marchants, les soldats et les forgerons. Alors que je tourne à une énième rue, je remarque un homme assit seul sur un banc, les coudes calés sur ses cuisses, abordant l'arbre blanc du Gondor sur sa poitrine. Je m'arrête, fixant son visage me rappelant étrangement quelqu'un. L'homme relève soudainement la tête, observant un cheval passant devant lui. Je reconnais aussitôt son visage, semblable à celui de Boromir. Je m'avance vers lui alors qu'il me remarque enfin.

Moi - Faramir, fils de Denethor ?

Faramir - En effet, qui le demande ?

Moi - Je suis Amarie, fille du seigneur Elrond.

Il fait de grands yeux, se décalant pour me laisser m'assoir à ses côtés.

Faramir - C'est donc vous, dame Amarie, le jeune semi-homme n'a cessé de parler de vous.

Je souris, imaginant bien Pipin raconter tas de choses à tout le monde.

Moi - J'en suis honorée, s'il ne s'agit là de mauvais propos.

Il sourit aussi, me rassurant.

Faramir - Ce n'en était pas.

Moi - M'en voilà rassurée. J'ai appris pour vos blessures, comment allez-vous ?

Faramir - Je suis entièrement tiré d'affaire à présent, il est dit que je dois me reposer.

Moi - Vous le devriez.

Faramir - J'ai assez dormi ces derniers-jours.

Je lâche un léger rire, me reconnaissant bien là. J'observe les passants, allant tous dans une direction qui m'est inconnue, mais qui est pourtant quotidienne pour eux. Le fils de l'intendant fait de même, mais je remarque vite son expression fermée.

Moi - La mort de votre père vous perturbe ?

Il expire un coup, hochant la tête.

Faramir - Tout comme celle de mon frère.

Moi - Sans vouloir vous offenser, il me semble pourtant que vous n'étiez pas à l'aise dans cet environnement.

Faramir - Mon père a toujours idoler mon frère qui le savait et qui en profitait, mais maintenant qu'il est mort, père ne réclamait que lui. Mais je dois avouer être tout de même touché.

Moi - Cela se comprend, vous vus en remettrez.

Faramir - Certainement...

Je le laisse un instant à ses pensées, malgré qu'une question me taraude.

Moi - Pourquoi ?

Il tourne la tête vers moi, fronçant les sourcils.

Moi - Pourquoi avoir fait cela ? Être allé seul à la bataille ? Vous saviez que vous ne vous en tirerez pas sans conséquences.

Il ne répond pas de suite, semblant réfléchir à la question, mais connaissant bien la réponse au fond.

Faramir - Je crois que je voulais absolument prouver à mon père que je peux faire aussi bien que mon frère l'eut fait. Je savais ce que je risquais, mais son obsession me rendait inconscient.

Je l'observe un instant, voyant la détresse et le regret dans ses yeux. Il me regarde, et je lui adresse un sourire.

Moi - Vous savez Faramir, il n'existe pas de bon ou de mauvais moyen d'être une bonne personne pour soi-même, et encore moins pour les autres. Vous devez simplement faire ce que vous jugez bon pour vous et pour le monde.

L'homme semble méditer mes paroles, enlaçant ses mains.

Faramir - Vous semblez savoir de quoi vous parlez.

Moi - Disons que je ne suis pas devenue celle que mon père me destinait à être. J'en ai décidé autrement, et fait ce que moi je jugeais bien pour moi. Il en a été touché au départ, mais maintenant il en est fier. Il en est de même pour vous, n'essayez pas d'être bon pour votre père, soyez bon pour vous-même.

Il me regarde, finissant par hocher la tête, songeur.

Framir - Merci dame Amarie.

Je lui souris sincèrement, me levant pour le laisse à ses songes. Alors que je commence à m'éloigner, l'homme m'interpelle une dernière fois.

Faramir - Dame Amarie !

Je me retourne, le regardant, tandis qu'il se redresse.

Faramir - J'espère que nous nous reverrons après tout cela, vous êtes une personne de bons conseils.

Moi - Si le destin le veut, alors il en sera ainsi.

Je m'éloigne définitivement, remontant les allées de la cité. Cet homme est pleins de remords qui j'espère s'apaiseront pour lui, il ne doit pas vivre dans les noirceurs du passé.

Arrivant devant les maisons de guérison, leur portes grandes ouvertes, je remarque Pipin assis au sol, observant un convalescent. Je me dirige vers lui et m'agenouille à ses côtés, posant une main sur son épaule. Merry qui est allongé sur un lit à de nombreuses blessures mais toutes superficielles pour le grand soulagement de son cousin.

Pipin - Je vais rester encore un moment ici.

Moi - Pensez à vous reposer ensuite, il ne risque plus rien Pipin.

Il hoche la tête, tandis que je balaie du regard la salle. Le hobbit, comprenant, me renseigne.

Pipin - Varhiendil est dans la salle d'à côté.

Je regarde dans la direction indiquer, remerciant le jeune semi-homme, m'y rendant rapidement. J'entre dans la pièce semblable à la précédente, pour trouver on ami assit sur une caisse, Finrod à ses côtés. Les deux m'observent et me sourient, tandis que je viens à côté de Varhiendil, prenant sa main dans la mienne.

Moi - Tu vas bien ?

Il désigne son bras d'un coup de menton.

Varhiendil - Superficiel, je te l'avais dis.

Je lui souris, heureuse qu'il aille bien, avant de regarder Finrod, le sondant du regard, tandis qu'il lève les mains au ciel.

Finrod - Je ne suis pas blessé, pas d'inquiétude !

Nous rions tous les trois un instant, avant que je suggère d'aller se reposer, choix validé par tous.

Nous nous dirigeons à l'intérieur de l'espace pour les invités. Je laisse mes deux amis, déambulant au hasard dans les couloirs, et finis par tomber sur Legolas.

Legolas - Meleth nîn.

Il ouvre les bras tandis que je viens m'y blottir. Son odeur semblable à celle des bois et des plantes m'apaise. Il me sert contre lui, caressant mes cheveux d'une main.

Moi - Je suis heureuse de te voir sain et sauf, ernil nîn.

Legolas - Et il en est de même pour moi, je m'inquiétais de ne plus te voir.

Moi - Je vais bien, ne t'inquiète pas.

Je m'écarte un peu, le regardant avec un sourire qu'il me rend.

Legolas - Aragorn a fait préparer une chambre pour nous, viens riel nîn, allons nous reposer.

J'hoche la tête, attrapant sa main dans la mienne.



Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plu !

Que pensez-vous de l'histoire pour l'instant ?

A bientôt avec un autre chapitre ;)

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