La Moria

Bonjour à tous ! Veuillez m'excuser de ne pas avoir posté ces derniers jours, mais je n'étais pas chez moi donc pas d'internet.

J'espère que vous allez tous très bien, et je vous souhaite une bonne lecture !


Au bout d'un moment, commençant à en avoir assez, je me lève et me dirige vers les portes, rejointe par le prince sylvestre. Je passe et repasse cette phrase dans ma tête avant de déclarer.

Moi - C'est une énigme...

Les autres relèvent tous les tête. Je tourne la mienne vers Legolas, qui pense visiblement à la même chose que moi.

Legolas - En effet... "Parlez, ami, et rentrez"

Legolas et moi - Mellon.

La porte gronde avant de s'ouvrir. Je regarde l'elfe qui sourit tout comme moi, avant d'expliquer à nos camarades.

Moi - Mellon signifie ami en elfique.

Gandalf - Pourquoi n'y ai je pas pensé plus tôt ? C'est pourtant évident...

Il s'avance en premier dans la mine grognant toujours dans sa barbe sous notre regard rieur. La mage tape plusieurs fois son bâton sur le sol avant que celui-ci s'éclaire, nous permettant de voir ce qui nous entours.

Gimli - Bientôt maîtres elfes, vous apprécierez l'hospitalité légendaire des nains. Un bon feu, une bière brassée, une belle pièce de viande ! Car ceci, est la demeure de mon cousin Balin !

Je souris en entendant le nom de ce nain, dont je me souviens encore très bien. Il a fait parti de la communauté de Thorin. C'est l'un des seuls à ne pas m'avoir rabaissé avec Ori, bien que les autres aient changés d'avis sur moi avec le temps.

Gimli - Et ils appellent cela une mine ! Une mine !

Je regarde autour de moi pour apercevoir une vingtaine de corps désossés. Un craquement résonne ce qui me vaut un frisson. Je me tourne vers Finrod qui vient de marcher sur des os qui n'ont pas résisté à son poids... A présent, il est évident qu'il ne s'agît pas d'une mine et Boromir ne fait que confirmer ce que nous pensons tous je crois...

Boromir - Ce n'est pas une mine, c'est un tombeau !

Gimli qui ne semblait pas encore avoir réalisé, comprend d'un seul coup et la tristesse se lit parfaitement sur son visage. Varhiendil pose une main réconfortante sur l'épaule du nain, tandis que Legolas et Finrod s'abaissent au niveau d'un cadavre nain. Le blond y retire une flèche qui y est plantée et l'examine rapidement tout comme mon ami. Ils se relèvent d'un seul coup en dégainant leur arcs.

Legolas et Finrod - Des gobelins.

Je sors également mon arc suite à leur paroles, tout comme Varhiendil. Les deux hommes eux sortes leur épées. Le Gondorien attrape Pipin par l'épaule et se dirige rapidement vers la sortie.

Boromir - Allons vers la touée du Rohan ! Nous n'aurions pas du venir ! Allons ! Partons vite d'ici ! Allez sortons !

Je lui jette un regard noir, regroupant d'abord tout le monde avant de me précipiter comme une moins que rien vers la sortie. Alors que je cherche Frodon du regard tout comme Aragorn, Sam se met à hurler.

Sam - Grand pas !

Aragorn court vers le hobbit, suivie de près par les elfes, Boromir et moi. Frodon est retenu par des tentacules géantes, sorites de ces eaux profondes. Legolas, Varhiendil et moi lâchons des flèches dans les tentacules, alors que Finrod prend son épée pour aider les deux hommes. Aragorn coupe le bras visqueux qui retient le hobbit, les autres se rétractent.  Un grondement retentit et la bête sort la tête de l'eau. C'est un kraken. Il se débat violemment et éjecte Boromir contre un mur. Finrod qui a attrapé le porteur de l'anneau dans ses bras court à l'intérieur du tombeau, ou se trouvent toujours Gimli et Gandalf qui protègent Merry, Sam et Pipin. Aragorn se dirige alors vers le Gondorien pour l'aider à se relever, et courent vers l'intérieur.

Gandalf - Vers les mines !

Aragorn - Amarie ! Legolas ! Varhiendil !

Comprenant l'ordre de nous retirer, nous tirons chacun une dernière flèche, qui viennent se planter dans la gorge et les deux yeux de la bête. Nous courons ensuite à notre tour à l'abri, mais au moment se passer les portes, le kraken saisit ma cheville et je tombe au sol, alors qu'il détruit l'entrée de la mine. Les gravas de pierre comment à s'écrouler alors que je suis toujours bloquée dessous. Je vois quelqu'un passer à toute vitesse dernière moi et couper la tentacule avec sa lame, alors que je m'accroche pour ne pas être emportée. La personne me saisit le main et je m'empresse de me lever et nous sautons de toutes nos forces pour atterrir à côtés de nos ami qui nous encouragent, avant d'être écrasés. A présent il fait complètement noir dans la pièce. Seule la lumière de Gandalf nous éclaire. Je reste un moment au sol, reprenant ma respiration et mes esprits. Je tourne ensuite la tête vers ma droite pour découvrir Legolas, lui aussi allongé au sol, tenant toujours ma main. Varhiendil vient m'aider à me lever et Finrod fait de même avec le prince. Je regarde autour de moi pour voir si tout le monde va bien, ce qui semble être le cas, malgré qu'Aragorn soutienne encore un peu Boromir.

Moi - Merci Legolas.

Il me fait un signe de tête et sourit avant que nous ne soyons rappeler par le mage.

Gandalf - Nous n'avons plus le choix à désormais. Il nous faut affronter les ténèbres de la Moria.

La lueur de son bâton se fait plus grande et il prend un air grave et dur.

Gandalf - Soyez sur vos gardes, il y a des êtres plus anciens et plus répugnants que les orques dans les profondeurs du monde.

Je sens les hobbits déglutir alors que nous commençons notre marche.

Gandalf - Ne faites pas de bruit, il nous faudra quatre jours pour atteindre l'autre côté. Espérons que notre présence passera inaperçue.

Legolas fut encore une fois envoyé devant en compagnie du sorcier, alors qu'Aragorn se dirige vers nous, maintenant que Boromir n'a plus besoin d'aide.

Finrod - Aragorn, nous avons une faveur à vous demander.

Aragorn - Je vous écoute, qu'en est-il ?

Finrod - Avec Varhiendil, Amarie, vous et moi-même, nous sommes quatre. Chacun veille sur un hobbit. Les autres ont l'air d'oublier que nous voyageons avec des semi hommes qui ne savent pas se battre.

Aragorn - Je n'en suis que d'accord avec vous. Qui dois-je surveiller ?

Moi - Vous semblez le plus proche de Frodon de nous tous. Il vous fait confiance. Je pense qu'il serait préférable que vous soyez à ses côtés. Je m'occupe de Pipin, tandis que Varhiendil surveille le jeune Sam, et Finrod, Merry.

Aragorn - Très bien, je veillerai sur Frodon.

Il met sa main sur son cœur, en signe de promesse, ce que nous faisons tous ensuite un par un. Nous rejoignons ensuite la communauté, ne restant pas loin de celui qui nous ai assigné. La route se passe dans le plus grand des silences, n'entendant que les cailloux qui butent quelques fois contre nos pieds. L'air est chaud et nauséabond, ce qui est désagréable. J'ai l'impression d'être au milieu d'un feu qui brûle de toute sa hauteur. La mage qui est toujours devant, brise le silence qui c'est installé.

Gandalf - La richesse de la Moria ne vient pas de l'or ou des joyaux, mais du mithril.

Je me penche sur le côté pour apercevoir une long et très large trou creusé par les nains, dont on ne voit pas le fond. Sur les murs, on peut voir des points lumineux ici et là. La richesse de la Moria.

Moi - Bilbon a une côte en mithril il me semble. Thorin lui avait offert ce présent pour le remercier, dis en souriant.

Gimli - Voilà un beau cadeau ! Ce Bilbon l'a bien mérité.

Gandalf - En effet, je ne lui ai jamais dis, mais sa valeur est extrêmement grande !

Moi - Il a bien dû s'en douter avec le temps.

Nous continuons à avancer sur des chemins à présent plus ou moins détruits, escaladant parfois des marches à la verticale. Plusieurs fois, mes deux compères, le dunedain et moi avons du porter les hobbits qui ne parvenaient pas à grimper. Nous parvenons finalement face à trois tunnels. Gandalf s'arrête, ce qui nous fit froncer les sourcils.

Gandalf - Je ne me souviens pas de cet endroit...

Certains soufflent de fatigue et se laissent tomber sur les roches qui nous entourent.

Moi - Arrêtons nous donc un instant dans ce cas.

Tous semblent d'accord et commencent à se décharger de leur affaires.

Je me dirige vers le vide, et baisse la tête pour apercevoir deux yeux qui nous observent. Golum nous suit depuis plusieurs jours déjà. Il veut récupérer l'anneau qu'il possède depuis bien trop longtemps. Des pas légers se font entendre derrière moi, mais je ne retourne pas, sachant de qui il s'agît. Legolas s'abaisse à mon niveau et me chuchote.

Legolas - Comment vous sentez vous ?

Je tourne mon regard interrogateur vers lui.

Legolas - Depuis l'attaque du kraken.

Je souffle un petit coup, avant de chuchoter aussi.

Moi- Bien, j'ai seulement eu peur sur le coup, comme n'importe qui j'imagine.

Legolas - N'empêche, il a faillit vous avoir... Cela est normale que vous aillez peur...

Moi - Je n'ai pas peur. J'ai seulement été surprise.

Il rit doucement avant de continuer.

Legolas - Vous n'avez quasiment jamais peur j'imagine ?

Je ris à mon tour.

Moi - Disons que je ne me laisse pas impressionner facilement. Si nous avons tout le temps peur, nous ne pouvons pas avancer. En tant que fille d'Elrond, il est de mon devoir de combattre.

Legolas - Plutôt pour votre tire vous voulez dire.

Je me fige d'un seul coup. Il sait, mais je ne sais comment.

Moi - Que voulez vous dire?

Legolas - Vous le savez. Le soldat d'Elrond. Ce soldat qui n'a jamais faillit une seule fois et qui est envoyé par Elrond pour combattre les menaces les plus importantes à son égard. Ce soldat qui est connu depuis de nombreuses années mais dont on ne peut voir le visage. Ce soldat c'est vous.

Je soupire, de toute manière il sait, alors pourquoi lui mentir.

Moi - En effet... Au départ cela devait être mes frères les deux soldats d'Elrond. Mais ils sont nés entre les guerres, sans violences. Ils sont diplomates et calmes. Ils ont donc été les représentants de mon père, en ce qui concerne les ententes de guerre, Lindir étant déjà conseillé administratif.

Il me regarde, septique, ne comprenant pas pourquoi je raconte tout cela. Je souris, voyant qu'il n'a pas tout avancé au final.

Moi - Il a donc fallut trouver quelqu'un d'autre pour endosser le rôle de soldat du seigneur. Mon père avait au départ pensé à Glorfindel, mais celui-ci à déjà eu cette vie de guerrier, et il le laisse à présent en paix.

Il hoche la tête, comprenant, donc je continue.

Moi - Des années plus tard, je suis née à mon tour. Pensant que je serai une fille calme comme ma mère et mon père qui ne sont guère aventuriers, ils commencèrent à m'élever en tant que dame d'Imladris. Seulement cette vie ne me convenait point. Pendant de nombreuses années, Glorfindel m'entraîna en secret, ma soif pour le maniement des armes augmentant. Surtout quand j'eus rencontré Varhiendil et Finrod. Mon père découvrit cela alors que j'étais encore assez jeune. Il décida de changer mon destin à la deception de ma mère, qui fini par comprendre mon besoin. Il encouragea Glorfindel à faire devenir de moi une guerrière. Le soldat d'Elrond. D'après mon mentor, j'apprenais vite et bien. A mes milles ans, je fût fin prête à accomplir ma tâche. Mon père commença par des missions simples pour moi, que je réussissais à la perfection. Il m'a donc chargé de choses plus importantes, d'où ce que je suis aujourd'hui.

Le prince sembla captivé par mon récit du début jusqu'à le fin. Il été assez impressionné ce qui m'étonnai un peu.

Legolas - Donc vos frères sont des représentant de la paix pour votre père, et vous sa représentante de guerre, et quand est-il de votre sœur ?

Moi - Arwen fût celle que j'aurai dû être au départ. La dame d'Imladris. Undomiel (étoile du soir). Elle représente la beauté du peuple pour moi. Elle est inportante à mes yeux, tout comme le reste de ma famille. Nous avons chacun un rôle, et nous l'honorons.

Il sourit, heureux que je lui ai conté tout ceci.

Legolas - Mais dîtes moi... Vous êtes une Peredhel (semi elfe), vous devrez faire votre choix.

Je baisse la tête, n'aimant pas spécialement ce sujet. Il est vrai qu'entant que semi elfe, je vais devoir, à un moment de ma vie, faire un choix, tout comme mes frères et ma sœur. Nous allons devoir, ou bien comme l'a choisit mon père, suivre le sort des elfes et quitter tôt ou tard le Terre du Milieu, ou bien y rester et connaître la mort réservée aux Hommes. Mes frères ont déjà fait leur choix. Ils choisissent l'immortalité.

Moi - Et bien, il est vrai que je vais devoir choisir... Je pense choisir l'immortalité, mais je n'en suis peu sûre.

Il prend une mine inquiète tout à coup.

Legolas - Mais pourquoi donc ?

Moi - Et bien je n'ai pas trouvé mon âme sœur... Alors vivre éternellement sans personne à mes côtés, le temps me paraîtra long.

Legolas - Je suis certain que vous trouverez.

Je lui souris avant de replonger dans mes pensez. Cette histoire d'âme sœur me chagrine également. Chez les elfes, nous ne donnons notre amour qu'une seule fois. C'est pour cela qu'existe ce lien d'âme sœur. Pour être certain de donner son amour à la bonne personne. C'est ce qu'à fait la plupart des elfes que j'ai connu. En ce qui me concerne, je n'ai pas trouvé mon âme sœur, mais j'espère que cela viendra.



J'espère que ça vous a plu ! Veuillez m'excuser car il est vrai que ce chapitre s'éloigne un peu du sujet principal, mais je veillerai à y remédier dans le chapitre suivant.

Que pensez vous de ce rapprochement Amarie / Legolas ?

De ces révélations sur Amarie et sa famille ?

Sur les choix qu'elle devra faire ?

A bientôt !

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