Préparation à la Bataille

Bonjour à tous !

(Haldir et les elfes en média)

J'espère que vous allez bien. Voici un nouveau chapitre qui j'espère vous plaira. Nous arrivons bientôt à la fin de ce petit tome. (1 tome = 1 film).

Bonne lecture !

Varhiendil pose une main sur mon épaule pour calmer ma colère, alors que le roi continu sur sa lancée.

Theoden - On pourra couvrir la chaussée et la porte d'en haut. Aucun armée n'a pu franchir le mur du Gouffre et pénétrer dans Fort le Cor (Gouffre de Helm) !

Nous suivons le rohirrim à l'extérieur, traversant une partie de la muraille.

Gimli - Il ne s'agit pas de ces abrutis d'orques, il s'agit d'Uruk-Haï. Leur armure est épaisse, et large sont leur bouclier.

Le roi semble exaspéré, ce qui m'énerve au plus au point.

Theoden -J'ai déjà connu maintes guerres maître nain, je sais comment défendre ma citadelle.

Je lève les yeux au ciel, grognant.

Moi - Apparemment non.

Je me prends un coup dans les côtes de la part de Finrod, tandis que le roi continu.

Theoden - Ils se briseront contre cette forteresse comme l'eau sur les rochers. Les hordes de Saroumane vont piller et brûler, et cela, nous l'avons déjà vu. Les récoltes vont être ressemées, les maisons reconstruites. A l'intérieur de ces murs, nous leur survivrons.

Il semble plutôt se rassurer lui même en disant cela, ce qui confirme mes pensées. Nous ne sommes pas prêts pour ce qui va venir.

Aragorn - Ils ne viennent pas pour anéantir les récoltes et les villages du Rohan, ils viennent anéantir son peuple, jusqu'au dernier enfant !

Le roi attrape le rôdeur par le col. Je sors mon épée mais Varhiendil baisse mon bras.

Theoden - Que voulez vous que je fasse ?! Regardez mes hommes, leur courage ne tient qu'à un fil. Si telle doit être notre fin, alors je ferai ce qui est en mon pouvoir, pour qu'elle reste gravée dans les mémoires.

Moi - Nous pouvons gagner cette bataille, mais comme cela.

Il me fixe, reposant le dunedain au sol, avant de s'approcher de moi. Je ne dis rien et lui non plus. C'est simplement comme un duel de regard.

Aragorn - Vous avez besoin d'aide mon seigneur, envoyez des cavaliers en quérir !

Theoden - Et qui viendra ? Les elfes ?

Il me désigne d'un signe de menton en disant cela, je me sens bouillir de l'intérieur, mais je tiens bon et je ne bouge pas d'un poil.

Theoden - Les nains ? Nous n'avons pas la chance d'avoir autant d'amis que vous. Nos anciennes alliances sont mortes.

Aragorn - Le Gondor répondra.

Le roi se tourne brutalement vers Aragorn, me lâchant enfin du regard. Je sens Legolas à ma gauche se détendre. je n'avais pas remarqué qu'il s'était crispé.

Theoden - Le Gondor ?! Où était le Gondor quand l'Ouestfolde est tombée ?! Où était le Gondor lorsque nos ennemis nous ont encerclés ?! Où était le...

Il se stop, se reprenant.

Theoden - Non seigneur Aragorn, nous sommes seuls.

Il se tourne ensuite vers ses gardes.

Theoden - Emmenez les femmes et les enfants dans les caves. Surveillez la porte !

Le roi repart à ses occupations, avant qu'Aragorn, Legolas et Gimli ne fasse de même. Je m'éloigne vers le bord de la citadelle, suivis des mes deux amis.

Moi - Theoden est bien plus têtu que je ne le pensais ! Il court à sa propre mort en agissant comme telle. Il a besoin d'aide.

Finrod - Et que pouvons nous faire ?

Moi - Rien malheureusement... j'espère seulement que mon père a vu, ce qui va se dérouler ici, et qu'il va nous envoyer de l'aide. Je rêve d'apercevoir les miens, arrivés au loin.

Ils sourient tous les deux, avant que nous repartons aider à préparer la bataille à venir. Je rentre à l'intérieur où beaucoup s'équipent d'armes et d'armures, laissant mes deux amis. Je regarde avec tristesse et colère, tous les jeunes garçons qui ne savent se battre. Condamnés à mort. Je vois Aragorn, Gimli et Legolas. je m'approche d'eux, tandis que Finrod et Varhiendil reviennent avec de nouvelles flèches.

Aragorn - Fermiers, forgerons, garçons d'écurie, aucun n'est un soldat...

Je baisse la tête, tout comme lui.

Gimli - Certains ont déjà vu passer trop d'hiver.

Legolas - Ou trop peu. Ils sont terrifiés, ça se lit dans leur yeux.

Je me tourne vers l'elfe, qui semble tendu. Je secoue la tête, lui demandant de ne pas s'énerver mais il n'en fait rien et continu en elfique pour que les Hommes ne s'inquiètent pas de notre conversation.

Legolas - Boe â hun, neled herain dan caer menig ! (Il y a de quoi ! Trois cents... contre dis milles !)

Moi - Legolas, arrête.

Le prince me pousse d'un coup, s'approchant du rôdeur.

Aragorn - Si beriathar hîn amar nà ned Edoras. (Ils se défendront mieux ici qu'à Edoras.)

L'air du prince se referme, et on voit la colère briller dans ses yeux.

Legolas - Aragorn, nedin dagor hen ù-'erir ortheri. Natha daged dhaer ! (Aragorn, c'est une bataille qu'ils ne peuvent gagner. Ils mourront tous !)

Aragorn - Alors je mourrai comme l'un d'entre eux !

Tous se tournent vers nous, tandis qu'un silence pesant prend place dans la pièce. Le rôdeur visiblement déçu de la réaction de Legolas, sort vivement de la pièce. Le blond veut le suivre mais Gimli l'arrête.

Gimli - Laissez le mon ami. Laissez le.

Moi - Il a besoin d'être seul un moment.

Le soleil est presque couché. Je rejoins le rôdeur, restant à distance respectable. Je veux être sur qu'il va bien après son désaccord avec le prince. Je le trouve assis sur les marches de la place observe tous les combattants. Un jeune garçon, semble avoir du mal avec son épée. Il ne la manie pas correctement.

Aragorn - Donne moi ton épée.

Le jeune s'approche du dunedain après une petite hésitation et lui donne son épée.

Aragorn - Comment t'appelles tu ?

?? - Aleth, fils de Hàma mon seigneur.

Je baisse tristement les yeux à l'évocation du capitaine décédé.

Aleth - Les hommes disent que nous ne passerons pas la nuit. Ils disent que c'est sans espoir.

Je fixe le rôdeur, attendant sa réponse. Quelle cruauté... Aragorn fait tourner la lame dans les airs, la testant. Il regarde l'enfant, lui rendant son arme.

Aragorn - C'est une bonne lame, Aleth, fils d'Hàma. Il y a toujours de l'espoir.

Le rôdeur se lève et retourne à l'intérieur. Il me regarde en passant et je le suis après son passage. Nous rentrons à nouveau dans la salle. Le fils d'Arathorn enfile sa côte de mail en dessous de son vêtement. Je le regarde faire, adossée à un poteau. Alors qu'il allait prendre sa lame, quelqu'un le devance et la lui tend.

Legolas - Nous avons eu raison de vous faire confiance jusqu'ici. Pardonnez moi, j'ai eu tord de désespérer.

Aragorn - U moé edorhed Legolas. (Il n'y a rien a pardonner Legolas.)

Le blond se tourne ensuite vers moi.

Legolas - Je suis désolé Amarie. Je n'aurai jamais du avoir un tel geste envers toi.

Moi - Je ne t'en veux pas.

Il se mort la lèvre, apparemment vraiment dérangé.

Legolas - Non vraiment, j'ai été idiot, je n'...

Je ne lui laisse pas le temps de finir et je viens le serrer dans mes bras. Surpris, il ne réagit pas tout de suite, mais il finit lui aussi par me serrer. Je me cale contre son cou pour qu'il puisse m'entendre.

Moi - Je t'ai dis que je n'en veux pas. Cesse de t'inquiéter Legolas.

Je le sens sourire, avant qu'il ne pose sa main sur ma taille, me rapprochant plus de lui.

Gimli - Si on avait... oh !

Je me recule rapidement de l'elfe, surprise. Le nain nous observe avec de grands yeux, contrairement à Aragorn qui sourit légèrement.

Finrod - Et bien, nous avons loupé quelque chose ?

Les deux elfes arrivent vers nous, mais je comprends au ton du brun qu'ils étaient déjà là et qu'ils ont tout vu.

Moi - Non, absolument rien.

Il lève un sourcil, sachant que j'ai compris, mais continu à me taquiner.

Finrod - Es tu sure ?

Moi - Tout à fait. Désolée de te décevoir.

Il rit un peu, alors que Varhiendil sourit. Le nain nous regarde toujours comme s'il avait aperçu un fantôme.

Gimli - Si on avait le temps, je ferai ajuster cette côté de mail.

Je baisse les yeux vers lui, n'ayant pas vu plus tôt. Je ris, voyant que la côte est à la taille d'un homme, et par conséquent elle forme une robe sur le corps du nain.

Gimli - Elle est un peu serrée à la poitrine !

Moi - Ne vous en faîtes pas maître nain, elle vous va à ravir.

Il bougonne, me faisant encore plus rire. Tout à coup, un cor résonne au loin.

Legolas - Ce n'est pas un cor d'orques.

Il tourne ensuite la tête vers moi, alors que je souris grandement.

Moi - Oh non, c'est beaucoup mieux !

Je sors en trombe de la salle, suivis par mes compagnons. Nous arrivons dans la court principale. je me place tout devant, en compagnie de Finrod et Varhiendil. Une troupe d'elfes gravit lentement les rues de la citadelle, montant jusqu'à nous. Tous les villageois observent ce cortège avec fascination. Une fois l'avant du cortège arrivé devant nous, j'aperçois Haldir en tête.

Haldir - J'apporte la parole d'Elrond de Fondcombe. Autrefois une alliance existait entre les Hommes et les Elfes. A cette époque, nous avons combattu et péri ensemble. Nous sommes venus honorer cette allégeance.

Je descends vers lui avec Varhiendil. Le capitaine pose sa main sur son cœur, me saluant. Je fais de même, plus que joyeuse.

Moi - Vous êtes plus que bienvenu ! Je suis heureuse que mon père n'est pas failli à sa promesse.

Haldir - Il est impossible que le seigneur d'Imladris n'oublie une cause importante. Surtout quand il a conscience que vous êtes ici.

Je baisse la tête, imité par Haldir, avant de me reculer. Le capitaine tourne ensuite la tête vers mon ami, souriant. Varhiendil, se fichant des règles, se jette dans ses bras. Certains des Hommes emblent surpris mais ne disent rien.

Haldir - Mon fils... je suis heureux de voir que tu n'as rien.

Ils se reculent, se regardant toujours.

Haldir - Je suis heureux de te revoir.

Varhiendil - Moi aussi père.

Aragorn - Mae Govannen Haldir.

Les deux posent la main sur leur cœur.

Haldir - Nous sommes fiers de nous battre à nouveau aux côtés des Hommes. Nous sommes fiers de nous battre aux côtés de la princesse d'Imladris et de ses soldats.

Je souris au capitaine, tout comme le blond à mes côtés et le brun derrière nous.

La nuit est à présent tombée depuis longtemps. Nous sommes tous à notre poste, les elfes aussi déterminés que les rohirrims. Je suis debout sur les rempart, en première classe, au beau milieu des elfes d'Imladris. Les Hommes se trouvent à l'autre bout des remparts. Je suis devant, Legolas et Gimli à ma gauche, Finrod et Varhiendil à ma droite. Je souris, heureuse d'être entourée de tous ceux que j'apprécie. Nous apercevons l'armée l'ennemie arriver au loin, par milliers comme l'a dit Aragorn. Je fixe ces Uruk sans peur, impatiente d'en découdre. Un silence de plomb règne, brisé par le nain qui ronchonne.

Gimli - Vous auriez pu choisir un meilleur endroit.

Je ris, tournant la tête vers lui. En effet, étant un nain, il est trop petit pour voir par dessus la muraille et donc observer ce qu'il se passe. Les Uruk s'approchent, leur pas synchronisés faisant trembler le sol. Aragorn qui fait le tour des troupes arrive vers nous.

Moi - Mon ami, quelque soit votre chance, pourvu qu'elle passe la nuit.

Un éclair déchirant le ciel nous baigne de sa lumière, accompagnée d'un grondement. Inconsciemment, je me décale un peu vers le prince, qui vient poser sa main contre la mienne. Je souris, regardant toujours au loin, avant de saisir sa main dans la mienne. Nous serrons nos mains, nous encourageant mutuellement.

Legolas - Vos amis sont avec vous Aragorn.

Gimli - Pourvu qu'ils passent la nuit.

Ces paroles semblent rassurer un peu le rôdeur, sachant que nous nous en sortirons. Nous ne nous laissons pas abattre aussi facilement. Le dunedain repart, tandis qu'un nouvel éclaire fend la voute noire, apportant la pluie. Je fronce les sourcils, n'aimant pas spécialement me battre sous l'eau. Je lâche la main du blond pour attraper mon arc des deux mains.

Aragorn -N'ayez aucune pitié, car ils n'en n'auront aucune !

Les ennemis atteignent enfin les remparts, s'arrêtant plusieurs mètres avant. L'un d'eux monte sur un rocher au loin, avant de lever sa lance vers le ciel et de hurler à pleins poumons. Le nain saute, essayant de voir par dessus le mur.

Finrod - Un problème maître nain ? Êtes vous trop bas ?

Je souris imaginant la tête moqueuse du brun.

Gimli - Mais qu'est-ce qu'il se passe là bas ?!

Legolas - Dois je tout vous décrire? Ou vous trouvez un marchepied ?

J'explose de rire face à la plaisanterie du prince, ce qui me vaux des regards étranges de la part de certains. Finrod rit aussi, alors que le nain fixe l'elfe d'un regard noir. Ils se regardent un moment, avant que le nain ne rit aussi. Les Uruk frappent leur lances en rythme sur le sol. Le bataille va enfin commencer.

Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plu ! N'hésitez pas à voter et à commenter !

Bonne journée <3

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