Flashback 7
Charlie
Paris, la plus belle ville du monde à se qu'on dit.
Moi je ne l'a trouve pas si belle, mais bon chacun son point de vue.
Je suis dans un cimetière, devant la tombe de mon frère.
À sa mort son corps à été rapatrié en France, au près du corps de ma défunte mère, Amélie, et de Nina.
Je n'étais plus venu dans ce cimetière depuis tellement d'années.
-Léo, je suis désolé, je n'ai pas été à la hauteur. J'ai craqué, je n'ai pas réussi à rester forte. C'était trop dur, et j'ai commis une erreur, mais heureusement Nathan, tu ne le connais pas mais c'était mon meilleur ami, m'a sauvé. Malheureusement ça lui a coûté la vie, il est mort pour moi. J'ai l'impression que l'histoire se répète, combien de personnes sont déjà mortes pour moi et combien de personnes mourront par ma faute ?
C'est pour ça que j'ai fugée... Mais papa m'a retrouvé et m'a ramené dans notre ancienne maison. Je sais qu'Elisa, et les autres souffriront beaucoup de mon départ, mais je ne pourrai jamais vivre là-bas. Je ne peux plus les regarder en face après le mal que je leur ai fait.
J'espère que tu me pardonnera d'être rentrée.
Je t'aime Léo
Au revoir
Je quitte alors le cimetière, je déambule dans les rues de Paris, j'arrive dans le 6e arrondissement.
Je me souviens de chaques rues et chaques maisons comme si je n'étais jamais parti.
J'arrive enfin devant mon anciennes appartement, là où habite mon père biologique. Je n'arrive toujours pas à me dire que moi aussi j'habite là maintenant.
Je décide de ne pas rentrer tout de suite, je me rend dans le quartier latin, un de mes endroits préféré dans Paris, je passe devant plein de librairie, j'en reconnais une en particulier, ce ne n'est pas vraiment une librairie.
La boutique se nomme «Album». C'est une boutique dédiée aux comics, mangas et sagas littéraires cultes. Avec Léo on adorait venir ici s'extasier devant les produits Harry Potter.
Mais plus jamais nous ne pourrons nous y rendre tous les deux...
Je continue mon chemin, non sans un pincement au cœur, j'arrive devant une église, l'église Saint-Sulpice.
C'est dans cette église que les cérémonies funéraires de ma mère biologique et de Nina furent données.
Je m'avance, doucement, vers l'entrée.
Je pose délicatement ma main sur la poignée.
Lorsque ma main entre en contact avec la poignée, tout mon corps se fige.
Je reviens des années en arrière.
Une petite fille d'à peine 6 ans, ouvre la porte d'une église. À ses côtés un petit garçon du même âge lui tient le main, peut-être son frère. Ils sont tous deux vêtu de noir, derrière eux une femme pleure, elle leur ressemble beaucoup.
Sûrement leur mère.
Ils entrent tous les trois dans l'église, assis sur les bancs, des personnes vêtus eux aussi de noir pleurent en silence.
Le petit groupe s'avance le long de l'allée centrale jusqu'à arriver devant un petit cercueil. Au premier rang trois place vide les attendant. Un homme est debout à côté de la quatrième chaise, il a le visage fermé, froid. D'un mouvement de tête il ordonne à sa femme et ses deux enfants de s'assoir.
Je retire ma main de la poignée et fuis. Comme d'habitude, je fuis.
Je cours, je cours dans les rues de Paris. Le soleil n'est pas encore levé, seuls les lampadaires éclaires ma course effrénée.
Je m'oriente dans les rues sans vraiment savoir où je veux aller.
Quelques minutes plus tard, je me retrouve dans le jardin du Luxembourg. Dans un petit coin isolé, entouré d'arbres et fougères.
Là au milieu de cette verdure luxuriante, je me suis laissé aller. J'ai laissé mes larmes coulées. Pour la première fois depuis bien longtemps je me suis autorisée à laisser des sons sortir de ma bouche entrouverte.
Des sanglots, d'abord un puis deux, trois et bientôt des dizaines.
J'ai laissé sortir toutes mes émotions, ma colère, ma tristesse, ma peine, ma douleur, ma souffrance, ma haine...
Je me suis mise à crier, de tout mes forces. Ma voix était enroué par des années de silence.
Mon cris est vite devenu un hurlement. Comme un loup hurle à la lune j'hurlais mon mal-être. J'ai hurler jusqu'à ne plus avoir de voix. Jusqu'à l'épuisement de tout mon corps.
Je suis alors tombée dans l'herbe, mes jambes ne soulevant plus le poids de mon corps.
Allongée au milieu de ce petit coin de solitude, je me suis revue petite il y a des années avec mon jumeaux. Nous venions toujours ici pour fuir la folie de notre père.
Une petite fille, qui n'a guère plus de 5 ans, est recroquevillée sur elle même, elle pleure. Son frère jumeaux, à côté d'elle la console :
-Lili, regardes moi
La petite ne bouge pas.
-Regardes moi, s'il te plait sœurette
Elle finit par le lever la tête et regarder son frère de ses yeux pleins de larmes.
-L'année prochaine, reprend le petit garçon, Nana rentre en petite section
-Et alors ? lui répond la dénommé Lili
-Alors, elle ne sera plus à la maison, elle ira à la maternelle
La fillette commence à comprendre.
-On n'aura plus à s'inquiéter que papa lui fasse du mal, elle sera en sécurité
-Et quand elle sera à la maison nous aussi, on pourra la protéger, complètement la petite fille
-Exactement, alors sèche tes larmes, nous n'avons plus que quelques mois à attendre
-Oui, mais plusieurs mois ce n'est pas rien, il pourrait se passer des tas de chose pendant cette période, des choses bonnes ou mauvaises...
-La grande Charlie Sophie Bloom aurait elle peur ?
-Non, bien sur que non, se défend Charlie. J'appréhende juste un peu...
-Allez ne t'inquiètes pas ça va aller, il faut qu'on rentre sinon papa va être furieux et qui sait se qu'il pourrait faire...la voix du garçon n'est plus qu'un murmure à la gin de sa phrase
Un éclaire de terreur passe dans les yeux de la petite Charlie tandis que son jumeau finit sa tirade.
Et durant ces quelques mois, elle est morte...
Des larmes coulent à flot le long de mes joues lorsque cette phrase s'insinue dans mon esprit.
Et durant ces quelques mois, elle est morte... elle est morte... morte
Ce mot me transperce comme un couteau
Morte... morte...
Le soleil est maintenant bien assez haut dans le ciel pour que je puisse retourner chez mon géniteur, ou père biologique.
Une fois devant l'immeuble, je me fige, je n'arrive plus à bouger.
À force de détermination je finis par taper le code, il n'a pas changé. Je pousse la porte et m'engage dans les escaliers. Je pourrai prendre l'ascenseur mais j'ai besoin marcher.
Enfin c'est surtout pour retarder le moment ou je me retrouverai face à mon père.
Une fois devant la porte de son appartement je me fige.
Sur la porte est écrit : «M. et Mme.Bloom et leurs enfants»
Chaque fois que je lis ces mots quelques choses se brise en moi. Dire qu'à une époque Mme.Bloom c'était ma mère, maintenant une nouvelle femme a pris cette place. Ce qui me fait le plus de mal c'est la fin de la phrase car je sais très bien que ce n'est pas moi ses enfants mais eux, les enfants de sa nouvelle femme.
Et voilà, c'est fini pour ce chapitre. Je vous l'accorde il est un peu long mais ça faisait longtemps que je n'avais plus publié alors ça compans.
Dans ce chapitre on en apprend en peu plus sur le passé d'Alice et ses tourments.
À votre avis :
Comment sont mortes Amélie et Nina ?
Qui est Nina ?
Je vous laisse répondre à ces questions en commentaire et n'oubliez pas de voter si ça vous plaît 😉
Gros bisous😘
M.❤️
PS : il y aura peut-être encore pas mal de temps avant le prochain chapitre car je traverse une période difficile
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