Andùril

Bonjour à tous et à toutes ! J'espère que vous allez bien !

Voici un nouveau chapitre qui j'espère vous plaira, n'hésitez pas à commenter ;)

Bonne lecture !


Alors que la lune scintille au dessus de nos têtes, réchauffant nos âmes, je perçois un mouvement en contre bas. Je baisse les yeux pour avoir à peine le temps d'entrevoir une grande silhouette entrer dans le camp, avant de disparaître aussitôt derrière une tente. Je cligne des yeux plusieurs fois, voulant être sûre de ne pas avoir hallucinée. Je commence à vouloir en parler à Legolas mais je me ravise en le voyant avec un air reposé sur le visage, presque détendu dans ces moments difficiles. Je souris en me rapprochant de lui tandis qu'il m'entoure de ses bras, posant sa tête contre la mienne. Un raclement de gorge vient nous ramener à nous, mettant fin à ce moment de calme. Le blond grogne, me faisant rire, tandis que je tourne la tête vers le jeune soldat qui c'est approché timidement de nous.

Soldat - Dame Amarie, le roi vous fait quérir.

J'hoche la tête, embrassant chastement Legolas une dernière fois avant de suivre le jeune rohirrim.

Moi - Pourquoi le roi souhaite-il me voir ?

Soldat - Je n'en ai pas la moindre idée madame.

Je ne réponds rien, marchant simplement à la suite de l'homme. Je me souviens soudainement de l'ombre que j'ai vu passer quelques instants auparavant, m'affirmant de ne pas avoir rêver? Je jette un œil à chaque tournant, cherchant malgré moi ce que je suis presque certaine de ne pas revoir.

Soldat - Nous y sommes, je vous laisse.

M'arrêtant brusquement derrière le soldat n'ayant pas fait attention, j'hoche simplement la tête, le remerciant avant que celui-ci ne s'éloigne à grandes enjambées. Les deux soldats devant la tête me saluent avec un signe de tête, avant d'écarter les voiles de la tente royale. J'entre à l'intérieur, découvrant le roi accompagné d'Aragorn et d'un individu encapuchonné. Je me place aux côtés du rôdeur, observant cette personne dont la silhouette me dit quelque chose. Je fais aussitôt le rapprochement avec la mystérieuse ombre.

Theoden - Dame Amarie. Je vais vous laisser.

Le roi quitte sa tente, les gardes sur les talons alors que la personne se tourne vers Aragorn et moi-même, retirant sa capuche.

Moi - Adar... (père)

Elrond - Iell nîn (ma fille)

Aragorn - Seigneur Elrond.

Le brun s'incline devant mon père tandis que je m'approche de lui avec un sourire. Il pose ses mains sur mes épaules, m'observant avec un sourie.

Elrond - Je suis heureux de voir que tu n'as rien.

Moi - Je vous avais promis de revenir.

Il hoche la tête, avant de baisser son regard à ma taille.

Elrond - Ce poignard t'est bien utile semblerait-il.

Moi - Il est parfait, tout comme l'armure que vous m'avez faite parvenir.

Il hoche la tête, satisfait, avant de se retourner et de s'approcher lentement d'une bougie posée sur la tale du roi.

Elrond - Je viens de la part d'une personne que j'adore. Arwen est mourante. Elle ne survivra pas longtemps au mal, qui se repend du Mordor. La lumière de l'étoile du soir s'éteint. Ses forces diminuent autant que grandit le pouvoir de Sauron. La vie d'Arwen est désormais liée au destin de l'anneau. L'ombre est sur nous mes enfants, la fin est proche.

Je laisse une petite larme s'échapper, baissant la tête. Ma sœur ne peut nous quitter.

Aragorn - Ce ne sera pas notre fin, mais celle de Sauron.

Elrond - La guerre vous attend, mais pas la victoire. Les armées de Sauron marchent sur Minas Tirith, ça, vous le savez, mais en secret il envoie d'autres forces qui attaqueront par le fleuve. Une flotte de bateaux pirates venant tout droit du Sud. Ils seront aux portes de la cité dans deux jours. Vous n'êtes pas assez nombreux. Vous avez grand besoin d'hommes.

Aragorn - Il n'y en a pas.

Je relève les yeux vers mon père, le fixant, comprenant alors où il veut en venir. Il hoche doucement la tête, confirmant mes pensées.

Moi - Il y a ceux qui demeurent dans la montagne.

Le dunedain se tourne rapidement vers moi, outré.

Aragorn - Des meurtriers, des traitres. Vous les enrôleriez pour se battre ? Ils ne croient en rien ! Ils n'obéissent à personne !

Elrond - Ils obéirons au roi du Gondor.

A ces mots, mon père sort un fourreau jusque là cachée sous sa cap et en tire aussitôt l'épée, la présentant à nous.

Elrond - Andùril, la flamme de l'Ouest, forgée avec les fragments de Narsil.

Mon père la remet dans son fourreau, alors que je souris grandement, avant de tourner la tête vers son ultime propriétaire. Aragorn prend doucement l'étui dans ses mains, tirant l'arme de son fourreau et observant l'acier flamboyant avec attention et fascination, tenant entre ses mains l'héritage de son ancêtre.

Elrond - Sauron n'aura pas oublié l'épée d'Elendil. La lame qui fût brisée doit retourner à Minas Tirith.

Moi - L'homme qui peut exercer le pouvoir de cette épée peut rassembler une armée entière, plus meurtrières que celles qui ont foulées cette terre.

Je regarder le brun qui tourne la tête vers moi. Je lui souris doucement, sachant qu'il doit reprendre la place qu'il ne voulait pas avoir.

Moi - Deviens celui que tu es destiné à être, Aragorn.

Mon père hoche la tête, affirmant mes dires. Je ne l'avait jamais vu aussi inquiet.

Elrond - Oubliez le rôdeur, devenez celui que vous deviez être. Prenez la route de Dimholt. Je donne l'espoir aux Hommes.

Aragorn - Moi, je n'en ai aucun.


Nous quittons la tente du roi après que celui-ci ait salué mon père. Alors qu'Aragorn se dirige vers Arod, je lui fait signe que je raccompagne mon père.

Elrond - Es-tu sûre de vouloir continuer ? Tu sais que ce qui vous attend est noirci par le mal.

Moi - Je le sais adar, mais Aragorn a encore besoin de moi pour la suite.

Il hoche la tête, s'arrêtent près de son cheval.

Moi - Alors elle l'a fait, elle a renoncé à la vie des Eldars.

Elrond - En effet.

Moi - C'est son choix, ne lui en veuillez pas.

Elrond - Je ne lui en veut pas. J'ai seulement peur de la perdre, tout comme toi.

Moi - J'ai fais mon choix.

Mon père se tourne vers moi, m'observant un instant sans bouger. Je lui souris, avant que celui-ci me regarde également avec un sourire, ayant compris lequel j'eus fait.

Elrond - Je suis très heureux de l'apprendre iell nîn, très heureux.

Il pose ses mains sur mes joues, embrassant mes cheveux, avant de s'écarter et de prendre la bride de son cheval.

Elrond - Je dois m'en aller, veiller sur ta sœur en attendant votre retour.

Moi - Prenez soin de vous adar, et prenez soin d'elle. Dîtes lui que je tiens ma promesse,et que je veille sur lui.

Elrond - Je le lui dirai. Reviens-moi en vie iell nîn, je ne veux pas risquer de perdre ma deuxième enfant.

Moi - Je vous le promet père, calo anor na ven. (puisse le soleil briller sur votre route)

Mon père me sourit une dernière fois avant de s'engager dans le col. Je m'en retourne rapidement, n'ayant pas oublié notre mission. Je rejoins Aragorn qui a déjà seller Arod et Maeg. Je le remercie, attrapant les rênes de mon étalon et nous nous éloignons, sans rien dire à personne.

Nous traversons le camp sans bruit, en direction du sinistre passage dans la paroi rocheuse, marchant le plus silencieusement possible.

Gimli - Où comptez-vous donc aller comme ça ?

Le nain se lève du tronc sur lequel il s'était assis et s'approche de nous sous notre regard peiné.

Aragorn - Non Gimli, pas cette fois-ci.

Moi - Restez maître nain.

Legolas - Ignorez-vous donc toute l'opiniâtreté des nains ?

Je me tourne vers le blond qui apparaît derrière le dunedain, ne me lâchant pas du regard.

Moi - Je suis désolée Legolas, mais ne venez pas.

Finrod - Je ne crois pas avoir demandé ton avis.

Mon ami accompagné de Varhiendil apparaît à son tour. Je soupire, regardant Aragorn auquel s'adresse à nouveau le nain.

Gimli- Il va falloir l'accepter, nous venons avec vous l'ami.

Nous ne protestons pas plus, sachant que de toute manière ils viendraient quand même. Ils se dépêchent de monter en selle et de finir la traversée du camp à nos côtés, sous les regards incompréhensifs des soldats présents. Certains se contentent de regarder tandis que d'autres commencent à chuchoter entre eux.

?? - Aragorn s'en va ?

?? - Où va t-il ?

?? - Il nous abandonne ?

?? - Que se passe t-il ?

Aucun de nous ne réponds, ne prenant pas garde à leur indignement. Les murmures s'arrêtent finalement quand nous passons par la faille, quand nos chevaux furent happés par le brouillard de cette montagne maudite.



Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à me faire un retour !

Que pensez vous de l'histoire pour l'instant ? Voyez-vous des choses à améliorer ?

Bonne soirée mes louveteaux ^^

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