Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. (Varda en média)

Voici un nouveau chapitre qui j'espère vous plaira.

Bonne lecture !

Je fronce les sourcils, le vacarme des ennemis étant assourdissant. Ces créatures sont vraiment dénuées d'intelligence. Sous les ordres du rôdeur, tous les archers bandent leur arcs. Je vise une cible plus à l'arrière, tout comme mes amis et les elfes, laissant les plus simples aux Hommes. Un Homme âgé décoche sa flèche sans le vouloir, ayant faiblit. Il se fige, confus, alors que le flèche se plante dans le cou d'un Uruk, le tuant avant qu'il ne s'écroule au sol.

Aragorn - Attendez !

Personne ne bouge. Les Uruk observent leur camarades mort avant de rugir à pleins poumons. L'armée se met à charger vers Le Fort.

Aragorn - Préparez vous à tirer !

Le peuple d'Imladris, mes trois amis elfes et moi nous préparons, ne bougeant pas d'un poil. Le prince cri pour se faire entendre.

Legolas - Leur armure à une faille au cou et sous les bras !

Je me décale bien vers le centre du cou de ma cible, écoutant le blond.

Aragorn - Décochez les flèches !

Toutes les flèches partirent comme un seul homme, atteignant toutes leur cibles.

Gimli - Ils ont touchés quelque chose ?!

Il sautille, ne voyant toujours rien.

Moi - Posez vous vraiment la question maître nain ?

Il bougonne, me faisant sourire. Les Hommes décochent à leur tour leur flèches, abattant les premiers rangs comme nous l'avons prévu. Des Uruk sortent des rangs et nous tirent dessus avec des arbalètes, atteignant quelques elfes ce qui me fais hurler de rage. Personne ne touche aux miens. L'armée de Saroumane sort à présent de grandes échelles, entreprenant de monter sur les remparts. 

Moi - Aragorn !

Aragorn - Échelles !

Je m'avance, tuant ceux qui montent, les faisant tomber sur ceux en contre bas. Je m'avance rapidement vers une échelle, la poussant de toutes mes forces, alors que celle ci bascule dans le vide, emportant des Uruk avec elle qui s'écrasent au sol. J'aperçois que des ennemis ont déjà envahi une petite partie du chemin de ronde, se battant contre des elfes. Gimli qui a enfin pu tuer un Uruk, se tourne vers le prince.

Gimli - Legolas ! Et de deux !

Legolas - Et moi j'en suis à dix sept !

Gimli - Rhaaaaa ! Je ne laisserai pas l'oreille pointue me dépasser !

Legolas - Dix neuf !

Je lève les yeux au ciel face à leur jeu idiot, tout en tranchant la tête de deux Uruk en même temps. Dix huit... Je ris seule, me rendant compte que j'ai compté sans le vouloir. Je m'éloigne un peu de mes camarades, les voyant tous en bonne position pour me rapprocher des parties les plus envahies.

Gimli - Dix huit ! Dix neuf ! Vingt ! Vingt et un ! Vingt deux ! Et vingt trois !!!

Je slalome entre les Hommes et les elfes, tuant tous les ennemies qui se dressent sur mon passage. Je croise un elfe qui semble en mauvaise posture. Je tue un de ses assaillants, tandis qu'il tue celui qui est derrière moi. Je reste à ses côtés quelques instants, avant de m'éloigner tandis qu'il me remercie d'un hochement de tête. Alors que je suis rejointe par le prince au bord d'un rempart, j'aperçois un Uruk plus grand que les autres et plus robuste, courir avec une torche enflammée dans la main. J'observe la muraille et comprend son intention. Je regarde ensuite le blond qui est plus proche de lui que moi.

Moi - Legolas ! L'Uruk avec la torche !

Mon cri attire le regard du rôdeur.

Aragorn - Abattez le Legolas !

Le blond dégaine son arc et tire une première flèche sur le monstre. Il flanche simplement mais continu sa course. Il est coriace.

Moi - Tue le ! Tue le !

Il tire deux nouvelles flèches qui ne l'arrêt toujours pas. Dans un dernier effort, il se jette contre la muraille alors que je monte sur un créneau.

Moi - COUREZ !

Les elfes qui ont vu comment à courir, mais c'est trop tard. La muraille explose, envoyant des débris de partout. Je vois avec horreur des corps voler à cause du choque, dont le dunedain. Les Uruk entrent en masse par la brèche, tandis que d'autres enfoncent la porte à l'aide d'un bélier. Le rôdeur qui peine à se relever se retrouve confronté à un groupe d'Uruk.

Gimli - Aragorn !

Le concerné se remet rapidement au combat, me rassurant. Il n'a rien. Me sœur ne me l'aurait pas pardonné. Les elfes en retrait tirent à présent leur flèches, tuant bon nombre d'ennemis. Je me retrouve soudainement entourée de six Uruk. J'avoue que ça commence à se corser. Ils me regardent un sourire mauvais au visage, alors que j'en tue un premier. Alors qu'ils allaient me sauter dessus, un cri de guerre retenti au dessus de ma tête, Finrod et Varhiendil atterrissant à mes côtés.

Moi - Merci mes amis !

Je m'éloigne rapidement, repartant au combat. J'ai l'impression de danser à ne faire que tourner, tuant d'un coup de lame mes adversaires. En levant la tête, je vois le prince attraper un bouclier, et descendre les escaliers en glissant dessus, tirant à tout va des flèches sur nos ennemis. Je souris, amusée. Une fois arrivé à un virage, il envoie le bouclier dans l'abdomen d'un Uruk, le tuant, avant de sauter à mes côtés et de faire tourner ses lames. Alors que les Uruk nous encerclent, je recule, collant mon dos à celui du blond. Je sens sa respiration saccadé, concentré. Je me concentre sur son corps et ses mouvements, me calant à sa vitesse. Il fait de même, et quand les ennemis foncent vers nous, nous nous retournons d'un seul coup, les tuant nets. On recommence à danser, nos mouvements parfaitement coordonnés, comme dans la forêt. Un coup à droite, un coup à gauche. Le prince se baisse, évitant un coup, alors que je m'envoie en arrière, roulant sur son dos pour retomber de l'autre côté. Un dance sans fin, mais d'on on n'a pas forcément envie de précipiter sa fin. 

Je finis par tuer mon dernier ennemi le plus prince, me tournant vers le sylvain. Il me regarde aussi. Mais cela est asses troublant. j'ai l'impression, en regardant ses beaux yeux bleus, de pouvoir clairement lire en lui, de connaître ses pensées, sans non plus les entendre. J'ai l'impression de le comprendre et de le connaître. Il ne lâche pas mes yeux du regard, me sondant de toutes part. Je rougis un peu, me sentant complétement au dépourvu face à lui. J'ai l'impression de lui ouvrir toutes les portes de mon âme. Je ressens à nouveau cette douce chaleur au bas de mon ventre, que j'aime et je déteste tout autant. C'est agréable mais aussi énervant, car je n'arriva pas à la contrôler. Je me sens attirer vers lui, le trouvant simplement plus magnifique et plus extraordinaire chaque seconde. Il me sourit doucement et tendrement, sans que je ne sache pourquoi. Il s'approche de moi. Je retiens mon souffle, mais au dernier moment, il me prend les épaules et échange nos places. Son souffle se coupe, alors qu'une lame perce le bas de son ventre. J'ouvre grand les yeux, avant de hurler et de trancher la tête de l'horreur qui a fait ça. Le blond tombe au sol, se crispant de douleur. Je m'agenouille à ses côtés et lui maintient la tête.

Moi - Legolas ! Reste éveillé !

Il commence à fermer les yeux. Les larmes coulent petit à petit, sans que je ne les retiennent.

Moi - Legolas je t'en pris !... Je t'en pris réveille toi !...

Je ne fais plus attention aux Uruk qui entrent, toujours de plus en plus nombreux. je lève la tête, paniquée, avant d'apercevoir Haldir en haut d'un rempart, se battant seul. Je n'ai pas la force d'aller l'aider. Mais tout à coup, un Uruk surgit derrière lui sans qu'il ne s'en aperçoive.

Moi - Haldir !

Le blond n'a pas le temps de se retourner que la créature lève son arme et l'abat sur le capitaine. Mais elle est contrée par une flèche qui devis sa trajectoire. L'Uruk tombe sur le côté, tandis qu'Haldir se recule un peu. Varhiendil saute aux côtés de son père, lui attrapant le bras et le tirant je ne sais où. Je baisse la tête vers Legolas, toujours inconscient, avant de serré son corps immobile mais encore en vie contre moi. J'entends vaguement le roi crier des ordres.

Theoden - Aragorn !!! Repliez vous au bastion !!! Sortez vos hommes de là !!!

Aragorn - Au bastion !!! Repliez vous !!! Repliez vous au bastion !!! Haldir !!! Au bastion !!!

Je les vois faire marche arrière, tandis que je bouge pas, mes larmes tombant à flots.

Finrod - Amarie !

Mes amis les plus proches se tourne vers moi et voient avec horreur le corps de l'elfe dans mes bras. Finrod, Aragorn et Haldir courent vers moi, tandis que Varhiendil, Theoden et Gimli aident les autres à se replier.

Finrod - Il faut y aller !

Moi - Legolas... il... il m'a...

Je n'arrive pas à parler, la voix saccadée. Des hoquets me prennent de toutes parts. Finrod me tire en arrière pour que je lâche le prince. Les trois hommes soulèvent le prince et le porte vers le bastion, tandis que Gimli qui est revenu me tire par le bras.

Gimli - On se repli ! Venez !

Je ne réponds rien, suivant sagement le nain, perdue. Mon esprit repasse ne boucle la scène, voyant la lame traverser la peau de l'elfe sylvain. Beaucoup d'Hommes et d'elfes courent à nos côtés. Nous étant les derniers, nous entrons en trombe dans la grande salle où se trouvent les chevaux encore en vie, avant que les soldats ne referment les portes derrière nous. Ils les consolides avec tout ce qu'ils peuvent, tandis qu'on voit le bois des portes se mouvoir, signe des puissant coups des Uruk contre le barrage. Les hommes posent le prince sur une table, tandis que je me dirige vers eux. Ils se reculent, retournant aider les Hommes, alors qu'Haldir reste avec moi. 

Je défais rapidement les protections du prince, avant de soulever sa chemise. je grimace, la blessure n'étant pas jolie. Haldir qui a prit la tête du blond entre ses mains, récite une prière suivit de paroles elfiques pour atténuer se douleur. Je cours vers ma cape que j'ai retiré pour ce combat où se trouve mes herbes médicinales, avant de les écraser et de les poser contre la blessure de l'elfe. Ce dernier retient un cri, alors que je commence à le soigner. Je regarde en même temps les Hommes affolés et apeurés, pris au piège dans cette pièce. Je constate avec tristesse et colère que les herbes ne font pas grand effet. Je me laisse tomber sur le torse du blond, les larmes recommençant à monter. Mais tout à coup, je sens une présence importante à mes côtés. Je relève mes yeux humides pour voir Varda.

Moi - Varda...

Haldir me regarde étrangement, alors que la Valar s'approche de moi, sa voix résonnant comme dans une grotte.

Moi - Aidez le par pitié !

Elle me sourit, avant de demander.

Varda - Beaucoup périssent lors d'une bataille. Il n'y a pas de guerre, sans morts.

Moi - Non... Non vous ne pouvez pas dire cela !

Varda - Pourquoi tiens tu tellement à ce que je le sauve ?

Moi - Parce qu'il est mon ami !

Varda - En es-tu sure ?

Je ne dis rien, ne bougeant plus.

Moi - Que voulez vous dire ?

La clé autour de mon coup se met à briller, alors qu'une porte apparaît dans le mur auparavant totalement neutre. Je regarde la dame sui me sourit tendrement.

Varda - Le temps sera suspendu à l'intérieur de cette pièce. Vas, il est temps.

Je tourne la tête vers le  capitaine qui hoche la tête,n se doutant un peu de ma situation actuelle. je m'élance sans hésiter vers la porte magique, arrachant la clé de mon cou et la tournant dans la sécure. Le mur s'ouvre, et je suis comme aspirée à l'intérieur, appréhendant ce que je vais y trouver.

Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plus et n'hésitez pas à me faire part de votre ressenti sur l'histoire !

Que pensez vous qu'Amarie va trouver derrière cette porte ?

Pensez vous que legolas va survivre ?

Attendez le prochain chapitre pour le savoir !