CRESCENDO (Et si ?) - LEVEL GOD

Mes mains parcourent fiévreusement son corps et je découvre ses courbes masculines du bout des doigts. Ses épaules, son dos, ses hanches. J'ose même m'aventurer jusqu'à son cul. Et puis merde ! J'empoigne carrément ses fesses pour le plaquer davantage contre moi. Nos érections se pressent l'une contre l'autre et la sensation est juste... ouah ! C'est divin, putain ! Il lâche un gémissement contre ma bouche, un petit son de rien du tout, mais qui provoque une vague de picotements grisants dans mon bas-ventre déjà bien en feu.

Lui aussi me couvre de caresses, ses doigts volent partout sur mon corps avec douceur et c'est tellement, mais tellement agréable... Je quitte ses lèvres en grognant de satisfaction pour enfin goûter à sa peau. Elle est incroyablement soyeuse, il en émane une subtile odeur de menthe qui m'enivre ! Ma bouche inonde son cou de baisers avides, je prends un plaisir monstre à suçoter son épiderme, l'aspirer, le mordiller.

D'autant que mes assauts lui plaisent visiblement beaucoup et ça m'excite encore plus. Ses soupirs et ses gémissements sont un véritable délice pour mes oreilles.

J'ai envie de le bouffer tout cru.

De l'eau chaude se déverse soudain sur nous. Ah oui, c'est vrai qu'on est censé prendre une douche... L'Aristo se décolle légèrement de moi avec un petit sourire coquin, puis entreprend de me savonner partout dans des gestes lents et sensuels. Je lui rends la pareille avec application, frémissant d'excitation à mesure que nos mains s'aventurent de plus en plus bas. Et puis soudain, mes doigts s'enroulent autour de sa queue... C'est la première fois que je touche le sexe d'un autre mec et c'est vraiment bizarre. Mais en même temps trippant ! Surtout lorsque tout son corps est parcouru d'un long frisson.

Je commence à le caresser sur sa longueur d'abord timidement, puis avec assurance. Ses magnifiques traits transfigurés par le plaisir, il se saisit également de mon érection, entame lentement des mouvements de va-et-vient en me fixant droit dans les yeux. Ma respiration devient anarchique face à son regard cru et flamboyant de luxure. Et sa main qui joue si divinement bien avec ma queue ! C'est monstrueusement érotique.

Ce type est en train de me rendre fou de désir.

Je me jette goulûment sur ses lèvres sans cesser de le branler. Tout mon être est aspiré dans un tourbillon de sensations magiques. Extraordinaires. Je suis complètement déconnecté de la réalité. Plus rien ne compte à part lui et ce brasier qu'il allume en moi. Je ne sais même plus lequel de nous deux gémit le plus fort, mais c'est le pied.

J'attrape sa nuque de mon autre main pour conquérir sa bouche et savourer sa langue pendant que mes doigts accélèrent le mouvement autour de sa verge tendue. Il halète entre mes lèvres, se frotte contre moi, m'enflamme de ses mains.

Le plaisir finit par nous faucher en même temps et je jouis entre ses doigts dans une longue plainte qu'il étouffe d'un baiser à la fois fougueux et langoureux.

Putain de bon dieu ! C'est trop bon ! songé-je en l'attrapant brutalement par la taille pour plaquer son corps frémissant contre le mien. Je le couvre de baisers partout sur le visage, puis mes lèvres échouent dans son cou. L'odeur de savon n'arrive pas à masquer les fragrances mentholées de son épiderme si délicieux...

Je garde le nez enfoui dans le creux de sa gorge à m'enivrer de son parfum, essayant vainement de tempérer ma respiration chaotique. Pendant ce temps, ses mains se glissent dans mes cheveux qu'il caresse d'un geste presque tendre.

- Ce n'est pas encore fini mon adorable petit Chaton, murmure-t-il ensuite tout contre mon oreille. Je vais te faire ronronner de plaisir toute la nuit.

Ses paroles toujours aussi pleines de promesses me font tressaillir de la tête aux pieds. Ce mec est tout simplement sexy ! J'en veux encore.

- Ça tombe bien parce que moi aussi j'en ai pas fini avec toi, chuchoté-je alors.

Joignant les gestes à la parole, je fais courir le bout de ma langue sur sa peau ruisselante, tout en resserrant notre étreinte. Mes mains agrippent ses fesses sans aucune pudeur pour le presser encore plus fort contre moi. Passé la surprise, sentir son corps nu contre le mien est en fait très plaisant. Ça m'excite même tellement que c'en est aberrant.

T'as complètement perdu l'esprit ma parole !

Ouais et j'assume totalement. On verra tout ça après ou mieux, demain.

Pour l'instant, j'en veux plus. J'ai envie de me fondre complètement en lui. Je veux l'entendre gémir dans mes bras encore et encore. Le plus beau son du monde.

On reste sous le jet d'eau plusieurs minutes supplémentaires, le temps de se rincer, puis l'Aristo m'attire hors du bain pour retourner dans sa chambre. Mais plus facile à dire qu'à faire. À peine si on arrive à faire deux pas, trop occupés à se bécoter et se tripoter comme deux gamins en rut. Je ne sais même pas comment on est parvenu à rejoindre son lit sans avoir glissé sur le carrelage ou le parquet en cours de route.

On finit par échouer dans ses draps où son odeur fraîche et piquante m'enveloppe aussitôt. L'Aristo me surplombe, se colle contre moi. Ses cheveux frottent doucement contre mon visage, tandis qu'il m'embrasse de cette façon bien à lui. Bordel, ses baisers sont tellement sensuels que le sang commence déjà à affluer vers mon entrejambe !

Il se redresse légèrement et me darde de ses améthystes ensorcelants. Je vais te manger, petit Chat, me promet son regard de braise. Son sourire se fait ensuite gourmand. Il taquine brièvement mes lèvres du bout de sa langue, puis sans me quitter des yeux, délaisse ma bouche pour s'aventurer vers d'autres contrées de mon anatomie.

Il entreprend alors de caresser, embrasser, lécher et mordiller chaque centimètre carré de ma peau brûlante, progressant lentement de plus en plus bas. Putain, les sensations d'extase qu'il me procure sont tout simplement indescriptibles, des frissons me parcourent et me transpercent de toute part. Mon corps tremble de plaisir sous ses attentions. Je ferme les paupières très fort en grognant et gémissant à chacun de ses coups de langue.

Et puis soudain, je sens ses lèvres se poser sur mon érection. J'écarquille les yeux comme des soucoupes lorsqu'il souffle doucement sur mon gland, puis le titille de sa langue. Je croise son regard amusé, il me prend ensuite dans sa bouche sans prévenir et m'engloutit entièrement. Putain de... Mon juron se perd dans un glapissement étranglé au moment où ma queue touche le fond de sa gorge. Ses lèvres se resserrent autour de mon sexe, il entame des mouvements de va-et-vient avec sa bouche, d'abord lentement, puis de plus en plus vite. Sa langue s'agite, cajolant la peau fine et sensible de ma verge dressée.

Bon dieu de merde, c'est atrocement bon ! Il suce aussi bien qu'il embrasse. Ses mains jouent avec la base de ma queue et mes testicules pour encore plus de sensations. Mes entrailles brûlent sous les assauts du plaisir et mes doigts empoignent d'eux-mêmes ses cheveux corbeau. Mon bassin vient à sa rencontre et son nez cogne contre mon pubis.

L'Aristo gémit et déglutit la bouche pleine, sans cesser de me prodiguer la meilleure fellation de toute ma vie. Il continue encore et encore jusqu'à ce que j'éjacule dans sa gorge en jurant. Je le sens avaler mon sperme avec avidité comme si c'était du petit lait.

PU-TAIN !

Putain, putain, putain, divagué-je mentalement, tandis que mon corps s'avachit sur le lit, faisant crisser les draps. L'Aristo se redresse en se léchant les lèvres. Ses yeux cherchent les miens, son regard toujours aussi licencieux ne laisse aucun doute sur ses intentions.

Encore.

Il se penche vers moi dans l'intention de m'embrasser, mais je l'attrape soudain par les hanches pour le faire basculer sous moi. Je m'empare ensuite de ses lèvres dans un baiser sauvage et impatient, découvrant le goût de mon sperme sur sa langue.

Sans quitter ma bouche, il m'emprisonne la taille de ses jambes, son bassin ondule contre le mien, son érection se frotte contre mon bas-ventre. Il n'en faut pas plus pour que de nouvelles ondes de chaleur se propagent dans chaque cellule de mon corps. Ce type est d'une sensualité monstre. Criminelle ! Et il m'excite comme pas possible.

Moi aussi j'en veux encore !

- J'ai tellement envie de toi, mon petit Chat, souffle-t-il soudain d'une voix saccadée en attrapant ma main pour la diriger vers son cul. Je te veux, prends-moi.

Ses mots et son regard cru me transpercent, m'enflamment. J'ai l'impression que mon sang bouillonne furieusement dans mes veines, tout mon corps brûle dans un véritable brasier de luxure. Les yeux ancrés dans les siens, j'aventure un doigt déjà bien moite vers son entrée. Il se tortille aussitôt sous moi afin de m'offrir un meilleur angle pour mieux le tripoter. Occultant les ultimes protestations hétéro de mon cerveau, je le pénètre avec mon index. Ses traits se crispent de plaisir et c'est tellement fascinant !

J'entre un autre doigt, lui arrachant cette fois-ci un soupir de contentement qui se transforme en couinement lorsque j'imprime un léger mouvement de ciseau. J'effectue ensuite des va-et-vient, massant ses muscles internes et toujours sans le quitter du regard. Il est tout simplement magnifique dans le plaisir.

Pendant ce temps, l'Aristo attrape à nouveau ma queue qu'il branle d'une main experte, tout en savourant mon massage improvisé. Ses gémissements attisent le feu qui gronde entre mes cuisses et mon érection ne met pas longtemps pour revenir.

- Prends-moi tout de suite, petit Chat, ordonne-t-il alors d'une voix rauque en tirant légèrement sur ma queue rigide dans un geste impérieux.

- Ok, mais...

Comme s'il a lu dans mes pensées, un préservatif se matérialise juste sous mon nez. Il l'attrape sans attendre, déchire l'emballage et déroule le latex sur mon sexe. L'Aristo écarte ensuite ses jambes et se cambre vers moi avec impatience. Ok...

Partagé entre l'appréhension et une excitation de dingue, je me redresse, attrape ses cuisses, puis le cale fermement contre mon bas-ventre. Le bout de mon érection se retrouve ensuite devant son entrée humide et je plonge doucement en lui. La pénétration nous fait gémir dans un bel ensemble. Mon poul s'accélère et ma respiration devient chaotique à mesure que je m'enfonce dans son cul. C'est chaud et serré, ses muscles internes se contractent autour de moi et c'est juste... Putain de bordel de merde, c'est tout simplement génial !

Après quelques secondes de béatitude, j'entame de lents mouvements de va-et-vient en lui. J'augmente progressivement la cadence jusqu'à ce que je sente ses muscles et sa chair se détendre complètement. Et bientôt, l'Aristo n'est plus que cris et gémissements sous mes assauts. Les yeux voilés de désir, il en redemande encore et encore.

Et dire que c'est moi qui lui procure autant de plaisir. Il me donne l'impression d'être un dieu. Ouais, un véritable dieu du sexe.

- Oui ! Oh Oui ! Ne t'arrête pas, petit Chat, halète-t-il en m'attirant à lui dans des gestes désordonnés. Continue... encore... Oui... Ne t'arrête... surtout... pas...

Aucun risque, babe, pensé-je en capturant férocement ses lèvres, nos corps désormais collés dans une étreinte sauvage et ses jambes complètement écartelées sous mon poids.

Sa voix se perd dans un gémissement sourd alors que j'accélère le rythme, le martelant avec ardeur. Ses mains agrippent mes hanches, ses ongles s'enfoncent dans ma peau. Il m'ordonne, me supplie, de le prendre encore plus vite, encore plus fort. Je me plie à ses désirs avec joie. Bientôt notre danse sensuelle et acharnée fait couiner et même trembler son lit qui paraît pourtant spécialement taillé pour résister à ce genre... d'exercice.

Putain, c'est tellement bon ! Et je ne suis pas le seul à en profiter. Sous moi, l'Aristo prend carrément son pied : la tête rejetée en arrière, le corps cambré à son maximum, il savoure pleinement mes coups de rein. Ses traits et tout son être transpirent le plaisir. Ses longues mèches noires et humides s'étalent gracieusement sur les oreillers, sa peau diaphane se colore délicieusement de rouge et que dire de sa bouche si belle, si parfaite ! Légèrement entrouvertes, ses lèvres laissent échapper de véritables geignements de bonheur.

De l'érotisme à l'état pur. Le tableau qu'il offre est tellement sensuel que j'en perd mes moyens. Une vague de plaisir me submerge tout entier à sa vue, je me noie dans un océan de luxure. J'ai l'impression de me liquéfier, de me fondre en lui et c'est juste... merveilleux ? Une seconde vague revient m'assaillir lorsque je le sens se contracter autour de ma queue, ses ongles me griffent le dos alors que son corps tremble violemment sous le mien. Un liquide chaud et visqueux s'étale ensuite entre nos deux ventres collés.

- Par les Dieux, Leo...

Secoué par un orgasme de folie, il gémit mon prénom sans retenue (il s'en souvient, bordel !), avant de se relâcher peu à peu, le souffle court. Ses mains et ses jambes glissent sur ma peau brûlante pour retomber mollement sur les draps. Il ne fait aucun geste pour me repousser sur le côté même si je l'écrase de tout mon poids.

Le visage enfoui dans son cou, je suis complètement vidé. Trois orgasmes en même pas deux heures, putain ! Je suis aussi comblé qu'épuisé. C'était trop bien.

Je finis par me retirer d'entre ses cuisses pour m'étaler comme une masse à ses côtés. La respiration encore rapide, j'arrache ensuite le préservatif que je jette sans ménagement par terre. L'Aristo ne fait pas de commentaire, trop occupé à nettoyer son sperme étalé sur mon abdomen et le sien avec un mouchoir qu'il a fait apparaître de nulle part.

Il entreprend ensuite de me dévisager sans un mot, un léger sourire aux lèvres. Puis il avance une main pour effleurer brièvement ma joue du bout des doigts.

- C'était merveilleux mon petit Chat, fait-il dans un murmure.

- Mmmm, c'est Leo, LEO... marmonné-je, tandis que mes yeux se ferment malgré moi.

Je ne vais quand même pas m'endormir dans son lit, si ?! Trop tard, mes paupières se font lourdes. Ces heures de sexe sauvage ont pompé toutes mes dernières forces.

Barre-toi TOUT DE SUITE ! Tu ne le connais même pas ce type ! Tu ne sais rien de ses intentions ! Si ça se trouve, maintenant qu'il a pris son pied, il va te buter dans ton sommeil !

Pas faux... L'Aristo fait cependant taire le peu de bon sens qu'il me reste en se glissant impérieusement dans mes bras. Ses cheveux encore un peu humides me chatouillent le nez. Et c'est enveloppé dans un agréable nuage mentholé que je m'endors tout contre lui.

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