Les seigneurs de la Lothlorien

Elrond à gauche, le père d'Amarie en média, et Celeborn et Galadriel à droite, les grands parents d'Amarie (du côté de sa mère pour ceux qui ne connaissent pas l'arbre généalogique).

Bonjour à tous, je suis comme toujours heureuse de vous retrouver avec ce nouveau chapitre. J'espère que jusque là mon histoire vous plaît, et que vous avez envie de découvrir la suite !

Bonne lecture <3 !!!

Nous continuons à avancer sur les pas de notre guide, dans les bois de Lothlorien. Cet endroit se démarque de tous autres de la Terre du Milieu. Il est magnifique, magique, et malgré mes nombreuses venues, cette impression de découvrir une chose nouvelle et extraordinaire est toujours présente. C'est vraiment délectant. Nous sommes sortis de notre contemplation par Haldir qui prend la parole.

Haldir - Caras Galadhon, le cœur de monde elfique sur Terre. Royaume du seigneur Celeborn et de Galadriel, dame de Lorien.

Je souris grandement à l'évocation de mes grands parents. Après encore quelques minutes, nous arrivons enfin en vue de la magnifique cité si l'on peut dire. Les arbres majestueux décorés de banderoles et de lumières de toutes parts, le bruit de vent dans les feuilles et des animaux environnants troublent le silence, dans une mélodie agréable à écouter. L'air semble léger et agréable, totalement purifié. La lumière du soir, complétée par les rayons de la lune traversant les feuilles donnent un air complètement féerique à l'endroit, s'ajoutant aux airs joviales des elfes nous apercevant au loin. On pourrait rester dans heures sans détourner le regard de ce décor envoutant. Nous sommes comme figés dans le temps. Nous sommes tous autant les uns que les autres fascinés par ce décor, les hobbits en ayant presque les larmes aux yeux.

Au bout d'un moment, Haldir nous ramène à nous, s'étant arrêté devant un arbre plus grand et majestueux encore que les précédents. Des appartements ont été aménager au sommet. Ceux de mes grands parents. Nous montons à la suite d'Haldir, le long escalier qui mène aux maîtres des lieux. Tous (notamment Gimli) restent subjugués devant leur grandeur. Nous nous inclinons devant eux, avant que la voix de la dame résonne dans ce dôme.

Galadriel - Mon enfant...

Je relève les yeux vers elle, qui ouvre doucement ses bras. Je me dirige donc vers elle. Elle pose ses mains sur ma tête et se baisse pour déposer un baiser dans mes cheveux, avant de relever ma tête et de me sonder du regard, un sourire aux lèvres. Elle caresse doucement ma joue avant de me lâcher et de me diriger vers Celeborn. Mon grand père fait les mêmes geste qu'elle.

Celeborn - Nous sommes très fiers de toi et de ce que tu a accomplie jusqu'ici.

Moi - Merci.

Il m'invite à rester à ses côtés et salue aussi Finrod et Varhiendil qu'il a déjà vu plusieurs fois, sous les yeux surpris de quelques uns de mes compagnons, avant qu'il ne commence à parler.

Celeborn - L'ennemi sait que vous êtes ici, tout espoir de passer inaperçu est désormais disparu.

Il parcourt l'assemblée du regard, tout comme ma grand mère avant de reprendre.

Celeborn - Onze sont ici, alors qu'ils étaient douze en quittant Fondcombe ( Imladris). Dîtes moi où est Gandalf car j'aimerai vivement m'entretenir avec lui.

Je baisse la tête, tout comme mes compagnons. Me grand père me regarde et comprend aussitôt, me serrant un peu plus contre lui. C'est Galadriel qui exprime nos pensées à haute voix, ayant surement lu dans les pensées de mes camarades.

Galadriel - Gandalf le gris n'a pas franchi les frontières de ce pays... Il a basculé dans l'ombre...

Le ton qu'elle a employé refroidit certains plus encore qu'ils ne l'étaient déjà. Je regarde mes compagnons et remarque que Gimli semble totalement hypnotisé par ma grand mère, et que Boromir lui semble mal à l'aise, énervé même de la présence de Galadriel.

Legolas - En effet, il a été prit par l'ombre et les flammes, un Balrog de Morgoth, Alors que nous nous rendions sans nécessité dans les mines de la Moria.

Malgré eux, Finrod et Varhiendil jettent un regard pas très sympathique à l'elfe, qui ne se rend pas compte du sens de ses paroles. Le nain se sent déjà bien assez coupable comme cela. Il me regarde, ne comprenant pas la réaction de mes amis, avant d'enfin réaliser, et leur jeter un regard désolé, tout comme à moi. Je lui indique d'un signe de tête que ce n'ai pas à nous qu'il faut s'excuser mais à Gimli.

Celeborn - Que va devenir cette communauté ? Sans Gandalf tous espoir est perdu.

Moi - Nous irons jusqu'au bout mon seigneur. Nous devons réussir, cela est désormais vital.

Il me couve d'un regard tendre et protecteur, mais aussi inquiet. Mes compagnons hochent la tête, d'accord avec moi.

Galadriel - Votre quête ne tient malheureusement qu'à un fil. Écartez vous en un temps soit peu et ce sera l'échec, entrainant le ruine de tous. mais l'espoir perdure tant que la compagnie subsiste. Ne laissez pas votre cœur se troubler.

Elle nous regarde tous à nouveau.

A ses dernières paroles, elle regarde fixement Legolas, qui relève d'un seul coup la tête, surpris je pense car ma grand mère doit lui parler par la pensée. Il semble soucieux, puis il tourne d'un coup trop rapide la tête vers moi. Je le regarde, puis ensuite ma grand mère, me demandant ce qu'elle peut bien lui dire. Il souffle ensuite discrètement, Galadriel lui demandant surement qu'elle chose qu'il redoute de faire. Je détourne le regard, n'y prêtant plus attention.

Galadriel - A présent, allez prendre un peu de repos, car vous êtes accablés par le chagrin. Cette nuit, vous dormirez en paix.

Nos compagnons récupèrent leur affaires. Et partent à la suite d'elfes venue les mener vers leur hutte pour la nuit.

Legolas - Amarie ?

Il s'arrête, ne comprenant pas pourquoi je ne les suis pas.

Moi - En tant que petite fille des seigneurs de la Lorien, j'ai mes appartements ici. Je vous rejoindrai plus tard.

Il hoche doucement la tête, un air attristé sur le visage que je ne comprend pas, avant de disparaître à la suite des autres. Celeborn retourne à ses occupations après m'avoir salué tandis que Galadriel m'accompagne personnellement à ma chambre.

Galadriel - Comment te sens tu mon enfant ?

Moi - Cela pourrait aller mieux...

Elle me sourit doucement, ce qui a le don de me rassurer inconsciemment.

Galadriel - Il ne faut pas que tu ressasse les fantômes du passé. Vas de l'avant, profitant de ces choses merveilleuses qui s'offrent à toi. Tu sais, dans ce monde, la paix n'est jamais totalement présente. Il y a toujours une part de personne, réclamant la guerre et la confrontation. Il ne faut pas que tu espère vivre en fonction de ces gens là. Penses plutôt aux personnes qui t'aiment et qui sont là pour toi... Ta sœur, tes frères, ton père, tes amis, tes mentors, tes confidents... Penses à eux et à leur bonheur de te voir parmi eux, et rends leur ce bonheur en te préoccupant de ceux qui en valent la peine...

Je fronce les sourcils, songeuse à ses paroles. Elle à le don de nous faire douter et songer à tout, rien qu'avec des paroles fraichement trouvées. Nous arrivons devant ma chambre. Elle me prend doucement dans ses bras.

Galadriel - Repose toi ma fille, je suis heureuse que tu nous sois venue.

Moi - J'en suis tout aussi heureuse grand mère.

Je rentre ensuite dans la pièce, Galadriel me laissant seule, et je fais le tour de ma chambre, comme chaque fois que je viens ici. La pièce est basée sur une couleur blanche, complétée par des touches d'argent ou de d'or. Un grand lit trône sur la gauche de la pièce, accompagné de deux petites tables de nuit. Un grand canapé prend place dans le fond de la pièce ainsi qu'une petite table. Un bouquet de rose se trouve dessus, mes fleurs préférées. Je souris, sachant qu'il s'agît d'une attention personnelle de ma grand mère. A côté du canapé se trouve un grand balcon, agencé de colonnes de pierres beiges. A droite de la pièce se trouve une grande armoire remplies principalement de robes elfiques, et d'un paravent. Une seule porte à par celle d'entrée se trouve dans la pièce, donnant sur une salle d'eau.

Une servante ne tarde pas à entrée, allant verser plusieurs cruches d'eau chaude dans la baignoire, ajoutant des fleurs blanches et des senteurs apaisantes. Elle repart aussitôt, après m'avoir saluée, me laissant le plaisir de me prélasser dans ce bain chaud. J'ai du y rester une bonne heure, décidant finalement de sortir, l'eau se refroidissant. Je m'enroule dans une serviette avant de me diriger vers l'armoire. Je l'ouvre doucement, comme si j'avais peur de la briser, parcourant les robes du regard. Je ne mets pas longtemps à me décider et en attrape une blanche comme neige, avec de légers motifs argentés dessus. J'attrape un corset argenté également avant d'enfiler le tout et de me recoiffer rapidement.

Une fois prête, je sors de mes appartements, voulant d'abord aller voir mes camarades avant de me reposer. Je descends les escaliers entourant l'arbre, avant de descendre en direction de leur dôme. Les elfes qui me croisent me saluent tous chaleureusement, avant que je n'entende la voix des hobbits et du nain non loin de moi.

J'arrive enfin à eux, descendant des petites marches qui mènent à leur hutte chaleureuse. Je sens leur regard sur moi, mais je ne m'en préoccupe pas, trop heureuse de me sentir à nouveau chez moi.


Voilà pour ce chapitre ! j'espère qu'il vous a plu, et n'hésitez pas à commenter et à voter !

Que pensez vous des paroles des seigneurs ?

Des paroles de Galadriel pour Amarie ?

Hâte de vous revoir dans le prochain chapitre !

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