Conseil
Je me réveille de bonne humeur pour une fois. Aujourd'hui a lieu le conseil envers la menace de Sauron. Je me dois de me dépêcher. Je mets ma tenue de combat, car il s'agît d'un conseil de guerre. Je ne vais pas m'embêter avec toutes ces manières de princesse.
Je descends rapidement à la grande salle, espérant voir mon père avant le conseil qui ne débute pas tout de suite tout de même. En chemin, je croise les nains qui n'étaient pas encore arrivés hier. Je les saluent, souriante, ce qui semblent les étonner venant de la part d'une elfe. Je repère finalement mon père, en compagnie de Gandalf le gris.
Moi - Gandalf ! Comment allez vous aujourd'hui ?
Gandalf - Je vais beaucoup mieux ma petite, les blessures de Saroumane ne sont plus visibles.
Je souffle, soulagée, avant de saluer mon père et de lui poser la question qui me trotte dans la tête depuis ce matin.
Moi - Père ? demandais-je en chuchotant, en ce qui concerne la menace de l'anneau, dans tous les cas, Frodon sera obligé de le porter. Il ne peut s'en défaire n'est-ce pas ?
Elrond - Je le crains fort en effet. Nous verrons cela au conseil, me dit-il avec un sourire rassurant., d'ailleurs n'oublie pas que celui-ci aura lieu dans 3 heures.
Moi - Ne vous en faîte pas père, je serai présente.
Je m'éloigne ensuite vers le terrain pour m'exercer en attendant l'heure du conseil. Quelques soldats sont déjà présents. Je leur propose donc des combats à l'épée, ce qu'ils acceptent avec plaisir. Au bout de quelques heures, je m'arrête légèrement essoufflée, avant de sentir à nouveau un regard sur moi. Je souffle de mécontentement, me doutant de qui il s'agit. Je me retourne pour apercevoir de nouveau ce prince blond. Il s'éloigne rapidement après s'être de nouveau fait prendre. Je regarde le soleil pour déterminer l'heure, et me rends compte qu'il ne reste plus qu'une demi heure avant le conseil. Je remercie les soldats avant de remonter dans mes appartements et de prendre une douche. je revêtis ensuite ma tenue d'entraînement comme le matin même, mais qui, je vous rassures, a été lavée entre temps, avant de me diriger vers le socle de pierre.
Contrairement a ce que je pensais, je n'arrive pas dans les derniers. Je vais prendre place à la gauche de mon père et attends que tout le monde arrive. Après quelques minutes d'attente, tout le monde est enfin réuni et prend place sur des chaises. Je salue Glorfindel et Lindir, avant de remarquer Varhiendil et Finrod dans un angle de la terrasse, du côté des elfes. Je leur adresse un grand sourire avant que mon père commence.
Elrond - Étrangers venus de terre lointaines, amis de toujours, vous êtes rassemblés ici afin de répondre à la menace du Mordor. La Terre du Milieu est au bord de la destruction. Nul de peut y échapper. Vous vous unirez ou vous serez vaincus. Chaque race est liée à ce destin, à ce sort commun.
Je lève la tête pour regarder nos convives et m'arrête sur Legolas qui me jette également un coup d'œil. Je lui souris et hoche la tête. Il fait de même avant de se reconcentrer sur mon père. Je souris, heureuse qu'il ne sois pas comme ces hommes qui me cherchent constamment.
Elrond - Montrez leur l'anneau, Frodon.
Le semi homme, intimidé face à tous ces regards braqués sur lui, lève la tête vers moi, cherchant surement du réconfort vers la seule présence féminine de ce rassemblement. Je le regarde avec un sourire et hoche la tête pour l'encourager. Il se lève donc et s'approche du socle, où il y dépose le petit objet doré tant convoité. Aussitôt des murmures se firent entendre dans l'assemblée, où des personnes commencent à s'agiter. Je ressens moi aussi le puissance de l'anneau, mais essaie à tout pris de le repousser. Un homme se lève et s'approche doucement du socle. Je fronce les sourcils et lui envoie un regard noir qu'il ne peut voir. Ce Boromir ne m'inspire vraiment pas.
Boromir - Alors c'est vrai... Lors d'un rêve, j'ai vu le ciel s'assombrir, mais à l'Ouest, une pale lueur persistait, et une voix s'écriait, "Votre fin est proche".
L'homme du Gondor s'approche de plus en plus de l'anneau. Je me tends à chacun de ses pas, tout comme mes camarades elfes non loin de moi. Arrivé bien trop près de l'anneau, je me lève de ma chaise, sous le regard de tous, comme mes deux meilleurs amis.
Boromir - Le fléau d'Isildur a été retrouvé...
Il tend la main vers l'objet, comme hypnotisé et corrompu. Je m'élance alors sur lui afin de l'éloigné de l'anneau. Il tombe au sol et essaie aussitôt de se débattre.
Elrond - Amarie !
Voyant que l'homme répondit agressivement, Varhiendil et Findor se jetèrent à leur tour dans la petite bataille. A trois, nous parvenons à maitriser l'homme sans difficultés. Gandalf se lève alors et récite des paroles en Parlé Noir. Le ciel s'assombrit et le mage semble prendre beaucoup de grandeur tout à coup. Je lâche le Gondorien, pour plaquer mes mains sur mes oreilles. Du coin de l'œil, je vois tous les elfes présents faire de même. Nous ne supportons pas la langue de l'ombre. Après quelques secondes, tout redeviens normal, et je me relève durement. Boromir regagne sa place, un peu chancelant. Les elfes soupirent de soulagement et lâchent leur oreilles. Mon père est en colère suite aux paroles de Gandalf.
Elrond - Jamais de tels mots n'ont été prononcés dans cette langue ici à Imladris !
Gandalf - Je n'implore pas votre pardon maître Elrond, car le Parlé Noir du Mordor peut déjà être entendu dans toutes les régions de l'Ouest ! L'anneau est totalement maléfique !
Boromir - Cet anneau est un don ! Un don fait aux ennemis du Mordor ! Pourquoi ne pas s'en servir ?
Je relève la tête vers cet imbécile d'homme. Celui-ci ne semble pas avoir compris la leçon puisqu'il se lève à nouveau de sa chaise pour s'avancer devant l'assemblée.
Moi - Cet anneau corrompra n'importe qui le portant !
Il me lance un regard plus que noir que je ne manque pas de lui renvoyer avant de continuer sur sa lancée.
Boromir - Depuis longtemps mon père, l'intendant du Gondor a tenue à distance les forces du Mordor ! C'est grâce au sang de notre peuple que vos terres sont encore en sécurités ! Donnez au Gondor l'arme de notre ennemie et laissez nous l'utiliser contre lui !
Moi - Vous parlez comme si tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant est grâce à vous ! Mais vous vous trompez ! Et vous parlez de donner l'anneau au Gondor, mais a qui parlez vous de le donner ?! Vous le voulez pour vous et non pour votre peuple !
Boromir s'avance vers moi. Je sens mon père se raidir et se lever, tout comme Legolas à ma grande surprise.
Elrond - Boromir !
L'homme s'arrête, me fixe et finit par faire demi tour en regardant mon père.
Boromir - Donnez nous cette arme, que nous puissions détruire le mal !
Aragorn - Nous ne pouvons le contrôler, aucun d'entre nous ne le peut ! L'anneau unique ne répond qu'à Sauron, il n'a pas d'autre maître !
Boromir - Et qu'est-ce qu'un rôdeur connait à ces choses là ?
J'allais protester et défendre mon jeune ami mais quelqu'un le fait avant moi.
Legolas - Ce n'est pas un simple rôdeur ! C'est Aragorn, fils d'Arathorn ! Vous lui devez serment d'allégeance !
Plusieurs personnes tournent un regard surpris vers le blond qui fixe avec défi le Gondorien. Celui-ci, est un peu perdu.
Boromir - Aragorn, descendant d'Isildur ?
Legolas - Et l'héritier du trône du Gondor.
Aragorn - Avodad Legolas ( asseyez vous Legolas ).
L'elfe obéit et Boromir retourne à sa place, tout en continuant à rabaisser Aragorn.
Boromir - Le Gondor n'a pas de roi ! Il n'en a pas besoin !
Elrond - L'anneau ne peut être utiliser, il faut le détruire.
?? - Alors qu'attendons nous pour le faire ?!
Le nain qui venait de parler se lève et abat avec force sa hache sur l'anneau. J'essaye de l'arrêter mais c'est trop tard. La hache explose en mille morceaux tandis que le nain est propulsé à terre. Je me protège des débris avant de voir les autres nains aider leur camarade à se relever. Je vis également du coin de l'œil le petit hobbit se raidir. Il semble avoir ressentit le choque. Il tourne la tête vers moi et m'adresse un signe, comme quoi tout va bien.
Elrond - L'anneau ne peut être détruit, Gimli, fils de Gloin par aucun moyen en notre possession. L'anneau a été forgé dans les flammes de la montagne du destin. Il n'y a que là qu'il puisse être détruit. Il faut l'emporter dans les profondeurs du Mordor et le jeter dans l'abîme flamboyante d'où il est apparu autrefois.
Un silence pesant règne suite au monologue de mon père. Il nous regarde tous un par un tandis que moi et mes meilleurs amis nous regardons avec appréhension. Mon père finit par déclarer.
Elrond - L'un de vous doit le faire.
Ces mots durs pèsent sur les personnes présentent. Tout le monde se regarde, comprenant enfin pour certains, la gravité de la quête à venir.
Voili voilou ! J'espère que ça vous a plû ! Hâte de vous voir dans le prochain chapitre !
Que pensez vous de la déclaration d'Elrond ?
Qui va se dévouer pour porte l'anneau jusqu'au Mordor ?
A bientôt chers amis !
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