Chapitre 16
Lettre n°54
«Je ne compte même plus le nombre de lettres que je t'ai écrites cette année. J'aimerais te les envoyer mais je n'ai pas encore trouvé l'adresse du Paradis. Dommage pour toi.
Je suis perdue sans toi. Tu es partie avec mon âme et tu as jugé bon de ne rien me laisser. Aujourd'hui ça fait exactement un an que tu es partie. Dans une semaine, tu aurais eu dix-neuf ans, mais tu ne connaitras jamais ça.
Tu ne sauras jamais ce que c'est de vivre, comme je ne sais plus comment le faire. En réalité, je ne vis plus. Je ne suis plus rien. Je suis devenue un monstre à cause de toi. C'est de ta faute. Les gens m'évitent, car ils n'arrivent pas à me comprendre, à vrai dire moi non plus. Cette année sans toi fut la plus longue de ma vie, et ça ne fait que commencer. Pourtant, je m'efforce de tenir ma promesse, la dernière que j'ai pu te faire. C'est facile, trop facile.
Je t'ai toujours répété sans arrêt que je ne pourrais pas vivre dans un monde où tu n'es plus là. C'est faux, j'y arrive très bien.
J'ai toujours imaginé que je me suiciderais si tu mourais, que la douleur serait tellement forte que rien ne pourrait valoir le coup que je me batte. C'est faux. Je ne vais pas me suicider, me taillader les veines, m'enfoncer une balle dans le crâne, sauter sur les rails. Je vais rien faire de tout ça, car aujourd'hui pour moi, tu n'en vaux pas la peine. J'aimerais me détester pour être en capacité de penser ça, mais c'est la triste réalité. Tu n'en vaux pas la peine. Rien ne vaut plus la peine. Rien, même pas toi, mon âme sœur.
C'est ce que tu étais pour moi, une âme sœur. J'ai eu la chance de rencontrer la personne que j'aimerais le plus au monde, deux ans après ma naissance. Je me souviens à quel point c'était bizarre pour les autres de nous voir ensemble, surtout pour Nathan. J'étais amoureuse de lui, c'était l'amour de ma vie mais il n'était pas mon âme sœur. C'était toi, mon incroyable petite sœur. Âme sœur, c'est un joli mot. On pourrait presque penser qu'il a été inventé pour nous. Sauf que je t'ai perdue. Je me suis perdue, oubliée dans les méandres temps. J'avais tout et puis tu es partie. Espèce de lâche. T'aurais dû te battre. Je l'aurais fait moi, pour ne pas te perdre et maintenant, je m'en fous.
Tu as détruit la personne la plus heureuse au monde. On n'avait souffert toutes les deux mais on était profondément heureuses jusqu'à ce que tu nous abandonnes.
Alors ne t'inquiète pas, je vais respecter la promesse que je t'ai faite, pas par volonté, mais uniquement parce que je me fous que tu ne sois plus là. Ça ne me fait rien de t'avoir perdu. Rien.
Ton éternelle Gabby.»
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Je tenais à vous remercier pour l'enthousiasme dont vous faites preuve pour AWY. C'est juste fou et je vous remercie, ça me fait énormément plaisir. Vous ne vous rendez pas compte ! Je suis arrivée au rang 531 de la catégorie Roman d'amour aujourd'hui et quand on sait le nombre d'histoires publiés, ça rend ce chiffre encore plus significatif ! Ensuite, je suis toujours émerveillée le matin, ou plutôt le midi (Je suis un oiseau de nuit donc je me lève tard), quand je me réveille et que je vois vos commentaires et vos votes. Alors même si je ne suis pas lu par des centaines de millions, je m'en fou parce que j'apprécie tellement le temps que vous prenez à me corriger, reprendre et donner votre avis. Ça vaut tous les millions du monde. Ça me permet de rentre ce texte encore meilleur et ça grâce à vous. Alors merci à cette petite communauté wattpadienne vous me rendez incroyablement heureuses. Je vous avoue meme que certains de vos commentaires me font verser des petites larmes, d'autres me font rire et c'est magique. C'est un petit rêve de pouvoir être lu et apprécié par vous. Grace à vous, je trouve enfin ma place. Alors du plus profond de mon petit coeur, merci !
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