Chapitre 8 : I felt free for a second




Bonjour, bonsoir tout le monde :

J'espère que vous allez tous bien ? En tout cas moi ça va. Je sais ça fait longtemps que je n'ai pas posté mais je vous avoue que j'ai voulu mettre le nouveau chapitre de Hold on d'abord celle-ci. Et puis j'ai commencé mon travail en librairie donc j'ai pas mal de bouquin à lire avec la rentrée littéraire et Noël qui approche enfin voilà je suis un peu débordée.

Enfin soit, je vous laisse avec le chapitre j'espère qui vous plaira. Je vous préviens juste il est bien plus long que d'habitude.

Bonne lecture,

Wendy

********

La colère et l'incompréhension. Voilà ce que Peter ressentait en ce moment. Il était en colère car il se sentait trahir par Tony. Il détestait quand son tuteur utilisait sa technologie contre lui. Il ne comprenait pas pourquoi il faisait ça.

Peter faisait des cauchemars et il ne voulait pas en parler avec lui. Il ne voulait pas l'inquiéter pour des simples cauchemars.

Peter entra dans le labo. Il ne savait pas pourquoi il était dans cette pièce mais il avait envie de s'éloigner du complexe. Il regardait autour de lui et son seul échappatoire c'était son costume. Il soupira en se rappelant que son costume était dans sa chambre. Ne voulant pas remonter dans la chambre, le jeune homme s'avança vers un nouveau prototype.

Le nouveau Iron Spider. Il était encore mieux que celui avec lequel il est allé sur Titan mais il n'était pas tout à fait fini. Tony et lui devaient le tester pour être sûr qu'il n'y ait aucun soucis. Et Peter avait besoin d'un costume. Il en avait besoin pour partir et que mieux demander qu'un costume qui vole.

Il partit derrière l'ordinateur principal et ouvrit la porte de verre pour prendre son costume. Il avait les yeux écarquillés, il avait son propre costume qui ressemblait presque à celui de son idol.

— Mr Peter, je ne suis pas sûr que Mr Stark soit d'accord ...

— Il me laisse le prendre pour préparer mon décollage. Vérifie dans tes paramètres.

Pendant quelques secondes, Peter eut peur que cette balance de Friday lance un de ces nombreux protocoles pour prévenir Tony.

— Aucune interdiction, vous empêche d'exercer vos décollages dans le jardin.

— Tu ne vas pas prévenir Tony, hein ?

— Toutes les règles de sécurité n'ont pas été franchies pour que je prévienne M. Stark.

Peter soupira de soulagement. Il allait pouvoir sortir du complexe et sous les yeux de Friday.

Il appuya alors sur le bouton et l'armure de l'Iron Spider vient apparaître sur le corps de Peter. Le jeune homme adorait ce costume. Tony et lui avaient travaillé sur ce nouveau modèle et il était encore mieux que la précédente version. Ce nouveau modèle de l'Iron Spider se rapprochait plus de celui du costume de Iron Man. C'était comme s'il avait volé un costume de Tony.

En sortant discrètement dans le jardin, Peter s'envola et quitta la propriété des Avengers.

La légèreté était une sensation agréable. Peter volait au dessus des arbres qui entourait. C'était une drôle de sensation de voler mais elle était si agréable. Il adorait se balancer de toiles en toiles mais cette fois-ci c'était différent. Il ne ressentait pas les mêmes choses.

— Peter, tu reçois un appel de M.Stark

Peter soupira au message de Karen.

— Mets-le en muer. Je n'ai pas envie de parler à Tony.

Karen était peut-être l'IA de Tony mais elle lui obéissait et puis elle était son amie. Peter se sentait proche d'une intelligence artificielle qui n'était pas une vraie personne. C'était la seule personne proche qui lui restait de sa vie d'avant. Sa tante n'était plus là, son meilleur ami non plus. Karen restait la seule personne la plus proche.

Peter survolait New York après avoir passé la journée à faire ce qu'il aimait le plus. Être Spider man.

La lumière de la vile illuminait le ciel ce qui rendait le vol plus facile. Tony avait raison, survolait la ville en pleine nuit était juste un moment magnifique.

À la pensée de son mentor lui serra le coeur. Il s'en voulait d'être parti comme cela mais il avait besoin d'être loin de lui. Tony était comme ... Il était Tony Stark. Depuis qu'il vivait chez lui, Peter avait aperçu une facette du milliardaire qui n'avait jamais vu auparavant. Il était sur-protecteur et Peter n'avait pas l'habitude que quelqu'un qui le dorlote comme cela. May n'était pas aussi protectrice. Elle faisait entièrement  confiance à son neveu. Il avait plus de liberté et il appréciait cette part de liberté qu'elle lui offrait. Ils avaient fonctionné comme ça et ça lui allait très bien.

— Peter, je tiens à prévenir qu'il est presque vingt-trois heures. Lui prévint alors Karen.

« Et merde » pensa-t-il. Il avait passé sa journée entière sur New York. Tony allait être fou de rage. Il devait rentrer, il n'avait pas le choix. Il allait devoir affronter le dit Iron Man.

Alors qu'il s'envola vers la direction du complexe. Alors qu'il appréciait ses derniers moments de liberté, Peter ressentit une boule qui lui tordait l'estomac. Il savait très bien que son mentor n'allait pas être commode quand il serait rentré. Il en était presque sûr. Il s'en voulait d'être parti comme cela mais cette culpabilité traduisait juste le fait qu'il allait être puni et il ne voulait pas affronter cette conséquence inévitable.

— Peter, tu perds de l'attitude.

Le jeune homme revint alors à la réalité. Il était proche du sol. La chute inévitable. Il ferma les yeux se préparant à l'impact.  Il s'écrasa sur le sol.

****

    Tony regardait son écran avec difficulté. Il avait passé toute sa nuit à chercher la moindre activité de Peter. Il avait parcouru toutes les vidéos de surveillances de la ville.

Il était inquiet. Il n'avait jamais vu Peter aussi énervé contre lui. Il avait quitté la table sur un coup de tête. Il s'était fermé et il avait montré un facette de lui-même qui ne connaissait pas.

Peut-être Tony avait été trop loin avec le jeune adolescent pourtant il ne voyait aucun problème à l'avoir espionné. Il était inquiet pour lui. Et puis, c'était la seule manière que Tony pouvait avoir des réponses que ce jeune homme ne voulait pas lui donner. Peut-être Peter n'avait-il pas confiance en son mentor ? À cette idée, le coeur de Tony se serra. Si son gamin n'avait pas confiance en lui, alors à quoi ça sert qu'il voulait l'adopter ? Il voulait que sa relation avec le jeune homme fonctionne mais surtout que Peter ait confiance en lui et le considère son père. Il n'avait jamais eu une vrai relation avec son propre père, Howard, Tony avait vécu dans l'ombre de son père jusqu'à sa mort. Jamais, Howard ne lui avait montré un grand intérêt. Tony avait vécu sans repère paternel et il ne voulait pas que Peter vive ça avec lui.

Plongé dans ses pensées, il n'avait pas entendu les pas du Captain arrivait derrière lui.

— Tu as trouvé quelque chose ?

Tony soupira encore plus à la demande du blond.

Non, il n'avait rien trouvé. Peter était introuvable et il ne répondait pas aux appels qu'il passait à travers Karen.

— Nope, dit-il d'une voix lasse.

— Les vidéos de New York n'ont rien donné ?

— Non, ajouta-t-il presque énervé.

— Tu as essayé vers le cimetière ?

Tony soupira.

Bien sûr qu'il avait essayé. Peter avait besoin d'aller au cimetière où sa tante et ses parents étaient enterrés. Et il n'était pas là.

— Tu crois que je connais pas mon gamin ?

Ton gamin ? Tony, il s'est enfui car il s'est senti trahis par toi.

— Oh ! Ça va Steve ! Je sais, j'ai merdé ! s'énerva Tony. Mais je connais les besoins de mon gamin. Je suis son tuteur et son mentor, je connais ce gamin par coeur contrairement à toi.

Steve fit sa tête lorsqu'il était blessé. Oui, les paroles du milliardaires l'avait blessé. Il lui avait proposé d'adopter Peter avec lui. Il tenait à ce gamin autant que Tony et voilà pourquoi Steve avait voulu l'adopter avec lui car pour le blond; il étaient une famille.

— Et moi qui pensait qu'on allait l'adopter ensemble. Tu crois que je m'inquiète pas pour Peter ?

Tony posa ses yeux sur les écrans devant lui ne voulant pas répondre à son petit ami. Steve avait bien compris ce qu'il était en train de faire et cela l'énervé encore plus.

— Tu m'écoutes ? S'énerva-t-il.

— Oui, je t'écoute et oui aussi pour la réponse précédente.

— Tony, si on adopte Peter notamment il sera ton fils mais aussi le mien. Alors, oui, je m'inquiète pour lui ! J'ai passé la nuit à le chercher aux alentours du Queens je te signale.

— Oh et moi tu crois que j'ai fait quoi ? Je m'amuse peut-être ?

— C'est de ta faute si...

— Bien sûr que c'est de ma faute, Mr Parfait. Le grand Captain America le grand défendeurs des causes justes.

— Vas-y remets ça sur le tapis ! Oui, c'est ta faute Tony, tu n'avais pas qu'à fabriquer un costume Spider man version Iron Man. C'est qu'un gosse, bordel !

Alors que Tony s'apprêtait à incendier Rogers la voix informatisé de Friday, l'intelligence artificielle, l'interrompu.

— Patron, une assistance sociale des services sociaux aimerez s'entretenir avec vous.

— Renvoie-la, Friday ce n'est pas le moment !

— C'est au sujet des papiers d'adoption de Mr Peter.

Tony fronça les sourcils ne comprenant pas pourquoi cette femme était là. Il avait demandé à ses avocats de tout régler.

— Laisse-la rentrer, Friday, finit par dire Steve.

Le milliardaire regard son petit ami perplexe. Pourquoi voulait-il recevoir cette femme alors que le plus important c'était de retrouver Peter.

Sous le regard de Tony, Steve quitta le laboratoire et monta rejoindre la femme qui voulait s'entretenir avec eux. Tony décida de le suivre. Il voulait comprendre ce que Captain America avait derrière la tête.

En arrivant dans le hall d'entrée, une petite femme brune se tenait là. Elle devait avoir une cinquantaine d'année et elle n'avait pas l'air commode. Tony pensait vraiment qu'elle aurait pu incarné le personnage de Ombrage.

Un fin sourire amusé se dessina sur ses lèvres à cette pensée, il regardait un peu trop de films avec Peter.

— Bonjour, je suis madame Sébille. Je suis l'assistance sociale qui s'occupe du dossier d'adoption de Peter Parker.

Tony soupira doucement rien qu'à son ton il savait qu'elle était là pour lui attirer des ennuis.

— Tony Sark, dit-il en serrant la main de la femme. Et voici mon compagnon ...

— Steve Rogers, interrompe-t-il.

— Peter n'est pas là ? Demanda-t-elle

Tony jeta un coup d'oeil à son petit ami.

Bien sûr que non, Peter n'était pas là et il avait décidé de voler son nouveau joujou le jour où les services sociaux venaient leur rendre visite. Tony allait en faire une crise cardiaque.

— Non, il est chez un ami pour le week end, répondit calmement Steve.

La femme ne dit rien. Elle prit son crayon et annota sur carnet.

Tony la regarda agacé. Que pouvait-elle bien écrire de si intéressant ? Il savait qu'elle allait lui attirer que des ennuis et il n'aimait pas ça. Tony avait pour habitude de laisser ses avocats régler les choses qui l'agacent ou les régler en version Iron Man.

— Je suis venue ici, aujourd'hui afin de pour poser des questions pour votre dossier.

Tony lui fit un signe de tête à l'assistance social afin qu'elle le suive dans un des salon.

Steve et lui s'assirent en face de la femme qui prit un dossier marron impersonnel et l'ouvrit.

— Je vois que vous êtes le tuteur légal de Peter depuis peu de temps.

— En effet.

— Peter n'avait pas d'autres parents ?

— Non, confirma Tony. Ses parents sont décédés quand il était jeune et sa tante est une victime du snap.

— Je vois.

Tony se força à ne pas lever les yeux au ciel.

— Et vous pensez que vous seriez de bon parents ?

— Je vous demande pardon ? S'énerva Tony.

Steve prit la main de son petit ami le sentant qu'il allait monter sur ses grands chevaux.

— Pardonnez-moi si je me trompe M. Stark. Vous êtes un homme très occupé, M Roger et vous êtes des Avengers sans compter que vous n'êtes pas marié. Vous ne représentez pas le couple normal et attendu pour avoir adopter un adolescent.

— Je ne vois pas en quoi le fait qu'on ne soit pas marié nous aide à être de bons parents, répliqua Tony d'un ton froid.

— Je crois ce que Tony voudrait dire c'est que on sait que Peter a eu un passé difficile. Perdre ses parents aussi jeune n'est pas facile et puis il a eu la disparition de son oncle et sa tante. Il a besoin d'un endroit et d'une famille stable. Nous pouvons lui apporter ceci et même si nous sommes des Avengers. Nous ferons passer Peter en premier.

— Et comment Peter le vit que vous soyez ensemble ?

Le coeur de Tony fit un tour dans sa poitrine. Il allait répondre assez sèchement alors

— Je pense que Peter le vit assez bien, répondit calmement Steve. Il nous l'a dit lui-même qu'il était heureux pour nous.

Tony le regarda avec un léger sourire. Il était impressionné qu'il reste aussi calme devant les paroles de cette femme. Il l'admirait et il comprenait vraiment pourquoi c'était lui le capitaine des Avengers.

La femme nota alors sur le dossier puis elle le referma.

— Bien, j'ai tout ce qu'il me faut. J'aimerais rencontrer Peter. Je pense un rendez-vous serait pratique.

— Bien entendu, j'en parlerai avec Peter, affirma Steve.

Tony et Steve raccompagnèrent alors l'assistance sociale à la porte d'entrée.

Ils restèrent un moment silencieux regardant la voiture partir au loin. Tony se tourna alors vers Steve et prit doucement la main.

— Je crois qu'elle va faire tout pour qu'on ne puisse pas adopter Peter.

— Je crois aussi, soupira-t-il. Mais on la laissera pas faire. On va se battre.

— Ensemble, affirma Tony.

Steve lui sourit doucement puis vint alors l'embrasser tendrement. Ensemble ils étaient bien plus fort.

— Patron, je reçois une alerte de détresse de Karen.

— Envoie-moi les coordonnées GPS.

Steve regarda en fronçant les sourcils.

— Karen est l'intelligence artificielle de Peter. Si elle m'a envoyé un message de détresse cela veut dire que Peter l'est.

— Vas-y. Ramène-le nous.

Tony hocha la tête. Il appuya sur son bouton son armure apparu. Il s'envola sous le regard inquiet de Steve.

****

La neige l'entourait. Peter avait essayé de marcher dans l'amas de cette poussière blanche. Il avait lutté contre la fatigue et le froid qui lui rendait la tache difficile. Une heure, c'était le temps que Peter avait mis pour lutter contre son épuisement jusqu'à sa chute dans une couverture blanche qu'il espérait que ce soit son lit chaud.

Il grelottait dans son armure. Tony ne l'avait pas encore fini et n'avait pas mis l'option anti-froid. Mais il restait optimiste, il voulait absolument se reposer quelques instants afin de reprendre la route. Karen n'arrêtait pas de lui rappeler que sa température baissait mais il ne l'écoutait pas. Il avait juste besoin de se reposer.

Son souffle devenait de plus en plus rapide et saccadé. C'était comme si il venait de faire un effort sur-humain. Son corps ne se régulait pas. Il avait besoin de se reposer un peu après tout. Depuis le snap, son corps n'était plus le même. Il était Spider Man mais avec un corps d'un humain normal.

Il avait juste besoin de fermer les yeux quelques secondes.

Le sommeil l'appelait comme quelque de réconfortant. Il avait besoin de se reposer quelque instant. C'était pas si grave. Le sommeil était quelque chose de tentant. Après tout, s'il se reposait un instant il pourrait retrouver son lit juste après.

Il céda alors à la tentation et s'endormit.

Il pouvait ressentir une pression dans son coeur comme si il trouvait des difficultés à battre. Les extrémités de son corps étaient glacés. Son corps était un poids mort. Il n'arrivait pas à entendre le moindre son, seul le silence régnait.

Berce par les bras tendres du sommeil, Peter entendit une voix à peine audible.

— Peter, reste avec nous !

Cette voix était familière. Elle était douce et rassurante. Il l'avait déjà entendu, c'était même sûr mais où ?

— Allez, Peter, reste avec nous !

— Bruce ! Cria une autre voix.

— Steve, Tony, sortez !

Bruce, Steve et Tony. Ce sont des noms qu'il connaissait et pourtant ils avaient un air d'inconnu. Peter était plongé dans son inconscient pour réfléchir, il avait juste envie de dormir. Et puis il aperçut comme un souvenir lointain les moments qu'il avait partagé avec Bruce qui avait passé ses journée à le soigner. Et puis le visage de Steve lui apparût comme un souvenir tendre. Peter avait été fan de Captain America depuis qu'il était gosse et maintenant il avait appris à le connaître. Steve était devenu quelqu'un de proche comme un membre de sa famille. Peter se souvenait qu'il appelait Steve son « beau-père » pour rire. Et puis le visage d'un homme brun vint alors en mémoire, cet homme qui avait été là pour lui depuis quelques mois. Tony. Son mentor. Il savait très bien que Tony avait changé ses habitudes pour s'occuper de lui avec Steve. Tony était devenu une figure paternelle et encore plus depuis qu'il vivait avec lui. Peter revit le sourire de Tony qui lui réchauffait le coeur. Il devait se battre pour lui-même mais surtout pour les nouveaux membre de sa famille.

« Allez, Peter, tu peux le faire »

Le jeune homme essaya de toute ses forces de se réveiller. De se battre. Il avait l'impression de ne pas pouvoir y arriver. Le jeune homme vit alors le visage de ses parents, Ben et May comme si ils l'encourageaient à se battre pour rejoindre sa nouvelle vie.

— Bruce, son coeur ne bat plus !

— Je sais !

« Allez Peter ! Pour Tony, tu peux pas le laisser »

Cela lui demanda énormément efforts mais il réussit à ouvrir un oeil.

Voilà, il l'avait fait. Il s'était battu pour son mentor mais aussi pour sa propre vie.

Il aperçut un plafond blanc qui l'éblouissait. Il n'était plus dans la forêt ça c'était sûr. Il avait changé d'endroit. Où pouvait-il être ?

Bip. Bip. Bip.

Le son de la machine était familière pour lui. Il était dans l'aille médicale. Il était à la maison.

— Ravi de te revoir, Peter.

Le jeune homme tourna la tête vers cette voix qui n'était d'autre docteur Bruce Banner.

Il était bien à la maison.

*****

Le lendemain matin, Peter était toujours dans sa chambre de aille médicale. Clint lui avait conseillé d'en faire sa chambre pour toujours ce qui avait fait rire le jeune homme même si cette blague n'était pas au goût de Tony.

Peter avait souffert d'hypothermie. Voilà, ce que c'est de s'endormir dans la neige. Il avait eu de la chance que Karen avait envoyé un signal de détresse à Tony pour qu'il vienne le chercher sinon il aurait pu mourir. Tony lui avait sauvé la vie encore une fois. Peter gardera des petites séquelles et il était obligé de rester au lit avec une couverture de survie pour maintenir sa chaleur corporelle. Il fallait qu'il décongèle. Il pouvait comprendre ce que Steve avait surement ressenti quand il était revenu.

La porte s'ouvrit et deux hommes approchèrent de Peter. Le jeune homme les regarda intimidé. La peur se lisait encore sur leur visage mais Peter comprenait aussi que la peur avait laissait place à la colère. Il allait passait un sale moment.

— Comment tu te sens gamin ?

Peter hocha la tête doucement alors que Tony vint lui caresser doucement les cheveux.

— Tu as toujours froid ?

— Un peu, murmura-t-il.

Steve s'approcha d'eux et se mit de l'autre côté du lit.

— Il faut que tu y ailles doucement et c'est un ordre de Bruce, dit Steve.

— Je vais bien, grogna le jeune homme.

— Peter, tu as fait un arrêt cardiaque. Tu étais mort pendant une minute.

Un quoi ? Peter fronça les sourcils. Comment avait-il pu mourir ? Non, ce n'est pas possible. Il se souvenait seulement de vouloir dormir. C'était peut-être ça mourir ? S'endormir pour l'éternité.

— Avec Steve, on a réfléchi et on te punit. On va renter à New York et tu auras seulement le droit de sortir pour aller au lycée.

— Et pour Spider man ? Demanda-t-il

— Et bien fiston, pas de Spider man, ajouta Steve d'une voix grave.

— Pas de Spider man ?

— Pas de Spider man, confirma Tony.

— Mais vous n'avez pas de droit !

— Si, Peter. Tony et moi étions inquiets. Tu as volé un costume pour partir sans nous prévenir. Et on te retrouve à moitié mort de froid !

— J'ai peut-être voulu ressembler à un Popsicle.

Peter pouvait voir que Tony se retenir de rire. Il n'avait pas envie d'être drôle, il voulait juste être méchant. Il trouvait ça injuste d'être puni alors qu'il était mort seulement une minute.

— Très drôle, gamin, ajouta Tony. Steve a raison. Ton vole ne sera pas excusé même si tu as failli mourir. On s'est inquiété Peter. On n'a pas dormi de la nuit.

— Vous êtes pas mes parents, grogna Peter.

— Non, c'est vrai, confirma Tony. Nous ne le sommes pas. Et je ne suis pas sûr que tes parents auraient été heureux de voir leur fils mourir devant leurs yeux.

Peter soupira mais n'ajouta rien d'autre. Il savait très bien que Tony avait raison. Il ne connaissait très peu ses parents mais rien en imaginant la réaction de tante May, il pouvait comprendre. Cependant Peter était têtu et il avait resté silencieux tout le reste du temps et il n'écoutait pas ses deux tuteurs.

Après quelque minutes où les deux Avengers parlaient dans le vide, ils laissèrent le jeune homme se reposer. Peter n'était pas fatigué. Il ne voulait pas les obéir à dormir. Après tout, il n'avait plus quatre ans pour faire une sieste. Il était bien trop énerver contre Tony et Steve de l'avoir puni pourtant sa colère était plus grande envers lui-même. Oui, il s'en voulait. Pourquoi avait-il décidé de faire quelque chose d'aussi stupide que de voler un prototype de Tony Stark ?

Peter prit son téléphone et se perd sur les réseaux sociaux. Il n'avait rien de bien intéressant, comme à leurs habitudes. Il restait en colère car il n'aimait juste pas être puni.

Dans la soirée, le jeune homme n'avait pas bougé de sa chambre. Il faut dire que l'hypothermie, qu'il avait vécu, l'empêchait de marcher. Il avait mal à ses membres d'extrémité ce qui limitait ses déplacements.

— Alors ma petite araignée, on a désobéi à Tony.

Peter leva la tête au son de cette voix douce. C'était celle de la Veuve Noire. Peter eut un léger sentiment de stress qui lui montait en lui. Il aimait tous les Avengers cependant Natasha pouvait parfois se montrer flippante. Elle s'approchait doucement de lui avec un léger sourire.

— Tony m'a envoyé te dire si tu veux, tu peux venir manger en haut avec nous.

Peter fronça les sourcils.

— Bruce est d'accord aussi, ajouta-t-elle.

— Ouais mais je suis un peu fatigué, mentit-il.

Natasha le regarda longuement puis elle rit.

— Mon dieu, tu es tellement un mauvais menteur !

— Je ne vois pas de quoi tu parles.

— Et tu mens encore.

— Non !

Natasha éclata de rire alors que Peter s'énerva tout en gardant un air gêné.

— Tu sais, je comprends ce que tu vis mais ne te venges pas sur Tony et encore moins Steve. Je ne suis pas d'accord avec le fait qu'il t'est surveillé pendant que tu dors.

— Mais ...

— Pardonne-moi si je te coupe, dit-elle. Sache que Tony et Steve sont stressés en ce moment surtout avec cette visite alors te voir inconscient presque mort n'a rien arrangé.

— Quelle visite ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils.

— Une assistance sociale est venue contrôler pour voir si tu étais en sécurité.

Les services sociaux sont venus ici pour voir si Tony faisait du bon travail. Peter s'en voulait qu'il soit autant embêté à cause de lui. Ou, peut-être Tony en avait marre de lui et il voudrait qu'il parte. Peter avait envie de pleurer. Et si il était placé dans une famille d'accueille loin de Tony ? Il ne pouvait pas partir, il ne voulait pas partir. Tony était sa famille maintenant.

— Natasha ?

La jeune femme se retourna vers lui en haussant un sourcils.

— Je viens manger avec vous.

****

Peter avait retrouvé sa chambre habituelle. Il n'aimait l'aille médicale. Bruce l'avait autorisé à condition qui garde bien les vêtements anti froid. Il ne les aimait pas mais sachant que son corps ne guérissait plus comme avant il savait que ça allait mettre du temps. Il grelotait encore, mes membres étaient lourds et il n'arrivait plus à marcher. Il devait se déplacer en fauteuil roulant et Peter n'avait pas le permis pour ce genre de choses. Il était un danger ambulant. Il avait roulé sur le pied de Sam celui-ci n'avait pas apprécié. Et puis, il s'était cogné plusieurs contre les meubles ou les murs.

Il s'assit sur le lit et regarda cette chambre où il passa les dernières heures. Tony voulait rentrer sur New York et il allait pouvoir retrouver son lycée. Il avait perdu presque un mois de cours. Heureusement que MJ lui envoyait ses cours et qu'il avait de grosses facilités à l'école.

— Hey gamin.

Il leva la tête et la tourna vers la porte avec un sourire.

Tony était là en s'appuyant sur le carde de la porte. Il avait encore l'air fatigué. Le jeune homme s'en voulait, il savait très bien qu'une personne cardiaque avait besoin d'une vie saine et de sommeil. Or, Tony manquait de sommeil cruellement.

— Il est tard, tu devrais éteindre.

— Je pourrais dire la même chose pour toi, ajouta Peter.

Il s'avança alors vers son gamin en haussant les sourcils.

— Tony, ça se voit à des kilomètres que tu n'as pas dormi.

— À qui la faute ? J'ai passé deux nuits à m'inquiéter.

Peter baissa la tête en s'en voulant encore plus.

— Je suis désolé, dit-il. Je n'aurais pas dû te voler le prototype. Je sais que Steve et toi, vous êtes inquiétés ...

— Oh t'en fait pas, dit-il avec un sourire. On t'a pardonné dès qu'on t'a retrouvé. Cependant pardonné ne veut pas dire que tu n'es pas puni.

Peter hocha la tête. Il le savait qu'il était toujours puni.

— Peter, ajouta-t-il. Tu sais, tu es mon gamin hein ? Je me considère comme étant plus que ton tuteur et Steve aussi. On est là pour toi. Il faut que tu nous parles juste quand tu ne vas pas bien.

— Je sais, soupira-t-il. Steve et toi êtes ma seule famille maintenant. Et je sais qu'une assistance sociale est venue ...

— Je vois que Romanoff  ne sait pas garder sa langue, grogna-t-il. Ne t'en fait pas pour cette assistance, on gère avec Steve.

— C'est pour ça qu'on rentre aussi rapidement ?

Tony rit doucement et vint alors ébouriffé ses cheveux.

— Tu es intelligent, tu le sais ?

— Ouais mais toi, tu es un génie. Je ne fais pas le poids.

Tony et Peter éclatèrent de rire. Tony aimait ce gamin. Il lui donnerait sa propre vie pour qu'il puisse vivre maintenant il savait ce que les pères ressentaient envers leurs enfants car Tony avait ce même sentiment pour Peter. Et il savait que Steve vivait la même chose. Peter était leur fils.

— Tony, je peux te demander quelque chose.

— Tu es puni pendant un mois et c'est non négociable.

— Je n'allais pas te demander ça, nia Peter en bloque.

— Mais bien sûr, rit-il. C'est Steve qui a posé la durée de ta punition donc si tu veux négocier avec Captain América libre à toi mais saches que même moi j'y arrive pas.

Peter soupira. Il savait très bien que Steve n'allait pas céder.

— Tony, j'aime pas quand tu m'espionnes.

— Gamin, on fait un marché. Si tu me parles vraiment dès que ça ne va pas et bien je te promets de ne plus t'espionner.

— Promis.

— Bien ! Allez, au lit.

Peter sourit doucement et se couche dans son lit alors que Tony sortit de la chambre.

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