Bien le bonjour tout le monde ! Je suis ravis de vous retrouver de nouveau. J'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne lecture !

Le lendemain matin, aux premières lueurs du soleil, tous les membres de la communauté se rejoignent à l'entrée de la cité. Je dis aurevoir à mes semblables, y passant un peu plus de temps pour Glorfindel et Lindir. Je cherche tristement ma sœur parmi les nombreux elfes mais je ne la vois nul part. Elle a du préférer ne pas venir pour que le départ soit moins douloureux pour elle. Je m'approche ensuite de mon père qui prend mes mains dans les siennes.

Elrond - Bonne chance ma fille, que les Valars soient avec toi.

Moi - Merci père, je reviendrai, je vous le promets.

Je m'éloigne ensuite de lui pour me placer auprès de mes nouveaux compagnons de voyage. Mon père nous regarde un par un, s'arrêtant plus longtemps sur Frodon avant de prendre la parole.

Elrond - Le porteur de l'anneau prend la route en quête de la montagne du destin. Vous qui voyagez à ses côtés, aucun serment, aucun engagement ne vous oblige à aller plus loin que vous le souhaitez. Adieu. Ne vous détournez pas de votre but. Que la bénédiction des elfes, des hommes et de tous les peuples libres vous accompagne.

Nous le saluons tous respectueusement, avant de nous tourner vers le semi homme.

Gandalf - La communauté attend le porteur de l'anneau.

Frodon qui semble en quelques sorte reprendre ses esprits se dirige vers l'aventure qui nous attend. Nous le suivons tous en file indienne, moi fermant la marche, mais je ne peux retenir un sourire en entendant les paroles de Frodon grâce à mon ouïe d'elfe.

Frodon - Gandalf ? dit il en chuchotant, le Mordor c'est à gauche ou à droite ?

Gandalf - A gauche.

C'est alors que notre quête commence. Et je sens qu'elle ne va être de tout repos.

Après quelques heures de marche, une fois passé les grandes vallées, Gandalf nous accorde une pause. Étant une elfe, je ne suis pas fatiguée, mais ce n'est pas le cas de nos quatre hobbits et de Gimli qui lui essaye malgré tout de prouver le contraire. Pendant tout le trajet, Boromir ne c'est pas gêné pour m'envoyer des piques en pleine figure, que je ne manque pas de lui renvoyer. On peu dire qu'une tension est présente, ce qui semble déranger nos camarades. J'en suis désolée pour eux, mais je ne vais certainement pas me laisser marcher dessus. Frodon et Sam se mettent à nous cuisiner un bon petit plat, Boromir entraîne Merry et Pipin à l'épée, tandis que je surveille ses moindres faits et gestes, par peur qu'ils blessent les jeunes hobbits. Aragorn lui fume sa pipe en regardant aussi le combat aux côtés de Varhiendil et Finrod, Gandalf surveille les alentours, un peu exaspéré de Gimli qui ne cesse de lui parler, et Legolas est perché sur un rocher, surveillant lui aussi ce qui nous entour. Après un moment d'entraînement avec les hobbits, Boromir se tourne vers moi. Je sers les dents, appréhendant ce qu'il va dire. Je sens également Aragorn et Legolas se tendre, ayant la même appréhension que moi.

Boromir - Et bien, si vous êtes sois disant aussi bonne guerrière que ça, venez donc vous battre contre moi. Un simple duel amical.

Amical ? Bien sûr ! Et son sourire narquois va finir par lui couter un coup d'épée dans ses parties intimes. Sachant que j'aurai l'avantage sur lui, je me lève doucement, envoyant un regard malicieux à mes deux compères de toujours, qui rient comprenant que je en faire baver à l'homme. Tous ont cessé leurs occupations pour observer le combat à venir.

Moi - Avec plaisir... Que proposez vous ?

Boromir - Un combat à l'épée ? Sauf si vous ne savez pas vous en servir.

Je défais rageusement les lanières des fourreaux de mes deux dagues avant de les lancer à Legolas qui les rattrape sans problème, puis je dépose mon arc et mon carquois sur une grosse roche à côté de moi. Je m'avance ensuite sur le terrain improvisé, face au Gondorien qui m'attend, impatient sans doute de me mettre au tapis. Aragorn, comprenant que cela va plutôt être un règlement de compte qu'un combat amical, c'est proposé pour être l'arbitre si l'on peu dire ça comme ça. A peine donne t-il l'accord pour commencer que je m'élance sur l'arrogant qui part comme il le peut mon attaque, ne l'ayant pas vu venir. Il n'est pas agile, ni très rapide. Il se bat en se servant seulement de sa force, en ne réfléchissant pas vraiment. Ce sera donc une partie de rigolade pour moi. J'enchaîne les attaques et esquives sans lui laisser le temps de souffler. Je finis par le pousser à terre pour la deuxième fois. Mais trouvant le combat trop simple et trop rapide, je décide de lui laissant le temps de souffler, et de m'amuser un peu. Je regarde l'elfe brun, sachant que Varhiendil ne cherche pas la rigolade pendant des combats. Finrod sourit, comprenant que le spectacle va enfin commencer.

Moi - Et bien, et bien... A t-on un temps de faiblesse mon cher ? Ou bien en avez vous tout simplement marre de vous battre ?! Après tout cela se comprend, vous ne m'avez même pas touché une seule fois depuis le début de la partie !

Boromir se relève rapidement, plus qu'énervé par mes paroles, sous les rires de mes camarades. Il me lance plusieurs attaques, que je continue à éviter. Gimli et Finrod ne se gênent pas pour rire à gorge déployée, tandis que les autres retiennent leur rires, ou excisent de simples sourires.

Moi - Que disiez vous déjà ? Ah oui ! " Je suis bien meilleur combattant que vous, cela se voit comme le Mordor au milieu d'Arda "! Je vois très bien cela en effet, c'est votre orgueil qui est forte !

Il continu à donner des coups d'épée, frappant au hasard. Je tourne quelques secondes la tête vers Legolas et voit qu'un sourire prend place sur ses lèvres. Je continus mon combat, plus amusée que jamais. Boromir finit par encore tomber au sol.

Moi - Voyez ! Votre orgueil est tellement forte que vous n'en tenez même pas debout ! Voulez vous de l'aide pour vous relever ?

Boromir - Cessez vos âneries !

Moi - Mais je vous assure que je dis vrai ! Cela se voit presque comme le Mordor au milieu d'Arda !

Fou de rage, il se relève, m'attaquant de toutes parts, à une vitesse qu'on ne lui aurait jamais imaginée. Je pare difficilement ses attaques au départ, ne m'attendant pas à une telle remontée de sa part, mais je fini par y prendre goût, et à le narguer même en ne tenant mon épée plus qu'à une seule main, mettant l'autre dans mon dos. Je finis par prendre son épée, et à lui mettre sous la gorge. J'ai gagné ce foutu duel, et en plus de ça j'ai pu le ridiculiser comme je le voulais.

Moi - Alors ?

Boromir - C'est bon, vous avez gagné, dit il en ronchonnant.

Moi - Je veux vous l'entendre dire.

Boromir - Vous vous moquez de moi ?!

Moi - On peut dire cela oui. Dites le.

Boromir- Grrrrrr... Vous êtes plus forte que moi...

Moi - Pardon ? Je n'ai pas entendu ? Pouvez vous répéter je vous pris ?

Borrmir - Mais cessez cela à la fin ! Vous êtes plus forte que moi j'ai dis !

Moi - Et bien vous êtes fort aimable cher monsieur ! Voyez que ce n'est pas si dur. Je ne vous savais pas si altruiste envers les autres !

Finrod - Altruiste vraiment ?

Moi - Égotiste ! dis-je en lui coupant la parole, je voulais dire égotiste, pas altruiste, c'était sorti tout seul.

J'offris mon plus beau sourire à Boromir qui reprend son épée et s'éloigne à grands pas de moi, sous les rires de Gimli, Finrod et des hobbits.

Je sens que Boromir va encore plus me détester maintenant, mais je n'arrive pas à m'en soucier, encore bien trop amusée de ma prestation. D'après mes frères, j'ai le don de bien lasser les gens quand je le souhaite, et je dois dire que bien que je ne le fasse pas souvent, c'est très drôle à voir.

J'espère que ce chapitre vous plaira. J'avais envie de rire aujourd'hui alors je ne me suis gênée pour remettre Boromir en place tout en me moquant de lui. J'avoue que j'ai rigoler toute seule en écrivant ce chapitre.

Que pensez vous de la prestation d'Amarie ?

Je dois dire que j'ai écris ce chapitre avec beaucoup de cœur ! N'hésitez pas à commenter, j'ai hâte d'avoir vos retours ! (surtout sur ce chapitre mdrrr)