"Père..."
Alexander s'occupait de ranger sa chambre pendant que sa sœur squatteuse s'amusait avec son chat. Il ne savait pas comment prendre le comportement de celle-ci qui souhaitait rester quelques jours chez lui. Il hésitait entre le trait protectrice ou la flemme de rentrer chez elle. La protection semblait être une bonne excuse, selon le brun, sachant qu'elle s'inquiétait pour lui très souvent depuis son alcoolisme. Il n'avait jamais véritablement dit ce qui l'avait amené à boire autant. Même si l'accumulation de malchances était en grande partie fautive. Le brun gardait au fond de lui la véritable raison de ce mal-être. Il supposait que sa soeur pensait que le retour de Magnus le chamboulerait surement trop. Or Alexander se portait bien et se voyait même ravi de le voir à nouveau. Cela pouvait s'expliquer par l'espoir qui se nourrissait en lui néanmoins sa vie amoureuse n'était plus sa priorité dans la vie depuis un certains temps. Le célibat l'avait amené à réfléchir sur lui-même et s'accepter tel qu'il était. S'aimer avant d'être aimer c'était le mantra.
- Alexander ton chat Lucky je crois qu'il est amoureux de mon téléphone hurla sa sœur dans le couloir le faisant lever les yeux au ciel.
Qu'est-ce qu'il aimait sa sœur casse pied... La jeune femme avait finalement décidé de donner un coup de main à son frère et son ami. Ces deux-là étaient sacrément idiots selon elle, et ils risquaient de s'enfoncer dans ce malentendu. Ce fut pour ça qu'elle venait de filmer le chaton pour l'envoyer à son ami Magnus. Le dé était lancé et se trouvait entre les mains des deux hommes.
Le jour de la rentrée était prévu pour le lendemain, comme le dîner de famille avec Max et sa mère. Oh et Luke aussi se rappela-t-il en haussant les épaules. Pour l'instant il appréciait bien cet homme qui semblait apporter du bien-être à sa mère. De plus si il s'entendait bien avec son petit-frère et s'en occupait bien il ne pouvait pas lui reprocher grand chose. Le brun doutait des capacités de son père biologique à s'occuper d'un petit garçon discret comme Max. Pourquoi déduisait-il cela ? En s'accrochant à son passé et sa relation tumultueuse avec son paternel. Il soupira de lassitude en rangeant correctement ses dernières affaires propres dans l'armoire.
- Dis-moi Alec interrompit Isabelle en tenant le chat sur son épaule. A partir de quand des adultes amoureux aménagent ensemble ? questionna-t-elle en prenant place sur le lit. Lucky descendit pour sortir de la pièce ne trouvant rien d'intéressant à faire.
- Et bien il n'y a pas de recettes miracles prononça sceptique l'aîné qui s'assit à ses côtés je suppose que c'est en fonction du feeling de chacun ... si vous vous sentez près à partager tout de votre vie et pas seulement quelques parties ...
- Même si ils ont la tendance à dormir tout le temps ensemble que ce soit chez l'un ou chez l'autre ? demanda Isabelle qui pensait proposer à son petit-ami d'aménager ensemble.
- Tu te fiches de moi Izzy s'offusqua Alec en croisant les bras tu ne me le présentes pas et tu penses aménager avec lui parce que vous passez régulièrement les nuits ensemble non mais je n'ai pas donné mon pré-accord pour ça râla le brun.
- Tu n'as aucun accord à donner sur ma relation tu as juste à accepter que je l'aime protesta la jeune femme en lui frappant l'épaule. On s'approche de nos un an ensemble ...
- Par l'Ange ... et je ne l'ai jamais vu marmonna l'aîné en levant les yeux au ciel.
Isabelle lui balança un coussin au visage en pouffant de rire. La brune hésitait sincèrement à lancer ce projet avec Simon. Elle en déduisait que cela voulait dire qu'elle n'était pas encore prête à assumer un logement en couple. La jeune femme appréciait passer du temps chez son compagnon mais devait encore laisser passer un peu de temps avant d'avoir un véritable lieu en commun.
-
La journée de rentrée se déroula rapidement. Les professeurs n'eurent pas le temps de souffler que les cours se finissaient et les élèves n'eurent pas le temps de rouspéter qu'ils devaient déjà rentrer chez eux. Alexander n'avait pas croiser Magnus, passant la majorité de sa journée au gymnase enchaînant les classes. Pendant ce temps, Isabelle avait travaillé depuis l'appartement de son frère, réglant simplement quelques paramètres de l'application. Le brun prévint sa sœur qu'il passera au supermarché pour acheter une bouteille de vin pour l'amener au dîner ce soir. La jeune femme n'ayant pas vérifié ses messages n'en savait donc rien.
Le jeune professeur conduisit jusqu'au Whole Food le plus proche. Il s'avança vers le rayon qu'il avait redouté pendant un long moment : la partie alcool. Il connaissait sa mère qui empêcherait quiconque adulte de boire une goutte d'alcool si son fils était présent au dîner. Alexander n'était pas de ce même avis, et apporterait donc une bouteille de vin pour sa sœur et son beau-père. Il fixa un long moment le nombre impressionnant de bouteilles. Essayant de se rappeler lequel était le plus appréciable. Son estomac se contractait d'anxiété en se souvenant tout ce qu'il avait enduré à cause de cette merde. Mais aussi toute la tranquillité qu'il avait lorsqu'il était saoul. Il déglutit difficilement avant d'attraper un blanc pétillant qui fera l'affaire.
- Encore accro prononça une voix dans son dos qu'il aurait apprécié ne pas entendre maintenant.
Alexander se retourna pour remarquer la présence de son père poussant un chariot légèrement rempli. De tous les moments de sa journée, son père devait le voir dans ce rayon avec des suppositions stupides. Le brun se prépara donc à subir les véhémences habituelles de son paternel.
- Père... salua le fils d'une voix monotone.
- Quand décideras-tu d'arrêter de décevoir les gens ? Posa Robert en croisant les bras.
- Quand tu auras décidé d'arrêter d'être dans ma vie répondit sur le même ton le brun qui haussa les épaules.
Alexander était blessé par les mots de son père. Le petit garçon, qu'il était face à Robert, rêvait que d'une chose : recevoir la fierté de son père. Il avait toujours souhaité avoir l'amour de celui-ci. Mais le père ne montrait toujours que de la déception, voire du dégoût envers son fils. Enfin c'était ce que pensait, ressentait et comprenait Alexander.
- Qu'attends-tu alors ? sermonna l'homme en haussant les épaules.
- Ça fait deux que je suis sobre précisa le brun en levant les yeux au ciel, j'apporte juste du vin pour le dîner de ce soir chez maman.
- C'est l'excuse que sorte tous les alcooliques ...
- J'ai d'autres chats à fouter tu vois et je n'ai donc pas le temps à écouter tes balivernes lâcha le brun en secouant la tête et s'éloignant, oh et autre chose dit-il en se retournant vers son père, tu as intérêt de bien t'occuper de Max
- Ton frère se trouve mieux avec moi ou ta mère qu'en ta compagnie cracha Robert en fronçant les sourcils.
- Je me demande pourquoi j'essaie encore de te parler se confia le fils en soupirant, et partit lâchant l'affaire.
- Parce que tu adores épuiser le temps des autres hurla Robert en levant les bras en l'air furtivement.
- Je ne t'ai jamais rien fait protesta Alec en se tournant encore une fois vers son paternel.
Le brun soupira en perdant encore son temps à discuter avec lui. Mais il ne pouvait s'en empêcher. Car premièrement, il voulait avoir le dernier mot et deuxièmement parce qu'il voulait régler ses comptes avec son père.
- Tu fus ma plus grande déception Alexander cracha l'homme voyant la tristesse atteindre les yeux de son fils, ceci lui pinça finalement le cœur.
- Robert exclama choquée une femme derrière le fils.
Le jeune professeur dévia son regard pour remarquer une femme plus jeune que son père, porter des légumes verts. Il en profita pour partir, n'ayant plus de voix ni le cœur pour se battre. Il partit en caisse sans saluer celle qui semblait connaître son paternel.
- Pourquoi fais-tu ça ? Demanda la femme en posant les aliments dans le caddie.
- Il s'est acheté à boire soupira Robert en se passant la main sur le visage.
- Et lui dire des mots aussi méchants arrangerait la chose ? Questionna-t-elle en fronçant les sourcils.
- Anna-Maria ...
- Non Robert tu aimes tes enfants. Tu m'as dit à quel point perdre le lien t'as fait du mal et tu es là à aggraver le problème exposa Anna-Maria sa compagne.
- Je ... je suis qu'un pauvre idiot soupira le père en haussant les épaules.
- Je ne te le fais pas dire avoua la femme en secouant la tête, je refuse que notre enfant ne connaisse pas ses demi-frères et sœur alors tu vas arranger tout ce bazar !
- Je ne suis pas sûr que ça s'arrange en 6 mois ... se questionna Robert.
- Je ne comprends pas pourquoi tu te comportes comme ça avec lui questionna la femme en tirant le chariot tu es le contraire de tes ressentis...
- J'ai toujours été comme ça... répondit Robert en haussant les épaules, strict pour l'amener à montrer le meilleur de lui même et ...
- Est-ce que ça a véritablement marché ? Posa Anna en attrapant une brique de lait. Tu es différent avec Max ...
- Et bien parce que ... commença le père sans vraiment connaître la réponse.
La femme lui sourit faiblement en lui tapotant l'épaule délicatement.
- Tu y arriveras mais la prochaine fois range tes crocs murmura la femme avant de partir vers la caisse.
Pendant cette discussion, le brun était rapidement passé payer avec les nerfs à cran. Il claqua par la suite la porte de sa voiture, avant d'hurler sa colère dans celle-ci. Déposant délicatement la bouteille sur le siège passager, il rentra chez lui en se retenant au maximum. Dans ce genre de situation où les nerfs lâchés, la tentation d'une seule goutte était affreusement redoutable. Il détestait être dans cet état à cause de son père, encore une fois. Son cœur de petit garçon souffrait une nouvelle fois. Il n'était pas encore à la hauteur des attentes de son paternel. Il devait se rendre à l'évidence qu'il ne le sera jamais mais c'était à chaque fois la même histoire. Puis il y avait ce petit côté sensible qui espérait du changement.
Le sportif passa la porte de chez lui, d'un pas furieux. Il déposa la bouteille dans la cuisine avant d'aller se ruer vers sa chambre, le plus loin possible de ce vin.
- Alec c'est toi ? Demanda la sœur en sortant de la salle de bain.
Le brun tomba nez à nez avec elle, essayant de ne pas craquer afin d'éviter une inquiétude supplémentaire. Isabelle l'observa pour avoir un moindre détail, elle remarqua la bouteille de vin sur la table. Son cœur se serra, elle redoutait qu'il ait craqué. La jeune femme ne souhaitait pas ça, pas après tous les efforts qu'il avait fait.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Interrogea soupçonneuse la brune qui lui attrapa le menton.
- J'ai croisé papa ça ira répondit-il plus sèchement qu'il ne le souhaitait puis partit dans sa chambre.
Isabelle ferma les yeux en soupirant tristement. Elle restait persuadé que son père avait changé d'attitude par rapport à l'homosexualité de son frère mais n'avait aucun souvenir des deux s'amusant ensemble. La sœur, malgré sa tâche pas finie de se maquiller, se précipita dans la chambre de son frère dans laquelle il souhaitait rester seul.
- Iz s'il te plaît... dit-il d'une voix tremblante.
- Qu'est-ce qu'il t'a dit ? Posa Isabelle en faisant face au dos de son frère, secoué par les sanglots.
La cadette glissa sa main sur l'épaule de son frère en se rapprochant de lui. Le brun se tourna vers elle, laissant les larmes apparaître.
- Comme toujours ... murmura-t-il se laissant prendre dans les bras de sa sœur.
- Chut ... ne l'écoute pas Alec consola la petite sœur en lui caressant le dos.
L'ainé renifla avant de se tenir de nouveau droit. Il se frotta les yeux, tout en soupirant. Il devait être fort, il se devait de passer à autre chose. Ce qu'il était devenu ne plaisait pas mais il commençait à s'apprécier, et à accepter sa vie.
- Ça ira Isabelle confirma le frère en souriant faiblement.
- Ça n'ira pas du moment que tu gardes encore tout pour toi protesta la brune qui arqua un sourcil, nous en avons déjà parlé...
- Pas maintenant d'accord... allons manger chez maman répondit lassé Alec en passant sa main dans les cheveux.
- Promis ?
- Promis petite-soeur affirma-t-il en lui caressant le bout du nez la faisant éternuer.
- Alec ! Exclama boudeuse et rieuse à la fois la jeune femme qui retourna ensuite se maquiller.
-
Le repas s'était déroulé calmement sans un mot plus haut que l'autre. Luke était un homme plutôt drôle, et semblait être très apprécié par le benjamin. Maxwell avait raconté ces exploits dans le camp de vacances cet été, puis avait fini par bouder lorsque la rentrée fut évoquée. Toute la petite famille s'était ensuite trouvée dans le salon, à discuter de théories sur un manga télévisé que le plus jeune appreciait. L'ainé avait fini par aller se perdre dans la bibliothèque, se trouvant un instant seul dans ses pensées.
- Mon chéri murmura la mère en entrant dans la pièce.
Maryse avait remarqué la diversion de son aîné pour partir du salon. Elle l'avait discrètement suivi et l'avait pendant un moment observé. Son fils était morose et triste. Elle voulait donc avoir une discussion sincère avec lui, comme ils avaient l'habitude de le faire tous les deux. La femme s'assit par la suite sur le fauteuil d'en face.
- J'ai croisé papa murmura Alexander en fixant ses mains entrelacées.
- Et ça ne s'est pas bien passé supposa la mère en attrapant les mains de son fils.
Le brun releva son visage, ne voulant plus caché ses yeux humides. Il pleurait encore une fois pour lui... Ça l'énervait et l'attristait à la fois.
- Comme d'habitude ajouta l'enfant en haussant les épaules.
- Oh mon chéri soupira Maryse en le prenant dans ses bras.
- Il ... il me déteste sanglota le brun en posant sa tête sur l'épaule de sa maternel, il me croit alcoolique alors que j'achetais juste le vin pour ce soir ...
- Mon garçon ...
La mère en voulait énormément à son ex-mari d'être toujours aussi odieux avec son fils. Elle se rappela qu'elle devra avoir une nouvelle discussion à ce sujet avec lui. Elle devra se montrer ferme et sévère. Son petit garçon souffrait de ce manque de reconnaissance et elle en voulait à Robert de ne pas le voir.
- Je fais perdre le temps à tout le monde ... je ne sers qu'à être un plaie prononça tristement le brun qui soupira.
- N'écoute pas ton père rassura Maryse en lui caressant l'arrière du crâne.
- JE NE VEUX PLUS VOIR PAPA hurla une voix d'enfant.
Le benjamin avait remarqué la disparition des deux. Luke ayant vu l'heure avait proposé qu'il aille se coucher. Maxwell avait accepté seulement s'il pouvait souhaiter une bonne nuit à son frère. Ce fut pour cela que l'enfant se tenait devant la porte entrouverte de la bibliothèque. La mère et le fils aîné se tournèrent vers l'entrée de la pièce où se trouvait Max, en larmes qui partit en courant dans sa chambre. Luke fit son apparition en vitesse inquiet.
- Il venait souhaiter une bonne nuit annonça l'homme en haussant les épaules penaud.
L'ainé soupira avant de se lever afin de se diriger vers la chambre de son petit-frère qu'il entendit pleurnicher. Il était peiné de voir son petit Max aussi triste, par sa faute.
- Maxie chuchota délicatement Alexander en prenant place sur le lit.
Maxwell était couché, dos à la porte. Le brun posa doucement une main sur l'épaule du plus petit. Celui-ci roula pour faire face à son grand-frère.
- Papa a encore été méchant avec toi ?
- Ce n'est pas grave du moment qu'il ne l'est pas avec toi argumenta le plus grand en lui caressant la joue.
- Mais je ne veux pas qu'il te fasse du mal protesta l'enfant en croisant les bras.
- C'est entre papa et moi Maxie ...
- Et bien je trouve ça injuste râla le petit garçon, tu es génial Alec pourquoi papa ne le voit pas comme ça ?
Cette remarque fit rire l'aîné qui fut attendri par le compliment. Le benjamin était la petite prunelle de toute la famille, tout le monde faisait attention à lui. Alexander mettait un point d'honneur à ce qu'il ne manque pas d'amour.
- Tu es fort, gentil, drôle et ...
- Maxie eh Maxie écoute-moi interrompit Alec en gloussant, ne te met pas contre papa d'accord ? Ça n'arrangera rien du tout ... tu me comprends ? Et je refuse qu'il soit en colère contre toi parce que tu es mon petit têtu expliqua le brun en lui pinçant la joue.
- Alec rigola le petit garçon en frottant sa joue.
- Voilà je préfère ce Maxwell là taquina l'aîné en souriant.
- Je déteste te voir triste tu sais ...
- Maxie je sais mais ce n'est rien rassura le brun en lui embrassant le front, endors-toi demain tu as école je te rappelle.
- Oh pitié... ricana le benjamin en remontant sa couverture, bonne nuit Al'
- Bonne nuit bonhomme souhaita-t-il avant de sortir de la chambre.
Maryse regarda son aîné en lui souriant faiblement. Alexander s'approcha de celle-ci déterminé.
- Parle à Max et oblige-le à garder contact avec papa demanda sérieusement le brun, je refuse que père s'en prenne à lui ...
- Je le ferais accepta la mère en lui embrassant la joue.
L'ainé et la cadette Lightwood dirent au revoir avant de rentrer chez le professeur. Le duo finirent par se coucher sur le dos dans la seule chambre de l'appartement. Alexander soupira en remarquant la sacré fin de journée qu'il avait vécue. Isabelle se tourna pour poser sa tête sur le torse de son frère. Cela pouvait paraître bizarre pour beaucoup, mais ces deux avaient toujours été proches et avaient l'habitude de partager un lit. Pour eux, ça n'avait rien de malsain au contraire ils étaient tactiles simplement sans ambiguïté.
- Tu es génial Alexander n'en doute jamais murmura la sœur.
- Isabelle je vais bien soupira le brun en se frottant les yeux de sa main libre.
- C'est faux tu cogites rectifia la brune en relevant la tête, le menton sur l'épaule. Elle fixait son frère en fronçant les sourcils. Tu as le droit d'avoir des faiblesses ça te rend plus humain ...
- Bonne nuit Izzy dit-il ne souhaitant pas discuter mais dormir.
- Tu avais promis d'en parler protesta bougon la brune.
- Comme tu m'as présenté ton copain ? Demanda l'aîné en arquant un sourcil.
Isabelle reposa finalement sa tête sur le torse de son grand-frère en soupirant.
- On a droit à des petits secrets je comprends avoua le professeur avant de lui embrasser le front, et je ne t'en veux pas. Bonne nuit.
- Nous t'aimons tous Alec murmura la brune en haussant les épaules, bonne nuit grand frère.
Demain allait être une autre journée pensa-t-il en s'endormant.
Robert cogita sur sa terrasse, une cigarette à la main. Il se devait de changer, pour le bien de son fils.
-
3 195 mots, remplis de relations complexes.
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