Cavaliers du Rohan

Bonjour à tous !

Je suis heureuse de vous retrouver avec ce nouveau chapitre. J'espère que mon histoire vous plaît toujours. N'hésitez pas à donner votre avis en commentaire !

Bonne lecture !


Courant toujours sous ce soleil d'aplomb, désormais haut dans le ciel, nous traversons à présent les premiers paysages menant au Rohan. Finrod à mes côtés, Varhiendil aux ceux d'Aragorn et Legolas, et Gimli derrière, nous nous pressons pour rattraper cette troupe d'Uruk, qui je l'avoue commence sérieusement à m'agacer. Autant de jours de poursuite pour finalement ne toujours pas les rattraper. Des hennissements me sortent de mes pensées. Tous s'arrêtent, et d'un accord commun, nous nous cachons derrières les rochers les plus proches. Une horde de cavaliers passent au galop devant nous, sans nous voir. Aragorn sort précipitamment de sa cachette et se positionne en plein milieu de la route sur mon incompréhension.

Moi - Aragorn !

Comme je ne veux pas alerter les cavaliers, je n'ai pas crier fort et le rôdeur ne m'entend pas, mais il ne semble pas se soucier de quoi que ce soit.

Aragorn - Cavaliers du Rohan ! Quelles sont les nouvelles des hommes de la marche ?

Nous rejoignons notre ami alors que les cavaliers font demi tour, sans ralentir ne serai-ce qu'une seconde. Nous nous faisons encerclés, les chevaux tournant autour de nous, avant qu'ils ne se stoppent et que des lancent jaillissant de toutes parts se pointent sur nous. Je pose une main sur l'avant-bras de Finrod qui allait saisir son arc. Un homme se démarque et s'avance vers nous.

?? - Que font quatre elfes, un homme et un nain dans le Ridemarck ? Répondez !

Portant un casque, je ne vois que ses yeux qui nous scrutent, s'arrêtant un peu plus longtemps sur ma personne. Je lui lance un regard noir, n'aimant pas son regard de dédain. Je sens le prince blond se tendre à mes côtés, fixant l'homme , les yeux remplis de colère.

Gimli - Donnez-moi votre nom dresseur de chevaux, je vous donnerai le mien.

La cavalier descend de son cheval. Je saisis doucement le pommeau de mon épée, ayant peu de ce qui va suivre.

?? - Je vous couperai volontiers la tête, nain, si elle sortait un peu plus du sol. Alors que j'allais réagir, le prince ne m'en donne pas le temps, sortant son arc à la vitesse de la lumière, et le dirigeant vers l'homme. Les cavaliers approchent leur lances au plus près de nous. Je sens deux lames dans le creux de mon cou.

Legolas - Vous seriez mort au moindre geste !

Finrod et Varhiendil imite son geste, tandis que je sors à moitié mon épée, avertissant les cavaliers que je suis prête à en venir aux armes également. Aragorn tend un bras vers nos armes, les abaissant, voulant diminuer les tensions.

Aragorn - Je suis Aragorn, fils d'Arathorn. Voici Gimli, fils de Gloin. Legolas, du royaume Sylvestre, Finrod et Varhiendil, d'Imladris et de Lorien, et Amarie, fille du seigneur Elrond.

Le chef nous regarde tous un par un, nous n'ayant toujours pas baisser nos armes.

Aragorn - Nous sommes des amis du Rohan et de Théoden, votre roi !

L'Homme retire son casque, donnant ainsi le signal aux cavaliers de baisser leurs armes. Je découvre un homme plutôt jeune, aux cheveux longs et blonds.

 ?? - Théoden ne reconnaît plus ses amis de ses ennemies. Pas même les siens...

Je range mon épée, donnant l'exemple à mes deux soldats qui font de même avec leurs arcs, comprenant que l'homme ne compte plus nous faire de mal. Legolas lui est toujours retissant à l'idée de baisser son arme, mais Aragorn le lui oblige.

?? - Saroumane a empoisonné l'esprit du roi et revendiqué la suzeraineté de ces terres. Mes homme sont loyaux envers le Rohan, et pour cela, nous avons été bannis.

Je lâche un grognement de colère suite à ses paroles, ce qui attire son regard sur moi. Mes yeux sans doutes plus énervé que jamais, il comprend que j'en ai également après Saroumane.

?? - Le magicien blanc est rusé, il va et vient à ce que l'on dit, vieillard enveloppé dans un manteau à capuchon, et ses espions se faufilent partout à travers nos filets...

Je fronce les sourcils, comprenant qu'il nous soupçonnent toujours d'être leur ennemies. Alors que le rôdeur allait parler, je le coupe en ayant marre que cet homme nous prennent pour inférieur à lui.

Moi - Nous ne sommes pas des espions. Nous ne sommes pas assez bêtes pour tomber entre les mains du mage blanc. Désolée de vous décevoir.

L'homme semble surprit de ma réponde, mais reprend rapidement son air colérique, maintenant encore plus prononcé. Il s'approche rapidement de moi, sortant une dague et la plaçant sous ma gorge. Je n'y fais pas attention, gardant mes yeux planter dans les siens. Legolas dégaine aussitôt une dague et la place contre le cou de l'homme.

Legolas - Laissez-là.

Je suis surprise de son air plus de glacial. S'il avait des épées à la place des yeux, il aurait déjà trancher l'homme en milles morceaux. Varhiendil, Finrod et Gimli ne réagissent pas, restant tout de même à l'affut. le dunedain s'empresse alors une nouvelle fois de sauver la mise.

Aragorn - Nous pourchassons une troupe d'Uruk-Haï en direction de l'Ouest. Ils ont emmené captifs deux de nos amis.

La cavalier retire sa lame de mon cou et recule, me regardant toujours avant de regarder l'elfe dont la lame se trouve toujours contre la peau de son cou. Je pose une main sur le bras du prince, lui demandant silencieusement de baisser son arme. Je perçois alors avec étonnement un air désolé sur le visage de l'homme.

?? - Les Uruk ont été détruits. Nous les avons massacrés pendant la nuit.

Ses mots me font ressentir un frison qui parcourt tout mon corps. Gimli ouvre grand les yeux et s'insurge.

Gimli - Mais il y avait deux hobbits ! Avez vous vu deux hobbits ?!

Varhiendil pose une main sur l'épaule du nain, qui ne s'est pas rendu compte qu'il tremble.

Aragorn - Ils seraient petits, des enfants à vos yeux.

L'homme nous regarde, soupirant.

?? - Il n'y a pas de survivants. Nous avons empilés les carcasses et les avons brulées. Je suis désolé.

Moi - Oh non...

Mon chuchotement n'est relevé par personne, tous trop touchés. Legolas pose une main sur mon épaule. Je regarde mes camarades, me demandant ce que nous faisons à présent. L'homme se met à siffler.

?? - Hasufel ! Arod ! Midas !

Trois chevaux arrivent au trot, un blanc, un alzen et un blanc et gris, se frayant un chemin entre les cavaliers.

?? - Puissent ces chevaux vous apporter meilleure fortune qu'à leur premiers maîtres. Adieu. Cherchez vos amis mais n'ayez pas trop d'espoir. C'est peine perdue sur ces terres.

L-homme remonte sur son cheval, remettant son casque, avant de crier ses ordres.

?? - Au Nord !

Et ils repartent au galop, disparaissent bientôt de notre champ de vison. Aucun de nous ne bouge, encore perturbés.

Moi - Allons-y. Allons à l'Ouest.

Tous hochent la tête. Aragorn saisit les rênes du cheval alzen, Arod, se hissant sur son dos, imité par Legolas sur Hasufel, le cheval blond,et Finrod sur Midas, le blanc et gris.

Varhiendil rejoint Finrod sur Midas, alors qu'Aragorn attrape la main de Gimli, l'aidant à monter sur cet animal trop grand pour lui. Je me dirige donc vers le pince qui me tend sa main. Je la saisit et monte derrière lui. Une chaleur recommence à se faire sentir au creux de mon ventre, à cause de la proximité entre l'elfe sylvestre et moi. Je le sens se tendre un peu aussi.

Aragorn - En route !

Arod part au galop, suivit de Midas et d'Hasufel. Je suis forcée de m'accrocher à Legolas, si je ne veux pas me retrouver au sol. Je passe donc mes bras autour de sa taille. Le le sens frissonner ce qui me fait sourire. Alors que je me recule légèrement pour ne pas être trop prêt de lui, il tourne la tête vers moi, avant de faire accélérer Hasufel d'un seul coup. Le cheval mime un bond, ce qui me fait basculer an avant, et donc me retrouver collée au dos du prince, qui semble satisfait. Je rigolas, comprenant son petit manège, ce qui attire le regard de Finrod et Varhiendil, qui laissent un sourire amusé apparaître sur leur visage.

Nous galopons sans nous arrêter vers la zone, commençant à apercevoir la fumée noire au loin. Une odeur immonde se fait sentir. J'enfouis encore plus la tête dans l'épaule du blond devant moi, voulant me protéger de cette odeur. Je remarque mes amis exciser une grimace à leu tour. Arrivés juste devant un tas de cadavres, nous descendons de nos chevaux, mon nez contre ma manche pour ma part. J'observe d'abord la forêt qui se dresse face à nous. La fumée épaisse me pique les yeux. Je scrute du regard le tas d'Uruk brulés, alors que Gimli et Finrod saisissent des armes pour le remuer. Aragorn s'avance en compagnie de Legolas, alors que Varhiendil reste ne retrait à mes côtés. Je tourne la tête vers ce dernier, le trouvant songeur.

Moi - Tout va bien ?

Il sursaute, sortant de ses pensées.

Varhiendil - Oui... Je pensais seulement...

Moi - Quoi donc ?

Il soupire, observant l'horizon, puis nos amis, avant de répondre.

Varhiendil - Je me demande si cette guerre aura une fin un jour...

Je tourne mon regard vers la forêt à mon tour.

Moi - Je n'en ai aucune idée.

Mon ton déterminé, le fait tourner la tête vers moi.

Moi - Mais ce que je sais, c'est que quoi qui l'arrive, je veux me retrouver devant Sauron, le regarder dans les yeux, et me battre à mort face à lui. Et ce jour là... ce jour là je veux qu'en plantant mon épée au plus profond de son être, il ressente toute la douleur qu'il a causé à cette terre. A ces peuples. Et qu'il ne puisse se relever, tellement la douleur lui sera insupportable. Il lutera.. mais ne pourra rien faire... et il succombera, d'une mort lente et douloureuse.

Mon ami esquisse un sourire, hochant la tête.

Varhiendil - Et je ferait tout pour que tu y parvienne.


Voilà pour ce chapitre. J'espère qu'il vous a plu ! Merci de vos votes et vos commentaires !

Bonne soirée !

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