Frodon

Bonjour à tous ! Je suis heureuse de vous retrouver dans cette histoire. J'espère que vous apprécierez et n'hésitez pas à commenter. Je précise que cette histoire est basée sur les films du seigneur des anneaux et non sur les livres.

Informations : Langage commun, Langage elfique

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !


Le bruit de galop me sort de mes pensées. Mon étalon Maeg (valeureux) galope aussi vite qu'il le peut à travers les plaines de la Terre du Milieu. Cela fait déjà une demi heure que je suis pourchassée par des orques, montant des Wargs, des sortes de hyènes géantes. Je me retourne pour voir s'ils me suivent toujours, et voyant qu'ils gagnent du terrain, j'ordonne à mon étalon d'accélérer.

Je finis par les semer à la tomber de la nuit, qui se fait rapidement noire, me permettant de couvrir mes traces. Tout en continuant mon chemin, au loin, je perçois des brides de voix et une faible lumière venant de flammes. Ma nature elfique me permet de percevoir des choses que ne perçoivent pas les autres êtres, et je déduis rapidement que dans un endroit pareil, ça ne peut être que des voyageurs égarés.

Mais avant tout, sachez qui je suis. Je m'appelle Amarie (joyau, princesse ou étoile en elfique). J'ai 2915 ans et je suis la première fille du seigneur Elrond. Je suis brune aux yeux marrons / verts, d'assez petite pour une elleth. J'ai deux frères aînés, des jumeaux, Elrohir et Elladan, et une petite sœur, Arwen. Je suis également une des meilleure guerrière d'Imladris, entraînée par Glorfindel.

Je descends du dos de Maeg est avance lentement vers la source lumineuse, tout en tenant ses rênes. Plus je m'approche, plus j'ai l'impression de reconnaître une des voix, la plus grave d'un groupe d'hommes il me semble. Quand je suis seulement à quelques mètres, un semi-homme brandit maladroitement une épée sur moi, attirant le regard de trois autres petits hommes, et d'un homme capuché.

?? - Qui êtes vous ?!

Je regarde le petit homme avec un sourire que j'essaye tant bien que mal à cacher. Il est tellement innocent, il est mignon a voir avec ses petites joues joufflues, je suis surprise qu'il ne se soit pas enfuit. En aucun cas intimidée, je leur réponds, sondant leur regards.

Moi - Je suis Amarie, fille du seigneur Elrond, et vous êtes ?

?? - Amarie ?!

Je relève la tête vers l'homme qui retire sa capuche et laisse voir son visage. J'ai un hoquet de surprise en reconnaissant le dunedain face à moi.

Moi - Aragorn ! Que je suis heureuse de te voir ! dis-je en mettant ma main sur mon cœur.

Il fait de même en m'envoyant un sourire que je lui rends. Les semi-hommes qui ne comprennent pas nous regardent avec interrogation, Aragorn leur donne des explications en me présentant officiellement à eux.

Aragorn - Semi-hommes, voici Amarie, fille du seigneur Elrond, une de mes plus vielles connaissances, mais également une amie.

Je lui souris chaleureusement suite à ses derniers mots, et les petits hommes me regardent impressionnés, n'ayant probablement jamais vu d'elfes par le passé. Le petit homme joufflu qui avait brandit son épée sur moi s'excuse aussitôt timidement et se présenta lui ainsi que ses amis.

?? - Je suis ravis de vous rencontrer, gente dame. Je me nomme Sam Gamegie, et voici Peregrin Touque, Meriadoc Brandebouc, et Frodon Saquet.

Je regarde tous ces petits êtres avec fascination, car cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu de semi-hommes. Des hobbits si mes souvenirs sont bons. Mais je m'arrête sur le jeune Frodon qui me semble plutôt mal en point.

Aragorn - Amarie, j'ai besoin de ton aide. Frodon a été blessé par un lame de Morgul.

J'ouvre grand mes yeux de surprise face à cette nouvelle. Je me dépêche de prendre le hobbit dans mes bras et de la placer sur mon cheval, je monte ensuite en selle et informe Aragorn que de l'aide leur sera envoyée. Il hoche la tête et je m'empresse de repartir au galop vers la cité de mon père. En chemin je croise ma sœur qui m'informe que notre père l'a envoyé secourir le jeune hobbit et je lui indique donc la direction à prendre pour aller près d'Estel et des autres petits hommes, moi m'occupant déjà du blessé.

Maeg galope toujours plus vite, si bien que l'on ne perçoit plus nettement le paysage qui nous entoure. Je baisse la tête vers Frodon assis devant moi et remarque qu'il s'évanouit. Je presse encore plus mon cheval, la cité n'est plus très loin maintenant, mais tout à coup, des hennissements stridents déchirent le ciel. Je tourne la tête, apercevant des cavaliers noirs dans l'obscurité. Les Nazgûls sont là. Je m'efforce de rester à l'abri des arbres, protégeant le hobbit de mon corps, mais les spectres me rattrapent rapidement . Je me retourne et vois avec effroi qu'ils se rapprochent dangereusement, gagnant du terrain. Je change alors de direction et fonce vers les eaux les plus proches.

Après de bonnes heures de poursuite, j'arrive finalement devant une rivière que je traverse, m'arrêtant de l'autre côté. Les cavaliers noirs se dressent face à moi, de l'autre côté de la rive. Ils craignent l'eau, et devraient donc arrêter de me pourchasser, mais malheureusement, l'appel de l'anneau est tellement fort, qu'ils se jettent à leur tour dans l'eau. Ne sachant plus quoi faire, je récite une prière silencieuse. Les Valars semblent m'avoir entendu car quelques secondes plus tard, un torrent d'eau s'abat sur les Nazgûls, les entraînant dans le courant. Je m'empresse de reprendre mon chemin, levant n'est yeux vers le ciel, espérant arriver a temps à Imladris. Je dois à tout pris me dépêcher, ou Frodon basculera dans l'ombre.

Après un long trajet interminable, j'aperçois enfin au loin les murs d'Imladris, notre cité. Je presse Maeg et nous passons finalement les portes de la cité en trombe. Mon père accourt et m'aide à transporter Frodon dans une chambre médicale, laissant mon cheval aux bons soins de Lindir, le conseiller, qui est apparu quelques temps plus tard. Nous déposons le petit homme sur un lit bien trop grand pour lui tandis que mon père met sa main au dessus de sa blessure et commence à réciter une formule pendant que je rassemble toutes sortes de plantes médicinales. Voyant qu'il commence à faiblir, je m'attèle également à la tache pour lui venir en aide. Après deux bonnes heures, nous parvenons finalement à guérir le blessé qui c'est endormi. Fatigués, nous le confions à des soignantes et nous sortons dans la cours, guettant l'arrivée de ma sœur, du rôdeur et des trois autres hobbits.

Elrond - Amarie, tu devrais aller te reposer. Tu reviens d'un voyage épuisant, et notre combat n'a pas été sans rudesse.

Je me tourne vers mon père qui me sourit, m'invitant à me retirer, avant de finalement hocher la tête. Je commence à partir mais il me retient et me prend dans ses bras. Je reste figée, ne m'attendant vraiment pas à cela, car il n'est pas coutume de se prendre dans ses bras chez les elfes. Je finis par répondre à sa marque d'affection et le sert également dans mes bras, avant de le lâcher en lui donnant un petit sourire qu'il me rend. Je m'éloigne vers mes appartements, encore troublée du geste de mon père. Marchant rapidement dans les couloirs, une voix me sors de mes songes.

?? - Je suis bien heureux de vous revoir dame Amarie.

Moi - Il en est de même pour moi Lindir, lui dis-je en le saluant, une main sur le cœur.

Nous parlons quelques instants, l'elfe m'informant des nouvelles de la cité,  avant que je ne prenne congé de notre conseiller, pour aller m'affaler sur mon lit pour un repos bien mérité à mon goût.


J'espère que ce premier chapitre vous a plût. J'ai hâte de vous voir dans le prochain.

Qu'avez vous pensé de ce chapitre ? Bon j'avoue qu'il n'est pas super mais les prochains sont mieux je vous assure !

De la relation Elrond / Amarie, Lindir / Amarie ?

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