OS bonus rattaché à la saison 1 d'ASG, réalisé spécialement pour la Fête du Citron organisée par @marilouprivalli1 (lien en commentaire)

Et si Leo avait répondu au baiser de Lars à la fin de l'épisode 11 ?

Leo n'est pas intéressé par les hommes. Et pourtant, ce mystérieux magicien aux yeux violets l'attire. Ses iris l'hypnotisent, ses lèvres l'envoûtent. Il a tellement envie de l'embrasser, le goûter... et même plus si affinités. Un désir nouveau qui le dévore... crescendo. Et si Leo y succombait ne serait-ce que pour cette nuit ? Et si...

Ps : et pour vous mettre dans l'ambiance, je vous ai mis de la bonne musique dans la barre des médias :D

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Putain !

Cette nuit de malade est enfin terminée...

Et j'ai une furieuse envie de l'embrasser.

C'est complètement dingue parce que les mecs ne m'intéressent pas du tout ! Et pourtant, ce type aux allures d'aristocrate prétentieux... j'ai vraiment envie de lui rouler une pelle. Attraper sa nuque, prendre son visage à deux mains, capturer ses lèvres, goûter sa langue... L'idée m'arrache un long frisson qui parcourt ma colonne vertébrale, avant de se perdre entre mes jambes, faisant durcir ma queue.

Putain de merde, ce mec m'excite !

Je glisse nerveusement la main dans mes cheveux sans le quitter des yeux. Monsieur vient à nouveau de se donner en spectacle avec son espèce de cigarette magique. Ses longues mèches ébènes virevoltent autour de son visage... Il affiche une expression de pur plaisir, alors que ses pieds retrouvent lentement le sol. Son corps est entouré de cette étrange aura violette qui semble caractériser ses pouvoirs ou je ne sais quoi.

Il ouvre les paupières, ses iris améthyste luisent faiblement dans la nuit. Ils se tournent dans ma direction, me détaillent. Me happent malgré moi. Pour ma défense, ses yeux sont vraiment magnifiques. Deux putains de joyaux que je trouve foutrement captivants.

Mais merde, Leo ! Arrêtes avec ce genre de pensées chelous ! C'est un mec !!

Ouais, mais c'est plus fort que moi !

Bon, il faut vraiment que j'arrête de le mater ! Parce que ce n'est pas ça qui va calmer mes pensées olé olé. Pour cacher mon trouble, je joue la carte de l'ironie. Un truc que je sais très bien faire.

— Ouah, l'Aristo ! Très malin le coup de la cigarette magique ! Surtout que ça t'as permis de te donner en spectacle encore !

Je continue de me payer sa gueule, cédant à une envie viscérale de le provoquer. Il faut dire que la beauté de son visage est encore plus ensorcelante lorsque ses yeux lancent des éclairs ou que sa bouche se tord en une moue irritée.

Ouais, ce mec est diablement beau. Et incroyablement... sexy.

Tout son être transpire la sensualité. Dans sa façon de parler, de se mouvoir et même de se battre. Je le regarde s'approcher, sûrement pour me foutre une raclée avec ses espèces de fouets magiques. Contre toute attente, cette pensée provoque une nouvelle salve de frissons sur tout mon corps. L'idée de me faire fouetter par ce mec m'excite apparemment.

Ah ouais, quand même ! Voilà que je vire maso maintenant. Génial.

Je continue de débiter des conneries comme si de rien n'était, alors qu'il se plante devant moi. J'ai beau le dominer d'une bonne tête, il me donne la désagréable impression d'être un minus. Je me sens comme un petit chat pris entre les phares d'une voiture face à ses yeux qui m'hypnotisent. Sans parler de son parfum mentholé qui m'enveloppe et me chatouille agréablement les narines. Une odeur fraîche et piquante.. comme lui et son sourire. Encore des pensées chelous !

— C'est dingue comment tu adores faire ton one-man show...

Ma voix se bloque soudain dans ma gorge lorsqu'il pose ses mains sur mes épaules. Le contact me fait sursauter comme un idiot.

— L'Aristo ! Mais tu fous quoi là !

Je ne trouve rien de mieux à faire que de balbutier comme un con pendant que le mec me dévisage en silence, les mains toujours sur mes épaules. Sa tête est légèrement penchée sur le côté, un petit sourire flotte au coin de ses lèvres.

Nos regards se croisent, le sien est voilé, comme s'il était shooté. Mais ses iris brillent d'une gourmandise bien lucide et son rictus se fait carnassier.

Je vais te manger, petit Chat.

Le message est parfaitement clair, ses yeux me dévorent avec intensité, sans aucune pudeur. Il fait ensuite courir ses doigts le long de mon cou dans un geste lent, doux, sensuel, toujours sans me quitter de ses iris embrasés.

Des pensées contradictoires se bousculent dans ma tête, alors que mon pouls s'accélère et que ma peau se couvre de chair de poule.

Embrasses-le ! Ou alors cognes-le ! Mais réagis, bon dieu de merde !

— L'Aristo... balbutié-je dans une pathétique tentative de me sortir de cette situation surréaliste, mais ce n'est pas gagné. Alors pas du tout.

J'ai l'impression d'avoir un tas de gelée à la place du cerveau.

Alors ouais, ce n'est pas la première fois que je me fais draguer par un mec. Ça arrive même assez souvent, mais là ce n'est pas pareil. Parce que là, les avances de ce... Dorian Gray me font de l'effet. Et j'ai envie d'embrasser ce type. J'en ai vraiment envie, putain !

Les derniers neurones qui me restent finissent par me lâcher un par un à mesure que ses mains s'aventurent vers ma nuque, caressent ma peau... Déchiré entre l'excitation et l'appréhension, mon corps finit par réagir et j'intercepte ses poignets par pur réflexe.

Le geste a le mérite de raviver le tas de purée inerte que j'ai dans le crâne. Je parviens à reprendre le contrôle et foudroie l'Aristo du regard.

Ce dernier continue cependant de me sourire avec amusement, ses yeux restent ancrés aux miens. Puis soudain, sans crier gare, il se hisse sur la pointe des pieds et s'empare impérieusement de mes lèvres... Et voilà, mon cerveau est parti !

Merde, merde, merde ! C'est — quoi — ce — foutu — bordel ?!

Sa bouche est fraîche et douce contre la mienne. Il taquine mes lèvres du bout de sa langue, puis les mordille lascivement. Et moi je reste figé comme un gros débile, les doigts toujours enroulés autour de ses poignets. Mon poul devient complètement chaotique lorsque ses lèvres glissent sur ma mâchoire, descendent le long de mon cou. Son souffle roule sur ma peau, affolant encore plus mon rythme cardiaque... Puis sa langue vient soudain titiller ma pomme d'Adam, m'arrachant un bref et violent frisson.

Putain !

Cette provocation sensuelle fout en l'air toutes mes dernières résistances face aux pulsions qui me poussent à le serrer contre moi et l'embrasser. Ah et puis merde ! Fuck !

Je l'attire à moi au moment précis où il se recule. Mes mains attrapent son visage, il esquisse un petit sourire victorieux alors que je me jette avidement sur ses lèvres. Elles s'entrouvrent aussitôt pour accueillir ma langue qui ne se fait pas prier pour l'explorer tout entier. Il a un goût de... menthe, de citron et de whisky ? Le mélange est trop bon.

Notre baiser se fait de plus en plus intense, peut-être le baiser le plus intense que j'ai jamais partagé avec quelqu'un ? Ce mec embrasse comme un dieu. Sa langue est délicieuse, elle joue et s'enroule langoureusement autour de la mienne. Il glisse ses doigts dans mes cheveux pour s'y accrocher, nos corps se collent et il se frotte contre moi dans un mouvement sensuel. Bordel ! J'ai chaud et je me sens à l'étroit dans mon jean.

Et à quel moment exactement mes mains sont passées de son visage à son cul ?! Rien à voir avec celui d'une fille et pourtant, putain comme ça m'excite d'agripper ses fesses !

J'en veux plus. Je crois que... je crois que j'ai envie de ce type.