Bonsoir à tous ! Je suis heureuse de vous revoir !

Gandalf et Theoden en média ;). J'espère que ce chapitre vous plaira, et que vous aimez toujours autant mon histoire !

Très bonne lecture à tous !

Le roi agrippe à son siège et se relève, sous le regard des ses soldats qui s'agenouillent, encore perturbés de ce qui vient de se passer. Le roi laisse son regard parcourir sa demeure, avant de poser son regard sur mes compagnons, puis sur nous. Il semble surpris de me voir tout comme Varhiendil et Finrod, mais ne dis rien, nous voyant entourer le mage.

Theoden - Gandalf ?

Gandalf - Respirez de nouveau l'air libre, mon ami.

Le magicien sourit, tandis que le roi semble prendre conscience de ce qu'il c'est passé.

Theoden - Sombres ont été mes rêves ces temps ci.

Gandalf - Vos doigts se souviendraient mieux de leur ancienne force, s'ils empoignaient votre épée.

Le chef nous ayant accueillit un peu plus tôt, arrive avec l'épée du roi. Ce dernier semble émerveillé de la revoir. Il pose la main sur son manche, l'empoignant doigt par doigt, avant de la tirer lentement de son fourreau, la contemplant comme s'il vient de recevoir son premier jouet. Il semble comme perdu, avant qu'il ne se rende compte de tout, et qu'il tourne un regard sombre vers Grima. Ce dernier est aplatit au sol comme un vieux drap, maintenu par le pied du nain depuis un moment déjà. Celui-ci prend un malin plaisir à le narguer. Je souris, reconnaissant bien le nain. Le serpent écarquille les yeux, voyant le roi se diriger vers lui, et prend peur.

Grima - Mais je n'ai fais que vous servir, mon seigneur !

Il parvient à se dégager de Gimli en le poussant, et prend ses jambes à son cou, direction l'extérieur. Il descend les marches mais tombe, et se rentre sur lui même, comme pour se protéger d'une éventuelle menace.

Theoden - Votre science médical m'aurait réduit à marcher à quatre pattes comme une bête !

Les villageois se rassemblent devant les marches du château, observant le spectacle qui se dresse face à eux.

Grima - Laissez moi rester à vos côtés !

Le roi lève son épée au dessus de sa tête, près à l'abattre sur Grima, mais Aragorn se précipite pour retenir son bras, à notre plus grand étonnement. Si cela aurait été moi, j'aurai abattue ce traître sans aucune pitié.

Aragorn - Non mon seigneur ! Non mon seigneur. Laissez-le partir. Trop de sang a déjà été versé à cause de lui.

N'empêche que je souris, reconnaissant bien là son père. Il a l'étoffe d'un roi, et il doit récupérer son trône. Je sais qu'il a déjà eu cette conversation avec mon père, mais cela est son destin.

Le rôdeur tend une main au serpent, voulant l'aider à se relever, mais ce dernier lui crache dans la paume avant de s'enfuir en courant, à travers les plaines. Je grogne face à son geste, Varhiendil posant une main sur mon épaule pour me retenir de lui arracher la tête. Aragorn essuie sa main sur son pantalon, tandis qu'un vieillard s'agenouille devant le roi.

?? - Salut à vous, roi Theoden.

Les autres habitants suivent son geste, et tous s'agenouillent devant le roi, même Aragorn. Je pose une main sur mon cœur et incline la tête, témoignage de mon respect. Varhiendil et Finrod suivent donc mon mouvement. Mes compagnons suivent le mouvement en inclinant la tête. Le roi parcourt l'assemblée du regard, avant de se tourner brutalement vers Eowyn qui est à nos côtés.

Theoden - Où est Theodred ? Où est mon fils ?

Le jeune femme baisse tristement la tête, nous donnant la réponse. Le prince est décédé. Mais je me souviens soudainement des paroles de Gandalf quand Gris Poil est venu contre moi. "Il a sentit sa présence, Amarie".

Moi - Cela fait combien de temps ?

Elle tourne la tête vers moi septique.

Eowyn - Euh... seulement un jour.

Je tourne la tête vers le mage, qui semble comprendre mes intentions, mais secoue la tête.

Gandalf - Cela ne fonctionnera pas.

J'hoche la tête, déçue pour les rohirrims. Nous sommes arrivés trop tard. La guerre est eux portes d'Edoras, mais avec la mort du fils du roi, cela ne va pas être simple de le raisonner. Durant les heures suivantes, le roi prend soin d'enterrer son fils, sous le regard du village au complet. J'ai proposé mon aide à Eowyn pour le préparer, chose qu'elle a accepté. j'ai découvert au fil d'une discussion, qu'elle est la nièce du roi.

Tandis que des soldats traversent tout le village, le cercueil du prince sur les épaules, je suis le cortège dans les premières positons, Eowyn m'ayant gentiment demandé de lui tenir compagnie pour cette épreuve. Mes compagnons sont postés sur la place du château, au sommet de la petite colline et observent de loin. Je m'arrête finalement devant une bute, qui a été creusée spécialement pour les enterrements et les funérailles. Le peuple se met alors à chanter une chanson en rohirrim, dont je ne comprends pas les paroles, mais j'en devine facilement le sens. Après quelques instants à avoir écouté et retenu, je me mets moi aussi à chanter, Eowyn me remerciant du regard. Une fois l'enterrement terminé, le roi s'empresse de s'occuper de toutes ses tâches qui ont été en attente, à cause de Saroumane.

Pendant ce temps, des chambres nous ont été préparées pour mon plus grand plaisir. Je rêve d'enfin pouvoir me laver. Les hommes partage une grande chambre, avec un lit pour chacun, tandis que j'avais une petite chambre rien que pour moi. L'avantage d'être une femme au beau milieu d'hommes. Je laissent mes camarades, suivant Eowyn qui m'amène à ma chambre. celle ci est petite et simple, mais elle fera largement l'affaire. je ne vais pas m'en plaindre !

Eowyn - Ce n'est pas grand, mais j'espère que cela vous conviendra.

Moi - Ne vous en fait pas, c'est parfait.

La jeune blonde sourit, avant de me donner quelques indications.

Eowyn - J'ai pris soin de demander à ce que vos affaires soient lavés, et vos armes nettoyées. Il y aura une fête ce soir, pour célébrer le retour du roi. Je vous apporterez une de mes robes.

Moi - Ce n'est pas la peine, je ne...

Eowyn - Bien sur que si ! Il faut que tous ne voient que vous !

Je ris un peu gênée,avant qu'elle ne sorte, me laissant seule. Cette jeune femme m'amuse, mais me rend également un peu nostalgique. J'ai parfois l'impression de voir ma sœur... Je secoue la tête, ne voulant penser à cela, et je m'empresse de filer dans le bain chaud qui a été préparer quelques instants plus tôt. Le contact du chaud contre ma peau me donne quelques frissons mais j'y prends rapidement goût et me laisse aller dans cette eau agréable. Je ne sais combien de temps j'y suis restée, mais une fois l'eau refroidit, je m'empresse de me sécher, enfilant un long peignoir. Je m'assois sur le lit, attendant le retour de la rohirrim qui ne tarde pas.

Eowyn - Ce bain vous a t-il été agréable ?

Moi - Oui, je vous remercie.

On toque de nouveau à la porte, et la nièce du roi fait signe à la servante d'entrer. Celle ci apporte plusieurs robes appartenant à la blonde. Elle s'éclipse rapidement, tandis qu'Eowyn s'empresse de me trouver une robe, la fête commençant dans deux heures. Je prend d'ailleurs soin de la complimenter sur sa robe blanche, qu'elle compte porter à la soirée.

Eowyn - Je vous remercie, j'avoue beaucoup l'apprécier moi aussi. Mais nous sommes là pour vous.

Je rigole, retrouvant une nouvelle fois ma sœur, qui essaie tant bien que mal depuis de nombreuses années à me faire porter des robes.

Eowyn - Tenez, il me semble que ces trois robes sont celles qui se rapprochent le plus de vos robes elfiques... j'espère que cela vous ira...

J'observe avec attention les trois assemblages de tissus. Je suis surprise de voir qu'elles ont effet des airs de couture elfique. La première est bleu clair, mais est trop extravagante pour moi. Le seconde, bleu également mais plus foncé, ne m'inspire pas non plus. Mais je me surprends à apprécier la troisième, d'un beau rouge foncé. Elle est simple, mais avec tout de même quelques détails qui mettent en valeur la personne qui la porte.

Moi - Celle-ci me semble bien.

Eowyn - Allez l'essayer.

Elle désigne la paravent derrière lequel je me dirige. Dénouant mon peignoir, je revêtis la robe qui épouse parfaitement les courbes de mon corps. Je ressors devant le jeune femme, qui ouvre grand les bouche, les yeux pétillants.

Eowyn - Elle vous va à merveille !

Je me regarde dans le miroir avec attention. Cela reste une robe, donc une chose que je n'aime pas, mais je dois avouer la trouver belle, et me correspondre à peu près.

Moi - Je pense garde celle-ci si cela ne vous dérange pas.

Eowyn - Bien sur que non, cela ne me dérange pas, elle vous va parfaitement ! Et vous pouvez me tutoyer si vous le souhaitez Madame.

Moi - Entendu, mais ne m'appelles plus Madame.

Eowyn - Désolée, c'est que j'ai vu tes amis, deux des elfes, t'appeler comme ça tout à l'heure.

Moi - Ah la la... Ils sont seulement très à cheval sur nos positions devant des hautes personnes. Ce sont mes soldats lors de nos missions, mais ce sont surtout mes amis depuis de longues années.

Eowyn - Je comprends. En tout cas, ils te sont loyaux, et je trouve cela beau.

Je lui sourit, avant de lui dire que je compte me recoiffer. Elle hoche la tête, me laissant seule et me signalant qu'elle viendra me retrouver à la fête. Je m'assois ensuite face à la petite coiffeuse, défaisant mes tresses pour mieux les refaire. Une fois prêtes, j'enfile des petites chaussures élégantes que m'a également prêter la rohirrim, avant de regarder le soleil se coucher à travers la fenêtre. Le fête a du commencer. Je souffle un petit coup pour m'encourager, n'aimant pas vraiment les grandes fêtes. je sors dans le couloir désert, et me dirige vers la salle du trône, prenant tout mon temps. Je croise quelques servants qui me saluent avec un sourire. Je finit par arriver devant les grandes et hautes portes. Deux gardes se trouvent devant, veillant à leur ouverture et fermeture. Eowyn surgit à ma droite, toute sourire.

Eowyn - Ah te voilà ! Je t'attendais.

Je ne lui réponds que par un petit grincement.

Eowyn - Tout va bien ? Tu sembles appréhender. Cela est amusant, je ne t'imaginais pas comme ça.

Moi - Je ne raffole pas des fêtes ou de soirées. Durant des conseils, tout va bien, mais ce n'est pas la même chose... et je dois avouer me sentir démunit dans cette tenue...

Elle sourit grandement, prenant mes mains dans les siennes.

Eowyn - Ne t'en fais pas, tout va bien se passer ! Aller, suis moi !

Elle se dirige vers les portes, moi à ses côtés. Les gardes ouvrent les deux planches de bois, alors que des regards se tournent vers nous. Je me concentre le plus possible sur mes pas et sur Eowyn, ayant de mal à oublier les regards qui pèsent sur mes épaules. Je balaye rapidement la salle du regard, avant d'apercevoir Finrod au loin. Je fais signe à la jeune femme que je le rejoindrai plus tard, et je me faufile jusqu'à eux.

Finrod - Ah, Amarie ! Nous avons cru un instant que tu ne viendrais pas !

Moi - J'ai bien faillis...

Il rit un peu, avant de me rassure un peu. J'aperçois ensuite Aragorn parler avec le roi, Eowyn le regardant avec des étoiles dans les yeux. Je soupire, sachant qu'elle n'a aucune chance qu'être à ses côtés. je tourne ensuite mon regard vers ma droite, apercevant le nain auprès des barils de vin et de bière, parlant et rigolant avec des hommes. Je souris, décidément, il ne changera jamais. Et je vois ensuite Gandalf parler à Varhiendil et Legolas. Ce dernier tourne d'ailleurs la tête vers moi, sentant un regard sur lui. Je rougis, gênée de m'être faite prise, mais il se semble pas s'en soucier et me sourit doucement, chose que je lui rend. Je regarde ensuite mon ami brun qui continu à me parler, mais cela fait un moment que je n'écoute plus.

Finrod - Et au fait, qui regardais tu avec un air émerveillé ?

Moi - Quoi ? Je... je ne vois pas de quoi tu parles...

Finrod - Bien sur ! je te crois !

Je soupire, regardant à nouveau le prince. Le brun suit mon regard, avant de rire.

Finrod - Je croyais que tu ne l'appréciais pas ?

Moi - Si, il est très gentil et attentionné mais... je ne l'apprécies pas de cette manière.

Le brun secoue la tête n'en croyant pas un mot.

Finrod - En es-tu certaine ?

Et pour la première fois, je me surprends à imaginer l'elfe sylvain différemment d'un simple mai, chose que je réussi sans mal à mon grand étonnement. Je le parcours du regard, le trouvant plus beau encore que la première fois. Ses cheveux blonds qui me donnent envie de laisser ma main parcourir leur longueur. Ses yeux aussi bleus que l'eau cristalline, dans lesquels je pourrais me perdre pendant des heures. Son visage lisse et tendre, digne d'un elfe, qui n'attend que la paume de ma main contre lui. Et là je me rends compte. Je me rends compte des mimiques et des paroles de mes amis depuis le début.

Moi - Je crois que tu as raison...

Le bun hausse les sourcils, ne s'attendant pas à ce que je dise cela.

Moi - Je crois bien que l'apprécie.

Il aborde un grand sourire, heureux.

Finrod - Vraiment ? Et bien voilà une bonne nouvelle !

Moi - Je te vois y venir. Tu n'en parles à personne, compris ? Je ne sais même pas si c'est réciproque et...

Finrod - Calmes toi ! Arrête de te faire pleins de scénarios. Il t'aime, j'en suis sur, nous en sommes sur.

Moi - Nous ?!

Finrod - Et bien... Varhiendil, Aragorn et moi.

Moi - Aragorn ? Mais vous... rohhh pitié...

Finrod - Nous n'avons rien dit à personne !

Moi - Pour l'instant...

Alors que je continu à ronchonner, le brun se dirige vers Varhiendil, me tirant à sa suite. Mais qui dit Varhiendil, dit aussi Legolas.

Moi - Oh non, non, non, non !

Finrod - Oh que si !

Je me dégage de son bras, mais continue à la suivre, me faisant plus discrète tout à coup. Les trois hommes tournent la tête vers nous.

Varhiendil - Et bien vous voilà tous les deux ! Tu es ravissante Amarie.

Moi - Merci mon ami.

Je me surprends à voir le prince se tendre face au compliment du blond, et à savourer sa réaction. Mais que m'arrive t-il par les Valars !

Gandalf - Il a raison mon enfant, cette robe vus va très bien.

Moi - Merci Gandalf.

Finrod - Veuillez m'excuser, mais je dois vous emprunter Varhiendil un instant.

Le blond part aussitôt à la suite du brun, tandis que le mage s'éloigne, un sourire mystérieux forgé sur le visage, nous laissant seuls. Je regarde le prince, qui m'observe sous toutes les coutures, me rendant nerveuse.

Legolas - Ils disent vrai. Tu es magnifique.

Je me mords les lèvres pour ne pas rougir, mais je crois que cela est chose ratée, au vu du petit sourire qu'aborde l'elfe. Je regarde ensuite le tenue du prince. Lui aussi à troqué ses habits contre un ensemble rohirrim, mais qui lui vas très bien. Un simple pantalon marron, mais sublimée par une chemise blanche que je ne saurais décrire, mais qui lui donne un charme supplémentaire.

Moi - Merci... Tu n'es pas mal non plus.

Il m'offre un sourire, mais qui traduit malgré lui sa gêne. J'aperçois le bout de ses oreilles prendre une légère teinte rosée qui me fait sourire. Un musique retentit alors dans la salle, les musiciens ayant commencer leur spectacle. Des duos se forment rapidement. Parmi eux, j'aperçois le roi et sa nièce. Quand celle ci me remarque aussi, elle me fait signe de venir, mais je ne bouge pas. Je sursaute légèrement alors que le prince se décale un peu devant moi, me tendant une main.

Legolas - m'accorderiez vous cette danse ?

Moi - Bien sûr.

Je saisis doucement sa main, frissonnant à son toucher, tout comme lui d'ailleurs. Le prince m'emmène sur la piste qui c'est formé, refermant sa main sur la mienne. Je pose en suite mon autre main sur son épaule, tandis qu'il pose la sienne sur le creux de mes hanches. Nous commençons à danser, un sourire aux lèvres. Cela faisait longtemps que je n'avais pas dansé. Je croise les regards amusés et heureux de mes deux soldats, et le regard bienveillant de Gandalf sur ma personne. Il a toujours été comme un protecteur et un exemple pour moi.

Je me reconcentre sur l'elfe, qui lui ne me lâche pas du regard. Je prends le temps de détailler son visage, ayant toujours l'impression de m'égarer dans un autre monde. Je ne fais plus attention à ce qui m'entoure, me concentrant simplement sur le moment présent, et au corps du prince près de moi.

Voilà pour ce chapitre. J'espère qu'il vous a plu.

Que pensez vous du rapprochement Eowyn/Amarie ?

Legolas/Amarie ?

Bonne soirée !