Lui : Jonas...John...

Moi : John

Je lui fais un clin d'oeil et rejoins mes amies

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Salam aleykoum
•2

Azziz  à insisté pour que je ne rentre pas seul, donc ils nous a toutes raccompagnées.

Je suis rentrée chez moi il était donc environ 21h, pas bien tard et mes parents étaient devant la TV avec de la bière et des pizzas comme d'habitude

Maman : T'as passée une bonne soirée chérie ?

Moi : Mouais

Je dis en montant les escaliers et en lançant mes chaussures.

En rentrant dans la chambre j'allume mon radiateur et commence à me démaquiller

Maman : ALYZÉE

Moi : QUOI?

Elle ne me réponds pas j'en déduis donc qu'elle n'a pas besoin de moi.
Je termine mon petit rituel du soir et mets un pyjama.

Maman : AL !

"Mais putain"

Je me couvre d'un peignoir léger, de chaussons rose bonbon et descend à vive allure les escaliers.
J'arrive dans le salon, ma mère a dressé la table avec quelques friandises, des boissons et un gâteau où le chiffre 14 trône au milieu

Je lui avais dis que je voulais pas de sa fête de merde.

Je prends sur moi et avance vers elle, tiré une chaise et m'assois dessus. Mon père toujours devant la télévision.

Maman : Ça fait 14 ans maintenant...T'as grandis si vite mon bébé

Moi : On mange ?

Elle hoche la tête et se met à couper le gâteau blanc

Maman : Mais t'as pas soufflé tes bougies attends

Moi : Mais maman wesh c'est un truc pour le bébé

Maman : C'est la tradition allez allez

Je souffle et éteint les 14 bougies une à une.

Maman : Christophe tu viens manger ?

Il ne pose toujours pas sa bouteille de Heineken et nous rejoint sur la table. Sa cravate part en live, elle témoigne donc que depuis qu'il est revenu du travail il ne s'est pas changé, il porte toujours sa chemise prune et son pantalon de costume. Il n'a fait aucun effort si ce n'est de rester avec sa maudite bouteille devant l'immense écran plat du salon.

Ma mère, quant à elle est toujours vêtue de son éternel sourire figé et d'une robe blanche prada assez jolie je l'avoue.

Je reporte mon attention sur le gâteau que maman découpe. Je sais qu'elle l'a fait seule, elle a le temps pour ça. Vu qu'elle est assistante maternelle et en ce moment elle garde des enfants qui ne sont là que le matin. Elle travaille à la maison, elle a quand même du temps pour d'autres activités.

Mon père lui travaille dans le journalisme. Il bosse dans une société basée à Paris et Marseille, il s'occupe de recruter des nouveaux journaliste, faire la pub etc. C'est plus lui qui ramène le salaire ici.

Ça veut donc dire qu'il n'est pas hyper présent, parfois il s'absente pendant plus de 2 semaines. Et il comble le manque avec les nouveaux gadgets qu'il peut acheter ou tout ce qui peut embellir notre appartement du VIII arrondissement de Marseille.

Maman : Tiens chérie.

Elle me sert ma part. Sert mon père et se sert elle même. Enfin elle débouche une bouteille de champagne. J'ai le droit à une demie flûte exceptionnellement. Mais je sens qu'elle va finir bourrée...

J'ai mangé un peu de son gâteau. La vérité il était très bon mais j'avais vraiment pas faim on s'est gavées à la pizzeria.

Moi : Merci maman c'était très bon

Elle riait aux éclats avec mon père devant la télé. Et comme je l'avais prédit elle était rouge et pompette

Maman : Alyzee tu mange pas ? J'y ai mis tout mon cœur dans ce gâteau tu sais

Moi : La négation.... J'ai plus faim je t'ai dis que c'était pas la peine de..

Maman : EH BAH SI ON À PLUS LE DROIT DE FAIRE UN GÂTEAU POUR SON BÉBÉ ÇA DEVIENT VRAIMENT GRAVE

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, j'ai assez pris sur moi déjà que j'ai fais l'effort de rester à sa soirée de merde.

Moi : Commence pas à vouloir me gueuler dessus je te l'avais dis que c'était pas la peine de faire quoi que ce soit parce que j'allais être crevée et que j'aurais pas faim maintenant garde le ton gâteau de merde et me fait pas chier.

Maman : ALYZÉE J'ACCEPTE PAS QUE TU ME PARLES DE

Moi : blablabla c'est bon m'soule pas

Je monte dans les escaliers jusque ma chambre en tapant des pieds et claque la porte violemment.

Appel entrant : WASS🇵🇸🇸🇳❤💍

Je décroche

Wassila : Al ?

Moi : Oui c'est bien moi Alyzée Eve que puis je pour toi Wassila Banat Gueye ?

Wassila : Ça va ?

Moi : Je viens encore de m'embrouiller avec ma daronne... Mais à part ça tranquille et toi ?

Wass : Alhamdoulilah ... Pourquoi ?

Moi : Elle m'a fané avec son gâteau là zehma je suis un bébé c'est bon après elle pète un plomb parce que j'ai pas mangé...

Wass : Alyzée t'es lourde avec tes parents ils t'aiment wallah ils font tout pour que tu sois ienb et toi tu leur fait la misère... T'as la chance d'avoir tes parents avec toi y'en a ils prient chaque jour.

Je souffle intérieurement et regarde ma montre, signe que je suis agacée.

Moi : J'ai pas besoin que tu recommence ton monologue sur l'importance de la famille blablabla l'islam a dit blablabla j'ai pas ma mère blablabla je l'ai jamais connue blablabla je connais la chanson t'sais.

Wass : Eh vas y t'sais quoi ? Vas te faire tu changeras jamais. Reste comme ça surtout Alyzée tu vas le regretter un jour.

Elle me raccroche au nez et je jette mon iPhone à côté de moi sur mon lit, avec uniquement mes écouteurs vissés sur mes oreilles. Qu'elle aille se faire voir elle aussi. T'facon personne me comprend

Après une dizaine de minutes à ruminer de rage je m'endors. Et je suis réveillée par la sonnerie de mon téléphone.

Moi : Allô ...

X : 12..C'était pas vraiment difficile chérie...

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Salam alaykûm les grosses ! 

Voilà la seconde partie, ça vous plaît ? 

Je vous informe que c'est une histoire que j'écris avec @IamFalestine aka Amîra. 

Désolé pour les fautes

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Bisous